Une fois de plus le Palais des sports affichait complet ce lundi 15 janvier 2018, pour la traditionnelle cérémonie des vœux du maire de Créteil, Laurent Cathala. De nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles le préfet du Val-de-Marne, le président du Conseil départemental, les présidents des territoires du Grand Orly-Seine Bièvre et de Paris-Est-Marne et Bois, de nombreux maires et élus des villes du département et du territoire Grand Paris Sud Est Avenir. Les forces vives du monde économique et social, les représentants des grandes entreprises installées à Créteil ainsi que la plupart des associations œuvrant dans notre ville avaient également fait le déplacement.

 

"Je voudrais vous dire tout le plaisir que j’ai de vous retrouver à l’occasion de cette cérémonie républicaine de présentation des vœux", a indiqué Laurent Cathala. "Dans ce cadre du Palais des sports, superbement décoré par les services de la Ville, ce qui marque notre attachement à l’environnement, au développement durable, aux nombreux jardins familiaux présents dans notre ville, c’est un hommage au fleurissement et plus généralement à l’embellissement de notre territoire. En ce moment privilégié, c’est bien volontiers que j’adresse, à toutes et à tous, mes vœux les plus chaleureux, de santé, de bonheur, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui vous sont proches.

 

Attentif au devenir de nos hôpitaux

 

Et avant tout, des vœux de santé ! C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à l’offre de soins dans notre commune et tout particulièrement au devenir de nos hôpitaux. Nous ne pouvons pas accepter, a-t-il poursuivi, que le potentiel hospitalier et universitaire du centre hospitalier Henri Mondor soit affaibli par des réformes de structures dont on ne distingue pas bien la finalité.

 

Nous sommes très attachés à ce que la chirurgie hépatique, comme nous l’avions été pour la chirurgie cardiaque, reste à Henri Mondor. Et nous le sommes d’autant plus, à un moment où l’Assistance publique investit dans la modernisation du plateau technique, dans de nouvelles salles d’opération, des lits de réanimation, notamment, à travers le programme RBI (Réanimation, Blocs, Interventionnel). Ceci représente un investissement de l’ordre de 50 millions d’euros, sans compter la réalisation d’un nouveau plateau d’odontologie, dédié à la prévention bucco-dentaire et à la recherche ; un investissement qui offrira aussi à nos concitoyens un accès facilité à l’hôpital avec la réalisation d’un très grand parking. C’est pourquoi, cette décision qui touche la chirurgie hépatique nous paraît absurde et incohérente car elle risque de complexifier le parcours de soins des patients et d’affaiblir le potentiel hospitalo-universitaire du CHU Henri Mondor.

Lutter contre la désertification médicale

 

Ma seconde préoccupation en matière de santé, a poursuivi Laurent Cathala, et je ne pensais pas, moi l’ancien cadre-infirmier de Mondor y être un jour confronté, concerne la désertification médicale. Problème démographique ? De plus en plus de médecins prennent leur retraite et, dans le même temps, il se trouve de moins en moins de candidats pour assurer la relève. Cela est vrai pour les consultations, mais aussi pour les visites à domicile. Une action déterminée, et le territoire y prendra sa place, doit permettre de mettre un frein à cette évolution qui est préjudiciable à la santé de nos concitoyens. Si le problème se pose à Créteil, imaginez ce que cela peut être dans d’autres communes du Val-de-Marne et du territoire Grand Paris Sud Est Avenir !

Une vitalité qui ne se dément pas

 

 

 

Conformément à la tradition, je vais vous faire part de quelques projets, sans que cela puisse prêter à confusion quant à mon avenir personnel, puisque les projets que je vais évoquer devant vous, sont tous déjà finalisés. Notre ville est particulièrement dynamique et il me plaît de le souligner, s’est félicité le maire de Créteil. Une enquête récente du Figaro, nous classait en 11^e position au niveau national des villes de plus de 50 000 habitants les plus dynamiques. Cela s’est confirmé, ces dernières semaines, de différentes façons. D’abord par la réalisation ou la poursuite des grands projets d’infrastructures, qu’ils concernent les transports en commun avec le Grand Paris Express ou le développement de l’université Paris Est Créteil. De plus, un certain nombre de projets urbains de première importance sont également en phase de finalisation comme la rénovation du Centre Ancien ou les deux programmes de rénovation urbaine aux Bleuets et au Petit-Pré-Sablières. Quant à la rénovation urbaine du Mont-Mesly, elle démarrera dès que l’État aura signé la convention Anru.

