Vivre Ensemble n°318 – janvier 2012
1.14 Trio d’artistes, 8e édition
1.38 Recyclez vos sapins de Noël !
2 Le bloc-notes de Laurent Cathala
2.1 Rénovation des cheminements de la Croix-des-Mèches
2.2 Des lycées mobilisés pour la réussite
2.3 Comité de liaison des comités de quartier
3.1 Conseil municipal des adolescents : les nouveaux élus 2011-2013
3.2.1 Les coursives de la Croix-des-Mèches entièrement rénovées
3.3 Du matériel innovant pour Plaine centrale
3.4 Un marché de Noël magique !
3.5 La Maison des langues inaugurée
3.6 Quartier Gizeh : une cohérence d’ensemble
4.1 En pointe sur la filière santé
4.2 Synergies industrielles et scientifiques
4.3 Détecter des projets et les amener à maturation
4.4 Les projets phares de la filière santé
5.2 Un programme pluridisciplinaire exigeant
5.3 Les conventions Éducation prioritaire à Sciences Po, ce sont :
6.2 Les règles d’or pour jardiner durable
6.3 Le maraîchage, une tradition cristolienne
6.4 Du nouveau pour la restauration des berges
7.1 Reporters citoyens, témoins d’aujourd’hui
7.2 Une réelle implication dans les quartiers
7.3 170 reportages réalisés, dont 65 à Créteil
8.2 Des échanges entre jeunes et commerçants
9.1 Comité de liaison des comités de quartier
9.1.1 Stabiliser les acquis pour mieux construire l’avenir
9.1.3 Des missions particulières
9.1.4 La mutualisation des secteurs continue de progresser
9.1.5 Les nouveaux habitants bien accueillis
9.1.6 Les comités de quartier de plus en plus associés aux projets
9.2 Les investissements réalisés par les comités de quartier en 2011
9.6 Permanences des maires adjoints de secteur
10 Recensement de la population
10.2 Le recensement en trois temps
11.2 Les concerts gratuits de la Semaine de la musique de chambre
12.1 L’Apocalypse selon Preljocaj
13.1 Thierry Binisti, un Cristolien en haut de l’affiche
14.1 Ciné Junior : quel cinéma !
14.2 Focus sur la création italienne
14.3 Les séances publiques à La Lucarne
15.1 Demandez vos cartes postales
15.2 Quatorze cartes postales inédites
19.1 Liste Une ville pour tous et chacun
19.1.2 Le groupe des élus communistes républicains et citoyens
19.1.4 Liste Agir pour Créteil
19.1.5 Liste Un nouveau souffle pour Créteil
19.1.6 Liste Créteil a besoin des Verts
Histoire, littérature, beaux-arts… Pour une exploration sans frontières du monde et de la culture, suivez les conférences de l’Université Inter-Âges, les jeudis à 14h30. Au programme de janvier : “JFK : un mythe américain”, le jeudi 5 ; “Portrait de ville : Saint-Pétersbourg”, le jeudi 12 ; “Mythes, légendes et traditions autour des volcans”, le jeudi 19. Ces trois conférences seront données à la salle Jean-Cocteau, 14, rue des Écoles. Entrée : 5 €, gratuit pour les adhérents de l’UIA. Tous renseignements au 01 45 13 24 45 (le matin) ou par mail (univ.interage@wanadoo.fr) Site Internet : http://uia.94.free.fr
Entre fitness et danses latinos, voici la zumba ! Deux stages pour la découvrir/pratiquer auront lieu le dimanche 29 janvier, de 14h à 15h30 et de 15h30 à 17h, à la MJC du Mont-Mesly. Participation : 10 € + adhésion MJC. Renseignements et inscriptions au 01 45 13 17 00.
C’est sur le thème de “L’amour” que la prochaine soirée des Bahà’is de Créteil, “Oasis de paix”, aura lieu vendredi 27 janvier à 20h30 à la Maison des Associations, 1 av. François-Mauriac. Un moment de réflexion et de sérénité entre musiques et lecture de textes saints, ouvert à tous. Plus d’informations au 01 48 99 98 90/ bahaicreteil@yahoo.fr
Vous êtes commerçant, entrepreneur ou futur entrepreneur ? Pensez aux sessions de formation proposées par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris-Val-de-Marne, 8, place Salvador-Allende. Parmi les thèmes traités en janvier : “Obtenir votre permis de vente de boissons alcoolisées”, le 9 janvier (contact : 01 49 56 57 52) ; “Le régime de l’auto-entrepreneur”, le 12 janvier (01 49 56 56 21); “5 jours pour entreprendre”, du 16 au 20 janvier (01 49 56 56 81); “Permis d’exploitation d’un débit de boissons“, le 23 janvier (6h) et du 25 au 27 janvier (20h), contact : 01 49 56 57 52.
Tous les mois, pendant deux heures, la Cie des Inachevés ouvre ses portes aux enfants (5-11 ans) désireux de changer de peau... Sous la direction d’une comédienne et d’une marionnettiste, ils apprennent à composer des personnages de contes et à manipuler les marionnettes. Les imaginaires se libèrent, le courant passe… Rendez-vous samedi 21 janvier de 16h à 18h au centre des Petit-Pré-Sablières, rue Maurice-Déménitroux. Participation aux frais : 5 € (goûter offert). Réservation obligatoire au 06 70 12 24 07 ou par mail : monikarusz@wanadoo.fr.
L’année 2012 débute et vous avez décidé de pratiquer une activité. N’hésitez pas à rejoindre, dès le 3 janvier, les cours de poterie, théâtre, gymnastique et danse africaine pour adultes à la MJC Club, rue Charpy. Un cours d’essai est proposé. Renseignements horaires et tarifs au 01 48 99 75 40.
Pour retrouver ses objets perdus en un clin d’œil, Sticknwizz est “la” solution, simple et innovante. Il suffit de coller des stickers sur ses objets de valeur et les activer en un clic sur le site. En cas de perte, la personne qui retrouve l’objet en informe Sticknwizz qui met alors en relation le propriétaire et le trouveur. Innovant et… solidaire de par son partenariat avec Handicap International. En achetant une plaquette de stickers Handicap International (22 étiquettes autocollantes), vous aidez l’association à financer ses actions sur le terrain : sur les 8 € d’achat, 2 € lui sont reversés. Disponible sur sticknwizz.com, la boutique en ligne Handicap International et dans plus de 1000 tabacs-presse et boutiques de journaux.
Dégustation de comptines, histoires, chansons et jeux de doigts attendent les enfants de 0 à 3 ans (accompagnés de leur famille) à 10h, le samedi 14 janvier à Biblimesly (01 43 39 45 18) et le samedi 21 janvier à la médiathèque de la Croix-des-Mèches (01 42 07 62 82). Entrée libre sur réservation dans les bibliothèques.
Outre la Semaine de la musique de chambre, le conservatoire Marcel-Dadi poursuit son cycle de concerts gratuits (sur réservation au 01 56 72 10 10), donnés à 20h30 à l’auditorium : préludes et fugues de Bach, jeudi 12 janvier ; concert de l’ensemble de cuivres Paris Brass Band, mardi 24 janvier ; chœurs du conservatoire, jeudi 26 janvier ; improvisation et théâtre musical, samedi 28 janvier (à 17h). Bienvenue à tous les mélomanes ou futurs mélomanes !
C’est en musique que la MJC du Mont-Mesly (01 45 13 17 00) a décidé de commencer l’année. Mardi 17 janvier à 19h, un apéro convivial sera suivi d’un concert en partenariat avec le conservatoire Marcel-Dadi dans le cadre de la Semaine de la musique de chambre.
Ne manquez pas cette entrée en douceur dans la nouvelle année.
À vos agendas ! La Cristol’Ludo, 43 bis, allée Parmentier, ouvrira ses portes le vendredi 3 février, de 20h à 23h, pour une soirée jeux adultes. L’occasion de se retrouver en famille ou entre amis pour découvrir et jouer à des jeux de société inédits et conviviaux. Participation : 2 €, entrée libre pour les adhérents. Plus de renseignements au 01 42 07 58 54/ cristol.ludo@orange.fr
Faites-vous plaisir, suivez le programme de l’Organisation municipale de tourisme. Dimanche 4 mars, découvrez Paris au fil d’une croisière-déjeuner sur fond musical orchestré en “live”, dédié à Charles Aznavour. Dimanche 11 mars, rire en totale liberté, avec les chansonniers de la nouvelle revue du Théâtre des Deux Ânes. Et, du 21 au 24 mai, incursion en Auvergne où vous attendent les merveilles de la Haute-Loire : Puy-en-Velay, bête du Gévaudan, parc Vulcania… Inscriptions, dès ce mois-ci, au 01 58 43 37 01. Site Internet : www.omt-creteil.fr
En janvier-février, la bibliothèque-discothèque de la Maison des Arts se transforme en piste aux étoiles : exposition, spectacle, contes et jonglage célébreront l’univers du cirque et sa magie. Du 11 janvier au 11 février, l’exposition présentera les objets de la prestigieuse collection de Pascal Jacob. Mercredi 18 janvier, Ça sonne !, épopée clownesque de la comédienne Aude Maury, sera donné à 11h et 15h (à partir de 2 ans). Samedi 4 février à 16h, ce sont “Les Bibliothécaires racontent” qui enchanteront grands et petits (à partir de 6 ans) à travers des histoires merveilleuses. Sans oublier, mercredi 8 février (15h30-17h30), un atelier jonglage pour tous avec bâtons du diable, balles et autres massues. Renseignements et réservations au 01 43 77 51 61.
Forts de nombreuses années de pratique dans leur discipline, Sabine Martin, Olivier Thomas et Françoise Malterre, trois adhérents des ateliers de la MJC Village (01 48 99 38 03), présentent un travail riche et abouti, sous le regard exigeant de leurs animateurs, Joël Pommot (dessin-peinture) et Daniela Capaccioli (terre-modelage). Des amateurs qui ont presque des allures de professionnels ! À découvrir du 25 janvier au 17 février, 57, rue du Général-leclerc.
Chants polyphoniques traditionnels, chansons à texte, improvisations vocales et interprétation scénique. Un dimanche par mois, Marie-Claire Davy anime à la MJC Village (57, rue du Général-Leclerc) un atelier “Corps et voix”, dans un climat ludique et convivial. Prochain rendez-vous, le dimanche 15 janvier, de 10h30 à 17h30 (avec pique-nique ensemble). Tout public à partir de 15 ans. Participation : 40 €. Renseignements et inscriptions au 06 40 60 80 25/marieclaire.davy@free.fr
La Comédie des Mots propose un bar-lecture sur les “peurs, stupeurs et tremblements” que nous pouvons ressentir en nous immergeant dans les œuvres de nos auteurs favoris. Apportez vos textes, la scène vous est aussi offerte, pour une lecture à haute voix, si l’envie vous en taquine la langue ! Une soirée “frissons-émotions” garantis le samedi 28 janvier à 20h à la MJC Club, rue Charpy (01 48 99 75 40). Entrée libre.
Pour la lecture des textes, inscriptions impératives, avant le 15 janvier, au 06 58 74 53 97.
Un stage dessin-peinture (tous niveaux) avec modèle vivant aura lieu le dimanche 29 janvier, de 14h30 à 17h30, à la MJC Club, rue Charpy. Participation : 28 € + adhésion MJC. Inscriptions au 01 48 99 75 40.
Tous les mercredis, de 16h à 19h, la médiathèque de la Croix-des-Mèches, rue Charpy, met à disposition une console Wii et une sélection de jeux à utiliser sur place. Venez jouer seul, en famille ou entre amis (maximum deux personnes par partie-session ou demi-heure). Au programme : sport, aventure, et en avant la musique ! Tout public. Entrée libre sur réservation au 01 42 07 62 82.
Le hasard existe-t-il ? Vaste programme dont vous êtes invité à débattre lors de la prochaine soirée Espace, le vendredi 20 janvier à partir de 19h, à la petite salle du comité de quartier du Port, 13, avenue du Général-Billotte. Comme d’habitude, introduction conviviale par le partage de plats ou de boissons apportés par chacun. Contact : 06 76 00 23 68.
Le Festival international de films de femmes, avec le soutien de la Mission Ville, propose à tout(e) Cristolien(ne), tenté(e) par l’aventure, un atelier d’écriture de scénarios de courts métrages sur le thème “Images de ma ville”, qui aura lieu en février et mars 2012. Le “meilleur” scénario sera primé et lu en public en avril, lors de la prochaine et 34e édition du Festival, avec, à la clé, la possibilité de produire le court métrage. Si vous êtes intéressé(e), contactez dès à présent Delphine Collet au 01 49 80 38 98.
Débutants ou confirmés, avis aux philatélistes, cartophilistes, passionnés de télécartes ou placomusophiles. Deux ou trois fois par mois, Le Collectionneur Cristolien se réunit le samedi, de 14h à 17h30 à la Maison des Associations. Prochains rendez-vous : les 7, 14 et 21 janvier. Pour plus de renseignements, contacter le secrétaire au 06 80 20 34 91.
Site Internet : www.collectionneur-cristolien.fr
des 13-17 ans La MPT de la Haye-aux-Moines propose toute l’année un accueil-loisirs pour les 13-17 ans. Un lieu de rencontres, d’échanges et de loisirs adaptés aux jeunes : musique (mercredi et samedi, 14h-19h), tournage audiovisuel (mercredi et samedi, 14h-19h), danse (mardi, mercredi et vendredi, 18h-19h), cirque (mercredi, 15h-17h), arts martiaux (samedi 14h-18h), chant (samedi, 18h-20h). Au mois de janvier, lancement d’un stage d’initiation à la pratique musicale (flûte, saxophone et percussions). L’équipe d’animation est à disposition pour écouter les propositions et donner les moyens de préparer et de réaliser les projets des jeunes. Tous renseignements au 01 48 99 10 78. Site : www.creteilmjc.com
Savoir danser le tango argentin fait partie de vos rêves ? La MJC du Mont-Mesly, 100, rue Juliette-Savar, propose un stage d’initiation le dimanche 22 janvier de 14h30 à 17h30. Participation : 25 € et 40 € (couple). Renseignements et inscriptions au 01 45 13 17 00.
En janvier, mobilisation générale autour du cosplay, à la MJC Village. Le cosplay est le fait de reproduire soi-même un costume issu d’univers graphiques tels que la BD, les jeux vidéo, les séries TV ou les films, avec une prestation scénique imaginée par le cosplayeur lui-même. Du 4 au 22 janvier, une exposition présentera costumes et accessoires cosplay. Temps fort de la manifestation, le week-end-découverte des 21 et 22 janvier, animé par Christine Ayme, avec ateliers couture-maquillage-accessoires, conférence de cosplayeurs, défilé… Programme détaillé à la MJC au 01 48 99 38 03.
Le froid hivernal rend la quête de nourriture difficile pour les oiseaux. D’autant que, cette année, la nature n’a pas été très généreuse en fruits, graines ou insectes… Pour les aider à attendre le printemps et faire connaissance avec eux, l’association Nature & Société propose une balade commentée autour du lac, avec pose de nichoirs et distribution de nourriture. Rendez-vous, le dimanche 29 janvier à 9h, devant la Maison de la Nature à la Base de loisirs. Inscription obligatoire au 01 48 98 98 03 ou par mail (actionspedagogiques@natsoc.asso.fr). Contact : Aline Brand. Participation : 8 €.
Grands, petits, souples ou rigides, en tôle, carton, résine ou métal… Des tubes de toutes sortes envahissent la scène, prétextes et points d’appui aux acrobaties de haute voltige des cinq circassiens dont les figures collectives (rien n’est possible sans l’aide des autres) dessinent dans l’espace une œuvre plasticienne et métaphorique. Des envolées jubilatoires et poétiques qui illustrent des mondes, les maisons intérieures de chacun. C’est Tube, de la Cie Mauvais Esprits, à voir dès 6 ans, le samedi 14 janvier à 20h à la Maison des Arts. Réservations au 01 45 13 19 19.
