Les expos 2004
photo de la galerie d'art de créteil

Daniel Aulagnie - Exposition de peintures

 

 

Daniel Aulagnier présente "Propuls" à la Galerie d'art du 25 septembre au 30 octobre 2004.


Il vit et travaille à Paris, il enseigne à l'école des Beaux Arts du Mans et à l'école d'architecture de Paris-Belleville. Mais là n'est pas l'essentiel de son activité. Depuis plus de vingt ans, l'Inde, l'Australie, le Japon et les Etats-Unis jalonnent son parcours d'expositions dans les espaces de la création contemporaine.


A Créteil, l'artiste ne déroge pas à sa règle. L'étude géophysique à laquelle il se livre préfigure la construction qui se manifeste comme une sorte d'unité de mesure dont il devient difficile de déceler les lois.
    
L'objet se distingue dans la galerie selon son frottement en décrivant le détail et les circonvolutions de la mécanique des forces. L'ordre curieux qui domine la perception ne laisse pas encore, à ce stade, identifier la gravitation orchestrée par le ballet des "formes - outils".
Daniel Aulagnier s'empare de ce champ primordial, en agitant masse et énergie, pour ouvrir l'exposition à une nouvelle dimension qu'il intitule Propuls!

 
Anne Richard, Enes Muftic, Olivier Balu Exposition collective Anne Richard, Enès Muftic, Olivier Balu

Du 10 janvier au 22 février 2004

 

C’est l’occasion pour la galerie d’art de renouer avec l’expérience des rencontres d’Artistes.

Photographe et Peintres se découvrent au moment de l’accrochage, pour mieux se prêter au pari du dialogue. Dans ces circonstances, bien souvent, chacun cherche à mettre en évidence les correspondances entre les différentes expressions.



Mais Anne RICHARD, Enès MUFTIC et Olivier BALU ont choisi de maintenir l’exposition en tension avec un ensemble d’œuvres qui s’amusent des excès de la maîtrise, et des travers de la rationalité.

 

 
Gabriel Téna

 

Le peintre cristolien Gabriel Téna présente à la galerie d'art, du 12 juin au 11 juillet 2004, une série d'œuvres qui sont l'aboutissement de quatre années de préparation. Gabriel Téna noue un dialogue avec la musique.

Certains de ses tableaux, tels G.Fauré ou O.Messiaen agissent comme s'ils devaient se maintenir dans un ailleurs de rythmes et d'harmonies, à la frontière du vu et de l'entendu.

La tension ainsi créée par le peintre laisse émerger, par vague successives, la gamme des couleurs jusqu'à l'apparition du scintillement lumineux qui sépare l'obscurité.
    
Reprenant à son compte les paroles du peintre Gustave Moreau (1826 - 1898) Gabriel Téna nous dit vouloir peindre "ce que je ne vois pas". C'est ce projet, entendu par un subtil réseau de relations réciproques, qui sera exposé à la Galerie d'Art.


Martine Royer Valentin

 

Martine Royer Valentin expose simultanément ses œuvres à la Galerie d'Art de Créteil et à la Galerie du Temps Présent, ouverte depuis peu au lycée Saint Exupéry.

Peintures, installations, scénographies ou multimédia, Martine Royer Valentin dévide, d'un site à l'autre, le fil de son inspiration.

Au moyen de la rose et du rose, la plasticienne explore la dualité du thème. Les jeu de mots maintiennent la distance entre les genres, le masculin et le féminin ne s'atteignent jamais tout à fait dans la même dimension.
    
L'installation de l'artiste se soutient de cette inaccessibilité, elle crée ainsi les conditions d'existence de son langage

Jean-Pierre Borderie
Comme un fil conducteur, la ligne s’est inscrite dans les tableaux pour traduire le mouvement et lier tous les éléments. Le tableau reste un terrain d’exploration ou le spectateur devient démiurge à travers la recherche des éléments qu’il découvre ou du sentiment qui l’envahit. L’œuvre a son histoire, le peintre sa propre vérité.

Chez l'une comme chez l'autre, la peinture fait corps avec la  photographie, les  procédés se nouent les uns aux autres pour le  besoin de la toile.

