Chronologie / aide sociale : de 1646 à 1900
photo ancienne de creteil

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1646


Existence de la « Compagnie de la Charité des pauvres de la paroisse »

Vers 1667
Enfants parisiens en nourrice à Créteil

 

1816


Le bureau de bienfaisance distribue des fagots, du pain, de la viande, du beurre, de la bière, des bouteilles de vin et du miel, des paires de chaussons et des paires de bas.
(AM Q1/1)

 

12 janvier 1821


2 enfant cristoliens meurent de la petite vérole.

(AM D3/2)

 

1828


Le bureau de bienfaisance évalue le nombre de pauvres à 40 environ.
(AM Q1/2)

 

Hiver 1828-1829


Les indigents de la commune « reçoivent par mois 3 pains de chacun 6 livres, 3 boisseaux de pommes de terre, 3 bourrées et une ration de bois de corde…les secours en pain blanc, viande, médicaments sont destinés aux malades et aux femmes en couche ».
(AM Q1/2)

 

1829


Le maire propose au bureau de bienfaisance de « faire élaguer les arbres de la grande avenue de Choisy, ceux de la Croix de Mesly et ceux de la Croix Taboureau et de distribuer aux indigents le bois provenant de cet élagage ».
(AM Q1/2)

 

Nombre d’indigents recensés : 34.
(AM Q1/2)

 

1852


Le bureau de bienfaisance distribue aux pauvres de la commune du pain et du bois.
(AM Q1/2)

 

1861


Bateau à lessive des Uselles, installé au bas de la rue des Ottats (rue Robert Legeay)
dit "bateau-lavoir". Il « offre les avantages possible de sûreté et de commodité…des places gratuites sont mises à la disposition des indigents munis de cartes du bureau de charité…il remplit toutes les conditions désirables tant pour les maîtres blanchisseurs que pour les particuliers qui voudraient y faire laver leur linge ».
(AM D3/7)

 

29 juillet 1870


Création d’une caisse communale de dons patriotiques en faveur des enfants de Créteil, soldats ou gardes nationaux mobiles.
(AM délibération du conseil municipal D1/9)

 

1873


Bureau de bienfaisance : les individus secourus annuellement sont à partir de cette année « divisés en 4 classes :
1) les aveugles et octogénaires,
2) les vieillards de 75 à 80 ans, les indigents les plus infirmes,
3) les vieillards et les infirmes de moins de 75 ans,
4) les familles surchargées d’enfants en bas âge…des bons de pains, de viande, de bois, de vins, de chaussures et de médicaments sont distribués ».
(AM Q1/3)

 

1879


« Les indigents inscrits au bureau de bienfaisance doivent se présenter eux même pour toucher leurs bons, en ce qui concerne les personnes malades ou invalides dont la résidence sera notoirement connue, les bons seront portés à domicile par le garde champêtre ».
(AM Q1/3)

 

Rentrée scolaire 1890


Sont distribués aux enfants nécessiteux : galoches, brodequins, chaussons, chaussettes, bas de laine, pantalons, capuchons, fichus, capelines.
(AM D2/34)

 

31 janvier 1892


Arrêté nommant le docteur PLICHON médecin de l’Etat civil.

 

1897


Constitution d’un comité de « Dames de charité » formé de « dames de Créteil animées par le désir de coopérer par des dons en nature ou en argent à l’œuvre du bureau de bienfaisance ».
(AM Q1/3)

 

6 mars 1897


Bal au profit du bureau de bienfaisance .

21 mars 1897
Bureau de bienfaisance : création d’un service d’assistance à domicile et d’un service de distribution de bons de logement aux malheureux. Projet adopté par le conseil municipal.
(Délibération du conseil municipal D1/14)

 

1898

 

Le bureau de bienfaisance rétribue « un médecin (nommé par le préfet) et une sage-femme pour les visites aux malades » et fournit « gratuitement les médicaments ordonnés….les malades sont envoyés dans les hôpitaux parisiens où ils sont traités lorsque leur situation l’exige ».
(Délibération du conseil municipal D1/14)

 

Vers 1899

 

Transformation d’une partie de l’écurie de la gendarmerie en chambre de refuge. Il existait un asile de nuit, rue de la Recette.

 

1900

 

24 juin 1900
Le conseil municipal désigne Augustine RICHER, veuve Louis-Gaston BRULE, mère de 5 enfants vivants, pour l’attribution d’un secours sur la fondation CARNOT*.
(Délibération du conseil municipal D1/15)


**Madame CARNOT a fait don d’une rente, suite à l’attentat contre son mari Sadi CARNOT, (président de la République depuis 1887), du 24 juin 1894, à charge de remettre le 24 juin de chaque année en souvenir du président CARNOT, un secours de 200 f à 55 veuves d’ouvriers méritantes chargées d’enfants

 

24 novembre 1900
Prix de vertu : une circulaire préfectorale demande de « faire connaître les personnes domiciliées dans la commune qui par des actes éclatants de vertu ou de courage ou, par la contenance d’un long dévouement et d’une conduite éminemment vertueuse, pourraient avoir des droits aux récompenses décernées comme prix de vertu…. ». Mais « aucune personne ne remplit les conditions ci-dessus énumérées ».
(Délibération du conseil municipal D1/15)