Swing garanti aux jam sessions du Club de Créteil, rue Charpy (01 48 99 75 40). La prochaine a lieu le lundi 9 janvier à 20h30. Entrée : 3 €. Ceux qui désirent jouer sur scène doivent s’inscrire auprès de Delphine (delphineclub@gmail.com).
Vous souhaitez apprendre l’anglais ou vous perfectionner ? Contactez la formation continue Anglais de la faculté de lettres de l’université Paris-Est Créteil.
Dispensé en petits groupes, l’enseignement est basé sur une pratique intensive de l’oral. Deux formules sont proposées : le soir en semaine ou le samedi matin. Prochaine session : du 25 février à début juillet. Inscriptions dès le 21 janvier, à la Maison des langues et des relations internationales (site du mail des Mèches/métro Créteil-Université), bureau 112, 1er étage. Tous renseignements au 01 82 69 48 91. Internet : www.stagesanglaiscreteil.Com
Lire, écouter, voir et en parler… À partir de janvier, les bibliothécaires vous attendent à la bibliothèque Village pour lire aux éclats et échanger passionnément autour des dernières productions éditoriales et artistiques. Public adolescents et adultes. Premier rendez-vous 2012 : samedi 28 janvier de 16h à 18h. Tous renseignements au 01 41 94 31 50.
Pour brûler des calories tout en s’amusant, suivez le stage de latin’training-zumbadance (programme de fitness mélangeant danse et gym sur des musiques latines) encadré par Stella Savriapen. C’est le samedi 14 janvier de 15h à 17h, à la MPT de La Haye-aux-Moines, 4, allée Georges-Braque (01 48 99 10 78). Tarif : 15 € + 13 € (adhésion à la MPT). Désinhibition et bien-être garantis!
Que connaît-on d’Antonin Dvorak, sinon cette Symphonie du Nouveau Monde, intemporelle et indémodable ? Comme beaucoup de compositeurs, sa vie de musicien commence par le piano et ses œuvres pour cet instrument à deux, ou quatre mains, sont particulièrement brillantes. Françoise Viet Bernadat vous invite à la rencontre du compositeur (1841-1904), lors de la conférence qu’elle animera le samedi 7 janvier à 16h à la MJC Village (01 48 99 38 03). Entrées : 6 € et 4 € (adhérents).
Vous serez ébloui par le dernier spectacle, Paradis à la Folie, donné au mythique cabaret parisien rive gauche, Le Paradis Latin, auquel vous convie l’Association Rencontres et Loisirs, le dimanche 12 février après-midi. Renseignements et inscriptions (ce mois-ci) auprès de Mme Massinon au 01 48 99 48 53/06 22 05 69 64.
Intensité énergétique, changements de rythme, le yoga dynamique permet de tendre vers un bien-être corporel et moral. Dominique Robin animera un stage (tous niveaux), dimanche 29 janvier, de 10h à 13h, à la MJC Club (01 48 99 75 40). Tarif : 22 € + adhésion MJC.
En célébration de la promulgation de la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905, qui “garantit la paix civile et fortifie le lien social”, le cercle Condorcet du Val-de-Marne organise un colloque consacré à “La laïcité et la République”, le jeudi 19 janvier de 17h à 21h, à l’Upec, 61 avenue du Général-de-Gaulle.
Pour prendre soin de vous, faites de la gymnastique ! L’association Mouvement Bien-Être propose, dans une ambiance conviviale, des cours adaptés pour jeunes et adultes. Ils ont lieu au gymnase de La Lévrière, les mardis et jeudis de 12h30 à 13h30 et les lundis et jeudis de 19h à 20h. Tarifs : 117 € et 74 € (moins de 26 ans et chômeurs), adhésion et assurance incluses. Cours d’essai offert. Possibilité de payer en deux fois. Renseignements auprès de Catherine (06 81 31 63 54), Mona (06 63 20 51 02) ou Sylvie (01 42 07 36 89/répondeur).
Commencez 2012 en dansant et rejoignez les Thés dansants de l’ABC Danse du Calm pour valses, tangos et autres paso doble. Le premier de l’année aura lieu le jeudi 12 janvier de 14h à 18h, à la salle des fêtes, 5, avenue Georges-Duhamel. Plus de renseignements auprès d’Yvette (01 43 39 14 93) ou de Bernadette (01 48 99 02 50).
Comment les artistes femmes interrogeaient-elles leur propre image dans le passé ? Comment continuent-elles à le faire aujourd’hui ? “L’autoportrait féminin” sera le thème de la prochaine conférence sur l’histoire de l’art de Sylvie Testamarck, à travers une présentation diversifiée de portraits de femmes, du XVIe siècle à l’époque contemporaine. Rendez-vous le samedi 14 janvier à 16h à la MJC Village (01 48 99 38 03). Entrées : 6 € et 4 € (adhérents).
Vous pouvez déposer, jusqu’au vendredi 20 janvier, votre sapin (naturel et pas artificiel) dans les quatre points de collecte installés dans les locaux des jardiniers municipaux, du lundi au vendredi de 8h à 16h :
Mesly [32, rue de Mesly].
Guiblets [84, boulevard Kennedy].
Pointe-du-Lac [rue du Galion, école Aimé-Césaire].
Montaigut [4, rue Pasteur-Vallery-Radot].
Les sapins récoltés seront broyés et le paillage obtenu viendra enrichir le sol des massifs fleuris de la ville. Renseignements auprès du service des Parcs et Jardins au 01 56 72 14 94.
Découvrez le tango argentin avec la chorégraphe Marilù Fischer. Argentine, Marilù n’hésite pas à parcourir l’Europe pour partager sa passion et faire découvrir cette danse au plus grand nombre dans un esprit d’amitié et d’échanges. Dimanche 29 janvier, de 10h à 12h et de 14h à 16h, elle animera un stage (débutants et non débutants) à la MJC Club. Tarifs : 30 € (1 personne) et 50 € (couple). Renseignements et inscriptions (avant le 24 janvier) au 01 48 99 75 40.
Que vous soyez dans l’isolement ou dans une situation de handicap psychique, n’hésitez pas à venir passer un (bon) moment à “La Petite Maison” de l’Association Itinéraires et Rencontres qui propose ateliers créatifs, sorties (musées, châteaux…), fêtes trimestrielles. Les adhérents bénéficient de sorties culturelles gratuites en partenariat avec Cultures du Cœur (théâtre et cinéma). La Petite Maison, une adresse à retenir : 18, rue Juliette-Savar, tél. : 01 49 80 52 41. Ouvert du lundi au vendredi, de 13h à 18h.
Police-Urgences : 17
Pompiers : 18 ou 112 [portable]
Urgences Police et Pompiers (personnes sourdes et malentendantes) : 114 (uniquement par Fax ou SMS)
Sami : 15
Consultations médicales sur rendez-vous au 115, avenue du Gal-de-Gaulle, du lundi au vendredi de 20h à minuit, le samedi de 16h à minuit, le dimanche et les jours fériés de 8h à minuit.
Samu : 15 ou 01 45 17 95 00
Urgences hospitalières
pharmacies de garde
Dimanche 8
Bonnardel
36, rue du Général-Leclerc
Tél. : 01 48 98 19 84
Dimanche 15
Edard
2, av. Pierre-Brossolette
Tél. : 01 42 07 20 89
Benmoussa
10, av. du Gal-P.-Billotte
Tél. : 01 43 77 95 94
Dimanche 22
Rehana
2, rue Edouard-Manet
Tél. : 01 43 77 05 45
Renoult
46, av. du Mal-de-Lattre-de-Tassigny
Tél. : 01 48 99 36 06
Dimanche 29
Pateron
8, place des Bouleaux
Tél. : 01 42 07 44 45
Guoi
1, place de l’Abbaye
Tél. : 01 43 77 56 26
La rénovation des coursives du quartier de la Croix-des-Mèches vient de s’achever. La Ville a réalisé, en partenariat avec les copropriétés et bailleurs concernés, l’ensemble des travaux. Ils ont permis d’assurer un cheminement piéton plus confortable et sécurisé, de résoudre les problèmes d’étanchéité et de créer de nouveaux espaces conviviaux, notamment une aire de jeux et un superbe mur végétal qui métamorphose l’ancienne fontaine.
Malgré l’inévitable gêne occasionnée par le chantier, l’opération s’est déroulée dans la bonne humeur grâce à une forte implication des habitants et du comité de quartier dont les propositions et remarques, toujours pertinentes, ont pu être prises en compte dans le projet. Cette transformation, bien sûr, sera pleinement réussie si chacun prend à cœur le respect des espaces communs, pour qu’ils soient un jardin où il fait bon vivre et se rencontrer. Des études sont déjà en cours pour la prochaine étape, qui sera une rénovation des cheminements du quartier de La Lévrière.
Le début de l’année, c’est le temps des vœux, des bonnes résolutions et aussi, pour les adolescents, le moment de construire leur projet de formation avec l’aide des enseignants et des professionnels de l’orientation. Saluons, dans ce domaine, les efforts importants qu’accomplissent les établissements scolaires de Créteil pour accompagner leurs élèves vers la réussite. Le lycée Léon-Blum, qui vient d’ouvrir une classe préparatoire littéraire, offre de nombreuses options enrichissantes, grâce, notamment, à des partenariats avec l’université et de grandes institutions culturelles comme l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. En septembre également, le lycée Branly inaugurait une nouvelle filière d’excellence, les “Sciences et Technologies de l’industrie et du développement durable”, avec des laboratoires dotés d’équipements de pointe. On peut y poursuivre sa scolarité en BTS ou licence professionnelle dans des métiers porteurs comme l’énergie, l’ingénierie des systèmes, la domotique, l’aéronautique, etc. Grâce à une convention signée avec l’Institut d’études politiques de Paris, le lycée Gutenberg n’est pas en reste en proposant à ses élèves de première et terminale une préparation spécifique pour l’entrée à Sciences Po. Tous nos lycées, largement ouverts sur le monde, bénéficient aussi d’un environnement local riche sur le plan éducatif, culturel, sportif et universitaire.
Les comités de quartier sont le cadre privilégié du dialogue et de la concertation entre les habitants et la municipalité. Ils se sont réunis, en décembre, pour faire le bilan de leurs réalisations et préparer l’année à venir. La partie la plus visible de leur travail, c’est sans doute l’organisation des nombreuses manifestations festives et conviviales qui permettent la rencontre, l’échange, le partage. Leur rôle de veille et de vigilance n’est pas moins important, pour faire “remonter” les problèmes et apporter des solutions, en lien avec les services de la Ville. Ils interviennent directement, grâce aux moyens propres qui leur sont alloués, pour réaliser des aménagements, des travaux d’entretien et de sécurisation de l’espace public. Ils sont en première ligne enfin pour accompagner les grands projets de rénovation urbaine. Les débats, vifs et constructifs, ont permis de mesurer ce qu’il reste à faire pour améliorer la vie des quartiers et impulser de nouvelles dynamiques. Au nom de la collectivité, je remercie vivement l’engagement de ces habitants qui contribue grandement à la justesse et à la cohérence du développement social et urbain de Créteil, et je souhaite qu’en 2012, nos concitoyens soient encore plus nombreux à les rejoindre pour faire vivre notre démocratie locale.
Dans les collèges, les classes de 5e ont élu leurs représentants au conseil des adolescents. Les jeunes élus ont pris officiellement leurs fonctions lors d’une séance plénière, à l’hôtel de ville, le lundi 28 novembre.
De Beauvoir
hanane Abdaoui
amélyse Debiol
chrislène Arthur
Clément-Guyard
Mila Duval
Riad Benaar
Alexandre Brillard
Marie Chatelin
Victor-Hugo
Valentin Haidant
Tétiana Miltchevsky
Martin Nivat-Henoque
Louis-Issaurat
Térémie Aliker
Khadidja Deah
Philippe Liu
Amédée-Laplace
Virginie Leclere
Margot Bouquet
Maryse Diambote
Tarshini Parameswaran
Louis-Pasteur
Djibril Alem-Duebbart
Plaisance
Yasmine Moussa
Albert-Schweitzer
Mariam Sacko
Maïssa Traore
Margot Bassoulet
Pablo Wagnac
Le 5 décembre dernier, le service de location de voitures 100% électriques a été lancé à Créteil, Paris et dans les communes participantes, avec la mise en circulation de 250 voitures. Le déploiement prévoit l’implantation de 300 Autolib’ supplémentaires, chaque mois, dans les 46 villes partenaires, pour atteindre, à terme, 3000 Bluecars réparties sur 1100 stations. À Créteil, 19 stations verront le jour d’ici le mois de juin. Ce nouveau mode de déplacement écologique devrait satisfaire les Cristoliens qui souhaitent utiliser un véhicule pour des trajets ponctuels : aller chercher un proche à la gare ou à l’aéroport, transporter des objets encombrants ou faire ses courses, revenir d’une soirée à Paris ou dans une ville voisine… Pour s’abonner, rendez-vous sur www.autolib.eu ou dans un espace Autolib’ (avenue de la France-Libre, après la porte 15 du Centre commercial régional).
Une vraie réussite : les coursives de la Croix-des-Mèches, qui relient entre eux les immeubles du quartier et desservent quelque 682 logements, ont été entièrement remodelées. Traitement de l’étanchéité, cheminement piétonnier sécurisé et plus confortable, réfection de l’éclairage public, pose de mobilier urbain et nouvelles jardinières plantées, autant d’améliorations qui apportent davantage de convivialité et une plus-value esthétique importante.
Un mobilier urbain flambant neuf a été installé : des candélabres avec mâts, aspect bois, le long des bâtiments sur les coursives et les placettes, et des lanternes, fixées sur l’extérieur des garde-corps pour assurer une luminosité supplémentaire au niveau des voies de circulation. Dotées de plantations variées, les nouvelles jardinières en panneaux composites contribuent aussi à modifier la physionomie des coursives.
Et pour rompre avec le caractère très minéral de la place de la Croix-des-Mèches, un mur végétal a été édifié au niveau de la fontaine. Au centre de la placette, une petite aire de jeux pour enfants avec un sol souple a été créée. En outre, une meilleure accessibilité du quartier aux personnes à mobilité réduite, a été assurée.
L’ensemble de ces travaux a été réalisé dans un partenariat fructueux entre la Ville, les copropriétés et les bailleurs concernés. Témoin, le comité de suivi des travaux qui rassemblait des représentants de la Ville, du maître d’œuvre (l’architecte), des bailleurs sociaux, de l’Amicale des locataires, des conseils syndicaux et des syndics concernés.
La Communauté d’agglomération, en charge de la collecte des déchets ménagers et de la propreté urbaine, confirme son engagement en matière de développement durable par l’acquisition de matériel plus efficace et moins polluant. Ainsi, depuis le 1er janvier, les véhicules de collecte ont été intégralement renouvelés et remplacés par des engins aux normes les plus élevées en matière d’émissions de rejets dans l’atmosphère (normes Euro V et EEV). Par ailleurs, de nouveaux aspirateurs électriques viennent améliorer le nettoyage de la voirie. Maniables et silencieux, les “Glutton” facilitent le ramassage des détritus difficilement accessibles aux balais. Également respectueux de l’environnement, ils consomment peu d’énergie (autonomie de 8 à 10 heures) et, grâce à leur capacité de filtration, ne rejettent aucune poussière dans l’atmosphère.
Des lutins, des Bécassine, des bonshommes de neige… Tous les personnages des éditions précédentes du marché de Noël se sont donné rendez-vous, du 14 au 25 décembre, pour enchanter la rue piétonne. Décors merveilleux, chalets enneigés, animations festives et spectacles sous chapiteau ont, en cette fin d’année, réchauffé le cœur des Cristoliens.
L’université Paris-Est Créteil a inauguré, le 24 novembre, sa toute nouvelle Maison des langues et des relations internationales, ouverte depuis la rentrée 2011. Ce bâtiment, construit près du mail des Mèches, regroupe les enseignements des langues étrangères, les départements langues étrangères appliquées, l’enseignement de la langue et de la culture des institutions françaises aux étrangers et le service de la mobilité internationale et des langues. Quatorze salles de cours et neuf laboratoires de langues se répartissent sur les 3500 m2 que compte le bâtiment. Cette réalisation, d’un montant de 11,4 millions d’euros, était inscrite dans le cadre du 12e Contrat de plan État-Région visant à concentrer l’enseignement universitaire en un même lieu. Les études avaient été lancées en 2004 par la Région, maître d’ouvrage et financeur du projet. Le terrain a été cédé gracieusement par la Communauté d’agglomération Plaine centrale. La Maison des langues s’inscrit dans une logique de développement durable avec le respect de la norme de haute qualité environnementale (HQE). Elle accueille, pour l’heure, un millier d’étudiants.
