École de la 2e chance : 100 places pour un parcours vers l’emploi
100 places pour un parcours vers l’emploi

Dispositif d’insertion pour les 18-25 ans, l’école de la 2e chance propose 100 places sur ses sites de Créteil et Orly pour des entrées en formation entre octobre et décembre 2020.

 

Depuis son ouverture dans le Val-de-Marne en 2010, 1400 jeunes ont franchi les portes de l’école de la 2e chance, un dispositif pour l’insertion des 18-25 ans non diplômés. En cette période compliquée de crise sanitaire, les jeunes décrocheurs font partie des publics les plus touchés et susceptibles d’être les plus fragilisés. Le confinement a été une période intense pour les formateurs de l’école, qui ont réussi à assurer un suivi des stagiaires à plus de 90%, avec notamment le soutien d’Emmaüs Connect, qui a contribué à ce qu’aucun jeune ne soit déconnecté. Depuis début septembre, les cours ont totalement repris en présentiel, dans le respect du protocole sanitaire, les petits effectifs proposés (10/12 personnes par groupe) aidant. Des opportunités sont à saisir.

 

100 places pour un parcours vers l’emploi

 

Une formation gratuite

 

Entre ses deux sites val-de-marnais (Créteil et Orly*), l’école de la 2e chance propose 100 places pour des rentrées qui ont lieu d’octobre à décembre. Les conditions pour pouvoir y prétendre : être majeur, résider dans le département, être sans diplôme et déscolarisé depuis au moins un an. Il n’y a pas de test de recrutement, mais un entretien avec deux formateurs dont l’objectif est de vérifier l’envie du candidat de construire son projet professionnel en se confrontant au monde de l’entreprise, ainsi que sa disponibilité sur plusieurs mois. Gratuit, ce dispositif offre le statut de stagiaire de la formation professionnelle, est rémunéré à hauteur de 320 € par mois et accorde la gratuité des transports en Île-de-France (contribution du conseil régional dans le cadre de ses compétences dans le domaine de la formation).

 

100 places pour un parcours vers l’emploi

 

Concrètement les jeunes stagiaires accèdent à des ateliers de français, maths, bureautique et culture générale, tout en travaillant à l’élaboration de leurs projets professionnels. Ils bénéficient aussi de cours de théâtre, de sorties culturelles et sportives, ainsi que de conseils alimentaires. L’objectif est de remettre les stagiaires dans une logique d’apprentissage, de les accompagner afin qu’ils reprennent leurs acquis et découvrent le monde de l’entreprise. Les formateurs adaptent leurs contenus en fonction du niveau de chacun. « Il n’y a pas de contrôle, pas de note, pas de jugement, très vite les stagiaires se sentent comme dans un cocon. Les formateurs font un peu figures de coachs », explique Natacha Lefebvre, responsable du site de Créteil.

 

Natacha Lefebvre

Natacha Lefebvre, responsable du site de Créteil.

 

Le stage au cœur du dispositif

 

Le projet professionnel est la clef de voûte des parcours de l’école de la 2e chance. Les stages en entreprises permettent de découvrir un univers qui effraie, de se confronter à la vie active, et de donner des pistes d’orientation. Chaque élève doit trouver cinq à six stages de trois semaines. Soutenus par les formateurs dans leurs recherches, ils peuvent notamment s’appuyer sur le réseau de partenaires de la structure. « Ces stages leurs redonnent confiance en eux. Quand on sait pourquoi on se forme, on est plus efficace », relève Jean Serror, directeur de l’école sur le département. Il ajoute qu’à leur sortie, les élèves « sont de véritables guerriers de la recherche d’emploi ». Après un parcours qui dure en moyenne six à huit mois, les stagiaires se voient remettre une attestation de compétences acquises. Certains se lancent alors dans la vie active, d’autres débutent une formation qualifiante. Tous bénéficient d’une année de suivi supplémentaire après leur sortie. 

 

*Le site d’Orly déménage à Choisy-le-Roi, au 16, avenue Jean Jaurès.

 

Les dates des prochaines rentrées : les lundis 19 octobre et 16 novembre 2020.

Contact : www.e2c94.com | contact@e2c94.com | 01 49 56 20 50

 

Article de Créteil, Vivre Ensemble, octobre 2020 n°405