L'Assiette en marche : bien manger pour être en forme
phtoo de l'assiette en marche

Des rapports sur l’obésité dans le monde ont été publiés en avril. Ils soulignent l’importance de la prévention. Du 23 mai au 18 juin 2016, à l’occasion de “L’Assiette en marche”, le Centre communal d’action sociale (CCAS), par l’intermédiaire de son service Prévention-Santé et de ses partenaires, multiplie les actions de sensibilisation pour que les Cristoliens prennent leur santé en main.

 

télécharger le programme de l'Assiette en marche 2016

 

Au début du mois d’avril, trois études ont été publiées. L’une porte sur l’obésité, une autre sur le diabète et la troisième sur la sédentarité. Trois sujets qui sont liés les uns aux autres. “En 40 ans, nous sommes passés d’un monde où l’insuffisance pondérale était deux fois plus importante que l’obésité à un monde où les personnes obèses sont plus nombreuses que celles en sous-poids”, explique le professeur Majid Ezzati, de l’Imperial College de Londres, qui a coordonné une étude sur l’obésité, parue le 1er avril dans la revue médicale The Lancet.

 

Ainsi, l’obésité qui, selon cette étude, concernait 13% de la population mondiale en 2014 pourrait atteindre 20% en 2025 ! Cette expansion de l’obésité s’accompagne de risques multiples, notamment du diabète. Un rapport de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), publié le 6 avril dernier, révèle que le nombre d’adultes souffrant de diabète a quadruplé en 35 ans et concerne désormais 422 millions d’adultes.

 

“Nous devons repenser notre vie quotidienne afin d’avoir une alimentation saine, d’être actif et d’éviter la prise de poids excessive”, indique Margaret Chan, médecin et directrice générale de l’OMS. Changer nos habitudes de vie, l’expression est sur toutes les lèvres. “Ne plus faire de sport, rester assis toute la journée favorisent le surpoids et l’obésité”, explique Claire Mounier-Véhier, présidente de la Fédération française de cardiologie, organisme qui a relayé, fin mars-début avril, une enquête australienne révélant qu’en 40 ans les enfants auraient perdu près de 25% de leur capacité cardiovasculaire. Mais “reprendre une bonne hygiène de vie, c’est toujours possible”, assure la cardiologue.

 

À Créteil, le service Prévention-Santé du CCAS œuvre au quotidien contre la malbouffe et la sédentarité.

 

photo de l'assiette en marche 2016

 

Le plaisir et la santé

 

Les bonnes habitudes se prenant dès le plus jeune âge, le service intervient régulièrement dans les écoles. Avec l’opération “Un fruit pour la récré”, 25 écoles bénéficient d’une distribution hebdomadaire de fruits ou légumes frais (ou transformés en compote). Pour faire manger des fruits et légumes aux enfants, il n’y a rien de tel que de leur apprendre à les aimer le plus tôt possible. Ainsi, outre les distributions hebdomadaires, le service Prévention-Santé organise des animations autour de la découverte, par les familles, d’aliments (fruits, légumes, produits laitiers…), des quatre saveurs (acide, amer, salé, sucré) et propose des ateliers de cuisine et de dégustation. “En plus des distributions hebdomadaires de fruits et légumes, et des animations autour du plaisir de manger des bons produits, les écoles bénéficient également d’actions de prévention nutritionnelle ou bucco-dentaire”, explique Sylvie Brault, responsable du service Prévention-Santé.

 

Par exemple, dans les classes de CE2, une diététicienne présente les aliments cariogènes (qui provoquent des caries). Les CM2 bénéficient, quant à eux, d’une évaluation des connaissances sur la nutrition et la prévention bucco-dentaire. Car bien manger implique aussi d’avoir de bonnes dents. Le programme de prévention bucco-dentaire porté par le CCAS débute en grande section de maternelle avec la mise à disposition de matériel de brossage, l’intervention d’un chirurgien-dentiste pour encadrer la première séance de brossage des dents et l’intervention d’un animateur de prévention pour les séances suivantes.

 

D’autres actions de prévention bucco-dentaire sont aussi organisées auprès des élèves de CP, CE1 et CM1. Le service va également à la rencontre des parents d’élèves. Conviviales, les sessions d’information destinées aux adultes se font autour d’un petit déjeuner ou d’un goûter équilibré. Elles permettent aux parents de rencontrer des professionnels de santé (chirurgiens-dentistes, diététiciens) et d’avoir des échanges avec eux. Pour toucher un public encore plus large, une fois par an, le service Prévention-Santé organise, avec ses nombreux partenaires, “L’Assiette en marche”.

 

photo de l'assiette en marche 2016

Vendredi 10 juin, le service Prévention-Santé tiendra un stand

d'information et dégustation au marché du Mont-Mesly.

 

Pendant un mois, cette année du 23 mai au 18 juin, une multitude d’ateliers et d’animations sont proposés aux quatre coins de la ville. Afin de permettre à un maximum d’associations de participer à cette grande campagne de santé publique, le service assure la logistique : intervention de diététiciennes et d’éducateurs médico-sportifs, mise à disposition d’outils pédagogiques (livres, jeux, DVD…) ainsi que de fruits et légumes frais.

 

Le Département apporte également son soutien avec l’intervention de diététiciennes et d’éducateurs médico-sportifs. Comme les années précédentes, le service Prévention-Santé tiendra un stand au marché du Mont-Mesly. Ce temps fort, qui aura lieu vendredi 10 juin de 8h à 13h, sera l’occasion, pour tous, de déguster des fruits et légumes frais, découvrir des conseils simples pour éliminer les mauvaises habitudes alimentaires et, conformément au credo de feu Jean-Pierre Coffe, apprendre à se nourrir bien et pour pas cher.

 

 

Suis-je en surpoids ?

Pour savoir si l’on est en surpoids, le mieux est d’interroger son médecin généraliste. Toutefois, les adultes peuvent calculer leur indice de masse corporelle (IMC). Il “permet d’estimer si quelqu’un est trop maigre, de corpulence normale, en surpoids, ou obèse. Cet indice, est calculé en divisant le poids (en kilogrammes) par le carré de la taille (en mètres).
Pour l’adulte entre 20 et 65 ans, il est préférable d’avoir un IMC compris entre 18,5 et 25. En dessous de 18,5, on parle de minceur et au-dessus de 25 de surpoids. À partir de 30, on parle d’obésité.” Cette formule n’est valable que pour les adultes. Pour un enfant, il faut consulter son pédiatre ou son médecin traitant.
Plus d’information sur www.mangerbouger.fr