La réunion publique de présentation du projet Gizeh, qui s’inscrivait dans le cadre d’une révision simplifiée du Plan local d’urbanisme (Plu), s’est tenue le jeudi 15 décembre au Palais des sports. À cette occasion, Laurent Cathala, député-maire de Créteil, César Giron, pdg de Pernod, Emmanuel Launiau, directeur général Île-de-France de Bouygues Immobilier, et Pierre Couroux, directeur de l’Urbanisme de la ville, ont, tour à tour, présenté au public les différents aspects du projet mis en œuvre par Bouygues Immobilier.
Il s’agit de la création d’un véritable quartier de nature à requalifier ce secteur avec des logements, des commerces et des activités. Et ce nouveau quartier aura beaucoup d’atouts.
Il sera bien desservi puisqu’il est situé à moins de 300 mètres de la gare du RER D, Vert-de-Maisons, et d’une future gare du Grand Paris Express. De nombreuses lignes de bus permettront de rejoindre également le 393 et d’accéder à la future gare RER Créteil-Pompadour.
Il sera ouvert sur la ville avec une large voie publique centrale traversant le site en reliant le chemin des Mèches à la rue des Petites-Haies. Un cheminement piéton permettra en outre une desserte et un bon accès au quartier. Le chemin des Mèches fera l’objet d’un réaménagement paysager tourné vers les circulations douces.
Il sera diversifié avec 650 logements en accession à la propriété, du studio aux quatre pièces, accompagnés de parkings souterrains. Deux résidences étudiantes, pour un total de 270 chambres, viendront couvrir des besoins toujours plus importants sur une ville accueillant près de 26 000 étudiants. 2700 m² de surface commerciale et d’activités diverses, ouverts sur l’avenue du Maréchal-Foch, animeront le quartier. Un programme de bureaux de 8000 à 10 000 m² sera réalisé, à terme, aux abords de la pyramide de Pernod SA, offrant un écran acoustique aux immeubles d’habitation.
Il sera durable car la conception du quartier s’inscrit dans une démarche environnementale, tant au plan acoustique que thermique. Les terrains feront l’objet d’une complète dépollution. La norme 2012 d’isolation thermique renforcée sera appliquée pour l’ensemble des bâtiments qui répondront aux critères BBC (bâtiments basse consommation). Certaines toitures seront traitées en terrasses végétalisées et accueilleront des capteurs solaires pour la production d’eau chaude. L’ensemble du quartier sera raccordé au réseau de chauffage urbain. Le tri sélectif sera généralisé avec des conteneurs enterrés.
Pernod développera ses activités sur Créteil en rénovant la Pyramide (son siège social), mais également en reconstruisant son nouveau centre de recherche de 3200 m² de surface de laboratoires.
Les besoins scolaires, générés par l’emménagement des familles à partir de 2015, seront satisfaits par une extension de l’école Jacques-Prévert.
Dans quelques mois, une pépinière- hôtel d’entreprises Bio & D ouvrira ses portes à Créteil-l’Échat. Dédiée aux sciences du vivant et à la santé, son objectif est d’accueillir des porteurs de projets, mais aussi d’aider à la valorisation de la recherche sur le territoire. À la clé : création d’entreprises et développement de l’emploi.
Bio & D : tel est le nom choisi pour la future pépinière-hôtel d’entreprises qui ouvrira ses portes l’été prochain, au niveau supérieur de la galerie commerciale de Créteil-l’Échat. Un nom, sous forme de clin d’œil à la R & D (Recherche et Développement), destiné à bien signifier l’accueil des entreprises spécialisées en biologie.
Cette pépinière sera une structure à taille humaine : 1033 m2 de locaux, répartis sur trois plateaux, quatre espaces de laboratoires, des bureaux de 15 m2 à 200 m2. Des espaces communs seront également aménagés, avec une salle de réunion équipée, un espace de détente et de documentation, une salle de reprographie, un accueil mutualisé ou encore une mise en relation pour accéder aux plates-formes technologiques de l’IMRB (Institut Mondor de recherche biomédicale). Au final, la pépinière pourra ainsi accueillir entre huit et dix entreprises de la filière santé. “Nous serons modestes par la taille, confirme Bertrand Georges, directeur du Développement économique et de l’Aménagement pour la Communauté d’agglomération Plaine centrale, car ce que nous recherchons, ce n’est pas tant la quantité que la qualité extrême.”
L’idée est donc d’accueillir, dans la pépinière, de jeunes entreprises de moins de 5 ans pour une période pouvant aller de 12 à 48 mois. Quant à l’hôtel d’entreprises attenant, il permettra de recevoir des entreprises du secteur plus aguerries, avec un bail commercial classique, mais à des conditions plus avantageuses : un loyer légèrement inférieur à la norme, mais surtout des services en plus et des espaces mutualisés.
Car la pépinière Bio & D, située au cœur du pôle santé de la ville, est, en effet, fondée sur l’idée du partenariat. “Nichée à deux pas du groupement Mondor-Chenevier (AP-HP) et de la faculté de médecine, explique Bertrand Georges, la pépinière devrait encourager les synergies industrielles et scientifiques, le tout au service des laboratoires de recherche.” Et d’ajouter : “Le constat, qui a mené au projet de Bio & D, était que le territoire regorge d’idées, mais que la création d’entreprises dans le secteur de la santé et des sciences du vivant avait du mal à émerger. Et quand bien même des entreprises étaient créées, celles-ci migraient pour beaucoup à Paris, Évry, voire à l’étranger. L’idée de départ est donc bien de retenir les entreprises sur notre territoire.”
Parallèlement à cet objectif, la pépinière-hôtel d’entreprises s’est aussi donné pour mission la valorisation de la recherche. Le but ultime étant de permettre aux chercheurs de passer de la recherche “fondamentale” à la recherche “appliquée”. En d’autres termes, de favoriser le passage de la recherche vers l’industrie.
Et pour ce faire, la pépinière s’appuiera, par exemple, sur Cecoval (Cellule de coordination et de valorisation de la recherche), créée en 2010 par l’Upec et le CNRS. “Notre rôle, 4 4confie Bernard Jacquet, de Cecoval, est de détecter des projets issus des laboratoires de recherche et de les amener à maturation. Sur Plaine centrale, les hôpitaux et l’université constituent des centres de production, de découvertes et d’innovations scientifiques et médicales majeures en France. En attestent plus de 550 publications scientifiques et de nombreux dépôts de brevets chaque année. Cecoval, en lien avec Bio & D, va ainsi permettre de valoriser la recherche par des créations d’entreprises et/ou des développements d’activités.”
Une fois créées et, pour certaines, installées dans la future pépinière Bio & D, ces sociétés nouvelles participeront également au développement économique local. Car, qui dit créations d’entreprises, dit gisement d’emplois. Des emplois directs (dédiés aux chercheurs notamment), mais aussi indirects, les entreprises de la filière santé faisant beaucoup appel à la sous-traitance (en informatique, en mécanique ou encore en chimie).
Véritable opération d’envergure, la pépinière d’entreprises* a un coût à la hauteur de ses ambitions : deux millions d’euros. Le portage est essentiellement assuré par la Communauté d’agglomération Plaine centrale. Des subventions ont également été reçues du département du Val-de-Marne et de la région Île-de-France. L’appel d’offres est en cours et les travaux devraient démarrer au premier trimestre 2012. La convention a d’ores et déjà été signée, le 3 décembre dernier, dans les locaux de la faculté de médecine de Créteil.
* La pépinière est composée d’un collège économique (qui comprend notamment l’Agence de développement du Val-de-Marne, le Centre francilien de l’innovation, l’AP-HP, la Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne…), d’un collège scientifique (notamment composé de l’Upec, Medicen, l’Inserm, Scientipôle, Mécatronic) et d’un collège institutionnel (Plaine centrale, région Île-de-France, département du Val-de-Marne…). Ensemble, ces trois collèges forment un comité d’experts et de suivi.
Plaine centrale est indéniablement une terre de santé. “Nous sommes le deuxième pôle français de recherche clinique, annonçait fièrement Simone Bonnafous, présidente de l’Upec, lors des 2des Rencontres Upec-Plaine centrale organisées le 3 décembre dernier portant sur l’innovation et la recherche. Nous disposons de 51 établissements de recherche haut de gamme, de 200 chercheurs, d’une soixantaine de grandes entreprises, dont plusieurs sont des leaders pharmaceutiques. Le territoire de Plaine centrale regorge d’un potentiel immense, doublé d’une stratégie partenariale forte.”
Concrètement, ce potentiel s’illustre avec un pôle santé doté de nombreux projets hospitalo-universitaires, s’orientant essentiellement autour de trois axes. Tout d’abord, un important travail mené sur les maladies cardio-vasculaires et respiratoires, enjeu majeur de santé publique. Le pôle santé travaille aussi autour de l’immunité cancer. Par ailleurs, l’Institut de recherche sur le vaccin (VRI, Vaccine Research Institute) réfléchit sur la mise au point de vaccins contre le sida et les hépatites virales.
Énorme projet s’il en est, le VRI dispose aujourd’hui d’un laboratoire d’excellence, Labex, financé par l’État. Dernier axe fort, les recherches en neuro-psychiatrie avec, notamment, le réseau FondaMental. Celui-ci travaille sur les maladies mentales en France (dont un Français sur cinq a été ou est atteint). Parmi les missions de ce réseau national de chercheurs et de cliniciens : la prévention et le dépistage, l’accélération de la recherche en psychiatrie, la formation des professionnels de santé et l’information au public, pour favoriser l’accès aux soins.
Par ailleurs, le territoire dispose d’un centre de thérapie cellulaire de l’Établissement français du sang. Son rôle : faire avancer la recherche sur les maladies du globule rouge (comme la drépanocytose).
Six plates-formes technologiques de L’Institut Mondor de recherche biomédicale (IMRB) complètent le tableau. Parmi elles, une plate-forme est spécialisée sur l’exploration fonctionnelle du petit animal, une autre sur la cytométrie des flux (tri des cellules sanguines). Enfin, on notera la présence de plusieurs animaleries sur le territoire, dont l’une d’elles va être agrandie (800 m2) et modernisée. “Les animaleries sont un atout important, insiste le doyen de la faculté de médecine, Jean-Luc Dubois-Randé. Elles permettent aux chercheurs de faire des tests pour élaborer les nouvelles thérapeutiques.” Et trouver ainsi les médicaments de demain.
Sur son territoire, Plaine centrale compte :
Plus de 200 chercheurs [dont 130 dans le secteur de la santé].
30 000 étudiants.
3 établissements hospitaliers de renommée [le CHU Mondor-Albert-Chenevier, l’hôpital intercommunal de Créteil et l’hôpital Émile-Roux].
3000 lits et 100 000 admissions par an.
70 spécialités médicales reconnues [en chirurgie, greffe du visage, traitement du cancer de la prostate, prise en charge des infarctus du myocarde, gérontologie, maladies infectieuses…].
Plus de 60 entreprises, avec des leaders pharmaceutiques [Sanofi, Essilor…], des start-ups [Citrage…], des PME [Medicasoft, Starkey, etc.].
Depuis la rentrée, le lycée Gutenberg propose à ses élèves de première et terminale des ateliers de préparation au concours d’entrée à l’Institut d’études politiques de Paris.
“Et si l’on offrait une chance supplémentaire à des élèves motivés d’intégrer un établissement d’excellence ?” C’est ce qu’ont convenu ensemble les directions de Sciences Po et du lycée Gutenberg, partant du constat du manque d’ouverture sociale et culturelle dans le recrutement des grandes écoles. Ce souhait a été concrétisé par la signature d’une convention de partenariat entre les deux établissements (convention Éducation prioritaire, cf. encadré) en novembre dernier. D’une durée de trois ans, elle propose un dispositif spécifique, expérimental et innovant permettant de sélectionner des lycéens de cet établissement en vue de leur admission à l’Institut d’études politiques de Paris pour y poursuivre leur cursus dans les meilleures conditions possibles.
En début d’année scolaire, l’équipe pédagogique du lycée a retenu 36 volontaires, 18 en première et 18 en terminale, sur la base de leurs résultats scolaires et de leur motivation. Ils sont issus des filières scientifique et “économique et social”, mais aussi des filières littéraire et technologique. Ces élèves bénéficient d’un emploi du temps aménagé pour suivre, à raison d’une heure par semaine, pour les premières, et d’une heure et demi pour les terminales, les ateliers élaborés par une équipe pluridisciplinaire de cinq enseignants (histoire, économie, français, langue et mathématiques). Un investissement important pour l’établissement, tant au niveau de l’enrichissement de son fonds documentaire que de l’implication des professeurs du lycée. Culture générale, esprit de synthèse et d’analyse, expression orale, méthodes de travail… cette formation développe, au-delà de l’acquisition de connaissances, une émulation contagieuse.
Grâce à cette convention, les lycéens sont libérés de la contrainte de l’épreuve écrite du concours d’entrée à l’Institut d’études politiques. En lieu et place de l’écrit, chaque élève présentera devant un jury d’admissibilité au sein du lycée (chef d’établissement, conseiller principal d’éducation, professeurs, membres de la société civile tels que directeur des ressources humaines, conseiller municipal…) une revue de presse sur un thème de son choix qu’il aura traité de janvier à avril. L’équipe pédagogique prendra en compte cette présentation, mais aussi le niveau de l’élève, sa scolarité et son implication lors de cette formation pour sélectionner les lycéens capables de réussir l’épreuve orale devant le jury d’admission de Sciences Po. À condition, bien sûr, d’obtenir le baccalauréat au premier tour. Une visite de Sciences Po est prévue en mars pendant laquelle les élèves assisteront à des cours… en attendant l’année prochaine ?
5 promotions d’élèves déjà diplômées.
85 lycées partenaires et 130 élèves admis en 2010.
Entre 50 et 70% des admis sont des enfants de demandeurs d’emploi, d’ouvriers ou d’employés.
Les trois quarts des admis sont boursiers.
Les deux tiers des admis ont au moins un parent né hors de France.
Évoquant la tradition maraîchère de Créteil, les jardins familiaux, anciens jardins ouvriers, se dotent, en 2012, d’une charte engageant leurs locataires à jardiner biologique.
Qui ne rêve d’un petit lopin de terre où faire pousser ses légumes ? Les jardins familiaux permettent à des Cristoliens, qui en font la demande et sous réserve de disponibilité, de louer à l’année, une parcelle à cultiver de 100 à 150 m². Ainsi, de véritables potagers apparaissent aux Bordières, avenue Laferrière, rue de Brie ou rue du Petit-Bois. Pour que ces espaces soient aussi respectueux de l’environnement que ceux dont il a la gestion sur la ville, le service des Parcs et Jardins a mis au goût du jour le règlement de ces espaces maraîchers. En 2012, les jardiniers amateurs s’engagent à “jardiner durable”.
