Vivre ensemble N°322 – mai 2012
1.14 Bienvenue à la Cristofoire !
1.29 Ils vous attendent à Village
2 Le bloc-notes de Laurent Cathala
2.1 Budget : pas d’augmentation des taux d’imposition
2.2 Éducation : les inégalités territoriales aggravées
2.3 Santé : vivre et manger sainement
3.1 Académie de Créteil : “Les moyens attribués renforcent les inégalités”
3.4 Créteil, une ville de plus en plus accessible
3.6 Rencontres au centre Rebérioux
4.1 Un week-end au bord de l’Oh !
4.2.2 Rencontres et informations
4.3.1 Samedi 12 mai de 14h à 19h
4.3.2 Dimanche 13 mai de 11h à 19h
5.1 Ensemble pour le Grand Stade de rugby
5.1.2 Ils soutiennent la candidature du Grand Stade à Thiais-Orly
6.1 Netvibes, un portail validé
6.1.1 Des ressources accessibles à tous
7.1 Mangez, bougez : objectif santé !
7.1.1 Des messages à faire passer
8.1 L’éclairage public mis en lumière
8.1.1 Le point sur les nouvelles technologies
8.1.3 Une attention de tous les instants
9.1 La gare Pompadour sur les rails
9.1.1 Une circulation modifiée pendant les travaux
10.2 Permanences France Alzheimer
10.7 Grande kermesse de l’amitié
10.10 Nouveau succès de l’exposition
10.11 Grand nettoyage de printemps
10.13 Agenda Assemblées générales
10.14 .Permanences des maires adjoints de secteur
12.1.1 Rejoignez les ateliers !
13.1 Le Clap : loisirs, échanges et autonomie
13.1.1 Être acteur de son projet
13.1.2 Des activités très variées
15.1.1 Demandez le programme !
15.1.2 Les Compagnies professionnelles
19.1 Tournoi de pâques/les poussins conservent le titre !
19.2 Squash/Cinq médailles européennes pour les Cristoliens
19.3 Cyclisme/un titre mondial et trois médailles d’argent
19.4 Basket/Génération Basket Tour, 11e du nom !
19.5 Gym artistique/en route pour les championnats de France
19.6 Badminton/l’élite à Créteil
19.7 Gym rythmique/les Cristoliennes, championnes du Val-de-Marne
21.1 Liste “Une ville pour tous et chacun“
21.2 Groupe communiste, républicain et citoyen
21.4 Liste “Agir pour Créteil”
21.5 Liste “Un nouveau souffle pour Créteil“
21.6 Liste “Créteil a besoin des Verts“
Laissez-vous séduire par les flâneries de Mardi Loisirs. Le 15 mai, vous irez sur la colline de Ménilmontant à la recherche des traces (toponymie et “regards” en pierre) des nombreuses sources qui alimentaient les Parisiens. Le 22 mai sera consacré à “L’Eure au fil du lin”, une visite commentée de la coopérative “Terre de Lin” et de son teillage à Routot. Et le 29 mai, vous attend une promenade insolite dans les jardins du 11e arrondissement avec leurs coins secrets et leurs végétaux inattendus. Renseignements et inscriptions auprès de Sylviane Magner au 01 48 99 82 10.
C’est à l’Irlande que le Bij (Bureau Information Jeunesse, centre Dassibat, 7, rue François-Mauriac) consacre la Semaine européenne qu’il organise du 21 au 25 mai. Le mercredi 23, la présentation de l’histoire du pays à 15h sera suivie à 16h par un concert de Traces. Au programme aussi une exposition et, tous les jours, tea-time et de nombreuses animations. Tous renseignements au 01 48 98 58 10.
“Enseigner la communication professionnelle en santé : un enjeu fondamental pour la qualité des soins”. Tel sera l’objet du colloque organisé par le Département de médecine générale de l’Upec et le Collège national des généralistes enseignants. Cinq ateliers seront proposés aux participants, le samedi 12 mai, de 9h à 18h30, à la faculté de médecine, 8, rue du Général-Sarrail. Tarif de la journée : 50 € (buffet compris). Contact : Anne-Marie Forgeas au 01 49 81 37 21/departement.medecine. generale@u-pec.fr
L’Église Réformée vous informe de ses activités, en mai, au centre paroissial, 113, rue du Général-Leclerc. Un groupe de prières œcuméniques se réunira le vendredi 4 à 20h. Des cultes auront lieu le dimanche 13 à 10h30 avec le groupe musical “Les Trompettes d’Argent” et le dimanche 20 à 18h. Enfin, la jam session, se déroulera le samedi 26, à partir de 19h.
À noter : le pasteur assure une permanence, les mardis de 14h à 18h. Informations au 07 77 94 88 59.
La chorale World of Gospel donnera un concert au profit des victimes de l’explosion d’un dépôt de munitions au Congo-Brazzaville. C’est le samedi 26 mai à 20h en l’église Saint-Christophe, 4, rue Félix-Maire. Entrée : 10 €. La totalité de la recette sera envoyée aux victimes de la tragédie.
Dans le cadre de la Caravane citoyenne organisée par l’Union locale des MJC et centres sociaux, le Salon familial de la MJC Club, rue Charpy, accueille l’association Olympio (et son outil d’animation collective, pédagogique et interactif “Aux urnes citoyens !”) pour une animation-débat autour de la question du vote et de la démocratie. Le vendredi 4 mai de 15h à 17h. Entrée libre. Réservations indispensables auprès de Delphine au 01 48 99 75 40.
C’est le mardi 22 mai à 14h30 qu’aura lieu la dernière séance du cycle “Tranquillité seniors”, à la salle Duhamel, 5, avenue Georges-Duhamel. Avec la participation de la Préfecture de police de Paris, deux thèmes seront abordés : “La circulation piétonne en ville” et “Les actes de malveillance”. De nombreux conseils seront donnés aux seniors. Ouvert à tous. Plus de renseignements au 01 48 99 97 15 (le matin).
À découvrir, les photos inspirées et en noir et blanc, réalisées (en argentique) par les adhérents des ateliers animés par Jean-Philippe Jourdrin.
Du 21 mai au 5 juin à la MJC Village, 57, rue du Gal-Leclerc
(01 48 99 38 03). Vernissage le vendredi 25 mai à 19h.
Le centre Madeleine-Rebérioux propose deux rendez-vous botaniques encadrés par Rémy Lejeune, le samedi 5 mai. La matinée sera consacrée à la visite de l’île Sainte-Catherine, de 9h30 à 12h30. L’après-midi, initiation, de 14h à 17h, aux plantes médicinales qui soignent les maladies hormonales. Tarif (pour chacune des animations) : 15 € + adhésion. Tous renseignements et inscriptions au 01 41 94 18 15.
Une randonnée au cœur de la forêt, à la rencontre des petits animaux poètes, en compagnie de la conteuse Béatrice Maillet. C’est Il était un petit bois, spectacle produit par Enfance et Musique pour les 6 mois-3 ans, donné le 30 mai à 10h15 et 11h15 à Biblibleuets. Réservations au 01 48 99 60 87.
Le CCN de Créteil et du Val-de-Marne/Cie Käfig et le centre des Petit-Pré-Sablières ont mené un projet culturel qui a permis à 15 enfants de 6 à 11 ans de s’initier à la danse et aux arts du cirque, à partir de L’Ogresse des archives et son chien de la Cie CFB 451 accueillie en résidence au CCN. Fruit du travail de l’année 2011, une représentation sera donnée le mercredi 16 mai à 15h au Studio du CCN, rue Charpy. Renseignements et réservations auprès de Laure Kujawa au 01 56 71 13 27/relationspubliques@ccncreteil.com
Des élèves, des professeurs et des membres du personnel du collège Louis-Issaurat donnent un grand spectacle inédit, le samedi 5 mai à 19h30, à la Maison des Arts : Talent Show One. L’occasion de découvrir tous leurs talents (danse, chant, théâtre, musique, rap...) ainsi que la richesse issue de la diversité de leur collège. N’hésitez pas à venir faire la fête avec eux… Prix des places : 3 €. Informations auprès du collège au
01 48 98 18 90.
Le prochain Café littéraire sera un “Café Polar” avec un coup de projecteur sur l’auteure Dominique Sylvain, qui traite avec humour de sujets graves dans de très bons thrillers psychologiques. Le samedi 12 mai à 16h à la bibliothèque Village. En présence aussi de l’éditrice Viviane Hamy. Entrée libre, réservations au 01 41 94 31 50.
Qu’on se le dise ! La traditionnelle Cristofoire, organisée par le Calm, tiendra ses quartiers le samedi 2 juin sur le plateau d’évolution, rue Molière au Montaigut. Au programme : défilé de couture, vide-grenier, concours de pétanque… sans oublier le toujours savoureux barbecue. En vedette, cette année une voiture à pédales de la fin du XIXe siècle et la fabrication de jus de pomme dans un authentique pressoir pour une dégustation à volonté. Tous renseignements auprès de Jean-Pierre au 06 70 14 65 27.
La bibliothèque-discothèque de la Maison des Arts met le cap sur l’Argentine. Tangos classiques du début du XXe siècle (avec des couleurs un peu jazz et ragtime), extraits de leurs albums, les deux artistes argentins, Juan Carlos Cacéres (piano, chant, trombone) et Gianna Caronni (clarinette, chant), seront en concert le samedi 2 juin à 16h. La veille, vendredi 1er juin à 19h, en prélude au concert, une conférence donnée par Richard Robert, aura évoqué l’évolution des différents courants de la musique populaire argentine. Réservations au 01 43 77 51 61.
Comme chaque année, les étudiants de l’Upec envahissent la scène de la Maison des Arts pour deux soirées de Folies Douces, artistiques, endiablées et… gratuites. Ouverture, le mardi 29 mai à 20h30 dans la petite salle, avec deux pièces de théâtre. Suite des festivités le samedi 2 juin à partir de 20h où la grande salle accueillera arts du cirque, danses contemporaines, afro-contemporaines, indiennes, latines (bachatango, salsa), capoeira et percussion brésilienne. Ambiance garantie, laissez-vous entraîner dans ces douces folies… Tout renseignement et réservation par courriel (foliesdouces@u-pec.fr), téléphone (01 45 17 70 65) ou le jour même dans la mesure des places disponibles.
