Les expos 2009
photo de la galerie d'art de créteil

Cécile Brigand -  Exposition de peintures « Lumière noire »
Du 10 janvier au 14 février 2009



Après sa récente exposition parisienne, “Happy Hands”, Cécile Brigand donne à voir d’autres prolongements de son oeuvre à la Galerie d’Art, avec une nouvelle série regroupée sous l’intitulé : “Lumière noire”.

Bien plus qu’un conflit de mots, ce titre annonce la peinture d’un risque premier, celui de l’obscur, de l’inconnaissable physique ou psychique d’où surgit la lumière.

Romain Métiver -  Exposition de sculptures

Modus operandi

Du 14 mars au 11 avril 2009

 



« Mon travail s'articule autour de ce que j'appelle « le patrimoine contemporain » ou plus précisément autour de cette tentative d'établir un patrimoine contemporain. Il s'agit de cette volonté actuelle dans de nombreux univers artistiques et créatifs (musique, déco, cinéma...) de vouloir se créer un patrimoine, une identité qui puisse définir l'époque où nous vivons sans aucun recul sur l'Histoire voire jusqu'à établir une immédiateté avec celle ci.
    
Cette identité est pour beaucoup définie par l'emprunt. Non pas que ce dernier soit propre à notre époque, mais l'emprunt est devenu comme un signature de la production culturelle actuelle. Sampling, vintage, remake, cover sont autant de termes entrés dans le langage courant.

Au delà du simple effet de mode, ces procédés font partie des outils de production aujourd'hui. Le gothique s'inspire de cultures et de croyances aussi variées géographiquement qu’historiquement, le Bling Bling se substitue au Baroque et au Rococo en y puisant uniquement ce qu'il veut en conserver…/…

Mon propos ne se situe ni dans la critique ni dans l'éloge de ce phénomène qui est, pour moi, un sujet d'observation et une matière première. Cette culture a réinvesti ou donné naissance à des formes, des codes, des objets, des matériaux et des techniques.

C'est plus précisément ici que se situe mon travail. Notre paysage actuel est parsemé de matériaux et objets encore dits « pauvres », en tout cas industriels. Mon travail n'est pas de formuler une énième critique déjà convenue d'une « consommation de masse », mais porte plutôt sur ce rapport ambigu, complexe et par moments schizophréniques que nous entretenons avec ces mêmes objets et matériaux…/… »
Extrait des écrits d’intentions

Alexandra Roussopoulos / Édouard Prulhière -  Exposition de peintures et sculptures

Du 13 juin au 4 juillet 2009

 

Alexandra Roussopoulos et Édouard Prulhière font dialoguer leurs recherches plastiques pour cette nouvelle exposition.

Élaborée comme une opération portant sur la structure ou l’architecture de l’œuvre, ils y entraînent tout ce qui semble avoir, jusqu’à maintenant, donné sens à la peinture ou à la sculpture dans les idées de « disjonction » et de «déconstruction».
 
L’excentrique, le disloqué, le disjoint, le déconstruit, le démantelé, le dissocié, le discontinu, le dérégulé… » deviennent ce qui compte.

Dé-, dis-, ex- : sont les préfixes hérités de la philosophie qu’ils explorent ensemble, dans la mise au point d’une séquence à la galerie d’art, sorte de transposition analogique attirée dans l’espace de l’architecture.

Olivier Maurice Thomas Du 26 septembre au 24 octobre 2009

 

Les peintures d’Olivier-Maurice Thomas ne sont pas élaborées dans la distance critique, elles tendent au contraire à rester immergées dans le réel des scènes d’ateliers pour mieux en ressentir et en préserver l’harmonie.

L’artiste nous invite dans l’atelier, nous traversons un espace strié de chevalets, de drapés, nous contournons les modèles qui se déploient sur petits et grands formats.

De ce lieu tenu secret, nous évoluons en caméra subjective. Si nous comprenons ce qui s’y trouve, la couleur intervient comme une valeur en elle-même, qui se libère de la représentation et le trouble finit par s’installer sur ce que nous voyons.

La construction la conception et la ligne évolue également pour interroger la perception. Le peintre lève le voile sur le lieu où il est et d’où il peint ses sujets, entre figuration et abstraction.

 
Arthur Schalit Persée
Du 7 novembre au 5 décembre 2009

 

Persée se détourne de façon à ne jamais croiser le regard de la Gorgone. Il fixe son regard au moyen d’un bouclier poli comme un miroir. Par ce stratagème, Persée ne voit du monstre que l’image, et non le regard sinon il serait médusé ; changé en pierre.

Arthur Schalit s’attarde sur l’acte de Persée éternisé par le peintre Caravage, il s’empare lui aussi de la composition en « rondo » pour une nouvelle série de toiles et de dessins rappelant comment le peintre manie le point dynamique du regard entre le visible et le non visible.