Des grands projets innovants, 2000 emplois potentiels

 

Au-delà de ces projets, j’observe que notre ville devient, est ou a toujours été aussi attractive. Nous allons ainsi accueillir, avant 2020, l’entreprise Valéo, firme très innovante qui a connu, au cours de ces dernières années, une croissance très forte. Celle-ci a en effet décidé de regrouper son activité sur Créteil, à la Pointe du Lac, à côté de la Maison du Handball, sur 21 000 m2 de surface de bureaux, de laboratoires de recherche avec même une piste d’essais pour la voiture du futur. Nous allons également accueillir la société Loomis, spécialisée dans le transport de fonds. Son installation à Créteil va générer plus de 400 emplois nouveaux sur notre ville.

 

Essilor, bien connu des Cristoliens, a consolidé son implantation en accueillant près de 400 nouveaux collaborateurs en provenance de Vincennes et a acheté une parcelle contiguë à son site actuel pour améliorer les conditions de leur activité, mais aussi accueillir de nouveaux emplois. Au total, en ajoutant l’ouverture, début janvier, du siège de Valophis, ce seront, dans les trois ans qui viennent, plus de 2000 emplois supplémentaires qui auront été regroupés sur notre commune. Un résultat dont je suis fier, a affirmé Laurent Cathala, car c’est à la fois la conséquence des infrastructures que nous avons créées et la démonstration de l’efficacité des services du Territoire comme de la Ville.

 

Un projet industriel hors normes en faveur de la transition énergétique

 

Je terminerai, pour ce qui est du développement économique, par le projet qui est certainement l’un des projets industriels les plus importants en Île-de-France, celui qui concerne l’usine d’incinération de Créteil. Dans le cadre du renouvellement de la délégation de service public avec le groupe Suez et sous l’égide d’Axel Urgin, président du SMITDUVM, nous avons mis en place un projet particulièrement important dans toutes ses dimensions. Tout d’abord par sa dimension économique, ce projet va permettre d’abaisser de 40 € le prix de traitement de la tonne de déchets avec, pour conséquence, d’abaisser la taxe sur les ordures ménagères.

 

Il s’agit, pour le groupe Suez, d’investir près de 130 millions d’euros dans la réalisation d’une troisième ligne d’incinération. Conséquence : l’augmentation considérable du volume d’ordures ménagères traitées nous permettra de chauffer 26 000 logements sur Créteil, mais aussi environ 25 000 foyers supplémentaires dans les communes avoisinantes. Et même au-delà : grâce à un relais qui devrait passer par Vitry auquel notre réseau irait se raccorder, nous pourrions fournir de la chaleur au chauffage urbain de la Ville de Paris. Autre aspect de ce projet innovant : en collaboration avec Air Liquide, la transformation de la chaleur produite en hydrogène afin d’alimenter des voitures propres. De plus, un puits d’absorption du gaz carbonique sous l’action de micro-algues sera réalisé pour isoler le carbone et rejeter de l’oxygène. Enfin, une serre urbaine de 4500 m2, chauffée avec la chaleur non utilisée de l’usine, permettra de cultiver des tomates, par exemple, ou d’autres produits maraîchers qui seront distribués en circuit court. La réalisation de l’ensemble de ce projet, qui nécessite un investissement de plus de 900 millions sur 20 ans, dotera notre ville d’un outil industriel performant et durable dans le cadre de la transition énergétique.

Un développement qui se poursuit sur tous les fronts

 

Pour autant, a continué Laurent Cathala, de nombreux autres projets sont en cours à Créteil avec de grands opérateurs comme la gare du Grand Paris Express à l’Échat, le programme d’habitations de Cogedim dans le Centre Ancien ou encore la rénovation urbaine du Mont-Mesly. Enfin, le centre commercial régional va, lui aussi, se transformer à travers une extension et une restructuration qui lui permettront de s’ouvrir davantage sur la ville et d’en faire un lieu de centralité attractif et bien adapté à son époque. Il s’agit, pour la société Klépierre, d’un investissement de 170 millions d’euros. À la lumière de ces importants projets, vous pouvez constater que Créteil contribue, pour beaucoup, à la relance de l’activité économique.