En partenariat avec le conseil de jeunes, le Bij (Bureau Information Jeunesse) organise “La Journée du Job”, mercredi 16 mai de 10h à 18h au centre Dassibat, 7, rue François-Mauriac. Au programme : rédaction de CV, de lettres de motivation et simulations d’entretien. Plus de renseignements au 01 48 98 58 10.
Osez la zumba et suivez le stage que Stella Savriapen animera, de 13h30 à 15h, samedi 19 mai au centre Madeleine-Rebérioux (27, av. Francois - Mitterrand). Pour adultes. Tarif : 10 € + adhésion. Renseignements et inscriptions au 01 41 94 18 15.
Pour votre santé, celle de votre porte-monnaie, mais aussi pour l’environnement, fabriquez vous-même vos produits de beauté. C’est à la réalisation de ces cosmétiques maison que la prochaine soirée Savoir-faire de Nature & Société, “Ma cuisine beauté : home made cosmétiques”, sera consacrée, mercredi 23 mai à partir de 18h. Contactez l’équipe
au 01 48 98 98 03 ou par mail : vie.asso@natsoc.asso.fr
Comment lire et s’approprier son arbre généalogique ? Comment accueillir son histoire avec ses blessures et ses fragilités et trouver sa vraie place dans cette vie ? Vaste question qui nous concerne tous et qui sera l’objet de la prochaine soirée Espace où vous pouvez venir avec votre “arbre”. Animée par la psychogénéalogiste Edwige Roberval, la soirée se tiendra vendredi 11 mai à partir de 19h, salle du comité de quartier, 13, avenue du Général-Billotte. Comme d’habitude, introduction conviviale avec partage de boissons ou petits plats apportés par chacun. Contact : 06 76 00 23 68.
Nicolas Bacchus est tout à l’image de son nouvel album, La verVe et la Joie. Ce troubadour libertaire revient avec “des rimes tellement riches qu’elles menacent de s’installer en Suisse” ! Politique et poétique, acide ou poignant, insolent et vulnérable, un personnage complet à découvrir sur scène, le samedi 5 mai à 20h30 à la MJC Village. Une soirée proposée par La Cigale en partenariat avec la MJC.
Réservation : contact@lacigaledecreteil.org ou 01 48 99 38 03 (MJC). Entrée : 13 € et 10 € (adhérents Cigale et Village).
Rendez-vous au “Jardin éphémère”, un atelier poésie pour préparer la fête du quartier qui se tiendra les mercredis 9 et 16 mai à 14h30 à Biblibleuets, place des Bouleaux. À partir de 7 ans. Réservations au 01 48 99 60 87.
Lorsque, dans un asile psychiatrique, l’institution et la faculté injectent de la normalité dans les esprits humains, cela devient vite le cirque… L’important, n’est-il pas d’en rire ? C’est Sagesse et Folie, une comédie philosophique de Norbert Aumont, interprétée par Paricia Sagot et Jocelyne Barrau, dans une mise en scène de Gianni Corvi. Les 11 et 12 mai à 20h30, le 13 mai à 16h, au Trac Théâtre, 89, av. du Dr-Paul-Casalis. Tarifs : 10 € et 8 € (tarif réduit ou réservation par Internet). Réservations au 01 48 99 29 05 ou sur le site www.tractheatre.fr
La chorale “La Licorne” donnera un concert le samedi 2 juin à 17h au 113 rue du Général-Leclerc. Au programme, des œuvres de Bach, Haydn, Gluck, Dvorak, Gounod, Schubert et Auber, ainsi que des chansons. Entrée libre. Participation aux frais.
Le pôle de Créteil du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), qui propose de nombreuses formations continues pour adultes (langues, bureautique, comptabilité, management, informatique…), vient d’ouvrir un cours d’espagnol professionnel (débutants) qui a lieu le mercredi, de 18h30 à 21h30. Inscription pour cette formation :
240 €. Vous pouvez obtenir un financement en utilisant votre Dif (Droit individuel à la formation). Le Cnam de Créteil, Lycée Saint-Exupéry, 2, rue Henri-Matisse est ouvert tous les jours de 14h à 19h. Tél. : 01 43 77 83 55.
Mail : creteil@cnam-idf.fr
L’Association de sauvegarde du Bras-du-Chapitre donnera sa grande fête de juin le dimanche 3 juin sur la base de l’USC Canoë-kayak, 20 rue du Barrage. De 14h à 18h sur les bords de la Marne, ateliers potion magique et clowns, pop corn, jeux, mur d’escalade, poneys, canoës et vélos fous enchanteront petits et grands. Cette année, “Les îles font leur cinéma” : les grands cinéastes de demain (lycéens de la section Cinéma-Audiovisuel de Léon-Blum) réaliseront des courts métrages lors de la fête. Et le meilleur film recevra, en décembre, le trophée du Poisson d’or du Festival des îles…
Une fois par mois, la Cie des Inachevés propose aux 5-11 ans un atelier, “Le Café des enfants”. Le prochain, qui aura lieu le samedi 26 mai, de 15h45 à 17h45, au centre des Petit-Pré-Sablières (12, rue Maurice-Déménitroux), est dédié au toucher. Dans une ambiance conviviale, les enfants réaliseront des marionnettes en bouts de bois, en paille ou autres matières végétales. Il y aura des pochettes-perles à gagner et le goûter aux fruits exotiques sera offert. Participation aux frais : 5 €. Réservation obligatoire au 06 70 12 24 07 ou par mail : compagniedesinacheves@orange.fr
L’ensemble vocal Claudio Monteverdi, accompagné de musiciens de Mademoiselle de Guise, propose un grand concert de musique baroque le 11 mai à 20h30 en la cathédrale Notre-Dame, 2, rue André-Maurois. Au programme : Gloria de Vivaldi, Dixit Dominus de Haendel, deux motets de Bach et un hymne de Purcell, Hear My Prayer. Autant de chefs-d’œuvre de musique sacrée réunis au sein d’un même concert pour célébrer le 25e anniversaire de l’ensemble.
Prix des places : 18 € et 10 € (étudiants, chômeurs), gratuit pour les moins de 12 ans. Infos/réservations : resa2012@ecmonteverdi.net
En l’honneur des bientôt 40 ans de la MJC Village (01 48 99 38 03), l’atelier Chansons vous invite à son spectacle, Ça balance pas mal à Créteil, les samedi 12 mai (20h30) et dimanche 13 mai (16h). On y chante, on y danse… vous voilà prévenus !
L’association Filles et Fils de la République et le centre social des Petit-Pré-Sablières initient un atelier hebdomadaire de chant lyrique pour adultes, le mercredi de 18h30 à 20h30, 46, rue Maurice-Déménitroux.
Gratuit et ouvert à tous (aucune connaissance musicale particulière n’est requise), cet atelier sera dirigé par Malika Bellaribi-Le Moal, mezzo-soprano reconnue, surnommée la Diva des quartiers.
L’objectif final est de monter sur scène aux côtés de professionnels (solistes et musiciens) pour les représentations d’un opéra. Renseignements/inscription au 01 42 07 01 38 ou par mail : ffrsalih@aol.com
La peintre-sculpteur Sylvie Souchère (01 77 20 09 30/
06 17 14 22 25) vous invite à partager, dernier de la saison, un petit déjeuner dans son atelier, 1, esplanade des Abymes, samedi 2 juin à partir de 9h.
Un moment convivial et gourmand où se retrouver autour d’une mini-expo de ses derniers travaux.
Initiez-vous à la zumba, programme de fitness (tous niveaux) qui mélange la danse et la gym sur des musiques latines. Samedi 12 mai, Stella Savriapen animera un stage (désinhibition et bien être garantis…) de 15h à 17h à la MPT de La Haye-aux-Moines (4 allée Georges-Braque). Tarif : 15 € + adhésion MJC (13 €). Inscriptions auprès de Stella au 06 62 17 04 89. Attention, nombre de places limité.
À l’occasion des Parcours des ateliers d’art (cf. p. 44), une visite collective des différents lieux d’expositions (navette gratuite) est proposée le mardi 12 mai. Ce “parcours en fête” à la découverte des œuvres et à la rencontre des artistes débutera à 10h30 par un accueil-café à la MJC Club pour s’achever à 18h au centre Rebérioux avec vernissage et animation. Une pause pique-nique (apporter son repas) est prévue à 13h. Inscription indispensable dans les équipements partenaires de la manifestation ou à la MJC Village auprès de Maryse au 01 48 99 38 03. Possibilité de visites en demi-journée dans la limite des places disponibles.
Vous rêvez de danser le tango argentin ? Suivez le stage d’initiation animé par Karen Valenzuela, le dimanche 20 mai, de 14h30 à 17h30 à la MJC du Mont-Mesly (01 45 13 17 00). Participation : 25 € et 40 € (couple) + adhésion.
Contre le stress et pour le zen, participez au stage de sophrologie animé par Françoise Carluis au centre Rebérioux (01 41 94 18 15), le samedi 26 mai de 15h30 à 17h30. Au programme : travail corporel doux, détente et respiration, relaxation. Participation : 15 € + adhésion.
Samedi 5 mai, la MJC du Mont-Mesly organise une sortie familiale, placée sous le signe de l’Asie. Le matin, parents et enfants (à partir de 5 ans) pourront s’initier en musique au taï chi-qi gong. L’après-midi, ils assisteront au concert-conte, Voyage en Asie, donné au théâtre Claude-Levi-Strauss du musée du Quai Branly à Paris. Sortie gratuite à l’exception du pique-nique et des tickets de métro. Tous renseignements et inscriptions au 01 45 13 17 00.
“La puissance de la pensée juste”, tel sera le thème de la prochaine soirée des Bahà’is, le vendredi 18 mai à 20h30 à la Maison des Associations, 1, avenue François-Mauriac. Un moment de réflexion et de sérénité entre musiques et lecture de textes saints, ouvert à tous. Entrée libre.
