C’est une excellente nouvelle pour l’hôpital Henri-Mondor et pour la ville de Créteil. La direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé, mardi 24 septembre 2013, qu’elle allait financer, sur ses fonds propres, le projet de modernisation du centre hospitalo-universitaire.

Il s’agit du projet RBI (réanimation, blocs opératoires, interventionnel), soit un nouveau plateau technique ultramoderne qui, d’ici cinq ans, sera installé dans un bâtiment flambant neuf. Celui-ci, construit entre l’Établissement français du sang et l’actuel hôpital, rassemblera les blocs opératoires et salles de réanimation, et sera relié au bâtiment principal qui abrite l’ensemble des moyens techniques en chirurgie, réanimation et imagerie interventionnelle.

"Ce projet répond à une forte ambition portée depuis plusieurs années par les chirurgiens et les médecins de l’hôpital Henri-Mondor. La directrice générale de l’AP-HP, Mireille Faugère, entend ainsi positionner un véritable pôle CHU de référence du Sud-Est francilien, montrant ainsi qu’elle entend remplir son rôle de CHU de l’Île-de-France", indique la direction de Mondor dans un communiqué.

Vers un pôle du Grand Paris de la santé

"C’est un nouvel essor pour l’hôpital, s’est félicité de son côté Laurent Cathala, député-maire. Avec cette réalisation, Mondor a un avenir tout tracé autour du projet du Grand Paris de la santé." De plus, ce projet s’inscrit pleinement dans le cadre du développement d’un grand pôle de recherche et développement autour de la santé, soutenu par la Ville et la Communauté d’agglomération. Cette dynamique se traduit concrètement par des soutiens financiers apportés aux différents services de Mondor (chirurgie vasculaire, urologie et, bientôt, l’Institut du rachis du professeur Allain), par l’ouverture de la pépinière Bio & D qui héberge déjà deux entreprises et celle de la résidence Thomas-Edison qui va accueillir des chercheurs en mobilité.

Une réalisation entièrement financée par l’Assistance publique

Pour l’heure, les équipes médicales planchent sur ce projet innovant, flexible et évolutif qui devra répondre aux évolutions technologiques et à l’attractivité de l’hôpital pour les vingt prochaines années, et permettre ainsi de porter au plus haut niveau l’excellence médicale.

"Le projet sera hospitalier et universitaire, il répondra aux missions de soins, de formation et d’innovation ; ancré dans son territoire de santé et son environnement, ce nouveau plateau technique sera, à la fois, ambitieux et raisonné dans un contexte économique contraint", poursuit le communiqué.

D’un montant de 50 millions d’euros, cet investissement est entièrement financé par l’AP-HP avec la vente d’une parcelle de terrain située au sud de Mondor dans le cadre du projet de gare multimodale du Grand Paris à Créteil-l’Échat.

Cette opération lève enfin toutes les craintes qui s’étaient exprimées du côté de l’hôpital Chenevier devant la perspective, maintenant abandonnée, de vente d’une partie de ses terrains afin de financer le projet de modernisation de Mondor.