À Créteil comme ailleurs, les dépôts sauvages et les incivilités nuisent à la qualité de vie de chacun. Depuis décembre 2019, la Ville a lancé son unité de gardes urbains. Leurs missions : sensibiliser, prévenir, mais aussi verbaliser.

Un dépôt sauvage est un abandon illégal d’ordures en un lieu non prévu à cet effet : c’est un acte d’incivisme qui dégrade l’espace public et qui porte atteinte aux règles essentielles du vivre ensemble. Ces dépôts se sont multipliés ces dernières années, et l’on peut constater de plus en plus de déchets et encombrants déchargés dans les rues hors des jours de collecte habituels. Or, le fait de jeter ses ordures sur la voie publique est puni par la loi et fait l’objet de sanctions.

Si la Ville déploie d’importants moyens pour le ramassage et le nettoyage de ces dépôts sauvages, elle agit également pour sanctionner leurs auteurs. Douze gardes urbains interviennent ainsi depuis fin 2019 pour lutter contre ces infractions. Des démarches qui portent leurs fruits puisque plusieurs espaces problématiques ont déjà été améliorés.

« Nous voulons renforcer le côté dissuasif, tout en gardant une certaine pédagogie », explique David Ribeiro, directeur de la Prévention et de la Sécurité à la Ville, qui rappelle que les gardes urbains sont assermentés pour verbaliser les contrevenants après constatation.

« Dès qu’on peut identifier, on le fait, poursuit-il. Des enquêtes sont systématiquement diligentées et les agents peuvent ainsi fouiller dans les dépôts sauvages pour retrouver une facture ou un document permettant de confondre le coupable. »

Lutte contre les incivilités en général
Au même titre, les gardes urbains portent une attention particulière aux incivilités en matière d’environnement urbain. Cela concerne principalement les infractions liées aux épaves et à la mécanique sauvage, mais également les chariots de supermarché laissés à l’abandon dans l’espace public. « Si le phénomène n’est pas nouveau, il tend à prendre de l’ampleur. Nous sommes en lien avec les enseignes pour trouver des solutions », souligne David Ribeiro. Les vendeurs à la sauvette sont aussi dans le collimateur des gardes urbains, avec aujourd’hui une présence renforcée dans les lieux où cette pratique est particulièrement active, comme les sorties de métro. « Nous collaborons avec la police nationale, qui a la possibilité de saisir les marchandises », ajoute-t-il.

La ville œuvre au quotidien pour entretenir les espaces publics et garantir un cadre de vie agréable, participant au bien vivre ensemble. Cependant, ce défi ne peut être relevé efficacement qu’avec la contribution de toutes et tous et la volonté de chacun de respecter notre bien commun. Notre cadre de vie est précieux : ensemble, préservons-le.

Où signaler un dépôt sauvage ?

• Sur l’application mobile Créteil l’œil citoyen
• Sur le site internet de la Ville : hsignalement-dans-lespace-public
• Par téléphone aux services techniques (0800 19 00 46) au service des Épaves (01 58 43 38 38) ou au service Relations usagers de GPSEA (01 41 94 30 00).

Article de Créteil, Vivre Ensemble, novembre 2021, n°416