Les expos 2011
photo de la galerie d'art de créteil

Colombe Marcasiano - Exposition de sculptures

Du 15 janvier au 14 février 2011

Marcasiano

 

Le milieu urbain est pour Colombe Marcasiano un paysage dont le relief et les formes offrent un ensemble de dispositifs éphémères à explorer.
À la source du processus créatif, la photographie n’est qu’un moyen de capter dans l’instant présent des compostions hasardeuses, le chantier d’un devenir.

 

Présentées sur la scène internationale, dans le cadre de la  Biennale « Sculptures »  à Berlin en 2006 à la Biennale de Tashkent, Ouzbékistan en 2007, à Londres UND 6 international en  2010 et tout récemment aux Transfrontaliers de Montbéliard, les œuvres de Colombe Marcasiano engagent un rapport étroit avec l’espace et le spectateur.

À mi chemin entre la sculpture et  l’installation, les œuvres de la jeune artiste s’inscrivent dans l’espace d’exposition telle une coupure nécessaire. La légèreté des matériaux employés (bois, tissu, carton, papier…) vient souvent contredire la tension existant entre les lignes verticales et horizontales de la structure finale qui cohabitent dans un équilibre fragile.

 
Manon Bara - Exposition de peintures La peinture c’est pas du gâteau
Du 5 mars au 9 avril 2011

 

Manon Bara est bercée par les influences de l’expressionnisme allemand et la culture pop, cette jeune artiste, spontanée et productive, aime avant tout la peinture. Pour elle « Peindre c’est manger, se remplir, combler le vide… ».  

Du 5 mars au 9 avril 2011, la Galerie d’Art de Créteil réunit une série de peintures et un ensemble de gourmandises « palettes assiettes », dont une partie est spécialement réalisée pour l’exposition.

Présentées à la manière d’un buffet, ou comme des reliques accrochées aux murs, les œuvres captent le regard  l’œil est servi, la tentation est forte mais l’appétit n’est jamais satisfait : il est impossible de mettre le doigt dedans « la peinture, c’est pas du gâteau ! »
    
L’artiste cultive les paradoxes entre nature morte et peinture vivante elle nous dit avoir cédé à la pulsion quasi boulimique de peindre, l’art est sa religion et la peinture - son plus grand amour. Tantôt fluide, tantôt dense la matière déborde de la scène de repas ou  se transforme en pièces montées de pâtisseries. Ses gâteaux jouent des dualités  sa peinture bouscule les frontières, Manon Bara n’hésite pas à faire appel à l’humour et à l’autodérision, elle puise dans l’autoportrait la part du personnage à l’expression triste mais romantique de cette femme déjà mariée à la peinture.

Parcours des ateliers Exposition de peintures et de sculptures

Mai 2011

 

Équilibre. C’est le thème sur lequel les adhérents des ateliers d’arts plastiques se sont penchés pour la 13e édition du Parcours.

Dix lieux d’exposition vous ouvrent leurs portes jusqu’au 3 juin, pour y découvrir la diversité des inspirations et des techniques utilisées en dessin, peinture, sculpture et photographie.

Nouveauté cette année, le Prix des artistes, anciennement réservé aux “exposants”, est remplacé par le Prix du Parcours.

Dans chaque exposition, vous trouverez, jusqu’au 14 mai, des bulletins de vote pour élire votre création favorite.La remise des prix aura lieu le mardi 31 mai à 18h30 à la Galerie d’Art qui reçoit, du 20 mai au 3 juin, une sélection d’oeuvres du Parcours.

Dominique Robin Du 24 septembre au 22 octobre 2011


 

Dans le cadre de la « fête de la science », la Ville de Créteil s’associe aux institutions et équipements qui contribuent à l’enseignement et à la valorisation des sciences sur son territoire - l’Université Paris Est Créteil et le Centre socioculturel Madeleine Rebérioux – pour engager un partenariat pérenne.

Dans ce contexte, une rencontre originale entre création artistique et recherche scientifique se concrétise par une exposition qui sera présentée à la Galerie d’art de Créteil – du 24 septembre au 22 octobre 2011.

Après une visite des laboratoires de l’institut de chimie et des matériaux Paris-Est du CNRS à Thiais et une heure d’entretien avec les scientifiques ( nommer)   l’artiste, Dominique Robin, sélectionné après un appel à candidature, propose de traduire  cette  rencontre dans une installation qu’il intitule « Eléments ».

L’artiste plasticien connu pour ses expériences d’immersions dans la singularité des environnements, comme en 2011 au Rwanda  pour le projet  Inzu, « Installation enfant du Rwanda » ou Guinée  en 2010 « Installation Un dispensaire en Guinée » ( Edition La Martinière) nous livre quelques repères sur son processus créatif.

« Je vois mes installations comme des balises ou plus exactement comme des agencements de « balises ». Il s’agit en effet de délimiter une zone avec de l’image, du son, de la vidéo, etc., de créer en quelque sorte un lieu – un espace relationnel où le son et l’image ont une fonction identitaire. Mais ce qui compte aussi c’est l’entre deux, la borne n’étant en soi toujours qu’une indication : entre deux dessins, deux murs d’images, deux sons, il y a un espace ouvert, une zone « blanche » qui est l’espace du public, l’interstice qu’il peut investir avec son imagination et ses sens. En cela, mon travail est interactif – littéralement : agir entre –, en cela aussi il est ludique dans le sens où il y a un espace dans lequel les représentations peuvent se déplacer comme dans l’acception technique du mot « jeu ».


Julien Lescœur- Exposition de photographies

Du 19 novembre au 17 décembre 2011
Galerie d’Art


 

L’artiste photographe Julien Lescœur  Diplômé  d’ESAD Strasbourg en 2007   est mieux connu dans la région Est où il obtenait  en 2010 la bourse de la Drac Alsace.

IL est sélectionné en 2010  au salon Parisien « Jeune Création » et son travail figure également dans l’exposition de la collection permanente du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg. Son œuvre y est présenté aux côtés  de celles d’Aurélie Nemours, François Morellet et Sarah Morris.
    
Julien Lescoeur

 

Le photographe  porte son regard sur l’espace urbain, il impose une distance qui évite le contact avec la présence des ses habitants.

 

Sa photographie aboutit à une image fantastique de lieux de passages ou de personnages absents au sein même de la présence. L’univers qu’il installe devient un espace intermédiaire qui n’a rien à quoi ressembler même s’il fait penser à quelque chose de connu.

Julien Lescœur se joue du temps de l’image, dans l’instant volé comme dans la composition patiente, sa photographie nous révèle une scène où l’irréel double toujours le réel.