Questions autour d’un relais de téléphonie

Photo d'uner antenne relais sur un toit

L'antenne de téléphonie mobile a été implantée sur le toit de l'immeuble au 53, avenue du Général-Leclerc.

 

Une association de parents d’élèves de l’école Victor-Hugo a exprimé auprès du maire son inquiétude suite à l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile au 53, avenue du Général-Leclerc.

 

Dans une réponse écrite à la présidente de cette association, le 6 janvier 2017, Laurent Cathala réaffirme, au sujet des émissions d’ondes de téléphonie, sa “préoccupation constante en matière de santé publique et d’environnement”. Il rappelle cependant qu’il n’est pas possible au maire d’une commune d’instaurer juridiquement un périmètre de protection, notamment aux abords des écoles.

 

La jurisprudence existante (Conseil d’État) confère cette compétence de police spéciale à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR). “Dès lors, indique le maire de Créteil dans son courrier, le pouvoir de police générale qui appartient au maire ne trouve pas d’application […] De même, aucun principe de précaution ne peut être utilisé par les maires pour refuser l’implantation d’une antenne relais dès lors qu’elle respecte les normes en vigueur.”

 

Pour autant et malgré le dialogue permanent instauré par la municipalité avec les opérateurs de téléphonie afin d’éviter qu’une antenne soit implantée à moins de 100 mètres d’un établissement scolaire, l’opérateur Free Mobile n’a pas souhaité, dans ce cas, suivre ces recommandations et, en respectant à la lettre la législation en vigueur, a érigé son antenne au 53, avenue du Général-Leclerc. Cependant, l’exposition aux radiofréquences est encadrée sur le plan réglementaire afin de prévenir les éventuels effets sanitaires.

 

Des mesures d’exposition aux champs magnétiques seront demandées

 

Aussi, indique Laurent Cathala dans son courrier, “Je vais adresser à l’Agence nationale des fréquences une demande de mesures d’exposition aux champs électromagnétiques. Directement informé, je diffuserai largement aux habitants les résultats de ces mesures”. En conclusion, le maire de Créteil assure les parents d’élèves qu’il se saisira “de l’ensemble des dispositions permises par la loi pour permettre aux habitants et aux associations de mieux disposer encore des informations et simulations d’exposition du public aux champs électromagnétiques lors des futurs projets d’implantation d’antennes relais sur Créteil.”

 

Article de Créteil, Vivre Ensemble, février 2017, n°369