 

Défendre l’autonomie des communes et des intercommunalités

 

J’aborderai maintenant le cadre institutionnel dans lequel nous allons évoluer, même si celui-ci n’est pas encore bien défini, a poursuivi le maire de Créteil. Je partage, avec les présidents de territoires, le point de vue qui consiste à défendre la préservation du bloc communal. C’est-à-dire défendre l’autonomie des communes et des intercommunalités afin d’agir sur un échelon plus large que la seule commune, en mutualisant un certain nombre de politiques publiques. Ces échelons nous permettent de mieux répondre aux besoins de nos concitoyens comme l’amélioration de l’enlèvement des déchets urbains, la lecture gratuite pour tous, un accès favorisé aux équipements publics et culturels. Je souhaite donc préserver le bloc communes-intercommunalités.

Un échelon départemental très utile

 

En ce qui me concerne, a souligné Laurent Cathala, je ne me suis jamais prononcé pour la disparition des départements. Le département a ses compétences, il les exerce dans de nombreux domaines tels que l’action sociale de proximité, l’APA et les services en direction des personnes âgées. Elles se traduisent très concrètement en actions, à l’image des deux établissements pour personnes âgées dépendantes qui ont été construits à Créteil, Le Hameau de Mesly, rue Casalis, et La Cristolienne à Chenevier. Deux réalisations auxquelles le département a apporté sa participation pour la prise en compte des besoins sociaux. Parmi les compétences du département, n’oublions pas non plus l’aide sociale à l’enfance, avec le développement de nombreuses structures d’accueil de la petite enfance, tout comme la gestion du RSA. Personnellement, a ajouté le maire de Créteil, je ne souscris pas à cette démagogie qui consiste à dire que cet échelon est dispendieux et compliqué… Non ! Si chaque institution exerce ses responsabilités dans le cadre qui lui est fixé par la loi, il ne doit pas y avoir de problèmes.

 

Ensuite, la Métropole du Grand Paris. Métropole ou région ? Cela ne relève pas de notre décision, ce choix appartient au président de la République et à l’Assemblée nationale. Je souhaite, pour ma part, a poursuivi Laurent Cathala, que les politiques de proximité qui sont développées comme le soutien à la vie culturelle ou à la vie sportive restent inchangées. La Maison du Handball a été financée à hauteur de 30% par le département, la Maison des Arts et de la Culture est subventionnée par le département également. Je souhaite donc que toutes ces politiques puissent être poursuivies dans les années qui viennent.

 

Un optimisme vigilant

 

En conclusion, je vous invite, mesdames et messieurs, mes chers concitoyens, pour les mois qui viennent, à un optimisme vigilant. Je suis optimiste de nature, a affirmé le maire de Créteil, mais je souhaite aussi être vigilant car je vois bien les déséquilibres qui peuvent exister dans les politiques de solidarité, notamment au niveau national. Je vois bien aussi, la ponction qui est effectuée sur les retraités «riches» – «riches» au-delà de 1200 € par mois ! Je vois tout aussi bien, en revanche, les mesures qui sont prises en faveur des plus riches d’entre nous. Je ne suis donc pas convaincu que la cohésion sociale puisse être préservée avec des mesures qui sont aussi déséquilibrées, notamment au détriment des plus défavorisés.