Plus d’informations au 01 48 99 98 90/
La CCIP Val-de-Marne, 8, place Salvador-Allende organise, jeudi 10 mai, de 14h à 20h, la 3e édition du Village des Opportunités, grand rendez-vous dédié à la cession et à la reprise d’entreprises et de commerces.
Cédants, apporteurs d’affaires et repreneurs seront mis en relation à travers des rendez-vous libres ou préprogrammés.
Des professionnels de la cession/reprise (avocats, conseillers en gestion du patrimoine, experts comptables, banquiers…) seront également présents pour apporter informations et conseils. Entrée gratuite. Contact visiteurs : 0820 012 112 (0,12 €/ min). Programme sur www.ccip94.fr
Samedi 26 mai, c’est du sérieux ! On joue ! La Cristol’Ludo (01 42 07 58 54) vous invite à célébrer la Fête mondiale du jeu avec les associations partenaires (Cœur des Mains, Entre Parents, Aveugles de Créteil, Club d’échecs, Pluriels 94). Au programme : les jeux dans tous leurs états : surdimensionnés, en bois, adresse, stratégie, jeux d’eau, espace petite enfance, atelier fabrication… Venez nombreux, en famille, entre amis, vous défier dans la bonne humeur. Pop corn et bar à sirop sur place. Accès libre et gratuit ! Le samedi 26 mai, de 11h à 18h, devant la ludothèque sur l’esplanade du palais de justice.
Avis aux bibliophiles et aux curieux ! Le Club de reliure de Créteil (www.clubdereliure.com) ouvre ses portes le samedi 12 mai, de 9h30 à 19h, au 2, rue Marivaux. Avant de découvrir les très belles réalisations de ses membres (dont des incrustations de différents cuirs), vous assisterez à une démonstration où vous suivrez toutes les étapes requises, depuis le débrochage jusqu’à la pose finale de la couvrure.
Les bords de Marne recèlent une richesse de faune et de flore impressionnante. À l’occasion de la Fête de la Nature, l’association Nature & Société vous invite à profiter de cette nature urbaine en famille ou entre amis. Rendez-vous, samedi 12 et dimanche 13 mai à 11h devant le stade sur l’île Brise-Pain pour une promenade-découverte de 1h30. Samedi, le pique-nique sera sorti du sac. Prévoir vêtements et chaussures adaptés aux conditions de marche. Jumelles facultatives.
Possibilité de rejoindre l’escale du Festival de l’Oh !
(cf. p. 15). Sortie gratuite, inscription obligatoire au 01 48 98 98 03 ou par mail : agir@natsoc.asso.fr
Pour les permanences juridiques gratuites organisées à l’hôtel de ville et dans les relais-mairie, une prise de rendez-vous est désormais obligatoire. Elle est centralisée à l’hôtel de ville au 01 49 80 92 94 (poste 4240 ou 4270). Vous pouvez téléphoner chaque jour de la semaine, les hôtesses proposent trois sites en fonction des disponibilités : lundi, à partir de 18h, au relais Dunant ; mardi, à partir de 17h30, au relais de l’Abbaye ; jeudi, à partir de 18h, à l’hôtel de ville.
Direction le chemin des Roses pour la prochaine sortie de Place au Vélo à Créteil, le dimanche 20 mai. Rendez-vous à 10h15, place de l’Église, muni de votre pique-nique et d’un vélo révisé. Les enfants sont sous la garde des parents. Le port du casque est conseillé. Plus de renseignements auprès de Maurice au 01 48 98 05 48/06 58 35 19 18. Site Internet : http://mdb94.org
Pour petits (ou grands) tours de valses, tangos et autres paso doble, rejoignez les Thés dansants de l’ABC Danse du Calm. Le prochain aura lieu le mardi 15 mai de 14h à 18h, à la salle des fêtes, 5, avenue Georges-Duhamel. Plus de renseignements auprès d’Yvette (01 43 39 14 93) ou de Bernadette (01 48 99 02 50).
Entre rêve et réalité, un grand-père raconte son parcours migratoire à son petit-fils quelque peu déviant, le tout sur fond de révoltes de banlieues, de violences policières et d’élections présidentielles… C’est Responsables, mais non coupables, une production de Filles et Fils de la République, jouée par Kahina et Cie, le 6 mai à 15h à la MJC du Mont-Mesly (01 45 13 17 00).
L’élaboration du budget municipal est un moment important de la vie démocratique locale, car les choix qui sont faits engagent la Ville. Ils doivent répondre aux attentes et aux besoins de la population, tout en tenant compte du contexte économique et social. L’exercice est complexe : il faut trouver le juste équilibre entre ce qui est souhaitable et ce qui est possible financièrement. Depuis plusieurs années, en effet, la diminution des dotations de l’État, qui se conjugue à des transferts de compétences et de charges, contraint les collectivités locales à faire toujours plus, mais avec de moins en moins de moyens. Cette année, c’est principalement le Fonds de solidarité de la région Île-de-France qui a été diminué sur la base d’une modification des critères d’attribution, lesquels nous classent désormais parmi les villes riches. Il faut y ajouter un accès au crédit de plus en plus difficile pour les collectivités, en raison de la crise du système bancaire et d’une nouvelle réglementation internationale.
Le 26 mars, le conseil municipal a voté le budget de la Ville dont vous trouverez le compte-rendu détaillé en supplément du magazine du mois de juin. Près de 17 millions d’euros sont consacrés aux investissements, qui valorisent notre patrimoine commun, et 126 millions au fonctionnement qui regroupe les actions, les animations et les nombreux dispositifs en faveur de tous les Cristoliens. Les finances de la ville sont maîtrisées et, élément rassurant, la dette communale est stable et sécurisée. Nous avons ainsi pu préserver l’équilibre budgétaire sans augmenter les taux des impôts locaux.
Un pré-rapport de la Cour des comptes, dont la presse s’est fait l’écho à la mi-avril, confirme largement les observations que les élus locaux ont pu faire sur le terrain et montre de façon détaillée “comment l’État donne plus à ceux qui ont déjà plus et moins à ceux qui cumulent tous les risques de réussir moins bien”.
J’ai déjà exprimé dans ces colonnes mon opposition aux diminutions de postes qui conduisent à des classes surchargées, et plus particulièrement dans des secteurs où les élèves auraient besoin d’attention et de soutien. Je me suis indigné de la suppression des Rased. Je regrette vivement que les enfants soient accueillis, en moyenne, un an plus tard en maternelle, alors qu’on sait tout le bénéfice d’une scolarisation précoce. Les enseignants m’ont fait part de leurs difficultés et des efforts importants qu’ils déploient pour pallier ces baisses drastiques de moyens. Chiffres à l’appui, le rapport de la Cour des comptes montre combien nous avions raison de nous inquiéter : les inégalités ont été aggravées et, en 2010, l’État a dépensé 47% de plus pour former un élève parisien que pour former un élève des académies de Créteil ou de Versailles. L’article 1 du Code de l’éducation dit que “l’éducation est la première priorité nationale” et donne comme mission au service public de l’Éducation de “contribuer à l’égalité des chances, en tenant compte des différences de situation, notamment en matière économique et sociale”. C’est très précisément le contraire qui a été fait.
Respirez, c’est le printemps ! Avec L’Assiette en marche, le Centre communal d’action sociale nous invite à faire le plein d’énergie en adoptant de bonnes habitudes alimentaires et, si possible, une activité physique régulière et adaptée. Ateliers culinaires, spectacles, dégustations, rencontres sur les marchés et dans les équipements sportifs, tous les moyens sont mobilisés pour sensibiliser le public le plus large possible et nous inciter aux bonnes pratiques. Cette opération est un temps fort d’une action au long cours menée, dans le domaine de la prévention santé, auprès des écoles, des familles et de tous nos concitoyens.
Et parce qu’il faut, avant tout, se changer soi-même pour changer le monde, le service de la Restauration scolaire a mis la qualité et les objectifs de développement durable au premier rang de ses priorités. Il multiplie son offre de fruits et de légumes frais, issus le plus souvent de producteurs locaux (Île-de-France et régions limitrophes), écologiquement responsables, avec, dès la rentrée prochaine, 20% de produits bio, dont le pain servi à tous les repas.
Dans son édition du 13 avril, le journal Le Monde révèle la teneur d’un rapport d’observations de la Cour des comptes qui montre, pour la première fois, l’injustice de la répartition des moyens d’enseignement sur le territoire, au détriment notamment de l’académie de Créteil (qui regroupe la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne).
“L’académie de Créteil, peut-on lire sous la plume de Marilyne Baumard, qui était en 2006 dans la moyenne nationale pour la dépense par élève dans le primaire, est tombée au 22e rang sur 26. Et c’est la même injustice dans les lycées et collèges. Pour la rentrée 2011, Créteil, qui gagnait 3836 élèves dans le second degré, a perdu 426 postes, quand l’académie de Paris, qui gagnait, elle, 1000 élèves, a obtenu 20 emplois de plus.”
Le rapport de la Cour des comptes, cité par Le Monde, montre qu’en 2010, l’État a dépensé 47% de plus pour former un élève parisien que pour un banlieusard, 51% de plus pour former un Parisien qu’un Niçois… La répartition des moyens par académie se fait toujours par rapport à ceux dont elles disposent déjà. S’y ajoutent deux mécanismes, selon la Cour : “Plus une académie est grande, plus elle est ponctionnée en période de récupération de postes. Et plus son tour arrive tard dans le dialogue de gestion entre le ministère et les académies, moins il reste de postes de profs à distribuer. Dommage pour Créteil et Versailles, ajoute Marilyne Baumard, qui répondent à ces deux critères !”
En clair, l’État favorise les écoles, collèges et lycées déjà les mieux dotés et accorde moins de moyens à ceux qui sont les plus défavorisés et réussissent moins bien. Exemple : pour un élève en élémentaire de l’académie la plus défavorisée de France, le pays dépense 2861 € par an. Pour un Parisien, il en dépense 3134. “De la maternelle au CM2, cela fait un différentiel d’une année d’enseignement…”, souligne Le Monde. Même punition pour la scolarité des enfants de 2 ans, où le rapport révèle qu’en Seine-Saint-Denis, seuls 0,9% des moins de 3 ans ont une place à l’école contre un peu plus de 4% dans l’académie de Créteil tout entière et 13,4% en moyenne nationale.