 

Marine Joatton
Les bêtes de Marine Joatton sont d'une nature cachée, l'organisation sociale de leur monde repose sur une indisposition commune à toutes les espèces. Aucun individu n'a été doté du regard, chacun erre sans être vu et ne sachant jamais comment se donner à voir.


Les groupes ainsi privés du moyen de se reconnaître parviennent pourtant à se constituer autour d'un trait commun.


Les bêtes noires non apparentées aux bêtes mélancoliques côtoient d'autres bêtes en suspens bien différentes des antipodistes.


Du dessin à la sculpture Marine JOATTON dresse le mouvement en oppositions, s'amuse des paroxysmes et finit par nous faire oublier ce qui manque. L'œil ne justifie pas la figure, il est évacué du champs de la perception pour laisser place à une nouvelle "anthropologie sculpturale" crée à partir des restes botaniques.

Dominique Lardeux
Cette ligne qui circule, qui s’enchevêtre, se superpose, se multiplie dans la couleur, qui revient sans cesse sur elle-même, sans jamais pourtant combler le vide… cette ligne qui prend peu à peu l’espace, toute la place, ou presque, construit dans ces entrelacs des mondes qui nous paraissent, et sans que nous n’y prenions garde, si familiers… images d’espaces, de tous les espaces, du plus petit au plus grand, qui forment notre paysage, le pays que nous sommes…

 
Nello Lévy
“Ma peinture se situe entre le réalisme et l’abstrait. Elle oscille toujours entre une description réaliste et une abstraction où couleur et matière se confondent. A partir de sable, de papier, de chiffons, je crée peu à peu mes propres mondes. La matière la plus modeste et la plus ordinaire prend la forme d’une signification picturale. Le sentiment de l’infini et le romantisme sont toujours présents, et je laisse le public interpréter ma poésie.”


Évelyne Naville
Dialogue avec les couleurs et la matière : jouer avec la mouvance sur la soie toujours imprévisible. Expression spontanée – jeux entre figuratif et abstrait.

 
Gaëlle Naville Savery
Papier : s’approprier le matériau, se confronter à lui. Explorer les découpes pour mieux en dominer toutes les subtilités et jouer avec l’ombre et la lumière.
Ion Olteanu

Ma pratique picturale se développe dans l’articulation de plusieurs strates, peaux, membranes, supports, surfaces, territoires correspondant aux moyens et fins (support – matériaux/ discours – messages) dans un espace pictural, dans une espèce de Méta Peinture ; le va et vient entre Peinture et Méta Peinture prend son énergie des procédés fictionnels de simulation référentielle que je tente d’élaborer comme la dérision, le gag pictural ou la (dé)-monstration de la futilité de l’acte de création.

 
Nathalie Ouamrane
Nathalie Ouamrane se concentre avant tout sur l’acte de peindre. Elle traite les sujets classiques de la peinture : le paysage, la nature morte,… mais n’établit pas de hiérarchie entre les genres quand elle choisit un motif. Elle explique : “l’objet n’est qu’un prétexte pour une expérience intérieure”. Elle ne veut pas formuler cette expérience dans un langage abstrait inventé. Elle veut exprimer et laisser se développer ce processus intérieur par lui-même à travers son attention sur l’objet. C’est tout.

 
Joël Pommot
" La peinture doit se défendre toute seule.” J. Bissière

 
Raoul
Prendre un pinceau et marquer son instant. Je laisse passer le flux vagabond. Des pensées parasites je retiens l'abandon et jouis la fulgurance affranchie des convenances, au rituel je préfère l'insolence. Je repasse le souvenir en trait fort et dilué pour retrouver ce mouvement rapide mais bâtisseur. Ces moments je dois les remplir, les lester pour les retenir. Dans les cernes puiser la matière et filer le blanc d'accidents, d'erreurs accomplies.

 
Hadja Selimaj
Dans mes moments pas faciles, la peinture redonne aux choses un sens. Reconnaissant pour cela les émotions et le plaisir que j’y trouve, je veux être sincère dans les images que je fais.

 

Alain Souvray
“ Multiplicité ” un, deux, trois, quatre ou plus ou moins de doux visages des aplats plats frontière tamis buvard chinois coule le Gange signe du lien
    

Patrick Thumerel
La peinture se regarde, elle ne s’explique pas.


