Chronologie / économie : de 1920 à 1929
photo ancienne de creteil
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1920
Inondations. Les habitants de l’île Sainte-Catherine sont les plus touchés et manifestent le désir d’être indemnisés en raison des dommages subis.
(AM I1/86, délibération du conseil municipal D1/19)

 

26 janvier 1920
Magasin municipal d’approvisionnement : vente d’objets provenant de la liquidation des stocks américains (lot de vêtements, objets de couchages, linges etc…).
(Délibération du conseil municipal D1/19)

 

15 septembre 1920
Colis en provenance des Halles de Paris : « le directeur général de la Compagnie des omnibus accepte l’admission de colis…le matin dans les voitures de la ligne n°13… suite à une pétition de commerçants, boutiquiers et petits marchands ».
(AM délibération du conseil municipal D1/19)

 

1921
8 169 Cristoliens, 1 691 maisons.

(AM F1/3)


22 voitures de tourisme, 16 poids-lourds, 4 ambulances, 2 motocyclettes.
(AM 1F)

 

12 février 1921
Projet d’installation d’une raffinerie de pétrole dans l’île Sainte-Catherine, par la Société française de pétrole et combustibles liquides 57, boulevard Malesherbes.
Cette raffinerie « comportant l’érection de divers bâtiments et réservoirs pour recevoir les huiles brutes et les produits raffinés ».
Réponse de M. le maire à ce projet : « j’ai le regret de vous faire connaître que malgré le désir que j’aurais de vous être agréable, je ne puis vous laisser espérer que la municipalité et moi- même ne serons pas sans protester contre ce projet dont la réalisation aurait pour effet certain de porter une grave atteinte au caractère de plaisance particulièrement goûté de cette partie du territoire très fréquenté des promeneurs ».
(AM délibérations du conseil municipal D1/19)


Magasin d’approvisionnement : certains conseillers municipaux « demandent sa fermeture, qui à leur avis ne correspond plus aux besoins actuels…L’existence de cet établissement gène les commerçants qui ne doivent pas être combattus par la commune ».
(Délibération du conseil municipal D1/19)

 

9 juillet 1921
Liquidation du magasin d’approvisionnement.

1922
Nombre de maisons : 1 704 ; nombre de ménages : 2 661 ; population agglomérée : 7 343 ; population éparse : 605 ; population comptée à part : 221.
Total : 8 169.
(Délibération du conseil municipal D1/20)

 

1923

13 mai 1923
Le conseil municipal décide la création d’un « marché volant dit « marché Laferrière »
à l’angle de l’avenue Laferrière et de la rue Chéret ».
(AM délibération du conseil municipal D1/21)

13,14,15 juillet 1923
Bal de nuit et fête en bordure de la Marne, quai du Halage : mât de cocagne, courses pédestres, jeux pour les enfants (course en sac, jeux de ciseaux), course mixte de lenteur en bicyclette. Prix offerts par le comité des fêtes et les commerçants.
(AM I1/5)

 

21 octobre 1923
Marché Laferrière : « les habitants émettent le désir que les jours de marché soient fixés aux mercredis et samedis. Accord du conseil municipal…Adoption du contrat, au terme duquel M. Louis PRIEUR, agriculteur, domicilié à Créteil, rue des Caillotins n°5, consent à louer à la ville une parcelle de terrain moyennant un loyer annuel de 100 f pour l’aménagement du marché ».
(AM délibération du conseil municipal D1/20)

 

1924
Permis de construire délivrés : 114. (88 maisons, 26 additions de construction, 3 pieds à terre et 3 boutiques).
(AM délibération du conseil municipal D1/21)

 

7 mai 1924
Ouverture du « marché volant dit « marché Laferrière » à l’angle de l’avenue Laferrière
et de la rue Chéret ».
(AM délibération du conseil municipal D1/21)

 

1925
A Créteil il y a : 76 voitures de tourisme, 56 poids-lourds, 4 ambulances, 22 motocyclettes dont 10 avec side car, 1 tracteur.
(AM 1F)