Les signataires de la charte “Jardiner durable” veilleront donc à respecter la ressource en eau en luttant contre le gaspillage, en favorisant la récupération des eaux de pluie et le paillage, et en choisssant des végétaux adaptés au sol et au climat. De plus, afin de respecter la vie du sol, les jardiniers renonceront à l’usage des herbicides, en privilégiant le désherbage manuel ou mécanique ainsi que l’utilisation des engrais “verts”, par exemple. La part belle sera faite au compostage des déchets organiques et, pour ce faire, la Communauté d’agglomération pourrait bientôt mettre des composteurs à disposition. Des méthodes douces qui devraient encourager la biodiversité végétale et animale. En effet, en diversifiant les plantations et en supprimant le recours aux pesticides chimiques, les jardiniers créent des conditions d’accueil favorables à la faune. Savoir associer des végétaux complémentaires ou, à l’inverse, dissocier les plantes aux actions réciproques négatives, utiliser des méthodes de lutte biologique comme les coccinelles ou des traitements à base de plantes, pratiquer la rotation des cultures et des familles de végétaux (légumes, fleurs…) pour éviter l’épuisement du sol et casser le cycle des maladies et des nuisibles, préférer les plantes vivaces aux annuelles et surtout celles riches en pollens à miel, poser des nids pour favoriser la reproduction des oiseaux sont autant de nouvelles pistes à suivre par les jardiniers. Pour accompagner les Cristoliens dans cette démarche, le service des Parcs et Jardins prépare des fiches techniques sur ces pratiques écologiques. De plus, au printemps, une bourse aux plantes proposera échanges de bons conseils et tuyaux pour jardiner encore plus durable.
Durant des siècles, le maraîchage, mais aussi la viticulture et l’élevage de bovins, ont accompagné les Cristoliens dans leur quotidien. En 1434, la culture maraîchère représentait 30 hectares, avec essentiellement la culture des melons, des salades, des tomates, mais aussi de topinambours et d’ails. C’est au début du XXe siècle qu’apparurent les jardins ouvriers, aujourd’hui appelés jardins familiaux. Ces parcelles, affectées à la culture potagère, étaient initialement destinées à améliorer les conditions de vie des ouvriers en leur assurant une autosubsistance alimentaire. On décompte aujourd’hui à Créteil près de 180 parcelles de 100 à 200 m² chacune, communales ou associatives (59 parcelles sont municipales, les autres appartiennent à la Fédération nationale des jardins familiaux/Ligue française du coin de terre et du foyer). Elles constituent des espaces de convivialité, de loisirs et d’intégration sociale, situées au pied des immeubles ou dans les quartiers résidentiels.
Sur les bords de Marne, les vagues produites par le sillage des bateaux et la présence de ragondins, qui se nourrissent de la végétation stabilisatrice des berges, entraînent une dégradation du rivage. Le service des Parcs et Jardins a entrepris la restauration d’une portion de la berge, rue du Halage, en actualisant une ancienne technique relevant du “génie écologique”. Les jardiniers ont prélevé des branches de saule vivantes pour créer des fascines, sortes de fagots tressés. Une bâche biodégradable a été posée afin de maintenir temporairement la terre, le temps que les plantations prennent le relais. Les fascines de saule et les roseaux s’enracineront par la suite, maintiendront le sol de la berge en place et préserveront le milieu naturel du cours d’eau. Plus fiable, plus durable et peu coûteuse, cette technique devrait porter ses fruits dès le printemps et pourrait être étendue si l’expérimentation s’avère concluante
En 18 mois, les jeunes Reporters citoyens cristoliens ont fait leur chemin. Le point sur une initiative soutenue par la Ville qui permet à des jeunes de se former aux métiers du journalisme.
Valoriser le regard et aiguiser l’expression des jeunes en leur offrant une formation de journaliste, c’est l’idée de Reporters citoyens. Pour cela, cours théoriques et techniques en salle puis, sur le terrain, micro-trottoirs et caméra à l’épaule : et hop, ça tourne ! En un an, ils ont beaucoup tourné !
Constitué le 19 novembre 2010, dans le cadre d’une convention partenariale avec la Ville de Créteil (Boulogne-Billancourt et Stains participent aussi à l’expérience), le groupe cristolien des Reporters citoyens, emmené par John Paul Lepers, journaliste et créateur de la TéléLibre, a fait, le 7 décembre dernier, un bilan à mi-parcours de son projet.
Le groupe a commencé par suivre une formation aux “techniques de base du journalisme multimédia et à l’information citoyenne” à l’École des métiers de l’information (Emi). Le travail de terrain (reportages écrits et vidéos) a pu ensuite débuter avec l’ouverture du site Internet hébergeant les premiers reportages et une réflexion sur la création de nouveaux médias citoyens locaux. C’est dans cette optique qu’a été mise en place une conférence de rédaction ouverte aux membres des comités de quartier de Créteil.
“C’est, selon la TéléLibre, l’expérience la plus réussie, conduite en collaboration avec les comités de quartier. Ces derniers ont proposé des sujets de reportages et d’enquêtes qu’ils ont ensuite réalisés avec les Reporters citoyens.” En menant des enquêtes de proximité sur des questions qui leur tenaient à cœur, ils ont pu faire évoluer leur point de vue. Parallèlement, les jeunes reporters ont mesuré tout l’intérêt à traiter des sujets de proximité et apporter leur début d’expérience journalistique à des aînés.
Côté international, huit reporters citoyens (dont trois de Créteil) sont partis à Dakar, en février 2011, pour couvrir le Forum social mondial et y réaliser une trentaine de sujets, écrits et vidéos. Dans le même esprit, un voyage au Proche-Orient a conduit six jeunes (dont deux de Créteil) à réaliser plusieurs reportages en Israël et Palestine en novembre. Enfin, dans le courant du premier semestre 2012, un travail collectif concernant les révolutions arabes et leurs conséquences dans nos villes, sera mené.
Au total, 170 sujets sont aujourd’hui publiés sur le site reportercitoyen.fr, dont 65 réalisés par les jeunes Cristoliens.
Pour ne rien perdre de cette expérience, qui ne sera certainement pas unique, le film de John Paul Lepers, Je suis un reporter citoyen, a été projeté le 7 décembre dernier lors d’une soirée “Reporter citoyen”. Il relate la première année de cette belle aventure collective.
Quelque 170 sujets sont aujourd’hui hébergés sur le site www.reportercitoyen.fr
65 ont été réalisés par les jeunes Cristoliens et se répartissent en une trentaine d’articles écrits : des portraits de personnalités connues et inconnues, des reportages à Dakar lors du Forum social mondial, une journée à la classe citoyenne de Créteil, des articles sur l’économie sociale et solidaire, des interviews croisées des rappeurs Lawid et Mister.C, un journal de bord au Burkina Faso, un reportage sur la course de La Mirabal à Créteil…
Par ailleurs, 25 sujets vidéo sont visibles sur le Web, dont ceux réalisés lors des stages pratiques à la TéléLibre, des éditions de “Trottoir citoyen” et de “Mardi ça fait désordre”, un reportage, Qu’avez-vous fait de vos rêves ?, des vidéos tournées lors d’événements cristoliens : Visionsonic, un théâtre-forum sur La Force des gueux, un spectacle de hip-hop à la Mac, un reportage sur la mobilisation contre l’expulsion d’un lycéen sans-papiers, un autre sur les élections ivoiriennes à Créteil…
Enfin, une dizaine de brèves alimentent des rubriques comme l’agenda, “Chez nous” (initiatives locales) ou “Sur le vif” (témoignages à chaud), ainsi que des tribunes (notamment sur le traitement médiatique des banlieues).
À signaler, les six sujets réalisés avec les membres des comités de quartier (cinq articles écrits, une vidéo) rassemblés à la une du site www.reportercitoyen.fr sous forme d’un dossier spécial.
Philippe Merlant est journaliste et formateur de “Reporter citoyen” aux côtés de John Paul Lepers.
Comment définiriez-vous les objectifs de “Reporter citoyen” ?
C’est une action menée en partenariat avec l’École des métiers de l’information (Emi) et la TéléLibre (Web TV) créée par John Paul Lepers. Notre but est d’ouvrir les métiers du journalisme et des médias aux jeunes des quartiers populaires. Notre souhait est aussi de réconcilier les citoyens avec les médias car il existe aujourd’hui une vraie défiance envers eux.
Comment les reporters ont-ils été choisis ?
L’expérience est menée dans trois villes : Boulogne-Billancourt, Stains et Créteil. Dans chacune d’elles, une dizaine de jeunes de 18 à 30 ans ont été sélectionnés selon leur motivation, leur envie et leurs idées. Il y a des salariés, des étudiants, des chômeurs… Tous n’ont pas envie de devenir journalistes. Certains s’intéressent plus à la technique. Pour d’autres, c’est surtout une expérience enrichissante.
L’expérience se déroule sur combien de temps ?
Deux ans et demi, car il faut bien tout ce temps pour aller au bout de l’aventure. Plusieurs sessions de cours se déroulent à l’Emi pour apprendre les bases du journalisme écrit, radio et télé. Les jeunes travaillent aussi sur le son, la vidéo et la photo… On passe ensuite à une phase pratique avec un comité de rédaction régulier qui permet de faire le bilan des sujets déjà lancés. Ceux qui sont terminés sont mis en ligne sur le site http://www.reportercitoyen.fr. Ensuite, des reporters créent des web-documentaires.
Vous êtes à mi-parcours, peut-on déjà tirer un bilan ?
Les jeunes sont particulièrement motivés et engagés, et ils ont déjà acquis de réelles compétences et beaucoup appris. Ce ne sont encore que des “apprentis journalistes”, mais ils ont compris qu’en posant les bonnes questions, on obtient des réponses intéressantes. Finalement, nous avons traité des sujets nationaux et internationaux, ce qui n’était pas prévu à l’origine. Cela permet de ne pas s’enfermer dans un “journalisme de quartier”. L’échange entre les jeunes et les membres des comités de quartier marche aussi très bien.
Pour la suite, nous devons faire en sorte que le site web soit de mieux en mieux repéré sur le plan local et accompagner le plus loin possible les jeunes qui veulent poursuivre professionnellement dans cette voie.
Avec sa nouvelle association de commerçants, la Galerie du Palais, qui bénéficie d’une offre commerciale attractive et conviviale, n’attend plus que vous.
Un emplacement idéal, des commerces de proximité, des salles de cinéma… Pourtant, le centre commercial du Palais a mauvaise presse. Considéré à tort comme une galerie aux commerces peu attractifs, doté, pour beaucoup, de boutiques tournées vers la restauration rapide, ce centre commercial est boudé par les habitants du quartier.
Alors, pour lui insuffler une nouvelle dynamique, Plaine centrale*, la Ville et la nouvelle Association des commerçants et des artisans du Palais (Acap) ont décidé de réagir. À deux pas du palais de justice et de l’université, les 2400 m2 de la Galerie affichent complet, en termes de commerces. “Sur les 31 lots disponibles, six étaient vacants depuis pas mal de temps, concède Jean-Manuel Munoz, chargé des pôles commerciaux à la Communauté d’agglomération Plaine centrale. Il fallait revitaliser à nouveau ce centre, en accélérant l’installation de sept nouveaux commerces de qualité.” Un institut de beauté, une boutique d’articles de mariage, un commerce de vêtements pour enfants, deux boutiques de prêt-à-porter, un magasin de presse/jeux vidéo/téléphonie et une crêperie ont ainsi récemment ouvert leurs portes. “Le taux d’occupation est aujourd’hui de 100%, se réjouit M. Munoz. Commerces de proximité, supérette, prêt-à-porter, services publics, restaurants… L’offre est indéniablement complète et variée.”
Pour permettre aux clients de faire leurs courses en toute sérénité, le parking sécurisé – avec les trois premières heures gratuites – a été rénové. Dans le même sens, le centre commercial a été doté d’un PC sécurité et de plusieurs caméras de vidéosurveillance.
Créée au printemps dernier, l’Acap a également eu l’idée d’initier un certain nombre d’animations. Que ce soit à l’occasion de la fête des Mères, du Tour de France ou encore pour Noël. Le 21 décembre dernier, un Père Noël et son facteur ont ainsi collecté les lettres de centaines d’enfants… “Nous avons aussi organisé le jeu du Puzzle, confie Berekia Maillot, présidente de l’Acap. Ce fut un réel succès, avec 250 participants et plus de 50 personnes présentes lors du tirage des gagnants. Un téléviseur a été remporté par un jeune du quartier. Ce qui a eu un impact très fort auprès de cette tranche d’âges !”
Une aubaine pour l’association de commerçants, qui souhaite, en effet, raviver les liens entre les jeunes du quartier et le centre commercial. Pour ce faire, l’Acap sponsorise l’équipe de futsal du Palais. “Nous leur avons offert pour 1000 euros d’équipements, conclut Mme Maillot. En contrepartie, l’équipe arbore notre logo lors des matchs de foot.” Un bel échange de procédés, de nature à resserrer, aussi, les liens intergénérationnels entre Cristoliens.
* Propriétaire des baux commerciaux depuis 2005.
C’est le 12 décembre dernier, au cours du comité de liaison annuel, que le bilan d’activité et de fonctionnement 2011 des comités de quartier a été présenté. L’occasion aussi de dévoiler le projet de réforme des services de la Propreté urbaine, qui devrait entrer en vigueur dans le courant de l’année 2012, et de répondre à toutes les questions des participants.
Comme en 2010, les comités de quartier ont maintenu un bon rythme de travail avec 117 réunions de bureaux (contre 115 en 2010), 24 visites de quartier (contre 26), 60 assemblées générales (contre 49). Avec les 15 rencontres de secteur, 216 réunions se sont tenues en 2011, soit quasiment le total de l’année passée (215). Le constat est simple : l’activité n’a pas faibli. Au contraire, il y a eu plus d’assemblées générales qu’en 2010, même si tous les comités n’arrivent pas à respecter la règle de la charte qui prévoit une AG par trimestre. Chacun préfère s’adapter à ce qui correspond le mieux aux demandes des habitants. Ainsi, le comité du Haut du Mont-Mesly tient des bureaux mensuels ouverts aux habitants avec une seule AG par an pour faire la synthèse et le bilan de l’année. Les sujets abordés tournent principalement autour de la voirie, des espaces verts, du stationnement. On note aussi, cette année, une augmentation des questions liées aux incivilités et au “vivre ensemble” qui apparaît parfois difficile. On assiste également à l’arrivée de nouvelles problématiques sur la santé, la prévention spécialisée. Les comités profitent de leurs réunions pour présenter les associations locales. Certains quartiers, engagés dans d’importants travaux de rénovation, comme à l’Échat ou à la Croix-des-Mèches, ont organisé des rencontres avec les habitants pour les informer sur l’avancée du chantier et noter leurs observations.
Dans ce bilan, il faut tenir compte du rôle des territoires bénéficiant d’un Programme de rénovation urbaine (PRU). Deux quartiers sont actuellement concernés, les Bleuets et les Petit-Pré-Sablières. La convention signée avec l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) prévoit la mise en place d’actions de concertation avec les habitants. La municipalité a choisi de s’appuyer sur les comités de quartier. Aux Bleuets, des réunions spécifiques ont donc été organisées où les habitants ont été invités. Il devrait en être de même aux Petit-Pré-Sablières. Pour ce projet, l’objectif est de créer une mixité sociale inexistante à ce jour. L’enjeu est donc de faciliter l’insertion des habitants dans les quartiers de Créteil où ils seront relogés. Les comités concernés auront pour mission d’accueillir ces “nouveaux” habitants et de contribuer à leur intégration.
Depuis 2010, les habitudes de travail entre comités d’un même secteur évoluent. Tous les comités impliqués dans cette coopération soulignent la richesse des échanges. Cette mutualisation des savoir-faire et des compétences, mais aussi des moyens, est devenu un axe incontournable à un moment où les marges de manœuvre financières se resserrent. Ainsi, les animations à l’échelle des secteurs se sont systématisées en 2011. Il s’agit souvent d’événements déjà existants, mais ils sont désormais financés, coordonnés et organisés conjointement par les bureaux des comités concernés. En 2011, ce sont 58 événements qui ont été organisés (contre 64 en 2010). Cela répond à une demande forte des habitants et contribue au maintien du lien social. Il faut souligner que l’organisation de ces manifestations a permis, et c’est relativement nouveau, de mettre en relation les bénévoles des bureaux avec certains services municipaux afin qu’ils puissent bénéficier de leur compétence technique.
Pour la troisième année consécutive, les nouveaux habitants qui arrivent à Créteil ont été invités à rencontrer le maire et les élus dans le cadre d’une matinée d’accueil. Le 1er octobre dernier, ils ont ainsi été invités à la Maison des Arts, où ils ont vu un film présentant Créteil et reçu une documentation sur la ville et ses services. Ils ont pu échanger avec les personnes présentes, élus, responsables administratifs et techniques. Si la date a été changée (elle était fixée en juin auparavant), c’est pour permettre d’enchaîner rapidement avec un accueil au sein des secteurs comme ont déjà pu le faire les secteurs Nord et Ouest.