Côté zones d’éducation prioritaire, c’est pire ! Même si le ministère de l’Éducation nationale souligne que les Zep bénéficient d’une manne annuelle de 922 millions d’euros, “il oublie de prendre en compte le fait qu’on affecte dans ces zones défavorisées les profs qui coûtent le moins cher.” À Créteil, 21,6% des enseignants ont moins de 30 ans (pour une moyenne nationale à 9,2%) et 8,6% sont non titulaires (contre 4,9% en moyenne). À Paris, 24,2% des professeurs sont agrégés pour une moyenne nationale deux fois moins élevée. Résultat : “Un établissement de Zep à Créteil coûte moins cher à l’État qu’un établissement classique à Paris !”, conclut Le Monde, soulignant qu’au plan national : “Chaque année, dans une sorte d’indifférence catastrophique, 150 000 jeunes sortent du système sans qualification et, depuis cinq ans, ce sont quelque 70 000 postes d’enseignants qui ont été supprimés.” De son côté, la Cour des comptes conclut son rapport sur le constat que “Le système scolaire français se caractérise par l’importance et la persistance des inégalités, à rebours de l’objectif d’égalité des chances fixé par le code de l’éducation.”
Près de 500 visiteurs se sont rendus à l’exposition “Bougez vert… un développement des transports ?” qui s’est tenue début avril à l’hôtel de ville, à l’occasion de la Semaine nationale du développement durable. Deux animations ont particulièrement reçu les faveurs des visiteurs, grands et petits : le “tunnel des transports”, où l’on devait deviner le mode de déplacement correspondant au son produit, et le “vélo de l’énergie”, sur lequel de nombreux Cristoliens ont relevé le défi d’atteindre l’équivalent du sommet de la butte Montmartre en 30 secondes ! À noter également pendant cette semaine, deux matinées de visites, celle du réseau de chauffage urbain avec la découverte de la chaufferie du Palais et du puits de géothermie du Mont-Mesly, ainsi que celle du service de la Propreté urbaine à Alfortville. Enfin, la soirée thématique consacrée aux économies d’énergie dans l’habitat collectif a permis aux habitants d’échanger à partir de situations très concrètes de copropriétés cristoliennes.
L’Association des étudiants en ergothérapie de Créteil a organisé, le samedi 24 mars dernier, une journée de l’accessibilité, en partenariat avec l’association Jaccède, l’Upec et avec le soutien de la Ville. Ainsi, 142 commerces ont pu être testés par une trentaine de bénévoles en fonction de leur niveau d’accessibilité : accès de plain-pied, porte à ouverture automatique, sanitaires aménagés pour les personnes à mobilité réduite, stationnement réservé à proximité, etc. Pour consulter la liste (amenée à évoluer) des lieux répondant aux normes d’accessibilité (226 répertoriés à ce jour) : www.jaccede.com/accessible-places.
Des films, des débats, des avant-premières, des soirées… La 34e édition du Festival international de films de femmes s’est tenue, du 30 mars au 8 avril, à la Maison des Arts. Avec des invitées de marque et de belles rencontres : musicale avec Brigitte Fontaine, cinématographique avec la comédienne Anne Alvaro, politique avec l’avocate et féministe Gisèle Halimi. Et plus d’une centaine de films ont été projetés, qui défendent avec talent le regard des femmes sur la société. Le Grand Prix du jury (long métrage fiction) a été décerné à Invisible de Michal Aviad (Israël/Allemagne) tandis que le Prix du public est allé au film Margarita des Canadiennes Laurie Colbert et Dominique Cardona.
Depuis quelques temps, l’actualité est chargée au centre Madeleine-Rebérioux. Le mardi 27 mars, c’est Stéphane Hessel en personne qui est venu débattre avec les plus jeunes lors d’une soirée organisée dans le cadre de l’opération “Reporter citoyen”. Puis, pendant un mois, c’est le Maghreb qui était à l’affiche. Expositions, sorties, contes, concerts, films, débats : autant de rendez-vous qui ont permis aux Cristoliens de franchir, en quelque sorte, la Méditerranée.
La 12e édition du Festival de l’Oh ! fera escale à Créteil les 12 et 13 mai, sur la thématique, cette année, des crues et de la vie du fleuve. Expos, débats, mais aussi spectacles, ateliers, activités nautiques et mille autres surprises sont au programme.
Le Festival de l’Oh ! jette l’ancre à Paris et dans neuf villes du Val-de-Marne, dont Créteil. Au programme : des créations sur l’eau qui se déplaceront de ville en ville (Le Carnaval de l’Oh !) et, sur les berges, des espaces de détente, de réflexion, mais aussi de fête. Sans oublier un regard particulier porté sur le patrimoine cristolien. C’est sur le stade de l’île Brise-Pain, tout près de la piscine Sainte-Catherine, que le Festival de l’Oh ! se déploiera dans une ambiance et un décor de guinguette. Quatre pôles d’animations sont au programme de l’escale cristolienne. Tout d’abord, un espace “Rencontres et informations”. À travers plusieurs expositions et débats, les visiteurs pourront se documenter, réfléchir et discuter sur les risques environnementaux, l’évolution de la faune, de la flore, la qualité de l’eau et l’histoire de la Marne. Un pôle “Ateliers” sera aussi proposé : ateliers artistiques en direction des familles, à partir de cartes postales sorties des Archives municipales, et ateliers scientifiques pour sensibiliser petits et grands aux problèmes de l’eau. Un troisième pôle d’animations permettra aux Cristoliens de participer à des balades pédestres et des croisières sur l’eau. Des baptêmes de plongée, des initiations au canoë, un concours de pêche et un troc aux livres et aux plantes sont aussi au programme. Enfin, un espace scénique assurera le tempo de ces deux jours de festival, avec un temps fort consacré au jeune public le samedi après-midi et un plateau “Musiques actuelles”, le dimanche. Durant les deux jours, une restauration sera assurée par les associations locales. Alors, les 12 et 13 mai, n’hésitez pas à venir passer votre week-end au bord de l’Oh !
Stade de l’île Brise-Pain, allée Centrale
(à hauteur du n° 28).
Renseignements : 01 58 43 38 01
http://festival-oh.cg94.fr/escales
Le Festival de l’Oh ! est organisé par le Conseil général du Val-de-Marne. L’escale de Créteil est mise en place par la direction de la Culture, la direction du Développement durable, les Archives municipales, Plaine centrale et de nombreux partenaires.
Samedi 12 mai de 14h à 19h et dimanche 13 mai de 11h à 19h
- Ateliers scientifiques [centre Madeleine-Rebérioux]
Cyclones et tempêtes, pollutions de l’eau, fabrication et lancement de fusées à eau.
- Ateliers artistiques [centres de loisirs]
Cartes décorées, dessins au pastel, puzzles.
- Patrimoine cristolien (exposition cartes postales anciennes, documents historiques).
h Exposition sur les usages de la Marne, d’hier à aujourd’hui (loisirs, crues, qualité de l’eau, faune et flore).
- Aqua Expo, exposition du conseil municipal d’enfants.
- Maison de l’eau : crues et vie du fleuve. L’inondation : une catastrophe pas si naturelle : exposition, débat…
- Balades pédestres
Samedi et dimanche de 11h à 12h30 :
“La nature cristolienne au fil de l’eau” [inscriptions auprès de Nature & Société :
01 48 98 98 03, cf. p. 10, “Créteil au fil de l’eau”]
Samedi et dimanche de 14h à 16h : “Crues et usages de l’eau en bords de Marne”
[inscriptions auprès de la direction de la Culture : 01 58 43 38 08]
- Balades sur l’eau
- Marionnettes
Samedi et dimanche, venez rencontrer la marionnette Tantôt à l’eau.
- Baptêmes de plongée à la piscine
Sainte-Catherine
Samedi de 14h à 17h30 : à partir de 8 ans, inscriptions au 01 45 13 17 00.
- Concours de pêche familial
Dimanche de 10h à 12h : inscriptions à La Goujonnette, le samedi (5 €).
- Troc aux livres et aux plantes
Organisé par l’Association de sauvegarde du Bras-du-Chapitre, dimanche de 11h à 18h au square Jullien.
- 14h30-15h : Afflux [Cie Massala]
- 15h-15h30 : Zaza Song [AubertAmuzic & Mister Takapoum]
- 15h40-16h : Le Grand Conciliabule [Aude Maury]
- 15h-15h30 : “Évolution des espèces en Marne de 1910 à nos jours” [Nature & Société, La Goujonnette]
- 16h-16h45 : Débat : “Les crues” [Georges Olivari, directeur de la Maison de l’eau à Barjols]
- 16h50-17h10 : Shanta
- 17h30-18h : H2O Mélodie [Les Krilati]
- 18h-18h30 : Le Grand Conciliabule [Aude Maury]
- 18h30-19h : Eau-delà [Cie Transe Express]
- 12h30-12h45 : Remise du prix du concours de pêche [La Goujonnette]
- 12h45-13h : Défilé de mode “Les Baigneuses” [MJC du Mont-Mesly]
- 14h-14h30 : La Tempête [Association K/Karim Sebbar]
- 14h30-15h : “Rééquilibrer l’écologie pour une baignade dans la Marne” [direction du Développement durable, Marne Vive, Agence régionale de santé]
- 14h30-15h : Le Grand Conciliabule [Aude Maury]
- 15h-15h15 : Échassiers [MJC du Mont-Mesly]
- 15h-16h : JB Notché
- 16h15-17h15 : Le Bal des Trépassés
- 17h-17h30 : “Histoire et anecdotes sur la Marne” [Archives municipales, direction de la Culture, Association de sauvegarde du Bras-du-Chapitre] Traduit en langue des signes.
- 17h30-18h : (Des)astres du monde, opus 2 [Osmosis Compagnie]
- 18h30-19h : MégaSeptet [Compagnie Lunatic]
La Fédération française de rugby souhaite disposer, d’ici 2018, d’un stade de plus de 82 000 places. Deux sites sont en lice. Celui de Thiais-Orly Rugby est soutenu par Créteil.
