Vers une collecte plus propre et plus efficace

Améliorer l'environnement

Profitant des travaux de rénovation dans différents quartiers de Créteil, Alfortville et Limeil-Brévannes, la Communauté d’agglomération commence à installer, au pied des immeubles concernés, des bornes enterrées pour la collecte des déchets. Un service plus pratique, sécurisé et respectueux de l’environnement.

 photo de poubelles enterrees

 

C’est une amélioration notable de leur qualité de vie que vont connaître progressivement les 8000 habitants de Créteil concernés par la mise en place de conteneurs enterrés. Fini certains locaux mal éclairés et peu sécurisants en sous-sol ou les dépôts sauvages à côté des bacs roulants près des entrées d’immeubles… 

 

Plus de 2300 logements vont bénéficier, d’ici à fin 2013, d’un système de collecte des déchets ménagers innovant, propre et sécurisé, mis en place par la Communauté d’agglomération.

 

Sont concernés, dans un premier temps, les quartiers faisant l’objet d’une réhabilitation ou d’un projet de rénovation urbaine : Les Motteaux, La Habette, place de l’Abbaye ainsi que les immeubles Valophis du Mont-Mesly. Le principe ? Des cuves étanches, de 3 à 5 m3, vont être enterrées sous le trottoir, à proximité des immeubles.

 

Il suffira de glisser ses emballages ou son sac poubelle dans un “avaloir”, sorte de trappe sécurisée, en respectant, bien sûr, les consignes de tri.

 

Une solution qui offre de nombreux avantages, à commencer par l’amélioration du cadre de vie et l’optimisation de la collecte des déchets.

Une solution moderne et efficace

 

Tout d’abord, les poubelles malodorantes et inesthétiques vont disparaître au profit de bornes discrètes et hygiéniques. Les locaux “propreté” en habitat collectif sont souvent peu adaptés et présentent plusieurs inconvénients : problèmes d’hygiène, d’odeurs, de sécurité, risques d’incendie… Certains bailleurs ont même dû fermer ces espaces en disposant les bacs roulants sur le trottoir, générant ainsi des nuisances, aussi bien d’un point de vue sonore qu’esthétique. Les enfilades de bacs vont laisser la place à des points de collecte propres, fonctionnels et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Quand on sait qu’une cuve enterrée équivaut à 10 bacs roulants de 500 litres, on voit vite l’intérêt d’un tel système…

 

Avec ces nouveaux conteneurs, Plaine centrale compte d’ailleurs améliorer ses performances de tri, reprenant les principes que l’on connaît pour le tri sélectif : borne jaune pour les emballages et les journaux, borne verte pour le verre, borne grenat pour les déchets résiduels.

 

Pour encourager les bons gestes, les habitants de ces immeubles recevront deux sacs de précollecte par foyer pour faciliter le tri à l’intérieur du logement.

 

Lavables, réutilisables et rappelant les consignes de tri, l’un sera dédié aux emballages, l’autre au verre.

Une économie importante

 

Autre avantage, ces cuves enterrées réduiront le passage des camions-bennes. “Aujourd’hui, la fréquence des collectes est de trois fois par semaine pour les déchets résiduels, deux fois pour les emballages et une fois tous les 15 jours pour le verre, détaille Corinne Daut, directrice de l’Environnement, de l’Hygiène et de la Propreté à Plaine centrale. Si la collecte du verre ne devrait pas changer avec la mise en service des conteneurs enterrés, celle des résiduels devrait passer à deux, voire un seul passage hebdomadaire, idem pour les emballages.” Qui dit baisse de passages des camions, dit moins de pollution sonore et atmosphérique.

 

Car, même si le ramassage s’effectue avec un véhicule spécifique, en sortant la cuve de son habitacle par un système mécanisé, la manœuvre est plus rapide (entre 4 à 7 minutes) et ne s’effectue qu’avec un technicien au lieu de trois pour la collecte classique. Des économies qui seront perceptibles sur le budget intercommunal : à partir de 200 conteneurs (233 sont prévus sur le territoire de la Communauté d’agglomération), le coût de collecte à la tonne est inférieur de 10% à celui de la collecte traditionnelle. Une solution qui complète la démarche de Plaine centrale qui, depuis plus de cinq ans, cherche à optimiser les collectes et à réduire les coûts et les émissions de CO2.

Une phase transitoire

 

Pour en faciliter l’accès aux habitants, les bornes seront placées aux abords des entrées des immeubles. Leur implantation nécessitera, en premier lieu, des travaux préparatoires de localisation et de sondage du sous-sol.

 

Cette phase d’étude terminée, il faudra procéder au creusement de fouilles d’environ trois mètres de profondeur pour la mise en place de préformes en béton destinées à accueillir les cuves. 

 

Des aménagements complémentaires seront effectués sur la voirie, comme la pose d’arceaux et le marquage antistationnement aux alentours.

 

Les deux systèmes de collecte cohabiteront pendant une à quatre semaines, le temps, pour les résidents, de prendre de nouvelles habitudes. Les locataires concernés seront informés par courrier de la mise en service des conteneurs pour leur immeuble. Les gardiens et les agents de nettoyage, dont la pénibilité des tâches quotidiennes sera fortement allégée par ce dispositif, suivront une formation dispensée par les agents de la Communauté d’agglomération, en lien avec les bailleurs. Avec autant d’avantages, les conteneurs enterrés devraient remporter un succès certain.    

 

Service Environnement de Plaine Centrale : 0 800 138 391 (numéro vert gratuit depuis un poste fixe).

 

 Qui sera concerné ?

En 2013, 90 conteneurs seront installés à Créteil :

- Place de l’Abbaye : mise en service prévue en janvier 2013.
- Motteaux : mise en service prévue en février 2013.
- Mont-Mesly (alentours de la rue Henri-Cardinaud) : mise en service prévue en avril 2013.
- Habette : mise en service prévue en septembre 2013.

À terme, l’implantation de conteneurs pourrait être réalisée aux Petit-Pré-Sablières dans le cadre du Projet de rénovation urbaine et dans le futur quartier Gizeh sur le site Pernod (zone d’activités des Bouvets). Le nombre de conteneurs enterrés pourrait atteindre 130 cuves réparties en 52 points de collecte (au moins une cuve pour les emballages et une pour les déchets résiduels par point de collecte).

 

Article de Créteil, Vivre Ensemble, décembre 2012, n°327