En 2010, les comités de quartier avaient activement participé à la préparation des Assises de la Ville. Cette année, ils ont été associés à trois événements. Tout d’abord, au projet “Reporter-Citoyen” destiné à former au journalisme multimédia huit jeunes Cristoliens. Il leur a été proposé de s’associer à des membres des comités de quartier pour travailler sur des reportages. L’objectif : permettre un échange direct entre les jeunes et les comités et tester un dispositif citoyen dans la perspective d’un “quartier numérique”. Les comités ont aussi participé à la préparation du Forum de la Santé. Leurs réflexions et leurs propositions ont été discutées avec des élus, un professionnel de la santé de Créteil et un représentant de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France, lors d’une table ronde organisée en ouverture du Forum. Enfin, les comités vont contribuer à la préparation du quartier numérique. Des ateliers de travail ont débuté en novembre dernier. L’idée : recenser les besoins, mais aussi les envies des habitants pour imaginer le contenu de ce nouvel espace.
En plus des missions habituelles des comités de quartier, de nouveaux axes de travail ont été planifiés pour l’année prochaine. Des formations en direction des membres des bureaux vont être mises en place, la création d’un fichier unique de l’ensemble des membres des comités va être finalisée et des fiches techniques et ressources vont être produites pour donner aux membres des bureaux des outils qui faciliteront leur travail. Les comités seront aussi associés à la préparation des prochaines Assises de la Ville et au développement du quartier numérique.
Quartier
CQ1 - LCR rue de Bonne : reprise de l’escalier extérieur : 7600 €
CQ1 - LCR rue de Bonne : rénovation intérieure (doublage du mur présentant des traces d’humidité, peinture) : 12 400 €
CQ1 - Avenue de Verdun, abords de la boulangerie : repositionnement de l’aire de présentation des conteneurs et des stationnements : 1500 €
CQ1 - Rue Octave-du-Mesnil : mise en accessibilité de trois passages piétons : 15 000 €
CQ1 - Rue Chéret, à hauteur de la rue Marie-Amélie : mise en place d’un coussin berlinois : 6500 €
CQ2 - Rue des Pinsons, à hauteur de la rue Diderot : Création d’un passage piéton surélevé : 11 000 €
CQ3 - Abords du rectorat, côté rues Edison et Esquirol : Officialisation d’un cheminement sauvage : 7800 €
CQ3 - Cheminements aux abords du square Esquirol : soutènement du talus pour éviter des coulées de terre : 3300 €
CQ4 - Villa du Petit-Parc, côté immeubles : mise en place de barrières et de potelets pour empêcher le stationnement : 5600 €
CQ4 - Rue de Bourgogne, angle de l’avenue Champeval : mise en accessibilité de la traversée piétonne : 6000 €
CQ4 - Rue du Parc, angle de l’avenue Champeval : mise en accessibilité de la traversée piétonne : 6000 €
total secteur nord: 82 700 €
CQ5 - Carrefour entre les rues des Écoles : mise aux normes des traversées existantes et création et du Sergent-Bobillot de deux traversées manquantes : 11 000 €
CQ5 - Débouché de l’avenue du Chapitre : création d’un îlot pour dégager la visibilité : 2000 €
CQ5 - Allée Centrale : création de deux ralentisseurs : 14 000 €
CQ6 - Avenue Brossolette, à hauteur de la rue d’Orves : réfection du trottoir situé à l’arrière de l’arrêt de bus : 8000 €
CQ6 - Rue Estienne-d’Orves,accès à la résidence de la Fosse-aux-Moines : mise en accessibilité du cheminement piéton : 8400 €
CQ6 - Salle de judo Victor-Hugo : création d’une sortie de secours : 8000 €
CQ6 - MJC Village : remplacement d’un rideau de scène : 5000 €
CQ7 - Avenue du Chemin de Mesly,à hauteur du débouché de la résidence 3F : agrandissement de l’îlot existant : 1500 €
CQ7 - Rue de l’Orme-Saint-Siméon : création d’un ralentisseur : 5500 €
CQ8 - Carrefour entre les rues : mise en place de coussins berlinois du Petit-Bois et des Églantiers (traitement partiel du carrefour) : 11 500 €
CQ8 - À hauteur du 138, rue du Général-Leclerc : traitement de la continuité du cheminement piéton : 5000 €
total secteur centre : 79 900 €
CQ9 - Passage entre la place de la Croix-des-Mèches et la rue Pierre-et-Marie-Curie : réalisation d’un mur pour fermer un recoin : 4000 €
CQ10 - Avenue du Maréchal-Lyautey, : remplacement des bornes souples à hauteur du GS Lagrange protégeant le passage piéton par deux îlots : 5000 €
CQ10 - Crèche de La Lévrière : création d’un sanitaire accessible aux PMR : 8000 €
CQ11 - Plateau d’évolution du Montaigut : Création d’un éclairage sur horloge : 7900 €
CQ11 - Boulevard du Montaigut, au droit des commerces : remplacement des grilles de collecte des eaux pluviales : 15 000 €
CQ11 - École élémentaire Monge : remplacement du revêtement de sol de la bibliothèque : 5000 €
CQ12 -Parking situé après le 6, boulevard Pablo-Picasso : réaménagement pour optimiser le nombre de places : 20 000 €
CQ12 - École maternelle Pascal : réalisation de sols souples sous les jeux : 6000 €
CQ13 - Carrefour entre les avenues Mauriac et de la Brèche : pose de huit répétiteurs sonores pour malvoyants : 6400 €
CQ13 - Bretelle entre les avenues de-Gaulle et de La Brèche (côté Quick) : mise en accessibilité de la traversée piétonne : 2100 €
total secteur ouest : 79 400 €
CQ14 - Accès à l’allée de la Toison-d’Or : création de deux îlots pour dégager l’accès : 2900 €
CQ14 - Maison des Arts et de la Culture : réfection des supports des galeries : 7000 €
CQ15 - Aire de jeux “Bateau Pirate” : création d’une rampe pour rendre cet espace accessible : 4400 €
CQ15 - Mail Salzgitter : participation à la requalification du mail : 15 000 €
CQ15 - École élémentaire Mendès-France : réfection des sanitaires: 7000 €
CQ16 - Place d’Eau : mise en place d’une clôture aux abords de la loge du gardien : 5400 €
CQ16 - Rue Falkirk, côté commerces rue du Lac : reprise du trottoir affaissé : 16 000 €
CQ16 - Groupe scolaire de La Source : suppression des moquettes des dortoirs : 10 000 €
CQ17 - Sentier des Attripes : réfection de l’escalier : 13 000 €
CQ17 - Entrée de la crèche des Sarrazins : création d’une grille pour collecter les eaux pluviales : 2200 €
total secteur sud : 82 900 €
CQ18 - Rue Duhamel, face à la salle Duhamel : mise en place de dispositifs antistationnement : 4500 €
CQ18 - Rue Doucet, au niveau de Biblimesly : création d’un ralentisseur : 6900 €
CQ18 - Entre les rues Juliette-Savar et Berthold-Mahn : officialisation du cheminement sauvage : 11 000 €
CQ18 - Salle Georges-Duhamel : amélioration de l’accessibilité (reprise du cheminement arrière, main courante escalier intérieur) : 10 000 €
CQ18 - Maison de la Solidarité : rénovation d’un bureau : 5000 €
CQ19 - Rue Emmanuel-Chabrier après le ralentisseur : réfection de la chaussée : 6000 €
CQ19 - Boulevard Kennedy, face à la rue François-Rude : mise en conformité de la traversée piétonne : 6000 €
CQ19 - Boulevard Kennedy, face à l’accès du groupe scolaire des Guiblets : création d’un passage piéton surélevé : 6000 €
CQ19 - Centre Chabrier, local de l’association “Elles Aussi” : améliorations diverses (ravalement et ballon d’eau chaude) : 5000 €
CQ20 - Square place de La Habette : réalisation d’un sol de sécurité sous structure existante : 4200 €
CQ20 - Passage piéton, côté square Martinez : remise en état du caniveau : 1800 €
CQ20 - Carrefour Clos Vougeot/Clos Fourtet : mise en accessibilité des trois traversées piétonnes : 7000 €
CQ20 - Place du Clos-des-Vergers : remise en peinture des sculptures : 6300 €
total secteur est : 79 700 €
total général : 404 600 €
Pour bien commencer l’année…
Les comités de quartier du secteur Ouest renouvellent leur initiative du “Théâtre au cœur de l’hiver”. Cette fois-ci, c’est un humoriste qui sera à l’affiche, Arsène
Folazur, personnage burlesque incarné par Dominique Gras. En quelques saynètes drôles et poétiques, ce comédien bafouilleur pose un regard tendre sur les petits troubles au quotidien. Virtuose du verbe, il joue avec les mots et chante avec les rimes. Ambiance cabaret, humour garanti. De quoi commencer l’année dans la bonne humeur…
Deux séances sont proposées le samedi 21 janvier, à 15h et 19h, au Club de Créteil, rue Charpy. La participation est de 4 € par personne, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Le nombre des places est limité. Elles sont en vente à la MJC à partir du 9 janvier. Réservations au 01 48 99 75 40. Renseignements complémentaires au 06 42 02 90 01.
Un week-end festif
Les habitants du Val-de-Brie ont été fort occupés les 10 et 11 décembre derniers. Le samedi soir, beaucoup se sont retrouvés au conservatoire Marcel-Dadi pour assister au Concert des lauréats, un spectacle musical d’une très grande qualité : accompagnés par l’orchestre symphonique du conservatoire, de jeunes artistes diplômés ont montré leur virtuosité dans l’interprétation d’œuvres de Mozart et Bizet. Le lendemain, se tenait le traditionnel repas de fin d’année du comité, dans la salle Jean-Cocteau. Un grand moment de convivialité, partagé dans une ambiance chaleureuse autour de mets toujours appréciés. L’animation musicale était assurée cette année par un groupe tzigane. Les danses d’origine russe et hongroise ont conquis les convives. Comme d’habitude, tombola et jeux ont aussi captivé l’attention de tous. Bref, un week-end vécu comme un avant-goût des fêtes de fin d’année.
Croix-des-Mèches
Le mardi 7 février à 20h30, au Club de Créteil, rue Charpy.
des galettes…
Le comité de quartier du Palais tirera les Rois au Forum Café, le vendredi 13 janvier à 18h30.
Les comités de quartier Croix-des-Mèches et Brèche-Préfecture proposent leur galette, le samedi 21 janvier à 16h30, au bar de la MJC Club.
Françoise Andreau recevra les habitants du Front-de-Lac, Ormetteau-Port, La Source-Pointe-du-Lac et Côte-d’Or-Sarrazins, les jeudis 12, 19 et 26 janvier, de 18h à 20h, au local du secteur Sud, 2, allée Pierre-d’Olivet. Vous pouvez aussi la rencontrer en prenant rendez-vous auprès de son secrétariat au 01 49 56 36 18.
Soraya Cardinal recevra les habitants de la Croix-des-Mèches, Lévrière-Haye-aux-Moines, Montaigut, Palais et Brèche-Préfecture, tous les mercredis de janvier, de 17h45 à 19h30, au Forum Café, au bout de l’allée Parmentier, à côté de la Cristol’Ludo.
Jean-Paul Defrade recevra les habitants des Bords-de-Marne, Centre Ancien, Chenevier-Déménitroux et Val-de-Brie, les samedis 7 et 21 janvier, de 10h à 12h, à la Maison du Combattant, place Henri-Dunant.
À partir du 19 janvier, vous ferez peut-être partie de ceux qui recevront, à Créteil, la visite d’un agent recenseur. Explications.
Du 19 janvier au 25 février, 22 agents recenseurs, accrédités par la mairie, se rendront au domicile de près de 3000 Cristoliens, pour y effectuer le recensement. Une opération, qui depuis 2004 a lieu, chaque année, sur un échantillon représentatif de la population.
Comment savoir qui est concerné ?
Les personnes concernées recevront dès le début janvier un courrier les informant de la visite prochaine de l’agent recenseur. Il est aussi possible de se renseigner à la mairie (tél. : 01 49 56 07 01).
Comment cela se passe-il ?
À partir du 19 janvier, l’agent recenseur se présentera au domicile des personnes concernées pour leur remettre une notice d’information et deux documents à remplir : une feuille de logement concernant le domicile et un bulletin individuel pour chaque personne vivant au foyer. L’agent recenseur conviendra d’un rendez-vous pour récupérer ces documents qui auront été complétés. Il peut aussi apporter son aide pour remplir les questionnaires.
À quoi cela sert-il ?
Chaque année, le recensement permet à l’Insee de publier des statistiques sur le nombre d’habitants, leur âge, leurs conditions de logement, etc. Autant de données qui permettent d’orienter les décisions publiques pour mieux répondre aux besoins de la population, en matière de crèches ou de transports, par exemple.
Est-ce obligatoire ?
Répondre à l’enquête est un acte civique, mais aussi une obligation légale (loi du 7 juin 1951 modifiée). Des poursuites peuvent être engagées envers ceux qui refuseraient de répondre.
Est-ce confidentiel ?
Les agents recenseurs sont tenus au secret professionnel. Toutes les réponses sont strictement confidentielles. Elles sont transmises à l’Insee et ne peuvent faire l’objet d’aucun contrôle administratif ou fiscal. Seul l’Insee est habilité à exploiter les questionnaires. Les statistiques produites sont anonymes.
Comment faire en cas d’absence ?
Il faut contacter le service du Recensement à la mairie. Les documents, une fois remplis, peuvent être transmis directement à ce service. Le mieux est de répondre au plus vite aux questionnaires, sans attendre la date limite du 25 février. Vous éviterez ainsi de recevoir des lettres de relance. n
Pour tous renseignements, appelez le service du Recensement au 01 49 56 07 01 ou envoyez un mail à recensement@ville-creteil.fr
1/ Un agent recenseur dépose chez vous les questionnaires du recensement.
2 / Vous lisez et remplissez les documents qu’il vous a remis.
3/ L’agent recenseur revient les récupérer. Si besoin, il vous aide à les remplir.
Le Conservatoire organise, du 16 au 21 janvier, une Semaine de la musique de chambre. Avec, chaque jour, des concerts en ville, à la rencontre des Cristoliens…
C’est une première à Créteil : une Semaine de la musique de chambre ! Du 16 au 21 janvier, les jeunes artistes du conservatoire Marcel-Dadi iront à la rencontre du public, dans des lieux chaque jour différents : école, MJC, centre social, résidences 3e Âge, avant deux grands concerts de clôture à l’auditorium. “La musique de chambre est une forme musicale qui permet de jouer en petite formation, sans chef d’orchestre, explique Marie-Pierre Vendôme, professeure au conservatoire. Elle a traversé toutes les époques et inspire encore les compositeurs contemporains. Depuis deux ans, dans le cadre des pratiques collectives, cette discipline a fait son entrée au conservatoire. Et, cette année, dès l’orchestre des poussins, les enfants qui ont deux ou trois ans de pratique d’un instrument participent à des ateliers de musique de chambre. Le conservatoire de Créteil est, avec celui de Lille, pionnier en la matière.”
