Les compteurs Linky sont progressivement installés par la société Enedis à Créteil comme sur tout le territoire national. Cette nouvelle génération de compteurs présente indéniablement des avantages tels que le contrôle et la maîtrise de leur consommation par les usagers eux-mêmes, mais aussi une rapidité accrue des interventions de l’opérateur dans la détection des dysfonctionnements.

C’est la loi de 2015 sur la transition énergétique qui a imposé aux gestionnaires de réseaux le changement des compteurs. Il s’agit donc d’une obligation légale. Pour autant, certains de nos concitoyens expriment leurs inquiétudes dans des courriers envoyés en mairie, qui reprennent le plus souvent des propos alarmistes circulant sur internet et les réseaux sociaux. Il apparaît donc important de rappeler la position de la commune.

À ce jour, en effet, les études menées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) n’ont pas permis d’établir que ces compteurs seraient dangereux pour la santé. Seule la Cour des comptes a, de son côté, formulé des observations quant au coût jugé excessif de ces installations. Souvent interrogé sur ce sujet, Laurent Cathala a indiqué à plusieurs reprises qu’il restait attentif à cette question, tant sur la nécessité d’une transition énergétique qu’à la défense des consommateurs face à la puissance des fournisseurs d’énergie. Il faut donc rappeler que les collectivités terri­toriales n’ont pas compétence pour faire obstacle à l’installation de ces appareils.

Les villes qui ont décidé de s’opposer à ces installations ont toutes été déboutées par les tribunaux. Les seules manifestations utiles et constructives dans ce domaine sont de saisir directement le ministre en charge de la Transition écologique et solidaire pour demander une évolution de la réglementation.

Pour toutes urgences concernant le compteur, contactez le gestionnaire de réseau ou alors votre fournisseur d'électricité (liste des distributeurs d'électricité sur le site Kelwatt) 

Article de Créteil, Vivre ensemble, juin 2018, n°383