Le mardi 9 juin 2020, Laurent Cathala, maire de Créteil, et Axel Urgin, président du syndicat intercommunal Smitduvm, sont allés rencontrer et remercier les salariés de l’usine d’incinération des déchets Valo’Marne, tous mobilisés pendant la crise sanitaire de la Covid-19.

Sans ce précieux outil et les personnels qui la font fonctionner, les hôpitaux auraient été submergés par les déchets médicaux, et ce en pleine pandémie. L’usine Valo’Marne est en effet l’une des deux seules de la région parisienne capable de traiter les Dasri (déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés). Aussi, Laurent Cathala a tenu à remercier les personnels de l’usine pour avoir « assuré un service essentiel à un moment où les hôpitaux étaient au bord de la rupture » et à saluer leur travail et leur courage exceptionnels.

Laurent Cathala a salué le travail que tous les personnels ont accompli dans des conditions très difficiles.

En pleine phase critique, pour faire face aux 130 tonnes de déchets produits par jour, notre usine – qui prend en charge le traitement des deux-tiers des déchets liés aux soins en Île-de-France – a fait appel à quatre employés supplémentaires, venant s’ajouter aux 19 déjà en poste.

Pour autant, la ligne dédiée aux Dasri doit encore évoluer en une ligne mixte qui traitera également ordures ménagères (OM) et déchets d’activité économique (DAE) dans le cadre du projet d’extension de Valo’Marne prévue à horizon 2023. D’ores et déjà, la chaleur issue de l’incinération des déchets est directement valorisée dans le réseau de chauffage urbain de la ville (alimenté à plus de 64 % en énergies renouvelables, avec la chaleur issue de la géothermie). Cette extension permettra à terme de connecter au réseau de chauffage actuel le secteur Nord de la ville, soit 14 000 équivalents-logements supplémentaires. Plus de 62 000 usagers cristoliens bénéficient déjà de 30 à 40 % d’économies sur les charges de chauffage, en conjonction avec l’isolation et la rénovation thermique de plus de 3 000 logements.

L'usine a pu faire face à l'afflux important de déchets médicaux.

Article de Créteil, Vivre Ensemble, septembre 2020 n°404