Opérationnelle depuis la rentrée, la nouvelle résidence Thomas-Edison est située à proximité de l’Upec et du CHU Henri-Mondor, dans le quartier de l’Échat. Les 232 logements locatifs sociaux, réalisés avec le concours de la Ville et de Plaine centrale, sont destinés aux étudiants, mais aussi aux chercheurs.

Rentrée oblige, la chasse aux bons plans pour se loger a déjà démarré. À Créteil, étudiants et – fait suffisamment rare pour être souligné – chercheurs vont pouvoir bénéficier de l’ouverture de la toute nouvelle résidence Thomas-Edison. Située dans la rue du même nom à deux pas de l’Upec, de la station de métro Créteil-L’Échat, de l’hôpital Henri-Mondor, notamment de l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi), la structure a déjà accueilli une très grande partie de ses locataires, parmi lesquels de nombreux étudiants de l’Upec. Parquet, mobilier neuf, chambres lumineuses… Il faut dire que la résidence a de quoi séduire !

Une restructuration exemplaire

Acquis fin 2011 par l’Opievoy (Office public de l’habitat interdépartemental de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines), le bâtiment était initialement un immeuble de bureaux.

“Le pari de sa transformation en résidence étudiante a été relevé avec brio par le cabinet d’architectes, A19 Architecture”, se félicite Mathieu Guéret-Laferté de l’Opievoy. Transformée puis réhabilitée de fond en comble, la structure s’est donc muée en une résidence étudiante de sept étages avec 232 logements locatifs sociaux, dont 206 studios et 25 deux pièces auxquels il faut ajouter un logement pour le gardien. 181 chambres sont destinées aux étudiants universitaires et le reste aux chercheurs.

Accessibles aux personnes handicapées, elles sont meublées (lit, dressing, bureau) et dotées de tous les éléments de confort permettant une autonomie complète à leur locataire. La salle de bains est équipée. La pièce de vie est constituée d’un coin cuisine comprenant un évier, un réfrigérateur et des plaques chauffantes. D’une surface de 20 m² environ, ces studios disposent d’un branchement Internet et d’une prise TV. Afin d’assurer une gestion quotidienne de qualité, un gardien est présent sur place et dispose d’un bureau d’accueil. Enfin, une laverie automatique est disponible au rez-de-chaussée ainsi que six espaces communs de travail répartis dans les étages.

Accès sécurisé (interphone), ascenseurs, local de tri sélectif, 13 places de stationnement en sous-sol (dont deux réservées aux personnes à mobilité réduite) et locaux deux-roues complètent l’offre de services. Cerise sur le gâteau, le bâtiment possède même sa terrasse aménagée ! Conformément aux engagements RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise) de l’Opievoy, un soin tout particulier a été apporté pour un respect du développement durable : panneaux solaires en toiture pour la production de l’eau chaude sanitaire, isolation par l’extérieur et double vitrage à chaque fenêtre, notamment pour permettre une meilleure maîtrise des charges locatives.

La restructuration exemplaire du bâtiment a d’ailleurs donné lieu à l’obtention de la certification “Patrimoine et environnement”, délivrée par un organisme indépendant.

50 logements pour les chercheurs

Autre spécificité de la résidence Thomas-Edison : les 50 logements dédiés aux chercheurs en mobilité qui disposeront d’un maximum de prestations, pour une durée limitée dans le temps. Les logements se déclinent, pour moitié, en T2 de 30 m² et, pour l’autre moitié, en grands studios de 27 m². Tous bénéficient des mêmes équipements que les chambres étudiantes.

Ces logements sont réservés aux chercheurs des programmes d’échanges de l’université de Créteil et du CHU Henri-Mondor, tous deux situés à proximité de la résidence. Précisions de Mathieu Guéret-Laferté : “Dans les quinze premières villes universitaires françaises, le parc de logements étudiants collectifs est insuffisant, avec près de 180 000 étudiants qui éprouvent de grandes difficultés à trouver un hébergement chaque année. Mais ce que l’on sait moins, c’est que la situation est encore pire pour les chercheurs en mobilité qui, souvent, ont besoin d’un logement, mais pour une durée relativement courte.

Sans compter que la demande est particulièrement tendue dans notre région, l’Île-de-France étant la première destination des chercheurs […].

Ce que nous leur proposons donc, c’est un logement clés en main, un peu à la manière d’un appart’hôtel. Les chercheurs n’ont par ailleurs aucune démarche particulière à faire et bénéficient de conditions de rupture facilitées.” Également attractive, la localisation de la résidence, proche, non seulement de la faculté de Créteil et du CHU, mais aussi de l’A86 et du métro.

Côté tarif, les loyers sont raisonnables : le T1 est proposé entre 477 € et 578 € (charges, eau, chauffage et mobilier compris), quand le T2 est à 642 € . “C’est en dessous des prix du marché, conclut Mathieu Guéret-Laferté. Une aubaine pour les jeunes quand on sait que le logement est le premier poste budgétaire, il représente 50% des dépenses.”

Coût total de la résidence Thomas-Edison : un peu plus de 20 millions d’euros, soit l’équivalent de 86 500 € par logement. L’opération, qui bénéficie d’un agrément PLS (prêt locatif social) de l’État et d’une subvention du Conseil régional d’Île-de-France de 500 000 € (au titre des logements-chercheurs), a été financée par l’apport de fonds propres de l’Opievoy pour un montant de près de trois millions d’euros. Un recours à l’emprunt a par ailleurs été réalisé auprès de la Caisse des dépôts, pour un montant total d’environ 17 millions d’euros.

Ces prêts ont été garantis par la Ville de Créteil et par la Communauté d’agglomération Plaine Centrale.

Article de Créteil, Vivre Ensemble, octobre 2013 - n°335