La Fédération française de rugby (FFR) ambitionne de faire de son Grand Stade un outil majeur de son développement. Au-delà de son intérêt sportif évident, le projet Thiais-Orly Rugby, auquel la Ville de Créteil s’associe, suscite un vif engouement en raison d’un potentiel de développement économique prometteur. Cet équipement comporterait un toit rétractable et une pelouse amovible pouvant accueillir, chaque année, une bonne vingtaine de manifestations sportives et d’événements culturels majeurs (matches du XV de France, demi-finales et finale du Top 14, concerts et spectacles) et des manifestations de moindre envergure (séminaires, salons, colloques, expositions…).
Le pôle Orly-Rungis, avec 173 000 emplois, figure déjà parmi le trio de tête des grands territoires en pleine expansion en Île-de-France. L’implantation du Grand Stade pourrait générer 14 000 emplois supplémentaires. Entièrement réalisé avec des fonds privés que la FFR réunira, l’équipement serait idéalement situé, desservi par une station du RER C, la ligne 14 du métro qui sera, à terme, prolongée et le tramway T7, en cours de réalisation. Sans oublier le bus Trans-Val-de-Marne et un maillage autoroutier particulièrement dense (A86, A6, A10…). Et, cerise sur le gâteau, le stade serait installé à un kilomètre de l’aéroport d’Orly. Le Val-de-Marne est une terre de rugby : son comité départemental compte 14 clubs et des écoles de rugby bien structurées, comme le club Créteil-Choisy. C’est le comité directeur de la FFR qui choisira le site où sera implanté le stade de rugby du Grand Paris. Thiais-Orly ou Ris-Orangis ? Décision finale, le 29 juin à La Baule !
Pour soutenir le projet Thiais-Orly Rugby : www.thiais-orly-rugby.fr
Gille Hanquiez, président de l’US Créteil Rugby et coprésident du Rugby Créteil/Choisy (RCC) “Le Grand Stade de rugby à Thiais-Orly serait une très bonne chose pour le rugby dans le département et pour les villes voisines comme Créteil. Cela dynamiserait l’activité sportive, développerait l’économie et créerait de nouveaux emplois. Au mois de mars, pour son carnaval, la Ville de Thiais nous a sollicités pour réaliser un char sur le thème du Grand Stade. Un événement auquel nous avons participé avec les enfants de l’école de rugby du RCC.”
Camille Serme, licenciée à l’US Créteil-squash, quadruple championne de France, membre du Top 10 mondial “Je soutiens la candidature du stade de rugby à Thiais-Orly. Ce serait une véritable occasion de dynamiser le sport dans cette partie du département. Il serait idéalement placé, près d’Orly, ce qui faciliterait le transport des joueurs et des équipes venant pour les compétitions, comme celui des supporters avec les bus, lignes de métro et RER. Et comme je suis fan de rugby, ce serait pour moi une belle occasion d’aller voir des matches.”
Le lycée Léon-Blum met à disposition des élèves et de leurs parents, un portail documentaire d’aide à la recherche d’informations sur Internet, validé par les enseignants.
Google, c’est un peu le réflexe de Pavlov de toute personne qui cherche une information sur
Internet, et les élèves n’y coupent pas. Devant la multitude des résultats
générés par le moteur de recherche, identifier les sites fiables et actualisés parmi les centaines de milliers proposés peut prendre un temps considérable… C’est ce constat qui a poussé Loubna Sahli, enseignante-documentaliste au lycée Léon-Blum, à créer un portail qui rassemble des sites Internet “certifiés” par les professeurs et classés par discipline. Mis en ligne récemment et amené à évoluer régulièrement, ce site est accessible, non seulement aux élèves et professeurs du lycée, mais également à tous les Cristoliens.
Ce portail répond au nom de Netvibes. “Concrètement, il s’agit d’une page personnalisée publiée sur Internet, organisée sous forme d’onglets pour chaque discipline enseignée dans le lycée”, explique Loubna Sahli. Littérature, histoire, mathématiques, audiovisuel… les onglets fonctionnent comme les intercalaires d’un classeur où l’on passerait d’une matière à l’autre. Dans chaque onglet, des sites fiables, sélectionnés et validés par les enseignants, y sont répertoriés, soit sous forme de liens, soit sous forme de courtes listes reprenant l’intitulé des derniers articles publiés sur ces sites. “De nombreux sujets donnés aux lycéens portent sur les questions d’actualité, précise la documentaliste. Netvibes leur permet d’avoir accès en un clin d’œil aux derniers documents publiés sur les sites sélectionnés, sans devoir se rendre sur chacun d’entre eux.” Les élèves sont donc invités à piocher dans cette “bibliothèque de liens” regroupant des informations généralistes (dictionnaire en ligne, presse, météo, cartographie) et multidisciplinaires. Ils peuvent, en quelques clics, accéder à un dossier sur la Grèce antique, à des œuvres numérisées de philosophie, à des articles de la revue Courrier international, aux expositions virtuelles de la Bibliothèque nationale de France… Sont même recensés des conférences en ligne ou des podcasts (fichiers audio à télécharger et à écouter sur un lecteur MP3, par exemple) sur des thèmes aussi variés que l’anatomie du corps humain, des vidéos du CNRS, des émissions culturelles de radio, des concertos pour piano et des cours de langues… Ce portail n’est pas uniquement réservé aux lycéens de Léon-Blum, tout le monde peut y avoir accès (voir ci-dessous). Outil de travail utile aux élèves, mais également à leurs parents et professeurs, il est accessible depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet, favorisant le travail en autonomie, au CDI ou à la maison. n
Page Netvibes du lycée Léon-Blum : http://www.netvibes.com/lyceeleonblum
Pour consulter la page Netvibes du lycée Léon-Blum, il suffit de saisir cette adresse dans votre navigateur : http://www.netvibes.com/lyceeleonblum ou, dans Google, de lancer une recherche avec les mots clés suivants : “netvibes lycée léon blum créteil” [1er résultat].
Legende photo
Le portail documentaire du lycée Léon-Blum est accessible depuis n’importe quel ordinateur relié à Internet.
Du 14 maiau 10 juin,le Centre communal d’action sociale multiplie les animations pour que les Cristoliens prennent leur santé en main.
Ateliers culinaires, échanges de recettes, dégustations, débats, rencontres avec des professionnels de santé et stands d’information : durant un mois, les Cristoliens auront l’occasion de découvrir et savourer les bonnes pratiques à adopter pour une meilleure santé. C’est l’opération, l’Assiette en marche, organisée par le Centre communal d’action sociale, du 14 mai au 10 juin.
“Nous sollicitons tous les partenaires de la Ville, explique Sylvie Brault, responsable de la Prévention santé au Centre communal d’action sociale. Nous leur proposons des sessions de sensibilisation et de formation en prévention nutritionnelle ainsi que notre soutien et notre présence lors des manifestations qu’ils organisent. Notre but est de toucher ainsi le public le plus large possible.”
Le public jeune est le premier concerné. Toutes les études le prouvent : le surpoids touche les plus jeunes et, en Île-de-France, surtout les enfants des quartiers défavorisés. Le Centre communal d’action sociale déploiera ainsi son stand d’information lors de tous les grands rendez-vous sportifs destinés aux jeunes, en cette fin de trimestre. Exposition, tests de connaissance, quizz, dégustations de fruits seront au rendez-vous des Jeux de Créteil, du 21 au 25 mai, au parc de la Brèche où tous les élèves de CM2 participeront à des rencontres de handball. Même chose, lors des Jeux Crist’Olympiques qui réuniront les enfants des centres de loisirs, le mercredi 30 mai. Et aussi lors du Génération Basket Tour au gymnase Schweitzer, les 2 et 3 juin, du tournoi de foot interquartier des Bleuets, le 9 juin au stade Desmont, etc. Pour aller à la rencontre des familles, le CCAS interviendra aussi, en juin, lors de la fête de fin d’année des haltes-garderies et des assistantes maternelles. Avec un stand, un buffet-dégustation et la présence d’une diététicienne et d’un dentiste qui répondront aux questions des parents. Et, pour toucher un public encore plus large, une animation est prévue le vendredi 8 juin au marché du Mont-Mesly. Un temps fort où seront présents de nombreux partenaires.
“Cette année, nous avons trois messages à faire passer, poursuit Sylvie Brault. Montrer qu’il est possible de bien manger avec un petit budget, mettre en garde sur le danger des régimes et faire réagir les enfants aux messages véhiculés par la publicité dans le domaine de l’alimentation.” L’Assiette en marche sera l’occasion de diffuser toutes ces informations aux Cristoliens, complétant ainsi les animations mises en place durant toute l’année dans le domaine de la Prévention santé : distribution de fruits frais dans les écoles, animations en direction des élèves, sensibilisation des parents, prévention bucco-dentaire… Des actions menées depuis dix ans pour inciter chaque Cristolien à devenir acteur de sa santé.
Pour tous renseignements et obtenir le programme complet de l’Assiette en marche, appelez le Centre communal d’action sociale au 01 58 43 38 70 ou rendez-vous sur le site Internet de la Ville.
Jeanne Boucher, médecin et responsable du programme
“Nutrition santé-adolescence” au Conseil général du Val-de-Marne
Créteil Vivre Ensemble : Comment définiriez-vous les bonnes pratiques alimentaires ?
Jeanne Boucher : Bien manger, c’est manger de tout en quantité raisonnable. C’est-à-dire ce dont notre corps a besoin. Le problème, c’est que nous vivons dans une société d’abondance et que nous sommes de moins en moins à l’écoute de notre corps. On peut citer quelques règles : la première est de manger au moment des repas. Pour l’adulte, il faut respecter les trois repas et, pour l’enfant, quatre avec le goûter. Chacun les modulera selon son appétit et son mode de vie. Prenons l’exemple du petit déjeuner. C’est le premier repas de la journée qui permet de faire le plein d’énergie et d’éviter les fringales de la fin de matinée. Même si on n’a pas faim, prendre une boisson permettra au corps de se réveiller. Et, pour la petite fringale, un fruit, un morceau de pain peuvent être emportés et consommés, mais deux heures au moins avant le déjeuner. La deuxième règle : si possible, manger tranquillement. Certains disent qu’il faut mâcher trente fois avant de déglutir. Sans aller jusque-là, il faut garder à l’esprit que prendre son temps est essentiel. Cela permet au corps de recevoir le signal de satiété, sans lequel on a tendance à manger plus que de besoin, et aussi et surtout, de découvrir les saveurs alimentaires.