 

Une France solidaire et fidèle à ses traditions

 

Enfin, je souhaite que la France reste fidèle à ses traditions humanitaires. Avec beaucoup de difficultés nous avons accueilli 20 000 migrants, l’Allemagne en a accueilli un million ! La cinquième puissance mondiale est certainement en mesure de faire mieux, à condition que les services de l’État, les collectivités territoriales, les associations soient et restent mobilisés. J’ai été frappé par l’introduction du discours de mon ami Jacques JP Martin qui, à Nogent-sur-Marne, a eu le courage de saluer l’action qui a été menée pour accueillir, dans de bonnes conditions, des migrants sur son territoire. Je partage ce discours et je vous invite à être encore plus généreux. Je sais bien que l’on ne peut pas «accueillir toute la misère du monde», des hommes politiques célèbres l’ont dit avant moi, mais j’avoue que j’ai du mal à faire la distinction entre les demandeurs de droit d’asile, qui sont chassés de leur pays par des régimes totalitaires ou par la guerre, et ceux qui en sont chassés par la misère. Il s’agit d’êtres humains, il s’agit de femmes et d’hommes qui n’ont pas eu la même chance que nous, de naître du bon côté de la Méditerranée. Cela est une invitation à la solidarité et à l’accueil.

 

Un grand campus pour les étudiants

 

À Créteil, nous prenons une bonne part de cette solidarité à travers un accueil organisé dans l’ancien centre de tri de La Poste. Pour autant, je ne souhaite pas que cette situation perdure afin que nous puissions, sur ce site, une fois la situation réglée dans un délai raisonnable, pouvoir développer un grand campus universitaire. Car, et c’est une demande forte de l’Université, nous devons satisfaire un impérieux besoin de logements pour les étudiants. Le groupe Icade-Poste Immo porte un projet de 600 chambres pour étudiants, avec des infrastructures sociales et culturelles afin que cela soit aussi un lieu de vie. J’espère donc que ce projet, une fois que la situation du centre d’accueil aura été dépassée, puisse voir le jour.

Mieux sécuriser nos quartiers

 

Je souhaite enfin vous dire que nous nous sommes inscrits dans le projet de «Police de sécurité du quotidien». Je ne sais pas si notre ville sera retenue par le ministre, mais nous avons adhéré à cette politique qui nous paraît bonne pour sécuriser nos quartiers à travers un redéploiement des forces de la police nationale. Cet aspect-là ne relève pas de la compétence du maire. En revanche, ce qui est de ma compétence, a souligné Laurent Cathala, c’est de faire en sorte que l’aménagement urbain, les désenclavements de voirie, l’éclairage public, l’installation de vidéo-surveillance, là où c’est nécessaire, soient réalisés. Un autre élément majeur de cette politique est le rapprochement et l’amélioration des relations entre la police et la population. Cela passe par de meilleures conditions d’accueil dans les commissariats et dans la capacité de la police à se déplacer. Nous sommes donc tout à fait disponibles pour aider à mettre en œuvre ce programme afin d’améliorer encore la sécurité des biens et des personnes.

 

Je vous souhaite, à toutes et à tous, une bonne année. N’oubliez pas : «Optimiste mais vigilant !»", a conclu Laurent Cathala.

 

Les médaillés

 

Quatre personnalités ont reçu la médaille d'or de reconnaissance de la Ville

 

Xavier Paldacci

 

 

Malgré ses racines corses auxquelles il reste aujourd’hui encore très attaché, le commissaire Xavier Paldacci est resté fidèle à la région parisienne depuis le tout début de sa carrière professionnelle. En effet, tout de suite après sa formation à l’École nationale supérieure de la police, il a rejoint le commissariat de Montreuil-sous-Bois, puis celui de Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis. Nommé commissaire principal, il rejoint la Seine-et-Marne, à Chelles : convaincu de l’absolue nécessité de renforcer le lien entre police et population, il contribue activement au déploiement de la police de proximité. Par la suite, devenu commissaire central de Saint-Denis, l’un des postes les plus exigeants de la police, il s’investit sans relâche dans l’animation d’une politique de sécurité empreinte d’humanité et d’efficacité.

 

Très apprécié par ses collègues, mais aussi par ses partenaires institutionnels et associatifs, il part ensuite pour Melun, avant d’être nommé à Créteil en 2009 pour prendre la suite du commissaire Painset, dont le récent décès nous a tous profondément peinés. Pendant ces huit années passées à Créteil, il n’a eu de cesse de faire la preuve de son professionnalisme et de sa détermination face aux problèmes rencontrés par des populations souvent en souffrance. Son rang d’officier de l’ordre des Palmes académiques témoigne de son engagement aux côtés de l’Éducation nationale et de sa volonté de travailler avec tous les acteurs favorisant la sécurité de toutes et tous. Aujourd’hui, Xavier Paldacci rejoint à nouveau la Seine-et-Marne.