Wela

 

Dans ses recherches artistiques Wela est intéressée par des différentes sphères et des relations entre l’intérieur et l’extérieur et sur le plan visuel des relations entre l’espace bi- et tridimensionnel, tensions entre trace et le plan vide du fond. La relation entre la forme, la figure, l’objet et le fond, l’espace est dans son travail très importante. La dynamique des objets perceptifs, leur mouvement, le combat perceptuel entre des signes et du vide fondent une structure vivante. Dans ses installations elle invite le spectateur à jouer avec sa propre perception, à découvrir la multiple interaction des éléments composants et sur le plan conceptuel à découvrir grâce aux métaphores le multi sens de l’œuvre.

Franz SpatchPeintre sculpteur


Dans ce diptyque, et pour la première fois dans les tableaux de F. Spath, la recherche de l’image cachée sous les différentes couches de peinture a révélé une forme figurative humaine, forme qui dans sa silhouette évoque les sculptures de Vincent Gazier (“L’Homme debout”), ami sculpteur et ancien voisin de Franz Spath à Créteil.


Jean-Claude Baala Samba

 

Jean Claude Samba Baala ou L'être pierre de la pierre... L'Existence est le mouvement. Elle est dans le mouvement... Et l'existence de Samba est dans le mouvement qui suit le chemin du dénouement, de l'amour... évoluant en une géographie réelle et imaginaire... De la Guadeloupe à l'Espagne, de Florence à Paris... L'Existence est le Changement, qui est recherche... Et Samba recherche, creuse...

Dans l'histoire des peintres qui ont traversé ce côté périphérique/historique de Paris... le val de marne... le pont de Cézanne... la promenade des impressionnistes... l'art contemporain de “l'après” moderne... les années 60 / 70... les avant-gardes historiques... l'Arte Povera... Extrème Jonction".
Jean-Luc Ducreux
Sculpteur et scénographe, les œuvres de Ducreux sont pensées et réalisées en fonction des espaces qui les accueillent et de la lumière qui les révèle. C’est le vide qui compte dans chaque sculpture, les creux, les interstices, les transparences où s’infiltrent et s’égarent les rayons.
Béatrice Koster
L’être vivant, les éléments, la matière laissent des traces que je relève pour les réimaginer. Un papier de soie coloré d’encres naturelles, tendu sur des structures métalliques soudées, permet à l’oxydation de monter en surface comme un lointain resurgi.

Cette curieuse combinaison d'inflexible (le fer) et la légèreté (le papier) rappelle l'enveloppe qui abrite, la chrysalide, le cocon, la mue végétale et organique qui protège la transformation.

La pensée s'enferme, en gestation, elle se prépare, médite, à la découverte de l'essentiel. Témoins du huis clos, ils ont traversé le temps, et seuls, perdurent. La présence s'est envolée, et peut-être estelle déjà éteinte. Ils sont la preuve fossilisée d'une existence éphémère. Ils évoquent le mystère d'une découverte, l'inconnu d'une révélation d'un envol.


Liza Lumezi Selimaj
Quand je dessine, que je sculpte, je me libère de mes angoisses. J’oublie la difficile réalité quotidienne. Le temps à l’atelier est un moment de prières qui me donne de la force pour continuer.

 
Eugène N’Sondé

 

Eugène N’Sondé sculpte et modèle la terre. Serein, il renverse l’image du sculpteur en proie avec la matière retorse. Ici, la terre semble se plaire, comme si elle retrouvait une forme oubliée, comme si elle reprenait sa place. La terre s’étire, se déroule, se tend, bascule avec les reins, penche la tête, écarte les doigts de pieds et devient quelqu’un qui attend. Attend que ça se passe. Que l’action qui l’entoure mais que nous ne voyons pas, s’écoule et nous laisse entendre les rumeurs de Brazzaville, le silence moite de la nonchalance, celui quifige l’ébauche d’un geste.


Sylvie Souchère
Chacune des compositions est avant tout une mise en scène du corps, de sa densité parfois douloureuse, de ses aspirations souvent contradictoires, de son énigme toujours irrésolue.