 

16 août 1925
Ferme BENOIST, route de Villeneuve : « feu important qui a détruit la majeure partie de la récolte en blé, à la ferme de la Tuilerie. Les sapeurs-pompiers de Créteil, ceux de Paris, et ceux des communes avoisinantes ont pris part à l’extinction du sinistre ».
(AM délibération du conseil municipal D1/21)

 

1926
Le lavoir de la rue de la Recette est remis en état de fonctionnement.
(AM D2/23)

 

27 novembre 1926
Office d’orientation professionnel : « projet de création,…comme il en fonctionne dans certaines communes sous le patronage de la municipalité ».
(Délibération du conseil municipal D1/21)


Installation de la fabrique de vernis, 51 rue de l’Echat, par MM. CHADAPEAUX et RAVEL
Classée en 3eme catégorie des établissements dangereux et incommodes.
« Quand l’usine s’est installée à Créteil, il s’agissait de petits approvisionnements qui sont devenus considérables. Cet établissement est par la suite devenu dangereux. Les fumées et les odeurs qui s’en dégagent incommodent le voisinage……il ne faut pas supprimer les rares usines qui existent et emploient un peu de monde.. ».
(AM délibérations du conseil municipal D1/24)

 

1927

22 avril 1927
Fabrique de vernis, 51, rue de l’Echat : « explosion, suivie d’un incendie dans l’usine sans gravité du à la maladresse d’un ouvrier qui a jeté sa cigarette dans un local renfermant du fil en celluloïd. Ce stock enflammé fut éteint en quelques instants par le personnel au moyen des appareils extincteurs à mousse dont l’usine est pourvu ».
(AM délibérations du conseil municipal D1/22)

 

Mai 1927
Création d’un lavoir public
(AM délibérations du conseil municipal D1/22)

 

1 er juillet 1927
La « Société Lyonnaise des eaux et de l’éclairage » et la ville passent un traité de concession pour la distribution de l’eau de source, jusqu’en décembre 1960.
(AM O/149)

 

1928

29 juin 1928
Le préfet de police « autorise la société des vernis PYROLAC à installer rue de l’Echat plusieurs dépôts de produits inflammables » (malgré l’avis défavorable de la municipalité) « toutefois cette autorisation est limitée à 15 ans ».
(AM délibération du conseil municipal D1/22)

 

11 Août 1928
Incendie du dépôt d’essence PALLIERE, (ou VALLIERE) situé au carrefour Pompadour.
« M. le maire a le regret de faire connaître que M. LEPINE, parent de M. PALLIERE a été grièvement brûlé et n’a pas survécu à ses blessures ».
(AM délibération du conseil municipal D1/22)

 

22 décembre 1928
Les habitants du quartier Laferrière, salle du restaurant « Léon », 45, rue Chéret, sont « résolus à s’opposer par tous les moyens à une nouvelle carrière que veut ouvrir M. Eugène CLEMENT, avenue Laferrière, car on y verse chaque jour des ordures et gadoues qui sont des foyers d’épidémies ».
(AM O/101)

 

1929
L’exploitation de la blanchisserie « a cessé depuis plusieurs mois, on n’y fait plus aucun travail de teinturerie, seuls sont effectués quelques lavages de pièces ne fournissant que des eaux non colorées ».
(AM délibérations du conseil municipal D1/22)

 

22 mars 1929
Teinturerie LONGEPIED de Bonneuil : nouvelle réclamation de la municipalité : « il s’agit d’une vieille affaire de laquelle on ne sort pas… inconvénients résultants de l’évacuation des eaux résiduaires de l’usine qui se sont aggravés du fait du détournement du cours du ru du Morbras dont l’ancien lit n’est plus alimenté que par les eaux refluant du bras du Chapitre…la teinturerie déverse dans le ru du Morbras des eaux acides et colorées».
(AM délibérations du conseil municipal D1/22)

31 juillet 1929
Le maire se plaint de l’émission de fumées noires et épaisses.
( AM délibérations du conseil municipal D1/22)