Duos, trios, quatuors, quintettes… La musique de chambre permet à tous les instruments de s’exprimer. Lors de la semaine qui lui est consacrée en janvier, 22 formations musicales seront ainsi constituées avec plus de 70 musiciens, grands élèves du conservatoire. “Ils se destinent pour la plupart à une carrière musicale, explique Marie-Pierre Vendôme. Très peu seront solistes, d’où l’importance d’apprendre à jouer ensemble le plus tôt possible.” La particularité des concerts qui seront donnés est qu’ils se dérouleront “hors les murs”, dans des lieux inhabituels : à l’école Allezard, à la MJC du Mont-Mesly, au centre social Petit-Pré-Sablières, dans deux résidences 3e Âge. Chacun de ces concerts, de 30 minutes, permettra à trois ou quatre groupes musicaux de se produire en public. Le répertoire sera varié, romantique ou classique, du baroque à l’époque contemporaine, et tous les instruments seront au rendez-vous. Les organisateurs espèrent que ces rencontres permettront un véritable échange entre les musiciens et le public. Ils souhaitent aussi instaurer une dynamique puisqu’une deuxième Semaine de la musique de chambre est déjà programmée pour le mois de juin, sur le même principe, mais dans des lieux différents. “Au conservatoire, quel que soit le parcours suivi, la formation invite chacun au dépassement de soi et à l’excellence qui prennent tout leur sens dans le partage, souligne le directeur Olivier Mérot. C’est pourquoi, la musique de chambre, qui valorise le partage avec d’autres interprètes, est si importante dans la formation au conservatoire. Autre atout : la rencontre de publics toujours plus larges que permettront, notamment, ces semaines de la musique de chambre. Il s’agit là d’un véritable engagement artistique et citoyen.” Reste aux Cristoliens à venir tendre l’oreille…
Lundi 16 janvier
15h : Foyer Soleil des Bordières [Piazzolla, Saur, Koechlin]
Mardi 17 janvier
19h : MJC du Mont-Mesly [Franck, Cui, Turina, Debussy]
Mercredi 18 janvier
14h : annexe du centre social Petit-Pré-Sablières [Schubert, Paganini]
Jeudi 19 janvier
12h : école élémentaire Allezard [Tedesco, Piazzolla]
Vendredi 20 janvier
14h : résidence Franceschi [Piazzolla, Saur, Francaix]
Samedi 21 janvier au Conservatoire
17h : Copeland, Devienne, Stakhanovitch, Beethoven, Schubert.
20h30 : la musique de chambre à travers toutes les époques. Concert avec deux récitants [participation de la classe de théâtre].
Le prolifique chorégraphe et sa troupe sont à Créteil pour Suivront mille ans de calme, un spectacle créé en 2010 en collaboration avec le théâtre du Bolchoï.
En septembre 2010, ce fut l’un des événements de la rentrée ! Angelin Preljocaj, chorégraphe star de la danse contemporaine, électrisait la scène du Bolchoï, à Moscou, avec sa dernière création, Suivront mille ans de calme. Un spectacle sur le thème de l’Apocalypse, illustré par la musique électro du DJ Laurent Garnier, la scénographie du plasticien Subodh Gupta et les costumes d’Igor Chapurin, étoile montante de la mode russe. Créé lors d’une résidence de quatre mois entre Aix-en-Provence (port d’attache du Ballet Preljocaj) et Moscou, Suivront mille ans de calme, pièce pour 21 danseurs (de la compagnie française et du Bolchoï), a laissé le public moscovite sans voix, les yeux écarquillés. Depuis, la pièce a été présentée en France. Elle tourne désormais avec la troupe du Ballet Preljocaj, au même titre que les autres créations emblématiques du chorégraphe, Roméo et Juliette, Blanche Neige ou, plus récemment, Siddharta.
“Suivront mille ans de calme s’inscrit dans une veine poétique et impressionniste comme un travail consécutif à une lecture assidue, mais non raisonnée de l’Apocalypse, explique Angelin Preljocaj. Source féconde d’inspiration, le mot même d’Apocalypse, littéralement «soulever le voile» en grec, n’en évoque pas moins l’idée de révéler, de dévoiler ou de mettre en évidence des éléments présents à notre monde, mais soustraits à nos regards. La danse, art de l’indicible par excellence, n’est-elle pas, quand il s’agit d’endosser le rôle de révélateur, la plus à même de remplir cette fonction délicate de mise à nu de nos peurs, de nos angoisses, et de nos espoirs ?” Pièce inspirée, dense et intense, Suivront mille ans de calme traite tout autant de l’Apocalypse des textes bibliques que de celle qui semble s’annoncer dans nos sociétés atteintes d’un manque de communication croissant entre les êtres. Pour illustrer son propos, le chorégraphe enferme ses danseuses dans des plastiques, montre un couple qui se dit “Je t’aime”, en se projetant contre les murs, ou dénonce le nouvel esclavagisme en faisant tomber des chaînes du ciel qui viennent entraver les danseurs. “Le monde repart en arrière avec des intolérances, des blocages, des crispations qui me font peur”, confie le chorégraphe. Cette œuvre, ambitieuse, très écrite, dérangeante, construite en flashes sans lien entre eux, va de l’origine du monde à l’apaisement final. Porté par des images qui marquent longtemps, pour leur force, leur délicatesse ou leur singularité, Suivront mille ans de calme est un spectacle qui ne s’oublie pas.
Du 31 janvier au 4 février à 20h30, à la Maison des Arts.
Réservations au 01 45 13 19 19 ou en ligne : www.maccreteil.com
Il a fait tourner Laetitia Casta dans La Bicyclette bleue, Éric Cantona dans L’Outremangeur et il vient de réaliser un documentaire fiction sur Louis XV pour France Télévisions : Thierry Binisti est un cinéaste qui aime prendre des risques. Nous avons rencontré cet ancien Cristolien à l’occasion de la sortie au cinéma de son dernier film, Une bouteille à la mer*, l’adaptation d’un roman de Valérie Zenatti. L’histoire de Tal, une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille qui, grâce à une lettre glissée dans une bouteille jetée à la mer, entre en contact avec Naïm, un Palestinien de la bande de Gaza.
*Une bouteille à la mer. Sortie en salles le mercredi 8 février.
Vivre Ensemble : Vous avez grandi et étudié à Créteil avant de commencer votre carrière de réalisateur. Quel a été votre parcours ?
Thierry Binisti : J’ai fait mes études au collège Albert-Schweitzer, puis au lycée du Lac [Léon-Blum], et j’ai commencé à travailler à la Maison des Arts où j’étais l’assistant d’Armand Badéyan. Je m’occupais principalement de l’action culturelle en direction des collèges et des lycées. En tant qu’enfant, j’en avais bénéficié, moi aussi, notamment à travers des cours de théâtre à la MJC du Mont-Mesly, puis à la MJC Club. Mais ce qui a été le plus fondateur pour moi, c’est le cinéma La Lucarne. J’habitais à côté et je voyais tous les films qui y étaient projetés sans exception. Ma vocation est née là-bas.
Après la Mac, vous êtes parti travailler pour la Vidéothèque de Paris [aujourd’hui le Forum des images] où vous avez commencé à tourner des courts métrages sur le thème de la ville ?
Filmer la ville, c’est difficile et passionnant. J’ai beaucoup filmé Paris. Je suis sensible à rendre le lieu de vie des gens. Je continue d’ailleurs aujourd’hui, que ce soit dans les films que je tourne pour la télévision comme Versailles, le rêve d’un roi et Louis XV, le Soleil noir, ou dans mes projets cinématographiques. C’est d’ailleurs particulièrement vrai dans mon dernier film, Une bouteille à la mer. Il s’agissait, cette fois, de montrer deux lieux proches géographiquement, et pourtant très distants et très différents, Israël et Gaza.
Comment en êtes-vous venu à faire ce film ?
Lorsque je travaille pour le cinéma, je suis, avant tout, porté par des histoires personnelles. J’avais depuis longtemps envie d’aller en Israël, de montrer la vie quotidienne des gens en dépit de la guerre. C’est ma nièce qui m’a fait découvrir le roman de Valérie Zenatti. J’y ai tout de suite vu la possibilité d’en faire un film et surtout celle de pouvoir raconter cette histoire des deux points de vue. Je voulais donner la parole à des personnages qui n’ont jamais véritablement la possibilité de se parler ni de se comprendre.
La situation dans la région est compliquée. Comment avez-vous réussi à tourner ?
Cette aventure s’est étalée sur cinq ans… Au départ, je me suis heurté à beaucoup de refus de la part des producteurs car ils trouvaient le sujet fragile et dangereux. Ensuite, il y a eu deux ans et demi d’écriture, puis il a fallu trouver les acteurs et les lieux de tournage. Sur place, nous avons été bien accueillis, malgré de grosses difficultés pour filmer dans les lieux stratégiques. On a donc tourné principalement en Israël car, à Gaza, il y avait trop de problèmes de sécurité.
Même s’il s’agit d’une histoire entre deux jeunes gens, le contexte du film est très politique…
Il n’était pas question d’évacuer l’aspect politique de cette histoire. C’est cette réalité du conflit israélo-palestinien qui pousse les personnages à se rencontrer. Mais c’est, avant tout, un film sur l’humain. Comment deux individus peuvent faire un pas l’un vers l’autre, malgré les difficultés. Accepter le dialogue, l’autre, le comprendre. Mes personnages font ce cheminement. Ils sont cependant rattrapés par la politique.
Dans le film, Tal écrit un mail à Naïm dans lequel elle se présente en disant : “Je suis née à Créteil…” Un clin d’œil à vos origines ?
Plus qu’un clin d’œil, c’est ma façon d’apparaître un peu dans les deux personnages puisque Tal écrit cette phrase dans un mail et que Naïm la répète durant son cours de français. Le français a beaucoup d’importance dans le film, c’est par le biais de cette langue que les deux personnages arrivent à communiquer. Et puis, pour moi, ce n’est pas anodin d’être né à Créteil. C’est parce que j’y ai grandi que je suis devenu ce que je suis. Aujourd’hui, j’habite Paris pour des raisons de commodités, mais ma famille est toujours à Créteil. J’y ai tourné plusieurs fois et lorsque je reviens, constater que le cinéma La Lucarne ou les MJC existent toujours revêt une importance particulière pour moi, car lorsque j’ai commencé à travailler à Créteil j’avais à cœur de former le jeune public comme moi-même l’avais été.
Quels sont vos projets ?
Je prépare un nouveau film sur l’exode d’Algérie vers la France. Cela se passe sur trois générations, 1930, 1960 et aujourd’hui. C’est l’histoire de mon père. Il y a donc de fortes chances que je tourne la troisième partie du film à Créteil. Sans doute à l’automne prochain.
Du 1er au 14 février, se tiendra, dans tout le Val-de-Marne, la 22e édition du festival Ciné Junior qui, cette année, met à l’honneur le cinéma italien. À Créteil, rendez-vous au cinéma La Lucarne pour une partie de la programmation.
Avec 16 villes du département impliquées, une vingtaine de lieux de projections, 300 séances, une centaine de films présentés et quelque 25 000 spectateurs chaque année, Ciné Junior est le festival jeune public le plus important en France. Cette année, sept longs métrages ont été sélectionnés pour la compétition internationale. Ils concourent pour plusieurs prix dont le Grand Prix Ciné Junior décerné par des professionnels et le Prix des jurys jeunes. Parmi ces films, quatre d’entre eux seront présentés à Créteil, au cinéma La Lucarne, en séances scolaires et publiques (voir programmation). Les plus jeunes pourront ainsi découvrir Leafie (2011), un film d’animation coréen qui retrace les aventures d’une petite poule et de ses amis. Les adolescents, eux, pourront assister à la projection de Microphone (2010), une fiction de l’Égyptien Ahmad Abdalla, sur le retour dans son pays natal d’un homme qui découvre le milieu des musiciens et des artistes underground à Alexandrie. Outre les compétitions de longs et courts métrages, plusieurs films seront présentés hors compétition. C’est le cas notamment de Maria et moi (2010), un documentaire espagnol signé Félix Fernandez de Castro. Un conte original, plein d’humour, d’ironie et de sincérité sur la façon de vivre avec un handicap qui s’attache à retracer les vacances de la jeune Marie, 14 ans, autiste, en compagnie de son père dans un village touristique aux îles Canaries. Le film, présenté à La Lucarne le samedi 11 février à 14h30, sera suivi d’un débat sur l’autisme.
Cette année, le festival fait la part belle au cinéma italien avec un focus sur l’animation transalpine à travers le travail des illustrateurs Leo Lionni, Emanuele Luzzati et Enzo d’Alo. À Créteil, les enfants pourront découvrir des courts métrages autour du compositeur Gioacchino Rossini illustrés par Emanuele Luzzati ou encore les deux films d’Enzo d’Alo qui lui ont valu une reconnaissance internationale : La Flèche bleue (1997) et La Mouette et le Chat (1999). Enfin, les plus grands pourront voir ou revoir quelques-uns des chefs-d’œuvre du patrimoine italien signés Vittorio de Sica, Luigi Comencini, Luchino Visconti, Dino Risi, Mario Monicelli… De Sica, considéré comme le chef de file du néo-réalisme de l’après-guerre, a signé quelques-uns des plus beaux films italiens. Deux d’entre eux ont été retenus pour illustrer son travail : Sciuscià (1946), sur les enfants des rues dans l’Italie d’après la Seconde Guerre mondiale et Miracle à Milan (1951), palme d’or à Cannes, qui sera projeté à La Lucarne en séance scolaire le jeudi 9 février. Les jeunes Cristoliens pourront aussi découvrir L’Incompris de Luigi Comencini (1967), sur les relations difficiles entre un jeune garçon de 10 ans et son père, qui lui préfère son frère cadet, ou encore Le Pigeon de Mario Monicelli (1958), dans lequel un vieux truand, pour sortir de prison, demande à ses complices de trouver un pigeon qui s’accusera à sa place. Une comédie cultissime avec l’immense Marcello Mastroianni !
mercredi 8 à 10h
La Flèche bleue d’Enzo d’Alo
mercredi 8 à 14h30
Leafie d’Oh Seong-Yoon (compétition internationale).
À partir de 5 ans.
jeudi 9 à 14h
Au Nom de la fille de Tania Hermida, séance scolaire ouverte au public (compétition internationale).
À partir de 8 ans.
samedi 11 à 10h
Rossini pour les petits : adaptation de trois opéras de Gioacchino Rossini par Emanuele Luzzati et Giulio Gianini. Séance précédée d’une présentation.
À partir de 4 ans.
samedi 11 à 10h
En musique ! L’Histoire du petit Paolo et autres courts de Nicolas Liguori, Collectif Caméra Etc., Juan Pablo Zaramella…
À partir de 4 ans.
samedi 11 à 14h30
Maria et moi de Félix Fernandez de Castro, séance suivie d’un débat sur l’autisme.
À partir de 8 ans.
dimanche 12 à 17h
Microphone d’Ahmad Abdalla (compétition internationale).
À partir de 12 ans.
Cinéma La Lucarne - 100, rue Juliette-Savar - Tél. : 01 45 13 17 00
Programme détaillé sur www.cinemapublic.org
Dans le cadre des Journées du patrimoine, la Ville a édité des cartes postales représentant des lieux emblématiques de Créteil. Sur chacune d’entre elles, deux images illustrent un même site : avant, après…
Chaque mois, désormais, sera publiée dans Créteil Vivre Ensemble une des cartes postales éditées depuis deux ans dans le cadre des Journées du patrimoine (voir ci-contre). “C’est la direction de la Culture qui a eu cette initiative, explique Françoise Wyss, la conservatrice des Archives municipales. Le but est de mettre en avant le patrimoine cristolien et de valoriser le fonds que nous détenons au service des Archives.” “Nous avons choisi de présenter sur chaque carte postale deux images d’un même site, précise Céline Illig, à la direction de la Culture, illustrant deux périodes : avant et après.”
Hôtel de ville, tribunal, université, Maison des Arts… Les lieux emblématiques de la ville figurent ainsi sur 14 cartes postales. “Beaucoup de ces monuments datent des années 1970 et de la construction du «Nouveau Créteil», poursuit Françoise Wyss. Grâce au don privé d’un passionné de photographies (fonds Locuratolo*), nous détenons de nombreuses photos d’architecture de l’époque. Pour les bâtiments historiques, ancienne mairie, château des Mèches, nous avons eu recours à notre collection de cartes postales. Certaines nous ont été données, d’autres ont été achetées.”
*Henri Locuratolo, conseiller municipal de 1965 à 1977, a fait don de tous ses négatifs et tirages photographiques aux Archives municipales.
