High School Jumelage

Photo de jeunes à l'école

Les Écossais de Falkrik préparent leur rencontre avec les lycéens de Léon-Blum

 

Les élèves de seconde de la section européenne du lycée Léon-Blum et des lycéens de la Falkirk High School s’engagent dans un projet d’échanges à distance : l’eTwinning.

 

Depuis plusieurs années, le lycée Léon-Blum dispose d’une section européenne. Ce cursus est proposé aux élèves désireux d’approfondir leur apprentissage de l’anglais et leur connaissance de la culture anglo-saxonne. « Les élèves ont des horaires renforcés en anglais et les cours d’histoire-géographie sont enseignés dans la langue de Shakespeare », explique Axel Berra, professeur d’histoire-géographie de la section européenne.

 

« Par ailleurs, ajoute-t-il, les sections européennes ont vocation à développer des projets visant à dynamiser les échanges internationaux. » Pour ce faire, le jeune enseignant a décidé d’engager ses élèves dans un Jumelage électronique. Ainsi, fin mai, après les vacances scolaires de printemps, les élèves de seconde d’Axel Berra, entreront en contact avec leurs homologues écossais de la Falkirk High School par l’intermédiaire d’une plate-forme électronique : l’eTwinning.

 

Ce dispositif, adossé à Internet et aux médias électroniques (messagerie, visioconférence…), permet de communiquer à distance avec les élèves d’un autre pays. « C’est une opportunité pour promouvoir les apprentissages collaboratifs et la pédagogie de projet », explique Èmeline Ricklin, l’un des professeurs d’anglais de la section européenne. L’enseignante précise également que l’eTwinning fait partie intégrante du programme européen Comenius dont l’objectif est de favoriser le développement personnel des élèves, les compétences linguistiques tout en sensibilisant aux notions de citoyenneté européenne et de multiculturalisme.

 

Un jumelage électronique

 

Concrètement, cet échange numérique va permettre aux lycéens des deux pays de faire connaissance avant de pouvoir se rencontrer. Ils auront ainsi l’opportunité d’échanger, de partager  leurs expériences et leurs points de vue sur la vie dans leur établissement scolaire et leur ville respective. Puis, en mars 2014, les Cristoliens, qui seront alors en classe de première, devraient découvrir Falkirk, Glasgow et Edimbourg. Quant aux Écossais, ils devraient rendre visite à leurs camarades français au mois de juin 2014. « Cet échange, tient à préciser Axel Berra, n’aurait jamais vu le jour sans la médiation du Comité de jumelage. »

 

C’est, en effet, vers cet organisme que les deux jeunes enseignants se sont tournés alors qu’ils peinaient à trouver un partenaire pour démarrer leur projet. « L’eTwinning est un dispositif réservé à l’Éducation nationale. Nous avons donc simplement servi d’intermédiaire”, glisse Magda Vorchin, directrice du Comité de jumelage. Il faut dire qu’en trente ans de jumelage avec Falkirk, le Comité a eu le temps de se constituer un solide réseau qui lui a permis d’assurer la médiation entre les deux lycées.

 

« Ce projet, poursuit Magda Vorchin, était également l’occasion de donner une nouvelle dimension au jumelage avec les Écossais. » Et il pourrait être utilisé avec d’autres villes jumelées puisqu’une trentaine de pays participent à ce programme dont l’Allemagne, l’Espagne et l’Arménie.

 

Article de Créteil, Vivre Ensemble, mai 2013, n°332