Chronologie / économie : de 1850 à 1899
photo ancienne de creteil
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1851
Créteil compte 321 maisons, 3 hameaux, 9 rues, 1 532 habitants dont 1 530 catholiques romains, 1 suisse calviniste, 1allemand luthérien, 2 aveugles,1 borgnes,4 pieds bots.
(AM F1/2)

Société de fabrication d'engrais.
Au moulin Parriaux : fabrication du noir animal et de la colle végétale.
Il n’y a aucune imprimerie ou établissement de librairie à cette date.
 

1856
Création de sociétés pour la vente de vins en gros, distillerie d'alcool de betteraves, chemin de Mesly.
Inondations.
(AM I1/).

 

1858
On exploite l’albâtre au Mont-Mesly.

 

1859
Superficie de Créteil : 1 136,63 hectares, terres labourables : 885 hectares.

 

20 février 1859
Traité passé entre le maire et M. POTTIER gérant de la compagnie des eaux de Créteil.
(AM O/149).

 

1860
Les lavoirs établis sans autorisation sur le Bras du Chapitre sont interdits en vertu d’une lettre du préfet de police.
(AM D3/7).

 

1861
Bateau à lessive des Uselles, installé au bas de la rue des Ottats (rue Robert Legeay) dit bateau lavoir. « Il offre les avantages possible de sûreté et de commodité…des places gratuites sont mises à la disposition des indigents munis de cartes du bureau de charité…il remplit toutes les conditions désirables tant pour les maîtres blanchisseurs que pour les particuliers qui voudraient y faire laver leur linge ».
(AM D3/7).

 

1861
Constitution de la compagnie des eaux de Créteil (M. POTTIER et Cie).

 

1865
2 500 habitants.

 

1866
Population cristolienne :
Garçons : 613, hommes mariés 582, veufs 67.
Filles : 557, femmes mariées 579.
Veuves : 147.
Total : 2 541.
(AM F1/3).


Inondations.
(AM I1/).

1868
3e quart du XIXe siècle.
Construction d’un établissement de bains et établissement élévateur des eaux, square Julien par les architectes PETAU et LEBANNANT.
Cours communes et privée : « Les cours communes laissent trop à désirer. Il y a des amas considérables de fumier, de détritus de toute sorte, des matières putrescibles de toute nature…les 3 dépôts d’engrais, situés au carrefour des territoires de Bonneuil et de Créteil, occasionnent une gène considérable. Lorsque les vents du sud et du sud ouest, qui sont les plus fréquents, se font sentir, les habitations de l’extrémité de Créteil, toutes celles du hameau de Mesly et les maisons éparses, sont infectées par des émanations qui ne permettent pas de croire que l’on est à la campagne »
Rapport de la commission municipale d’hygiène publique.
(AM D2/1).

 

1869
Manufacture de ferblanterie VAPEREAU, rue des Ecoles.
Construction de l’usine de petite métallurgie dite « usine d’orfèvrerie de la maison Adolphe BOULENGER», rue de Mesly.

 

1870
Démolition de l’usine de petite métallurgie dite « usine d’orfèvrerie de la maison Adolphe BOULENGER ». rue de Mesly, construite en 1869.
Le moulin dit « moulin d’amont », construit entre 1793-1794, en bas de la rue du Moulin Berson est brûlé.

 

1871
Reconstruction de l’usine de petite métallurgie dite « usine d’orfèvrerie de la maison Adolphe. BOULENGER » rue de Mesly, construite en 1869, démolie en 1870.

 

1872
Créteil compte : 2 823 habitants dont 6 allemands, 1 autrichien, 43 belges, 2 hollandais, 4 italiens, 2 espagnols, 9 suisses, 413 maisons particulières, 217 chiens, 332 pigeons, 1 682 poules et poulets, 9 chevaux, 114 chevaux hongres, 54 étalons, 47 juments, 278 moutons etc.
(AM F1/3).

 

1873
Insalubrité causé par l’égout et les caniveaux de la Grande-Rue : « il faut faire balayer régulièrement la rue...les bouchers, charcutiers qui déversent les eaux, provenant de leur établissement, dans les égouts sont appelés à désinfecter les eaux par le sulfate de fer ».
(AM délibération du conseil municipal D1/10).

 

1874
Construction du nouveau barrage de Saint-Maur.
Incendie du vieux moulin.
Le moulin neuf sert de fabrique de carton.
Le conseil municipal constate : « depuis longtemps déjà la population réclame avec insistance l’établissement à Créteil d’une officine en pharmacie qui serait tenue par un pharmacien reçu par la faculté de Paris…les gens sont obligés de faire 4 km pour en trouver un ».
(AM délibération du conseil municipal D1/10).

 

1877
Usine BOURGEOIS : fabrique d’engrais avec le sang des abattoirs de Paris.
Usine qui fait l’objet de plaintes incessantes des Cristoliens « si l’administration supérieure n’intervient pas ces installations rendront les communes suburbaines inhabitables…cette usine est un véritable foyer d’infection».
(AM délibérations du conseil municipal D1/10).

 

1879
Abreuvoir de Créteil : « la commission a remarqué que la descente des chevaux était encombrée par des blanchisseuses, dont une patronne avec ses ouvrières et que la promenade à la suite servait à étendre le linge. Il est impossible que cet état de chose continue les chevaux ne pouvant descendre dans cet abreuvoir dont les eaux sont troublées et gâtées par le savon et les produits chimiques ».
(AM D2/20 Rapport de la commission municipale).

