Production Spring  © Simon Carter / Speakeasy © Christophe Raynaud de Lage

Cirque, jonglerie de haut niveau, danse… Cette deuxième édition du festival Mega Circus, qui se tiendra à la Maison des Arts les 18 et 19 janvier 2019, propose deux spectacles où tous les prismes des arts circassiens y sont représentés, dans une logique d’élégance et d’entertainment.

Speakeasy / Quand le cirque fait son cinéma !

Le cirque, ambiance film noir : c’est Speakeasy de Xavier Lavabre et Vincent Maggioni de la compagnie The RatPack qui détourne, non sans malice, les références et autres clichés du film de gangsters. D’emblée, le nom du spectacle donne le ton : Speakeasy, voilà comment l’on nommait les bars clandestins aux États-Unis, pendant la prohibition. Les six acrobates de RatPack offrent au public un spectacle scénarisé, faits de numéros extraordinaires. Acrobates, danseurs, à la roue Cyr ou au mât chinois, le niveau technique est très élevé. Apparaissent ainsi le chef de la mafia, sa femme, son homme de main, une pin-up, un barman, un bandit… Mêlant toutes les disciplines, chacun des acrobates a été choisi pour sa personnalité, sa vraie “gueule”. Ensuite, tous ont appris à travailler ensemble l’expression corporelle, inspirée des films muets et du hip-hop. Au fil du spectacle, les disciplines circassiennes disparaissent peu à peu, pour laisser place à une joyeuse et impressionnante dynamique d’équipe. Et, au final, la scène est transformée en plateau de tournage ! Détonant, ce spectacle est à partager en famille.

Les 18 et 19 janvier à 19h30 à la Maison des Arts [petite salle]. Réservation au 01 45 13 19 19 ou sur www.maccreteil.com

Spring / Quand le jonglage rencontre la danse

Avec Spring, le metteur en scène Sean Gandini et le chorégraphe Alexander Whitley ont imaginé un spectacle, savant mélange d’élégance et de profondeur. Créateur insatiable, Sean Gandini, dont les jongleurs de sa compagnie Gandini Juggling sont considérés par beaucoup comme les “rois de la jonglerie”, aime travailler avec des artistes de différents horizons. Ici, il a fait appel au chorégraphe britannique Alexander Whitley. Ensemble, ils créent une pièce à grande échelle où le visuel, attractif et spectaculaire, recourt à la couleur et adopte à la fois des rythmes déconstruits et des motifs jubilatoires. Pour le plaisir de toutes les générations, ce sont donc deux esthétiques, deux approches qui vont se frôler, se compléter et dialoguer. L’une aérienne et insaisissable, l’autre terrienne et ancrée dans le sol. Un projet kaléidoscopique d’une grande beauté et réalisé avec beaucoup de poésie.

Les 18 et 19 janvier à 21h à la Maison des Arts [grande salle]. Réservation au 01 45 13 19 19 ou sur www.maccreteil.com