La troisième règle est de manger de chaque groupe d’aliments (viande, poisson, œufs, légumes, fruits, féculents, produits laitiers…) de façon diversifiée grâce aux différentes variétés de chaque groupe.
Au final, manger doit rester un plaisir !
Y a-t-il des choses qu’il faut éviter de consommer pour rester en bonne santé ?
Dans l’absolu, non. L’enfant, par exemple, a besoin
de tout pour bien grandir. Ce qui est important, en revanche, c’est de ne pas abuser de certaines choses. Pour les enfants, les aliments pièges sont principalement les boissons sucrées (une canette de Coca-Cola équivaut à sept morceaux de sucre). Avec les boissons, on ne ressent pas la satiété et on peut ainsi en consommer plus que de raison. Les fast-foods, qui font partie de notre quotidien, ne doivent pas devenir une habitude régulière. Quant aux aliments tout prêts, si pratiques quand on manque de temps, on devrait se poser la question de savoir ce qu’ils contiennent réellement. Un exemple, concernant les céréales du petit déjeuner (sucrées, grasses) : ne peut-on pas manger tout simplement du pain tartiné ? Pour certains enfants, la viande peut poser problème si elle est consommée deux fois par jour et de façon trop importante. Pour les personnes en surpoids qui suivent des régimes restrictifs, il faut savoir qu’ils sont sources de carences (en vitamines, en minéraux). Ils conduisent à un effet yo-yo qui fait qu’on reprend plus de kilos qu’on en a perdu.
La façon la plus sûre et durable de perdre du poids est de respecter ses sensations alimentaires.
Quels sont les dangers d’une mauvaise alimentation pour la santé ?
Une alimentation excessive a des conséquences sur la santé. Le surpoids ou l’obésité en sont un exemple. Un enfant obèse risque de le rester en devenant adulte. Et, à l’âge adulte, il a plus de risques de développer toutes sortes de pathologies : problèmes cardio-vasculaires, ostéo-articulaires, diabète, etc.
En quoi le sport peut-il nous aider à rester en bonne santé ?
Nous sommes génétiquement inégaux devant l’alimentation et la prise de poids. C’est pourquoi l’activité physique permet parfois d’équilibrer les compteurs. C’est aussi bon pour le corps que pour la tête. Il ne s’agit pas forcément d’avoir une activité physique intensive. Mais simplement de marcher quelques minutes de plus par jour, de prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, de faire du vélo ou des balades en famille le week-end. De la même manière qu’il doit y avoir un “manger plaisir”, il faut aussi penser au “bouger plaisir” !
Assurer un bon éclairage public est une mission difficile en milieu urbain. À Créteil, la Ville s’est engagée, en inscrivant son action dans un objectif de développement durable, à améliorer, chaque année, l’efficacité de l’éclairage public tout en réalisant des économies. Coup de projecteur sur ce secteur méconnu.
Pourquoi à la suite d’une panne, tel ou tel quartier est plongé dans l’obscurité une partie de la nuit alors que ses candélabres s’illuminent en pleine journée le lendemain ? Pourquoi ne pas éteindre ou baisser l’intensité lumineuse à partir d’une certaine heure pour faire des économies ? Pourquoi le niveau d’éclairage n’est-il pas le même partout ? Éclairage public : les réponses aux questions que vous vous posez.
Chaque année, la commune de Créteil consacre une part importante de son budget d’investissement à la rénovation et à l’entretien de son réseau d’éclairage public. Ce sont ainsi 750 000 € qui sont investis dans ce poste en 2012. Plus d’un million l’avait été l’année dernière et des sommes similaires les années antérieures. Ces investissements ont d’abord pour but de faire baisser la facture d’électricité. L’éclairage public représente, en effet, plus de 30% des dépenses générales d’électricité de la commune. C’est pourquoi, avec une action préventive et cohérente, et malgré une augmentation de 8% du nombre de points lumineux entre 2005 et 2011, la modernisation du parc communal (voir encadré) a permis de diminuer de 2,1% la consommation électrique.
La poursuite de ces actions mises en œuvre dans un souci de durabilité permettra d’accentuer encore la diminution de la consommation générale et d’atténuer les hausses prévisibles du coût de l’électricité. Encore faut-il que les technologies nouvelles soient au rendez-vous. En effet, les choix qui sont faits s’appuient essentiellement sur elles. Alors, où en sont ces technologies ?
Tout d’abord, les diodes électroluminescentes (LED) sont de minuscules ampoules qui relèvent d’une technologie prometteuse. Plusieurs fournisseurs de la Ville proposent des lanternes équipées de LED qui ont une efficacité semblable à un luminaire conventionnel, mais avec une durée de vie cinq fois supérieure et une consommation électrique réduite.
Les premières lanternes LED ont été mises en place rue du Cap, dans le cadre d’un partenariat avec le fournisseur et l’entreprise de travaux pour un test grandeur nature. La puissance est réduite de 250 W à 110 W, la durabilité est portée à dix ans, sans entretien. D’autres tests seront réalisés en fonction de la baisse des coûts de ces matériels.
Au niveau de l’utilisation des énergies renouvelables (panneau photovoltaïque, éolien), les solutions proposées ne permettent pas encore un éclairage de voirie autonome, du fait de la faible puissance délivrée par les systèmes actuels de batteries. Un candélabre a été testé en zone piétonne en 2010, rue Novi-Beograd, et l’expérience n’a pas été concluante, le temps de recharge étant insuffisant pour la période hivernale. De plus, les batteries doivent être changées tous les cinq ans, ce qui est onéreux.
D’autres pistes sont explorées, comme la mise en place, en zones piétonnes, de systèmes d’éclairage LED avec détection de présence et abaissement de puissance de plus de 50%.
Enfin, l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit, solution déjà pratiquée dans certaines petites villes pour réduire les dépenses énergétiques et la pollution lumineuse, paraît difficilement envisageable dans une ville comme Créteil, au regard des responsabilités en matière de sécurité publique.
Lors d’une panne sur le réseau haute tension, entre 500 et 2000 points lumineux peuvent ne plus être alimentés et plonger un quartier, voire plus, dans le noir. La difficulté de l’alimentation en haute tension réside en ce que les interventions de nuit sont totalement impossibles. C’est donc de jour que l’entreprise procède aux recherches des causes de la panne en rallumant, par secteur, tous les candélabres. Dès que la panne est localisée, elle est, selon son importance, réparée immédiatement ou isolée en attente des pièces de remplacement. Des essais complémentaires sont souvent nécessaires pour finaliser la réparation.
L’âge moyen du réseau de la ville est d’environ 50 ans. Aussi, chaque année une dizaine de transformateurs 3200/230 volts sont remplacés ainsi que les boîtes de coupures. Ceci permet
de répondre à la première exigence : fiabiliser le réseau et mieux contrôler la consommation électrique des installations.
Les ampoules “ballons fluorescents” (couleur blanche) qui contiennent du mercure sont en voie de disparition (arrêt de la vente en 2015). Ces ampoules, très énergivores, équipent encore à ce jour 31% du parc de lanternes. Elles sont remplacées progressivement par des ampoules au sodium (couleur jaune) ou à iodure métallique (couleur blanche) moins consommatrices d’énergie (réduction de 100 W en moyenne) et beaucoup plus efficaces au niveau de la luminosité. Depuis 2005, 1326 lampes ont ainsi été remplacées, assurant une baisse de puissance de 26% par rapport aux ampoules ballons fluorescents.
Les luminaires “boules”, en vogue dans les années 1970, sont responsables pour une grande part de la pollution lumineuse des villes (60% du flux lumineux est dirigé vers le ciel !). Ils sont remplacés par des modèles plus propices à l’environnement et au site avec une consommation moindre. C’est le cas sur le quai de La Croisette où les boules ont été remplacées par des mâts ne provoquant aucune pollution lumineuse.
Les économies d’énergie sont aussi réalisées à travers le choix de la lanterne, du type et de la puissance de l’ampoule. Par exemple : sur la RD 19, entre Bonneuil et l’hôpital Henri-Mondor, les 99 lanternes ont été remplacées par des lanternes fermées, équipées d’ampoules de 250 W. L’efficacité lumineuse est restée identique, en revanche, la consommation électrique a été réduite de 40%. Depuis 2005, ce principe a été appliqué pour le remplacement de 228 lampes au sodium.
Globalement, l’allumage et l’extinction de l’éclairage public sont réglés automatiquement grâce à des interrupteurs crépusculaires qui ont un seuil équivalent à la perception de l’œil humain (environ 4 lux). Avec ce système, en cas d’orage en journée, l’éclairage fonctionne, si nécessaire. Toutes les lanternes remplacées sont équipées de ballasts électroniques et à régulation automatique de tension (bi-tension). Le système bi-tension abaisse la luminosité de 20% pendant une partie de la nuit (environ six heures).
Nouvelle plaque tournante au sud de Créteil, la création d’une gare RER au niveau du Val Pompadour facilitera les correspondances entre les différents transports en commun. Sa construction vient de démarrer, pour une mise en service prévue en décembre 2013.