Les combinaisons de matières, terre, bois, tissus suggèrent élévation et enlisement, résistance et abandon, apaisement et déchirement.


Jean-Léonard Stoskopf
Le travail du bois n’est jamais innocent, je voudrais que mon chemin soit en accord avec sa réalité, comme un écho au dessin de ses veines, lignes de force ou de faiblesse. Ceci afin de créer des graphismes, alignements de signes, qui seraient à lire comme une écriture, voire comme une partition.
   

Patrick  Bertucelli
Il y a ces photos qui racontent des histoires et font résonner notre imaginaire. Comme un fil d’Ariane tendu sur l’errance poétique, où le rêveur, le voyageur peut s’échapper voire s’égarer dans les univers singuliers de Bertucelli. Au regard des portraits, des corps, des objets et situations, Bertucelli nous racontent des histoires, autant de mise en scène et de moments lumineux qui libèrent des maux et des mots.

 
Gaëlic
Petite fée est une image extraite de la série photographique collection d’instants précieux, présentée sur le site http://gaelic.rugama.com. Une image prise en passant, sans mise en scène, au carnaval de Créteil. La fée ne s’est rendue compte de rien. Une photographie de reportage magique, graphique et classique à la fois, à la croisée de tous mes travaux. Photographie, développement, tirage, virages, encadrement : Gaelic.

 
Jean-Philippe Jourdrin
La démarche sensible et patiente de Jean Philippe Jourdrin a déjà laissé son empreinte dans la photographie contemporaine. Loin des approches conceptuelles de formes, c’est une œuvre solide essentielle que ses portraits dessinent. Le photographe aime l’homme et ses images franches et rugueuses en sont le témoignage. Portraits au carré en noir et blanc, regards à l’objectif, légèreté de la pose (cette légèreté qui ne se donne que dans la confiance) naturel des lumières : la photographie est ici dépouillée de tout son superflu pour ne parler que de l’homme.


Milomir Kovacevic
“.... une petite tribu nomade s'est donc formée, elle se déplace plus tard vers des cafés pour trouver un peu plus de confort : une sorte de patchwork impossible de gens qui auraient dû être trop différents pour communiquer, se comprendre, se faire signe, s'émouvoir des mêmes choses, bref... fraterniser...” “... Après ses souvenirs de Sarajevo et de la guerre à Sarajevo, c'est peut-être cet homme là que Milomir Kovacevic a entrepris de nous donner à voir. Un homme ou une chimère. Avec pour horizon les règles d'un Jeu qui seraient partout justes, claires et inviolables


Didier Mignot
“Vous qui rencontrez les photos-peintes de Didier Mignot pour la première fois, méfiez-vous ! Vous y plongerez et vous retrouverez de l’autre côté du miroir, l’imaginaire d’un dormeur halluciné, le quotidien le plus banal une scène jamais vue… A partir de ses photos noir & blanc, Didier Mignot crée, d’un pinceau audacieux, son univers poétique : là une lune bleue comme une orange n’a rien d’exceptionnel...” extrait du texte de Florence Mairey


Jitka Sar
Sensibilisée très tôt à toutes sortes d’expression artistique, passionnée par la musique et l’univers merveilleux des contes et légendes, je reporte toutes ces influences et ma sensibilité propre dans mon monde imaginaire. Faites de montages “photo - graphiques” digitaux, mes créations sont autant de “psychanalyses” d’âmes, d’histoires inventées de toute pièce inquiétantes ou magiques, selon mon inspiration du moment…

 
Michel Vergez

 

Quel que soit le format de sa réalisation, la création graphique spontanée ne suppose ni retouche ni repentir si elle veut capter la vérité esthétique de son expression.

Le dessin nu doit alors révéler ses capacités à transcender son statut d’ébauche pour accéder à celui du dessin “peint” cryptographique.

Pour autant ce dessin iconoclaste, poussé dans ses derniers retranchements ludiques, devient langage autonome, sans corrélation entre lettre et image.

Sur chaque composition, l’attribution aléatoire d’une lettre ne serait que les repères nécessaires à son identification. Jouir du plaisir intimiste de l’observation minutieuse d’une œuvre qui devient elle-même son propre sujet.