Les dispositifs et actions complémentaires
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La démarche de « communication – concertation »

 

Le plan de communication s’est organisé autour de différents moyens de communication adaptés au déroulement des opérations. Par ailleurs, une démarche de concertation a été mise en place afin d’associer les habitants tout au long du projet. Elle a permis de favoriser le meilleur déroulement possible des chantiers et d’accompagner les ménages dans le changement du quartier.

 

Les actions menées en termes de communication se déclinent de plusieurs manières :

 

  • Organisation de réunions publiques présidées par Monsieur le Maire
  • Organisation de réunions publiques en comité de quatier « Bleuets – Bordières – Pinsons »
  • Création et diffusion d’un « journal du projet »
  • Mise en œuvre du projet mémoire qui a pour objectif de partager l’histoire, l’identité et l’évolution du quartier à travers la création d’une cartographie numérique en 3D du quartier (un lien sera  prochainement disponible afin de consulter cette carte interactive).

 

En termes de concertation, la commune, à travers le comité de quartier n°2 « Bleuets – Bordières – Pinsons » et EFIDIS par le biais de leur propre dispositif, ont permis d’associer les habitants :

 

Ainsi des réunions de concertation ont été organisées fin 2010 afin de consulter les habitants sur l’abattage de certains arbres de la place des Bouleaux dans le cadre de sa restructuration et le choix du mobilier urbain entre autre.

 

Les habitants ont été également concertés sur un point concernant la rénovation des logements. En effet, se posait la question de l’opacification ou non des parties basses de fenêtres des salons et/ou des chambres. Afin de permettre aux habitants de se prononcer, un appartement témoin avait été aménagé en ce sens. Pour information, le choix retenu par les habitants a été respecté par le bailleur EFIDIS.

 

Depuis 2012, une association de locataires « Agir ensemble aux Bleuets pour le dialogue et le cadre de vie » s’est constituée. Celle-ci est devenue l’interlocuteur privilégié pour les actions de concertation pendant le projet.

 

La gestion urbaine de proximité

 

Afin de favoriser l’amélioration du fonctionnement général du quartier, une charte de Gestion Urbaine de Proximité (GUP) permet de définir et d’appliquer un protocole d’entretien des espaces communs et des espaces extérieurs ainsi que tout un ensemble d’actions permettant de recueillir les demandes des habitants et de réagir le plus rapidement possible aux dysfonctionnements constatés.

 

Ainsi, différentes actions sont menées, notamment en ce qui concerne :

 

  • la sécurisation du chantier,
  • la gestion des espaces extérieurs (notamment au regard du stationnement),
  • la tranquillité publique,
  • l’animation de la vie de quartier et les actions de lien social (organisation de manifestations culturelles et d’événements éducatifs et festifs).

 

Cette gestion urbaine de proximité s’est appliquée dès les phases de relogements des ménages préalables aux travaux sur l’habitat, s'est poursuivie durant les chantiers et continue de se tenir régulièrement suite à la livraison des nouveaux bâtiments et espaces extérieurs publics et privés afin de maintenir une bonne qualité du quartier.

 

L’insertion par l’économique

 

Conformément au règlement général de l’ANRU, un plan local d’application de la charte nationale d’insertion a été signé dans le but de favoriser, à travers les chantiers mis en œuvre, la formation et le retour à l’emploi de personnes en situation de difficulté. 

 

Les engagements sont de :

 

  • réserver un minimum de 5% du nombre total d’heures travaillées, dans le cadre des travaux de rénovation urbaine, aux habitants concernés
  • réserver au minimum 10% des embauches directes ou indirectes effectuées, dans le cadre de la Gestion Urbaine de Proximité (régies de quartier, associations d’insertion) et de la gestion des équipements faisant l’objet d’aides de l’ANRU, aux habitants concernés.

 

Les personnes qui ont bénéficié de ce plan d’insertion sont, dans un ordre de priorité, les habitants de la ZUS des Bleuets, puis ceux des autres ZUS de Créteil, et enfin tous les habitants de la Communauté d’Agglomération (Créteil, Alfortville et Limeil-Brévannes) ainsi que ceux de Bonneuil-sur-Marne en difficulté sociale.

 

Au regard des données du 31 décembre 2015 :

 

  • 32 766 heures ont été effectuées sur les 47 148 prévues à l’échelle du projet (soit 69% de l’objectif)
  • 96 personnes ont bénéficié de ce dispositif, principalement des hommes.

 
Les clauses environnementales

 

Le règlement général de l’ANRU prescrit des objectifs environnementaux dans une démarche de développement durable tels que :

 

  • la qualité architecturale, écologique, environnementale des bâtiments et équipements
  • la production de bâtiments maîtrisant la consommation d’énergie, notamment la maîtrise des charges pour les locataires tant dans le renouvellement de l’offre locative que dans la réhabilitation des  logements
  • la production de logements réduisant les émissions de gaz à effet de serre et leur adaptation aux effets attendus des changements climatiques
  • la gestion « propre » des chantiers (limitation des nuisances pour les riverains, le personnel de chantier) : accès des entreprises à un dispositif de traitement des déchets et des remblais (tri et suivi, valorisation, recyclage et mise en décharge), les actions en faveur de la réduction des nuisances sonores
  • la mise en place et l’adéquation du tri sélectif des déchets avec la politique de la collectivité locale en termes de collecte sélective
  • la gestion de l’eau.

 

Le processus de marchés publics a intègré autant que faire se peut ces éléments qui contribuent au développement durable d’un projet de renouvellement urbain.