Après avoir déterminé quels étaient les bâtiments les plus représentatifs de la ville et choisi une illustration pour chacun d’eux, il fallait encore réaliser le cliché d’aujourd’hui, avec le même angle de prise de vue. C’est Jean-Marc Besacier, professionnel spécialisé en photographie urbaine et d’architecture, qui s’est acquitté de cette tâche. Avant/après : les deux images cohabitent sur les cartes postales qui ont été éditées et distribuées gratuitement, lors des Journées du patrimoine 2010 et 2011, au parc Dupeyroux.
Ces cartes sont encore disponibles au service culturel de la Ville, au service des Archives et de la Documentation de l’hôtel de ville, et dans les médiathèques de Créteil. Elles aiguiseront sans doute la curiosité des Cristoliens qui peuvent aussi avoir accès au fonds numérisé des cartes postales anciennes de la Ville (www.ville-creteil.fr/Connaître la ville/Découvrir Créteil/Images d’antan). Ces documents et bien d’autres encore peuvent être consultés aux Archives municipales. Ce service dispose de 3,2 km de linéaires remplis d’ouvrages touchant à la vie cristolienne : cartes, plans, affiches, journaux, revues, registres, classés par thèmes et régulièrement tenus à jour. Une salle de lecture est ouverte au public et, en fonction de sa recherche, chaque visiteur y reçoit un accueil particulier.
* Henri Locuratolo, conseiller municipal de 1965
à 1977, a fait don de tous ses négatifs et tirages photographiques aux Archives municipales.
Les “Épis de maïs”, “choux” ou “maisons fleurs” de l’architecte Gérard Grandval illustrent une conception nouvelle de l’urbanisme : une architecture végétale et sensuelle où les lignes courbes et souples remplacent la ligne droite. En 1974, le quartier du Palais, qui bénéficie de nombreux équipements (métro, université, écoles, commerces, crèche et bientôt tribunal), est baptisé dans la presse “Cité du XXIe siècle”.
Carte postale disponible à la direction de la Culture, au service Archives-Documentation de l’hôtel de ville et dans les médiathèques de Créteil.
direction de la culture
12-14, rue du Huit-Mai-1945
Tél. : 01 58 43 38 01
archives municipales et documentation
Hôtel de ville
Place Salvador-Allende
Tél. : 01 49 56 36 78
Coupe de France, les Béliers qualifiés pour les 32es
Lors du 8e tour de la Coupe de France, les joueurs de l’US Créteil-Lusitanos se sont imposés face à l’ES Villiers-Outreaux, un club de district du Cambrésis, sur le score de 4-2. Qualifiés pour la seconde année consécutive pour les 32es de finale, ils se rendront sur les terres alsaciennes du FC Mulhouse (CFA), le week-end des 7 et 8 janvier. En championnat, ils se déplaceront le 14 janvier chez le voisin parisien, le Paris FC.
Coupe de France, toujours en course
En seizièmes de finale de la Coupe de France, mardi 13 décembre, l’US Créteil Handball s’est imposée (41-27) face à Vernon (D2). À la pause, ils ne menaient que de 2 petits buts (17-15), mais tout s’est accéléré en seconde période avec un Arnaud Tabarand, impérial dans les cages (18 arrêts), et un Hugo Descat, international junior, monumental (15 tirs) sur l’aile. Les Cristoliens disputeront les 8es de finale lors du week-end des 25 et 26 février. Après la trêve, ils feront leur retour sur le parquet du Palais des sports, le 4 février, contre Nîmes.
ça baigne pour les Cristoliens
Les 3 et 4 décembre, la piscine Sainte-Catherine n’a pas désempli. Le biathlon du Val-de-Marne, catégories poussines (100 m 4 nages et 400 m nage libre) et benjamines (200 m 4 nages et 400 m nage libre), a rassemblé plus de 150 nageurs. À la clé, une sélection dans le collectif val-de-marnais. Chez les benjamins, Louis Reuillon (1er), Alexandre Guillemot, Samy Mekhzouni et Philippe Matt représenteront le Val-de-Marne lors de la Coupe de France des départements. Les benjamines Carla Sebin, 3e, Inès Brault et Rosana Baquet les rejoindront. La poussine Élodie Sommier, au pied de la sélection, pourrait être repêchée.
Par ailleurs, Ludovic Petit, Marcos Vila Cid et Jugurtha Boumali ont participé aux championnats de France petit bassin (25 m). Jugurtha s’est glissé à deux reprises en finale B. Il prend une 6e place sur 50 m nage libre (23’’09) et 100 m crawl (50’’38). De son côté, Vincent Rupp a participé aux championnats open paralympiques pour décrocher son billet en vue des Jeux de Londres 2012.
une saison bien ficelée
Pour la saison 2011, l’USC affiche trois titres de champion de France, deux en UNSS (sport scolaire) et cinq médailles d’argent. En combat, Maureen Atef (- 60 kg) s’est imposée au tournoi de France et Samira Bounhar (- 56 kg) au championnat de France espoirs. En assaut, Jeff Dahie (- 65 kg) remporte le championnat de France technique en moins de 18 ans. Le même Jeff Dahie et Coralie Slimani (- 57 kg) raflent le titre UNSS. Enfin, les cinq vice-champions de France sont Claire Cougnaud (- 65 kg) et Jeff Dahie au championnat de France espoirs combat, Léa Bernard (- 67 kg) au championnat de France minime technique, Tayeb Bounhar (- 70 kg) au championnat de France cadet technique et, à nouveau, Claire Cougnaud au championnat de France technique.
Un Challenge pour tous
Avec 16 équipes et une soixantaine de participants, le 11e Challenge “Valide et handicapé, sportif tout simplement” a été remporté par l’équipe du centre du Jard (institut d’éducation motrice), situé à Voisenon (77). Parmi les épreuves inscrites au Challenge : le badminton, l’escrime, le tir à l’arc, la boccia, le tir à la sarbacane, un parcours pour malvoyants avec franchissement d’obstacles et, pour finir, du basket-fauteuil. Rendez-vous est pris pour l’édition 2012.
Le 1er Challenge 3P a tenu ses promesses
C’est dans un gymnase du Jeu-de-Paume comble que le premier Challenge 3P Foot (3 P pour petits, parents et professionnels) s’est déroulé le 13 décembre dernier. Un tournoi intergénérationnel qui a réuni 80 enfants et une vingtaine de parents. Chaque équipe était composée de quatre enfants inscrits aux animations Jeunesse périscolaires, de deux parents et d’un joueur de l’US Créteil-Lusitanos. Huit joueurs pro avaient fait le déplacement, dont le buteur de l’équipe nationale, Jean-Michel Lesage, qui a emmené l’équipe gagante.
Cinq gymnastes qualifiées aux championnats de France
Les 10 et 11 décembre, les demi-finales du championnat de France en individuel (divisions critérium, fédérale et nationale B) ont tenu toutes leurs promesses. Dans un Palais des sports de Créteil bien garni, cinq Cristoliennes ont validé leur ticket pour la finale des championnats de France de Villeneuve-d’Ascq, les 21 et 22 janvier. Il s’agit de la junior Noëlle Thomières, 2e en critérium, puis en fédérale, de la cadette Anita Shaban, 2e, de la minime Lola Modena, 3e, de la junior Tiphany Pégourie, 5e, et de la benjamine Laure Thuong, 8e.
La Cristo-Jeunes devient internationale
Après 16 éditions, la Cristo-Lutte, compétition internationale seniors de lutte gréco-romaine, cède la place à la Cristo-Jeunes. Cette dernière, qui jusqu’alors ouvrait le bal de la Cristo-Lutte, devient un tournoi international de lutte libre. Une volonté des dirigeants de l’USC d’orienter la compétition en direction de la jeune génération montante. “Nous ne présentons plus de seniors formés dans notre association ou venant du Val-de-Marne. À l’inverse, nous avons de jeunes champions titrés au plus haut niveau national et sélectionnés en équipe de France. Notre association est actuellement en train de monter une convention de Centre de formation en partenariat avec la Fédération française de lutte, le ministère de l’Éducation nationale et de la Vie associative, l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) et l’Union sportive de l’enseignement du premier degré”, explique-t-on à l’USC Lutte. Samedi 28 janvier, le Palais des sports de Créteil déploiera donc ses tapis pour les benjamins, minimes et cadets, garçons et filles. Début des compétitions à partir de 10h. En 2012, le club fêtera ses 30 ans. À cette occasion, en clôture du tournoi, Djamel Aïnaoui, sélectionné olympique à Sydney en 2000, célébrera son jubilé.
Les Cristoliens ont pris la seconde place, à l’issue de la première journée du championnat de France des clubs de N1B. Le samedi 7 janvier, ils rencontreront les clubs de Lille UC et le CH Luxeuil-les-Bains. Le samedi 21 janvier, le gymnase Casalis accueillera le championnat Île-de-France espoirs-seniors.
Dans le championnat de Paris (Division honneur), la défaite (5-3) de l’USC Futsal face au leader Vision Nova Arcueil, repousse le club cristolien à la troisième place du classement. Le 9 janvier, au gymnase Issaurat, l’USC Futsal affrontera Créteil Palais Futsal dans une rencontre cent pour cent cristolienne.
La base nautique des Bords de Marne accueillera, le dimanche 29 janvier, la dixième édition de la Boucle de la Marne Jacques Debusne. Cette balade est ouverte aux licenciés et non-licenciés. Renseignements et inscriptions au 01 48 98 91 57.
Lors des 28es championnats du Monde de trampoline et tumbling, à Birmingham, Céline Shahmirian, associée à Laura Léonard dans la catégorie des 17/18 ans, a pris la 11e place en trampoline synchronisé.
La Galerie d’Art expose les œuvres de Clément Reinaud du 14 janvier au 18 février.
Clément Reinaud figure parmi les acteurs de la création plastique émergente. Pour cette nouvelle exposition, il présente une série de peintures qui associent l’étrange au familier. L’artiste combine les éléments de notre trouble contemporain avec les réminiscences passées. Sans être rhétorique, son art parle de l’“Art” ; il a la faculté de faire coexister des échelles variées, amplifiant et concentrant les points de références du spectateur à travers une multitude de citations esthétiques et sociales.
L’artiste cherche un équilibre fragile entre les portraits, presque hyperréalistes, et l’endroit allégorique du théâtre du quotidien : “La peinture, c’est me rapprocher au maximum d’un point qui n’existe pas, sans le dépasser, car sinon le tout s’effondre, comme au bord d’une falaise. C’est quand l’équilibre bascule vers le déséquilibre.”
Vernissage le 14 janvier à 18h30. “Lecture d’œuvre” : rencontre avec l’artiste le jeudi 26 janvier à 18h, en partenariat avec la Galerie du Temps Présent.
Chassé-croisé
Dans sa série My Sentimental Archives, Nicolas Dhervillers crée des “tableaux photographiques” à partir de photos d’archives qu’il assemble à ses propres clichés. L’atmosphère décalée est renforcée par l’utilisation d’un procédé cinématographique, la “nuit américaine”, qui consiste, grâce à des filtres, à passer du jour à la nuit.
Du 18 janvier au 18 février à la Maison des Arts, place Salvador-Allende.
Entrée libre du mardi au samedi de 13h à 18h30 et les soirs de représentation. Vernissage le mercredi 18 janvier à 19h.
L’Apothicaire
Henri Lœvenbruck
Flammarion
Paris, 1313. L’apothicaire Andreas Saint-Loup, maître dans l’art de fabriquer des potions et autres onguents, découvre dans sa maison une salle vide et oubliée jusqu’à présent. Peu de temps après, cet homme au passé perturbé constate qu’une personne, qui posait avec lui sur un tableau, a disparu. Par quel mystère ce personnage a-t-il pu disparaître de sa vie et de sa mémoire ? L’apothicaire part à la recherche de son passé, de Béziers à Saint-Jacques-de-Compostelle, en passant par le mont Sinaï. Un livre puissant et envoûtant.
Le Coupeur de bambous
Eri Nishimura, Daisuke Ihara
Delcourt
Une nuit de pleine lune, un vieil homme découvre, à l’intérieur d’un bambou fendu, une enfant minuscule. Celle-ci devient, en l’espace de trois ans, la plus belle femme du Japon ! Les soupirants se bousculent. La jeune fille décide d’épouser l’homme qui lui rapportera l’un de ces cadeaux surprenants : un rameau d’arbre à joyaux, une fourrure de rat de feu ou encore une perle de dragon…
Le bébé tombé du train
Jo Hoestlandt, Andrée Prigent
Oskar Jeunesse
Cela pourrait être l’histoire d’un vieil homme seul, “mal embouché”, occupé à sarcler son jardin, quand, ce jour-là, il va découvrir un bébé rampant dans les herbes folles… Cette histoire pourrait se suffire à elle-même et il y aurait déjà beaucoup d’émotion à partager… Mais, c’est aussi le récit d’une humanité en déroute: des hommes qui, comme les étoiles, “naissent, vivent et meurent sans cesse”. Un roman jeunesse dans lequel nous nous immergeons, sans souci de l’âge. Les illustrations en noir et ocre-jaune accompagnent l’histoire en douceur.
Birthday Blues
Bert Jansch
Décédé d’un cancer du poumon en octobre 2011, le génial guitariste d’origine écossaise, Bert Jansch, s’est illustré, au sein du groupe Pentangle, mais aussi en solo, en nimbant le blues du Delta des échos subtils du folk britannique. Enregistré en 1969, Birthday Blues constitue l’un des points d’orgue de sa discographie et rend grâce au talent de songwriter, sobre et chatoyant, de ce virtuose proche de Richard Thompson ou John Martyn.
Rubber Orchestras
Anthony Joseph & the Spasm Band
Artiste anglais originaire de Trinidad, Anthony Joseph signe, avec le Spasm Band, un troisième album au groove élastique, produit par le batteur des Heliocentrics, Malcolm Catto.
Il pose toujours son “spoken word” sur un mélange de funk, jazz, afrobeat et musique caribéenne, même si, cette fois, la tendance afrobeat est nettement accentuée, se rapprochant des New-Yorkais d’Antibalas. Il s’impose ainsi en digne héritier aussi bien de Gil Scott-Heron que de Fela.
Années de pèlerinage
Franz Liszt/Wilhelm Kempff
Cet enregistrement qui reparaît pour fêter le bicentenaire de la naissance de Franz Liszt est une belle surprise. Plus connu pour ses interprétations de Beethoven, le pianiste Wilhelm Kempff démontre ici, avec finesse et une grande intelligence du texte musical, une profondeur et une émotion à fleur de peau, que Liszt ne se réduit pas à un compositeur virtuose, mais est également une grande figure de la musique romantique.
