En moins d’un an, la Ville a réussi à atteindre les objectifs qu’elle s’était fixés en créant pas moins de 49 emplois d’avenir au service des Cristoliens.

De la pâtisserie à la peinture, les emplois d’avenir remplissent des missions professionnalisantes pour les jeunes et utiles pour la collectivité.

Il y a presque un an, le dispositif "emplois d’avenir", destiné à aider les jeunes sans emploi, était lancé avec l’objectif de créer 100 000 emplois sur tout le territoire national, dont 243 sur celui de la Communauté d’agglomération Plaine centrale. Au 1^er octobre dernier, avec 210 postes créés sur Plaine centrale*, le quota était quasiment atteint et il sera même très certainement dépassé d’ici la fin de l’année.

Un succès dû, en grande partie, à l’impulsion des collectivités territoriales qui ont souhaité s’engager en recrutant efficacement afin de satisfaire à des besoins identifiés, mais également en anticipant les postes pouvant devenir vacants à la fin du dispositif (trois ans après). La Ville de Créteil, à elle seule, a embauché en emplois d’avenir 49 jeunes Cristoliens, répartis dans ses différents services. Un riche panel avec, par exemple, trois emplois dans des crèches, 25 dans les écoles, neuf au service des Parcs et Jardins, six dans les différentes directions administratives ou encore un poste de pâtissier au sein du restaurant administratif. Une offre diversifiée et qui bénéficie d’un fort potentiel de tutorat, un atout essentiel pour ces nouveaux postes. 

C’est la Mission locale, chargée de l’animation du dispositif, qui a réalisé la présélection des candidats. Une présélection efficace, au regard des retours positifs aussi bien de la part des jeunes que de la direction des Ressources humaines de la Ville et surtout du très faible taux d’abandon. Pour la réalisation des contrats et des plans de formation, la Mission locale a d’ailleurs collaboré étroitement avec la municipalité. Les nouveaux embauchés ont tous bénéficié de deux journées de formation, proposées par le CNFPT (Centre national de la fonction publique territo­riale), dédiées au volet général d’adaptation des emplois d’avenir, ainsi que d’une journée d’accueil animée par une formatrice en interne.   

Une convention d’engagements

Pour le moment, les associations et le secteur sanitaire restent sous-représentés. C’est pour y remédier et mobiliser le secteur associatif, que le 21 décembre 2012, la Ville avait signé avec l’État une convention d’engagements prévoyant sa participation au financement de 50% des charges de chaque emploi pour les associations qui se joindraient au dispositif, à concurrence de 20 emplois. C’est pourquoi, ce mois-ci, le déploiement d’une première série d’aides sera soumis au conseil municipal.

* 113 (collectivités locales), 35 (associations), 22 (entreprises et agences publiques), 20 (secteur sanitaire et social), 5 (bailleurs sociaux), 1 (mutuelle), 14 (secteur marchand).

Emploi d’avenir : qui est concerné ?
Les emplois d’avenir sont des contrats (CDI ou CDD de 1 à 3 ans) réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, sans diplôme, sans emploi (ou titulaire d’un CAP/BEP en recherche d’emploi depuis au moins 6 mois dans les 12 derniers mois) et, si possible, résidant dans des zones urbaines sensibles où le taux de chômage peut atteindre parfois 40%. L’État finance 75% de la rémunération brute mensuelle du Smic dans le secteur non marchand et 35% dans le secteur marchand. ?

Le territoire de Plaine centrale compte 210 emplois d'avenir, dont :
117 Cristoliens
43 Alfortvillais
24 Brévannais
26 Bonneuillois

Article de Créteil, Vivre Ensemble, décembre 2013 - n°337