La création de la gare Pompadour, dit “pôle multimodal”, va améliorer considérablement les correspondances des usagers en reliant entre elles toutes les lignes de transport en commun existantes. Placée sur la ligne du RER D, elle facilitera la liaison avec les lignes de bus comme le TVM vers Saint-Maur (RER A), mais aussi le bus en site propre 393 vers Sucy-en-Brie (RER A) et la ligne 8 du métro (station Créteil-Pointe-du-Lac). Sur un terrain situé à Créteil, sur le chemin des Bœufs à proximité du Parc interdépartemental des sports, les bâtiments de la nouvelle gare occuperont 598 m² (hors quais et passerelle). Le bâtiment principal, édifié sur pilotis, disposera de parois translucides pour filtrer la lumière naturelle et d’une façade en cèdre rouge. La toiture sera en acier et les escaliers mécaniques en métal et en verre. La construction d’une passerelle d’accès aux quais permettra l’articulation entre les différents modes de transport. Un ascenseur assurera l’accessibilité de l’ensemble du site aux personnes à mobilité réduite. Les accès piétons se feront depuis la gare routière par les circulations verticales du parvis et par la passerelle, depuis la station TVM, qui est en cours de réaménagement. Cette gare, principalement de transit et n’ayant pas vocation de station de départ pour les voyageurs, n’offrira ni parc de stationnement, ni “dépose minute”, ni station de taxis. En revanche, une piste cyclable est prévue avec un abri pour les vélos. L’environnement autour de la gare sera paysager, les murs et les talus des aménagements ferroviaires et routiers seront végétalisés.
Jusqu’à la mi-juin, la première étape d’aménagement consiste en un élargissement et un allongement des quais de bus au niveau de la station Créteil-Pompadour. Les chaussées ainsi que les trottoirs doivent être modifiés. La prochaine étape se déroulera cet été, avec l’édification des escaliers d’accès à la passerelle piétonne reliant la future gare. Durant cette période, de nombreux aménagements de la circulation automobile seront nécessaires sur la RD 86.
Les travaux de la station RER Créteil-Pompadour, qui viennent de démarrer, sont essentiellement financés par la Région et le Département pour un montant global de plus de 37 millions d’euros.
Ces nouvelles infrastructures augmenteront considérablement l’offre et la fréquence des transports en commun : le nombre de rames aux heures de pointe vers Paris, passera de 4 à 8 par heure. Cette desserte en rocade du sud du département viendra compléter le futur métro automatique du Grand Paris. N
Ormetteau-Port/Front-de-Lac. Pour fêter la troisième édition de leur carnaval, les comités de l’Ormetteau-Port et du Front-de-Lac ont organisé un grand défilé, le samedi 24 mars. Plus de 200 enfants et parents déguisés se sont joints au cortège pour déambuler dans les rues, au son d’un jazz-band. Nouveauté, cette année : 150 ballons distribués par les comités de quartier ont été lâchés sur le parvis de l’hôtel de ville, une occasion pour les skateurs, habituels “locataires” des lieux, de partager avec les enfants un joyeux moment de convivialité. Si les ballons ont offert une belle note de couleur dans un défilé qui n’en manquait pas, ils ont aussi voyagé : l’un d’entre eux a été retrouvé le lendemain, aux alentours de Castelnau-Montratier dans le Lot. Chaque ballon (biodégradable) comportait, en effet, un petit papier mentionnant les coordonnées de l’événement et des organisateurs. À la fin du parcours, enfants et parents ont dégusté un savoureux goûter dans la salle du secteur.
Secteur Sud.
L’association France Alzheimer (antenne de Créteil) tiendra une permanence au local du secteur, 13, avenue Billotte, les mercredis 9 mai et 13 juin, de 14h30 à 17h. Tél. : 01 48 72 87 82. alzheimer.val-de-marne@orange.fr
La Source. Le comité de quartier organise, samedi 19 mai, une grande fête du modélisme, rue du Canal, de 10h à 18h. Dès 10h, les curieux pourront admirer une exposition de modèles réduits de bateaux. À 14h, les pilotes feront des démonstrations sur le canal et proposeront une initiation aux enfants. L’ambiance musicale sera assurée par Les Chats Noirs et les gourmands pourront goûter aux crêpes de l’Amicale des Bretons. Il y aura aussi un stand tenu par l’association Acods (Avenir pour la commune d’Ouellah Djoulamlima Sada) ainsi qu’un autre de maquillage, une animation qui rencontre toujours un vif succès chez les plus jeunes.
Secteur Ouest. La brocante/ vide-grenier du secteur Ouest se déroulera le dimanche 3 juin, de 9h à 18h30. Les réservations préalables auront lieu les samedis 12 et 19 mai, de 14h30 à 17h, à la MPT de la Haye-aux-Moines, 4, allée Georges-Braque et au local de l’Alral, 9, rue Lavoisier (interphone “Association”). En fonction des places disponibles, une dernière session d’inscriptions se tiendra le mardi 22 mai de 17h à 19h au local de l’Alral. Attention, les places sont réservées en priorité aux habitants du secteur Ouest. Merci de vous munir d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile et de 8 € pour les frais d’inscription (en espèces ou par chèque à l’ordre de la Mission Ville). Renseignements au
01 49 56 36 13. Blog : cq10lham.canalblog.com.
Croix-des-Mèches. Le comité de quartier vous rappelle que
la prochaine réunion mensuelle ouverte aux habitants du quartier se tiendra au local du comité, place de la Croix-des-Mèches, le jeudi 10 mai, de 17h30 à 19h.
Croix-des-Mèches. Le samedi 6 octobre se tiendra la 10e édition de Place aux Talents, organisée par le comité de quartier de la Croix-des-Mèches. Ouvert à tous les musiciens et à tous les styles : jazz, rock, rap, slam, variété française… Attention, les inscriptions se font avant le 25 juin, par mail : pij_créteil@yahoo.fr (à l’attention de Claude
Lecomte). L’envoi d’un CD d’enregistrement est vivement conseillé. L’adresser à Claude Lecomte, Pij, 7, rue François-Mauriac, 94000 Créteil.
Tous renseignements au 06 42 02 90 01.
Haut du Mont-Mesly. Comme chaque année, la paroisse Saint-Michel du Mont-Mesly, le comité du Haut du Mont-Mesly et les associations du quartier vous invitent à leur grande kermesse de l’amitié entre les peuples qui se déroulera le dimanche 13 mai, de 11h à 19h, autour de l’église, 1, rue René-Arcos. Nombreux stands, brocante, repas familial à 12h30, défilé de mode et spectacle de danses vous attendent toute la journée, sans oublier la tombola et ses superbes lots. Bienvenue à tous pour ce grand moment festif et convivial. Tous renseignements au 01 43 77 49 96 (secrétariat de la paroisse).
Front-de-Lac. Vendredi 25 mai, le comité de quartier propose une promenade-découverte autour du lac, guidée par Pierre Navarro, président de l’Amicale de défense des pêcheurs, de la pêche et de l’environnement. Le rendez-vous est fixé à 9h30 au square de La Croisette, côté lac. Après la balade, un déjeuner au restaurant L’Écolo sera proposé à midi aux promeneurs. Participation : 5 € (adultes) et 3 € (enfants). Les inscriptions se font en mairie auprès de Johanna Brami, au 01 49 56 36 18, ou directement auprès du comité qui tiendra une permanence au square de la Croisette, le mardi 19 mai de 10h à 12h.
Côte-d’Or-Sarrazins. Le comité de quartier organise, le dimanche 3 juin, une grande brocante-vide-grenier. Les inscriptions se feront à l’école des Sarrazins, le samedi 12 mai de 10h à 12h, le mercredi 16 mai de 17h30 à 19h et le mercredi 23 mai de 17h30 à 19h. Tarif : 8 € pour deux mètres (en chèque ou espèces).
Buttes-Halage. Comme d’habitude, la traditionnelle exposition, organisée par le comité des Buttes-Halage, qui s’est tenue, cette année, le week-end des 24 et 25 mars, a connu un grand succès. En cette fin d’après-midi du samedi, après une belle journée ensoleillée, la foule se presse au LCR, rue de Bonne. Peintures, aquarelles, illustrations de magazine…“Comme tous les ans, il y a profusion de styles, de techniques et d’artistes différents qui offrent une belle image de la diversité du quartier”, constate avec enthousiasme Joël Pessaque, coprésident du comité. La discussion s’installe vite entre artistes et public. Un peintre spécialisé dans les paysages marins et les bateaux explique ainsi à un visiteur : “J’ai bien essayé de faire autre chose, mais je suis moins à l’aise”. “Le public vient pour cela, confirme Joël Pessaque. Pour la diversité : avec 33 exposants, il y a du choix, de la richesse, de la juxtaposition de styles et d’œuvres. Et puis, il n’y a pas le caractère un peu «compassé» d’une exposition officielle. C’est aussi la proximité et la convivialité qui font venir les exposants. Chaque année, on en voit de plus en plus qui se lancent. Ici, ils savent qu’ils ne seront pas jugés, mais encouragés.” Sans oublier un vrai mélange de générations, ce qui est assez rare par ailleurs. “C’est symbolique, mais c’est à l’image de ce que l’on veut faire dans le quartier, reconnaît Joël Pessaque. Des exposants plus jeunes ont sauté le pas cette année.” Inspiration, talents, échanges et convivialité, l’exposition a tenu toutes ses promesses.
Bras-du-Chapitre. C’est le printemps, l’heure du grand nettoyage a sonné ! Après l’hiver, on ouvre les fenêtres, on secoue les tapis et… on clarifie l’eau de la Marne et du Bras-du-Chapitre ! Le 14 avril dernier, le comité des Bords-de-Marne, les associations du quartier (ASBCA, La Goujonnette, l’USC Canoë, les jardiniers de la rue de la Prairie), les services techniques de la Ville et les riverains se sont lancés dans le nettoyage du Bras-du-Chapitre. “Nous avons eu de la chance, sourit Michel Dubois, membre du Comité de sauvegarde du Bras-du-Chapitre. Nous avons pu travailler sous un soleil printanier. Il nous fallait bien ça pour sortir l’équivalent de quatre bennes de végétaux. Nous avons extrait aussi deux motos, des vélos et des Caddie !”
Brèche-Préfecture. Le comité a décidé de relancer l’intérêt et la participation des habitants. “Nous nous sommes rendu compte que, depuis la disparition de notre journal, il y a un vrai manque de contacts et d’informations entre nous et les habitants, reconnaît Roger Emery, coprésident du comité. Pour savoir ce qui les intéresse, nous avons donc décidé de les questionner directement !” Entre la fin du mois d’avril et début mai, près de 1100 questionnaires vont être distribués dans les boîtes aux lettres du quartier. Pour éviter qu’ils ne se retrouvent à la poubelle avec les prospectus, le comité a fait imprimer des enveloppes à en-têtes. “Pour faciliter les retours, nous avons disposé des boîtes un peu partout. Du coup, n’importe qui, en descendant chercher son courrier, pourra nous laisser sa réponse.” La synthèse sera faite en juin lors de l’assemblée générale du comité. “De cette façon, on espère identifier les sujets qui intéressent le plus les habitants afin de pouvoir orienter nos actions dans ce sens. Et de montrer aussi que le comité de quartier est toujours vivant et présent.”