Dante James et Olivier Simonnet
Doc & Film International
Au lendemain de la Grande Guerre, des musiciens, Noirs américains, règnent en maîtres sur les nuits parisiennes. Ce sont, pour la plupart, des soldats démobilisés qui ont choisi de rester en Europe à l’abri de la ségrégation raciale qui sévit outre-Atlantique. Le tempo des années folles sera celui du jazz.
président du Groupe socialiste
“La Bonne Année”
Selon certaines interprétations eschatologiques, le calendrier des Mayas prédisait que 2012, année bissextile, serait celle de l’Apocalypse. De tous temps, d’aucuns ont fait profession de scruter le ciel et d’y lire des signes ésotériques fantasmagoriques. Oiseaux de mauvais augure qui prospèrent d’autant plus sur le malheur des hommes que, des catastrophes finissant toujours par survenir, ils peuvent se targuer d’avoir eu raison. À l’heure où notre pays entre en récession, où le chômage bat de nouveaux records, où monte la paupérisation du plus grand nombre, les prophètes du malheur pullulent avec toujours la même antienne. Français, tout ça est votre faute ! Vous qui faites l’autruche et refusez de vous adapter au monde tel qu’il est, au monde tel qu’il vient : les salaires de la Chine, la durée du travail en Inde, les conurbations du Brésil, les normes sociales de l’Égypte, les normes environnementales du Nigeria et pourquoi pas demain la démocratie “musclée” à la mode russe ou la condition féminine qu’on prône à Téhéran ? Ce discours est anxiogène. C’est pour ça qu’il est fait. Culpabiliser et faire peur; le tout sur fond de xénophobie et de désignation de boucs émissaires : les immigrés, les réfugiés politiques, les étudiants étrangers, les autres Européens, les allocataires du RSA, les élites, les jeunes, les quartiers, etc. Ainsi font-ils feu de tous bois, nourrissant leur fiel du moindre fait divers dramatique sous les lentilles grossissantes du petit écran, d’Internet, des réseaux sociaux, que sais-je encore ? Foin de tous ces Cassandre, gageons que 2012 sera “La Bonne Année”. Pour chacun d’entre nous, pour le monde que nous voulons laisser à nos enfants, pour la liberté qui balaye les dictateurs, pour la prospérité qui finira par revenir. Notre pays n’est pas fichu. Il est mal présidé. J’entends déjà les clameurs. Et vous, feriez-vous mieux ? Pour mieux occulter leurs responsabilités, ceux qui ont conduit la France et l’Union européenne à l’impasse économique et à une crise sans précédent ânonnent ce credo. Aucune autre politique ne serait possible hors leur échec. Dans les médias, des commentateurs dits autorisés les relayent volontiers. Ferions-nous mieux ? Difficile de faire pire…Construction humaine, un parti politique est par essence très imparfait. Et pourtant, nous sommes prêts ! Prêts à prendre la relève. Nous avons pour ce faire les équipes politiques et les capacités d’expertise nécessaires. Nous n’avons cessé tout au long de ces années d’opposition d’imaginer les voies et moyens de remettre la France sur le chemin de la croissance et du progrès. Nous savons où nous voulons aller. Notre atout par rapport à eux ? Nous croyons en ce pays ! En son peuple, en sa formidable capacité à se rassembler, à se sublimer et à rayonner par-delà ses querelles et ses divisions qui sont – ne l’oublions jamais – l’apanage des pays libres. Des tensions existent certes, parfois insupportables, mais toujours exacerbées par l’iniquité érigée en action publique. Elles sont génératrices d’incivilités, souvent inacceptables, mais qu’on monte aussi en épingle pour mieux inciter à l’égoïsme, la peur de l’autre et au repli sur soi. L’effort sera nécessaire au redressement, c’est vrai, mais il n’est pas d’effort collectif sans justice. D’en être convaincu, et à condition de s’adresser au meilleur de lui-même, le peuple français peut tout. Là est notre défi. Retrouver votre confiance et vous rendre l’espoir. Et que 2012 soit “La Bonne Année”. Comme le dit la chanson du film de Lelouch, “La bonne année, c’est de pouvoir rêver que tout peut arriver […], La bonne année c’est le sourire d’un homme qui dit la vérité”. Un homme porté par la venue aux urnes citoyennes de trois millions d’électeurs. 2012 a commencé par un dimanche. Heureux présage. Acceptons-en l’augure. Au nom de tous les élus socialistes de Créteil, pour vous et tous ceux qui vous sont chers, du fond du cœur, nous vous souhaitons “La Bonne Année”.
Jean-Pierre Héno, Hala Babikir, Patrick Ribau, Danielle Defortescu, Jean-Jacques Porcheron
2012, pour le progrès et la justice sociale!
Si, selon Martin Luther King, “Les barricades sont les voix de ceux qu’on n’entend pas”, les gouvernements européens auraient tout intérêt à porter une oreille attentive aux préoccupations de leur peuple avant que l’indignation ne laisse place à l’insurrection.
Le déficit démocratique dont souffre le fonctionnement d’une Europe économique et politique à la dérive est inquiétant. Si les oppresseurs ont délaissé le bâton, ils demeurent néanmoins tout aussi redoutables, armés de calculettes à la solde des marchés financiers. Leurs victimes sont les budgets sociaux des États et les mécanismes de solidarité nationale qui y subsistent. Les échéances électorales de 2012 doivent être l’occasion de démontrer que les indignés ne sont pas résignés et de proposer aux citoyens un nouveau projet de société replaçant l’être humain au cœur de l’action politique. Le pouvoir exécutif et législatif qui sortira des urnes au printemps prochain n’aura donc pas le droit de décevoir et la campagne qui s’annonce devra permettre l’émergence de nos propositions pour une réelle alternative à gauche. Car une alternance sans rupture avec les choix politiques désastreux de l’actuelle majorité viendrait nourrir un sentiment d’impuissance face aux défis d’un monde mal développé. Parce que la lutte est toujours synonyme d’espoir, comme le montre la victoire de la Coordination pour la défense du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri-Mondor, qui a obtenu le recul du gouvernement concernant la fermeture du service, le Groupe des élus communistes, républicains et citoyens vous présente ses vœux pour une année qui s’annonce décisive et qui doit permettre de défendre et d’améliorer notre modèle social et de placer la finance et l’économie au service de l’homme et du progrès.
Groupe Société civile
La culture, c’est exister avec les autres
Car la culture est aussi un acte collectif généreux, elle est un ferment de développement économique et social très performant. Jamais, et encore plus dans un regard attentif porté à la proximité, culture et société n’ont été aussi liées.
À l’heure du triomphe de l’individualisme, de l’envahissement de la peur pour tout et rien, vivre ensemble devient un enjeu de société fondamental auquel la culture apporte son flot de propositions pour peu qu’elle allie sens de la découverte et du populaire, audace créative, pluralisme, objectifs qui nécessitent une égale attention portée aux publics-citoyens et aux artistes, pari tenu à Créteil.
Maison de la culture, Centre chorégraphique, MJC, centres culturels et socioculturels, bibliothèques, service de la culture tissent un réseau de complicités des uns avec les autres, vous invitent, vous Cristoliens, à entrer en contact avec les arts, stimulent vos pratiques, inventent avec vous de nouveaux champs d’investigation en essayant toujours d’aller à votre rencontre près de chez vous, dans les espaces où vos enfants grandissent. Plus que jamais, nous croyons que créativité et attention portées à l’autre inversent toutes les tentatives de coup d’état de la résignation et du repli sur soi.
Une occasion de vous souhaiter une bonne année solidaire, culturelle et interculturelle. Le Groupe de la Société civile
Thierry Hebbrecht,
président du Groupe UMP
Le Conseil Général sacrifie la petite enfance
Malgré l’avis défavorable du groupe UMP, le Conseil Général du Val-de-Marne a décidé d’effectuer des coupes claires dans les aides financières versées pour le fonctionnement des structures d’accueil de la petite enfance.
Les élus socialistes de Créteil, membres de la majorité municipale, ont, eux, soutenu cette baisse drastique des subventions.
En 2009, le Conseil Général versait aux crèches municipales 19,51 € par berceau et par jour. En 2010, cette subvention passait à 19 € pour tomber à 10 € cette année. Quant aux crèches familiales leurs subventions ont chuté de 10,38 € à 5 € par berceau et par jour sur la même période. Au total, la subvention pour Créteil n’aura atteint que 638 000 € en 2011, contre 1,4 millions € deux ans auparavant (soit -55%). Pour mémoire, le budget 2012 du Conseil Général sera de 1,32 milliard €, en hausse de +1,5%.
Comment seront compensées ces baisses de subventions ?
À cette question posée par le groupe UMP en conseil municipal, le Maire nous a indiqué que la CAF devrait compenser pour moitié cette subvention, l’autre moitié revenant au budget communal… Naturellement, pour la gauche cela ne pose aucun problème d’infliger une double peine aux contribuables.
De son côté, le Conseil Général ne cesse de réclamer plus de dotations, à travers des campagnes de propagande infligées à tous les Val-de-Marnais. Dans le même temps, les Cristoliens seront heureux de savoir qu’il est prioritaire pour ce même Conseil Général de construire une piste cyclable sur l’avenue du Général De Gaulle et de supprimer une file de circulation. On peut ainsi faire des économies sur la petite enfance…
Dans la série des dépenses inopportunes, signalons Autolib’, prétendument indolore pour les finances des communes associées à ce projet. La mairie de Paris a dépensé pas moins de 35 millions € pour lancer cette initiative, qui ne sera pas rentable avant sept ans dans le meilleur des cas, selon le groupe Bolloré. Si celui-ci se dit prêt à assumer jusqu’à 60 millions € de pertes, au-delà ce seront les collectivités associées qui paieront.
Même principe pour Cristolib et JCDecaux, avec un moindre montant, ce qui motive nos réserves sur ces projets.
Les collectivités gérées par la gauche ont-elles conscience de la crise financière et de l’assèchement des crédits qui les guettent? N’ont-elles toujours pas compris que la dépense publique doit être sérieusement maîtrisée ? D’ores et déjà on peut s’inquiéter de la confiance que les banques accordent encore à la gestion de la ville de Créteil ou à celle du Conseil Général.
Le groupe Agir Pour Créteil vous présente ses meilleurs vœux pour 2012.
Venez dialoguer avec les élus
Vos élus, Jérôme Piton et Madeleine Masengu
Groupe MoDem
2012 L’année du mieux vivre à Créteil
Vos élus démocrates vous présentent leurs meilleurs vœux de bonne et heureuse nouvelle année.
En 2012 nous serons plus que jamais à votre écoute et au travail avec le même objectif : celui d’une société plus juste.
Face aux mauvaises nouvelles, nous pensons qu’il n’y a pas de fatalité ! En 2012 nous pouvons gagner les batailles de l’économie, de l’emploi, de la justice et de la solidarité.
Pour vos élus Démocrates, l’objectif en cette nouvelle année est de redoubler d’attention pour que notre quotidien à Créteil s’améliore. Nous aurons tous à participer aux efforts de redressement de notre pays. C’est pourquoi nous agirons pour que les décisions de la municipalité ne viennent pas ajouter de la gêne à la crise. La municipalité doit être pour ses habitants un véritable bouclier.
Nous ne devons pas lutter sur deux fronts celui de l’économie nationale et celui de la gestion locale.
Nous ne sommes pas des partisans du repli sur soi. Mais les circonstances sont exceptionnelles et nous estimons que si la ville de Créteil ne brille pas de mille feux, si son train de vie se réduit, cela n’affectera pas le développement de notre cité.
Il faut que la ville se concentre sur l’essentiel : rendre à ses habitants une ville propre, réparer les routes, trottoirs, squares, aires de jeux et éclairage public, améliorer le stationnement, travailler sur les économies d’énergie…
Nous demandons à la municipalité de ranger dans les tiroirs tous projets dispendieux, de resserrer sa gestion et de ne pas recourir à l’impôt.
Faisons ensemble de 2012 l’année du mieux vivre à Créteil.
Vos élus démocrates.
Catherine de Luca
Groupe Europe
Écologie-Les Verts
Promesse tenue !
Mesure phare portée par les écologistes lors de la campagne des régionales 2010 et actée dans l’accord de mandature, le Pass Navigo à tarif unique a été adopté par le CA du STIF, le syndicat des transports d’Île-de-France. Il sera mis en place dans son intégralité à compter de janvier 2013.
Sans passer par une augmentation des tarifs, la zone unique est une mesure de justice sociale et d’équité pour ceux qui habitent plus loin, qui sont mal desservis et qui payent plus cher les transports en commun. Le pass unique permettra aux habitants de l’Île-de-France d’accéder facilement à l’ensemble du réseau.
Dès le deuxième semestre 2012, un dézonage sera instauré le week-end et les jours fériés et les billets de compléments de parcours faciliteront les déplacements occasionnels. La mise en place, à terme, d’un système de cartes à unités de transport permettra d’affiner le coût des déplacements en fonction de la distance parcourue et des besoins exacts des usagers.
Bien sûr, les élus écologistes continueront à se mobiliser, au sein du STIF et auprès des décideurs publics, en liaison avec tous les départements franciliens, pour développer et améliorer l’offre de transports en commun actuelle. C’est une impérieuse nécessité pour faciliter la vie quotidienne des Franciliens et des Franciliennes.
Tout cela est de bon augure pour l’année 2012 pour laquelle nous vous présentons nos vœux les plus chaleureux.
Catherine de Luca et Catherine Calmet
Vos élues écologistes
http://europeecologiecreteil.wordpress.com/
Contact : europeecologie.creteil@gmail.com
Le Chat Potté de Chris Miller [à partir de 4/5 ans]
Le Havre d’Aki Kaurismäki [vo]
Take Shelter de Jeff Nichols [vo]
The Lady de Luc Besson
La Délicatesse de David et Stéphane Foenkinos
Louise Wimmer de Cyril Mennegun
La Clé des champs de Claude Nuridsany et Marie Pérennou [à partir de 4/5 ans]
Hiroshima mon amour d’Alain Resnais
Le Havre d’Aki Kaurismäki [vo]
Take Shelter de Jeff Nichols [vo]
Louise Wimmer de Cyril Mennegun
Cheburashka et ses amis de Makoto Nakamura [à partir de 3/4 ans]
La Ruée vers l’or de Charlie Chaplin
Ici-bas de Jean-Pierre Denis
Take Shelter de Jeff Nichols [vo]
Louise Wimmer de Cyril Mennegun
Festival Télérama: Drive de Nicolas Winding Refn [vo], L’Exercice de l’État de Pierre Schoeller, La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli, Habemus Papam de Nanni Moretti, Le Havre d’Aki Kaurismäki, Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian, Tomboy de Céline Sciamma, Une Séparation d’Asghar Farhadi [vo]
Festival Don Bluth :
Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles,
Fievel et le Nouveau Monde, Brisby et le Secret de Nimh [à partir de 3/4 ans]
Le Miroir de Jafar Panahi [vo]
Ici-bas de Jean-Pierre Denis
Les Acacias de Pablo Giorgelli [vo]
Événements
Jeudi 12 à 20h :
Hiroshima mon amour d’Alain Resnais, soirée Les Classiques du Palais, présentée par Jean-Pierre Jeancolas, historien et critique de cinéma.
Samedi 21 à 14h :
La Ruée vers l’or de Charlie Chaplin, séance suivie d’un goûter pour tous.
Flamenco Flamenco de Carlos Saura [vo] :
mer 19h, sam 18h (“Le cinéma en bouche”, séance suivie d’un apéritif), dim 14h30, lun 18h30, mar 21h.
Time Out d’Andrew Niccol [vo] :
mer 21h, ven 19h, sam 21h, dim 18h, lun 21h.
“Polars français” [7,50 € les deux films] : Nuit blanche de Frédéric Jardin :
ven 14h30 et 21h, sam 15h30, dim 21h, lun 14h30, mar 18h30.
Gros-pois et Petit-point de Lotta et Uzi Geffenblad [à partir de 2 ans] :
mer 14h30, sam 14h30, dim 16h30.
“Polars français” : Dernière séance de Laurent Achard :
mer 18h30, ven 21h, sam 19h, dim 14h30, lun 21h.
Americano de Mathieu Demy :
ven 16h, sam 16h30, dim 21h, lun 14h30, mar 18h30.
Balle perdue de Georges Hachem [vo] :
mer 21h, ven 19h, sam 21h, dim 18h30, lun 19h, mar 21h.
Le Chat Potté de Chris Miller [à partir de 5 ans]:
mer 14h30, sam 14h30, dim 16h30.
La Source des femmes de Radu Mihaileanu [vo] :
jeu 14h (séance gratuite suivie d’un débat animé par Norma Guevara), ven 21h, sam 18h45, dim 18h30, lun 18h30, mar 21h.
Or noir de Jean-Jacques Annaud :
mer 18h30, ven 18h30, sam 21h, dim 21h, lun 14h30.
Happy New Year de Garry Marshall :
mer 21h, ven 14h30, sam 16h30, dim 14h30, lun 21h, mar 18h30.
Le Tableau de Jean-François Laguionie [à partir de 5 ans] :
mer 14h30, sam 14h30, dim 17h.
Des Vents contraires de Jalil Lespert :
mer 21h, sam 21h, dim 19h, lun 14h30 (suivi d’un débat avec les Clubs 3e Âge), mar 21h.
17 filles de Muriel et Delphine Coulin :
ven 16h et 21h, sam 17h, dim 21h, lun 18h30.
Le Casse de Central Park de Brett Ratner [vo] :
mer 18h30, ven 18h30, sam 19h, dim 14h30, lun 21h, mar 18h30.
Colorful de Keiichi Hara [à partir de 10 ans, vo] :
mer 14h30, sam 14h30, dim 16h30.
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