 

Février 1880
Des gelées exceptionnelles ont causé de graves avaries aux conduites d’eau.
(AM délibération du conseil municipal D1/11).

 

1881
Il existe 460 maisons et sur une population de 3 430 Cristoliens, il y a 14 allemands (6 hommes, 8 femmes), 2 austro hongrois hommes, 1 anglais homme.


(AM F1/3)

4 octobre 1883
Ban d’ouverture des vendanges, pour les vignes non closes, jusqu’au 15 octobre inclus.

 

1886
« Les rues de Créteil sont parcourues chaque jour et du matin au soir par un grand nombre de marchands de fruits et de légumes. Le tort que les marchands font à notre petit commerce est considérable. Nous payons une patente et d’autres contributions qui jointes à nos frais d’installation et de maison ne laissent pas que de faire un chiffre assez élevé et il nous est souvent difficile de rentrer dans nos dépenses. Nous reconnaissons que le commerce est libre et que tout le monde a le droit d’acheter et de vendre, mais il nous semble que pour jouir des mêmes droits il est nécessaire de supporter les mêmes charges ».
Extrait d’une lettre d’un marchand fruitier envoyée au maire de Créteil.
(AM I2/9).

 

Mai 1886
Usine BOURGEOIS d’engrais lieu dit les Haies de Brévannes : M. BOURGEOIS s’est pourvu « devant le ministre du commerce et de l’industrie contre la décision prise par M. le préfet de police qui avait prononcé la fermeture de cette usine. Il vient d’être autorisé à reprendre l’exploitation de son établissement en se conformant aux lois».
(AM délibérations du conseil municipal D1/12).

 

1891
Mme veuve AUSSIERE exploite une distillerie de liqueurs au 21, rue de Saint-Maur.

(A I1/5).

 

1892
Projet d’installation d’une fabrique de vernis gras au lieu dit « Les Bouvets ».
Le conseil municipal proteste contre ce projet.
(AM délibérations du conseil municipal D1/13).

Mars 1892

Inondations.
(AM I1/).

1893
Depuis cette date M. MASSARD exploite la fabrique de cartons : c’est une manufacture de cartons et de pâte à papier.
Etablissement, classé en 3e classe, des établissements insalubres en raison des inconvénients suivants : odeur de vieux papiers et chiffons, buée produite par la macération et la cuisson de la pâte, danger d’incendie par l’étuve et par l’accumulation de matières combustibles chiffons et papiers, écoulement des eaux insalubres.
(AM I5/7).

 

1894
Le moulin à farine dit « moulin vieux » ou « moulin du milieu » . (reconstruit en 1779 devenu une filature de coton en 1804) brûle.
MM. MAFFRES et BASTIDE installent une distillerie de marc et lie de vin, au 2, rue des Caillotins.
(AM I1/5)

 1895
Il y a au 57, Grande-Rue l’atelier de ferblantier de M. ANCEAU.
(AM I5/12)

 

Juin 1895
Fêtes de juin : « les 3 commerçants du bord de la Marne ne sourient pas au projet de joutes nautiques car les régates ne retiennent pas le monde assez longtemps…ils préfèrent des attractions qui retiennent les gens de 2h à 7 h le soir ». Courses au sacs, tourniquet dans l’eau, jeu de la poêle, jeu de baquet.
(AM D2/7).

 

1896
4 208 cristoliens.
Inondations.
(AM I1/).

 

Juin 1896
Grand concours municipal de musique d’orphéons, de musiques d’harmonie et de fanfares organisé sous les auspices de la municipalité, par les commerçants, les habitants et les société musicales de Créteil.
(AM I1/30).

 

17 juillet 1896
Le conseil municipal « proteste contre l’établissement d’un barrage à écluse à 150 m du pont de Créteil… et demande à l’administration supérieure de construire ce barrage au lieu dit le « passage d’eau » et à établir une passerelle à piétons sur le dit barrage ».
(Délibération du conseil municipal D1/14).

 

23 octobre 1897

Epandage dans la plaine de Créteil (irrigation de la plaine par les eaux d’égout).
Protestation du conseil municipal contre l’état actuel de cette opération.
Demande de « cessation de cette désastreuse entreprise ».
(Délibération du conseil municipal D1/14).

1998
18 mai 1898
Eaux : approbation d’un traité entre le Maire et la Compagnie anonyme des eaux de Seine et source, pour « l’adduction et la distribution dans Créteil, des eaux provenant des fontaines dites de Saint-Thibault et de Bréant, à l’exclusion de celles de tous cours d’eau et de tous réservoirs à ciel ouvert. Pour le service de distribution, compte tenu de la « nécessité depuis longtemps constatée et aujourd’hui impérieuse, d’assurer l’établissement et le fonctionnement dans les diverses parties du territoire de la commune, d’un service devant assurer la distribution de la quantité d’eau indispensable pour satisfaire aux besoins généraux de l’alimentation ».
(Délibération du conseil municipal D1/14).

 

27 décembre 1898
Protestation énergique du conseil municipal contre l’épandage.
(Délibération du conseil municipal D1/14).

 

1899
25 février 1899
Epandage : le conseil municipal constate que « l’épandage de la plaine de Créteil arrête la construction de villas, mais il ne faut pas oublier que les terrains irrigués sont la propriété de l’Assistance publique. ….Cette administration a pris la précaution de défendre dans ses cahiers de charges, la fourniture aux hospices et hôpitaux de légumes provenant des plaines d’épandage….Les légumes de cette provenance ne se conservent pas et n’ont pas les qualités nutritives des plantes de même nature cultivées dans un sol naturel ».
(Délibération du conseil municipal D1/14).