- Né le 22 novembre 1832 à Vitry-le-François.
- Elu le 19 janvier 1873, réélu après les élections municipales de mai 1884. Démissionne le 16 septembre 1884.
- Médecin chef de l'asile de Saint-Maurice.
- Secrétaire du Comité consultatif d'hygiène de France.
- Fervent républicain.
- Il épouse Emma Panis, fille de Eugène Panis (Maire de Créteil de 1857 à 1863).
- Décédé le 25 juillet 1898 à Paris.

Durant son mandat, en 1874, la municipalité s'installe dans la propriété Rabourdin (actuelle Maison du Combattant), où elle va y demeurer un siècle.

Dans les dépendances et les jardins, ainsi que sur les terrains voisins acquis peu à peu, s'organisent les trois écoles du groupe scolaire, la crèche, la remise de la pompe à incendie, et la cour d'exercices des pompiers.

- En 1876, le marché est transféré au lieu-dit " le Paradis ", où il bénéficie d'un abri permanent, toujours utilisé.

Le 25 mars 1877 il prononce un discours dont voici un extrait :

"Etre prêt à toute heure et pour tous ceux qui souffrent, donner à autrui le meilleurs de soi-même, vivre de privations pour soulager ceux qui ne possèdent rien; messieurs, on nous parle chaque jour d'abnégation et de sacrifice, je n'en connais pas de plus méritoire que celui-là. L’église béatifie ses dévouements. N'hésitons pas à glorifier les nôtres. Apprenons à nos enfants qu'un homme a droit à l'estime publique, non seulement parce qu'il a amassé des trésors de sciences ou d'argent, non seulement parce qu'il s'est illustré dans les arts ou dans les lettres, mais surtout par les services qu'il a rendus à ses semblables, par le dévouement avec lequel il a sacrifié ses intérêts personnels à l'amélioration du sort des autres. Ces principes sont ceux de la morale éternelle, de la véritable démocratie. Ce sont ceux que chacun de nous doit appliquer sous peine de faillir à son devoir".