 

Magda Vorchin

 

Magda Vorchin est une citoyenne du monde qui a trouvé son port d’attache à Créteil. Elle a 8 ans quand ses parents quittent Varsovie. Ce sera Paris, puis Créteil où le point commun à tous les voisins, c’est de venir de quelque part. Découvrir, enfant, que la diversité est une source d’enrichissement et de partage, cela peut faire le fil conducteur d’une vie.

 

Après des études de langues à Paris XII et une année aux États-Unis, Magda est recrutée par la Maison des jeunes et de la culture Charles Vildrac. Nommée directrice adjointe de cette MJC du Mont-Mesly, elle multiplie avec enthousiasme les initiatives, les partenariats et participe, pendant trente ans, à une politique culturelle foisonnante. En 2008, elle accepte la direction du Comité de Jumelage. Sa culture, son sens de la pédagogie, sa bienveillance communicative ont fait d’elle une excellente ambassadrice dans les villes jumelles où elle a fait voyager jeunes et moins jeunes. Magda Vorchin s’apprête à vivre une retraite heureuse, riche d’émotions artistiques et de découvertes partagées avec son compagnon Marc (musicien comme elle) et toute sa famille qui compte désormais quatre générations à Créteil.

 

François Jauffret

 

La Ville de Créteil compte de nombreux sportifs et sportives de haut niveau, mais peu d’entre eux ont une carrière aussi longue et riche que celle de François Jauffret. Né à Bordeaux, chez lui, le tennis est une affaire de famille. Talent précoce, il a été champion de France dans différentes catégories de jeunes, avant de remporter trois fois de suite la Coupe Davis des moins de 21 ans avec l’équipe de France. Il deviendra par la suite recordman français du nombre de matches joués en Coupe Davis avec, pour points d’orgue, ses victoires contre l’équipe d’Italie ou contre Ilie Nastase. Sur le podium des meilleurs joueurs français pendant 15 ans, 7 fois champion de France, il a également brillé à Roland Garros, tournoi dans lequel il a atteint, à deux reprises, les demi-finales. Cette carrière sportive est d’autant plus remarquable qu’elle a été menée en parallèle à une carrière professionnelle en tant que directeur commercial de différentes marques de vêtements de sport.

 

Sans surprise, François Jauffret n’est donc pas resté inactif après s’être retiré des courts, devenant un important dirigeant du tennis français. Directeur technique adjoint de la Fédération française de tennis à partir de 1984, puis directeur technique national et enfin directeur délégué du développement, on le connaît surtout à Créteil pour sa fonction de président de la Ligue du Val-de-Marne, fonction qu’il occupait depuis 2004. Bénévole infatigable au service du sport amateur, militant du développement du tennis, il laisse son empreinte sur la vie sportive de notre ville et de notre département.

 

Évelyne Barbier

 

Évelyne Barbier est une actrice incontournable de la politique menée par la Ville et le Territoire en faveur de l’insertion et de l’emploi des jeunes. Après un cursus universitaire spécialisé en psychopathologie, elle trouve très vite sa voie et décide de consacrer son activité professionnelle à un public jeune. C’est en 1984 qu’elle est recrutée en qualité de conseillère à la Mission locale de Créteil, première structure de ce type créée alors dans le Val-de-Marne. Ses compétences, son investissement dans sa mission sont très vite appréciés et elle assure, avec dynamisme et talent, la direction de cette association depuis maintenant 27 ans, association aujourd’hui intercommunale. Évelyne Barbier est une fervente militante de la cause des jeunes.

 

Avec son équipe, elle les accompagne au quotidien dans leur parcours de formation, d’accès à l’emploi et au logement. Elle est, en effet, convaincue qu’en dépit de trajectoires de vie parfois complexes et difficiles, ces jeunes gens nous apportent, chaque jour, la preuve qu’avec de la considération, de l’attention et un peu d’imagination, tout est possible.