Interview : Kylian Rigault, pur produit du hand cristolien

Arrière-gauche comme son père Pierre-Yves, joueur emblématique de Créteil durant 8 saisons, Kylian Rigault a commencé à l’USC handball dès 5 ans. Après deux ans au Centre de formation de Créteil, il dispute son premier match en professionnel à Saint-Raphaël fin 2019.

 

Kylian Rigault

- Né le 12 novembre 2000 aux Lilas

- 1m94, 93 kg

- Arrière gauche et demi-centre

- Joueur professionnel depuis 2020

- 52 matchs et 73 buts chez les pros (56 % de réussite).

 

Photo du joueur Kylian Rigault

 

Quand et pourquoi avez-vous commencé le handball ?

 

Kylian Rigault. Mes deux parents faisaient du hand. Ma mère Mériam était joueuse de handball en D1, à Gagny, et mon père Pierre-Yves a évolué à Créteil. J’ai commencé en 2005 avec le mini-hand à l’USCH. J’ai tout de suite senti que c’était ce que je voulais faire.

 

Créteil est votre club formateur, quel regard portez-vous ?

 

KR. À 17 ans, après trois ans au pôle espoir d’Eaubonne, j’ai intégré le Centre de formation. Créteil, c’est une marque de fabrique, car le club accorde de l’importance aux joueurs qu’il forme. Il y a une structure de haut niveau et les dirigeants font confiance aux jeunes et à la relève. Revenir à Créteil, c’était aussi retrouver ma famille. C’est important pour moi.

 

Quel est votre meilleur souvenir ?

 

KR. Aujourd’hui c’est d’avoir signer mon premier contrat professionnel à Créteil. C’est l’aboutissement de pleins choix et d’avoir mis les moyens pour y arriver. Je n’ai pas encore de match référence. Pour moi, un match réussi, c’est quand toute l’équipe est à 120% et les consignes du coach sont appliquées.

 

Vos parents vous donnent-ils des conseils ?

 

KR. Avoir un père et une mère dans le handball de haut niveau, cela me permet de profiter de leur expérience. Mes parents ont les mots justes. Ils savent m’aider. Mon père, qui était aussi arrière gauche, me parle quand je fais des choses que je pourrais améliorer sur ce poste. Il y a une certaine connivence.

 

Vous êtes à l’aube de votre carrière, comment voyez-vous la suite ?

 

KR. J’ai envie de croquer toutes les bonnes opportunités. Remporter des titres. Jouer des Coupes d’Europe. L’appétit vient en mangeant, et j’ai très faim. Mais je ne veux pas brûler les étapes. Même si nous sommes sur une bonne dynamique, il faut finir au moins 5e ou 6e au classement pour disputer une Coupe d’Europe. Aujourd’hui, on est 10e et on fait une belle saison, mais l’Europe n’est pas l’objectif de l’année.