Bleuets-Bordières-Pinsons
Le jeudi 10 mai à 20h30, à la Maison de quartier, place des Bouleaux.
Côte-d’Or-Sarrazins
Le mardi 15 mai à 20h30, à l’école des Sarrazins,
51-63, rue des Sarrazins.
Ormetteau-Port
Le mardi 15 mai à 20h15, au local du comité de quartier, 2, allée Pierre-d’Olivet. Sur le thème “Organisation des secours sur Créteil” avec le capitaine des sapeurs-pompiers, F. Leborgne, et un intervenant du Samu 94, D. Michel.
Buttes-Halage
Le mardi 22 mai à 20h30 au LCR, 17, rue de Bonne.
Front-de-Lac
Le jeudi 24 mai à 20h30, à l’hôtel de ville, salle de commissions.
Montaigut
Le mardi 29 mai à 20h30, au local du CACM, 2, rue Molière.
Visite de quartier Croix-des-Mèches
Le samedi 12 mai. Rendez-vous à 9h au local du quartier
de la Croix-des-Mèches.
Secteur Est
- Stéphane Caristan
Recevra les habitants les habitants du Haut du Mont-Mesly, Bas du Mont-Mesly et
Habette-Coteaux-du-Sud, le jeudi 10 mai, de 17h30 à 19h, et sur rendez-vous
auprès de son secrétariat au 01 49 56 36 19. Les permanences ont lieu au local
du secteur Est, 1, rue Vuillard.
Secteur Sud
- Françoise Andreau
Recevra les habitants du Front-de-Lac, Ormetteau-Port, La Source-Pointe-du-Lac et Côte-d’Or-Sarrazins, le vendredi 4 mai et le mardi 22 mai, de 17h à 19h, et sur rendez-vous auprès de son secrétariat au 01 49 56 36 18, local du secteur Sud, 2, allée Pierre-d’Olivet.
Secteur Ouest
- Soraya Cardinal
Recevra les habitants de la Croix-des-Mèches, Lévrière-Haye-aux-Moines, Montaigut, Palais et Brèche-Préfecture, le mercredi 2 mai, de 17h45 à 19h30, au Forum Café, au bout de l’allée Parmentier, à côté de la Ludothèque.
Secteur Nord
- Danielle Defortescu
Recevra les habitants des Buttes-Halage, Bleuets-Bordières-Pinsons, Échat et Champeval, le vendredi 4 mai, à partir de 14h30, au relais-mairie des Bleuets-Bordières, place des Bouleaux. Renseignement au 01 49 56 36 33.
Secteur Centre
- Jean-Paul Defrade
Recevra les habitants des Bords-de-Marne, Centre Ancien, Chenevier-Déménitroux et Val-de-Brie les samedis 5, 19 et 26 mai, de 10h à 12h, à la Maison du Combattant, place Henri-Dunant.
La musique urbaine est partout : à la télévision, la radio, sur le web. Les deux copains de l’Échat, qui ont fondé 1Sang10, s’apprêtent à sortir en mai leur troisième album.
Le rap est un genre musical qui peut paraître compliqué. Mais pour 1Sang10, groupe composé de Shokhan et L’Assayant, l’important est “de ne pas se prendre la tête et de se faire plaisir” ! “Avant tout, on fait de la musique, nous ne sommes pas là pour donner des leçons, explique Shokhan. Le texte est important, mais l’ambiance aussi.” Les créateurs d’1Sang10 qui ont fait leurs classes de rap ensemble assurent : “Notre univers est familial et festif. Ce que l’on écrit découle simplement de nos expériences.” Celles de deux gamins de l’Échat qui se connaissent depuis plus de quinze ans. “On est de Créteil, mais on ne fait pas partie de ces rappeurs qui parlent tout le temps de leur ville ou de leur quartier, explique Shokhan. Nos textes sont une photographie de nos pensées à l’instant T. Alors évidemment, on y parle du lieu où l’on vit. Mais on n’oublie pas que ce n’est pas forcément plus dur qu’ailleurs et que, dans d’autres endroits, on vit la même chose.” C’est ce constat général que l’on retrouve dans leur premier album, Choc des cultures, produit à une centaine d’exemplaires. “À l’époque, je fournissais le quartier en musique, détaille Shokhan, pianiste, batteur et digne représentant d’une lignée de musiciens. L’Assayant écrivait déjà, dans le sillage de son grand frère. “On a tout de suite eu un feeling artistique. Choc des cultures est le résultat de la rencontre d’un Ivoirien et d’un Français d’origine vietnamienne.”
En 2005, la carrière des deux Cristoliens prend un nouveau tournant. Alors que les émeutes ravagent quelques banlieues de grandes villes, le groupe trouve son nom définitif : 1Sang10, histoire de ne jamais oublier. Cela débouche sur un autre projet : L’Étincelle et un clip qui a beaucoup tourné sur le Net. “Nous avons eu tellement de bons retours que nous avons compris que Créteil avait besoin de groupes et d’artistes issus de ses rangs.” Du coup, L’Assayant et Shokhan ont misé sur la proximité. Mettre leurs disques dans les bacs de la Fnac du centre commercial Créteil Soleil et aussi tenir un stand devant le cinéma UGC pour un rapport plus direct avec le public. “Une expérience fantastique avec des rencontres incroyables, se rappelle Shokhan. Je me souviens d’une dame qui, touchée par notre démarche, nous a donné 100 € alors que notre disque n’en valait que 10…” En attendant, les deux protagonistes terminent l’album Encore plus loin au studio de la MPT de la Haye-aux-Moines et devrait le sortir à la fin du mois de mai. Si vous les cherchez à ce moment-là, vous aurez des chances de les trouver devant le cinéma…
facebook/1sang10
twitter@1sang10
Le dimanche 24 juin, serez-vous ange ou Pierrot ? Ces personnages seront au rendez-vous de la prochaine édition de Jour de fête. Pour préparer l’événement, des ateliers de costumes et d’écriture se mettent en place dans les équipements culturels, tandis que le Centre chorégraphique national met la dernière touche aux pas de danse qui animeront cette belle journée.
La prochaine édition de Jour de fête s’annonce céleste et poétique ! C’est sur le thème “Clair de lune”, qu’elle se tiendra le dimanche 24 juin. Anges et Pierrot animeront les défilés qui sillonneront la ville jusqu’à l’esplanade de l’hôtel de ville où ils exécuteront les figures imaginées par les danseurs du Centre chorégraphique. “Prête-moi ta plume pour écrire un mot !” : entamant le dialogue avec les anges, les Pierrot raconteront leur vie, leurs rêves, leur quartier, leur ville… La lune et la plume seront au rendez-vous de cette grande parade. Puis, après la chorégraphie finale et le traditionnel pique-nique dans les jardins, place au spectacle programmé par la Maison des Arts, La Place des anges, créé par la compagnie Les studios de Cirque. Un spectacle original, féerique et poétique, vrai moment de bonheur pour les spectateurs qui, sous une cascade de plumes, retrouveront leur âme d’enfant. N
Présentation de Clair de lune
Samedi 26 mai : grande présentation de Clair de lune à la Maison des Arts, de 15h à 18h. Goûter convivial avec démonstrations et ateliers de danse, défilé des costumes, vidéos des années précédentes, présentatn du spectacle, Place des anges. Renseignements auprès du Centre chorégraphique national au 01 56 71 13 27.
Ateliers danse
- À partir du 5 mai, les samedis de 13h30 à 15h, au studio du Centre chorégraphique national (rue Charpy).
- À partir du 5 mai, les samedis de 16h30 à 18h, au centre socioculturel Madeleine-Rebérioux (27, avenue François-Mitterrand).
- À partir du 14 mai, les mercredis de 14h à 15h30, au gymnase Casalis (33, rue du Dr-Paul-Casalis).
- Samedi 12 mai, démonstration des chorégraphies de Jour de fête et atelier de danse, dans le cadre du Printemps de la danse, au conservatoire Marcel-Dadi, à partir de 15h (cf. p. 34).
- Grands regroupements, les mardi 19 juin (19h-21h), mercredi 20 juin (14h-16h) et jeudi 21 juin (19h-21h) au studio du Centre chorégraphique national.
S Répétition générale, le samedi 23 juin sur la dalle de l’hôtel de ville.
Renseignements et inscriptions auprès du CCN au 01 56 71 13 27.
Ateliers costumes
S Réalisation des costumes tous les jours et selon vos disponibilités, de 14h à 18h, à l’atelier de la Cie Les Mistons (Clos-des-Vergers).
Ateliers de customisation au centre socioculturel Kennedy, à la MJC Village, à la MJC du Mont-Mesly et au centre socioculturel Rebérioux.
Renseignements auprès de la Cie Les Mistons au 01 48 98 39 38.
Préparation du grand défilé
- MJC Club de Créteil – 01 48 99 75 40
- MJC du Mont-Mesly – 01 45 13 17 00
- MJC Village – 01 48 99 38 03
- MPT-MJC de la Haye-aux-Moines - 01 48 99 10 78
- Centre social des Petit-Pré- Sablières - 01 42 07 01 38
- Centre socioculturel Kennedy - 01 43 77 52 99
- Maison de la Solidarité – 01 43 77 62 73
- Centre socioculturel Madeleine-Rebérioux - 01 41 94 18 15
- MPT des Bleuets-Bordières -01 42 07 41 46
Destiné aux 11-15 ans, le Club de loisirs pour les adolescents et préadolescents (Clap) propose toutes sortes d’activités, en semaine après les cours, les mercredis et pendant les vacances scolaires. Explications.
Calqué sur le modèle des centres de loisirs pour enfants, le Clap, créé voilà six ans, accueille les 11-15 ans dans la Maison de quartier du Port, square Benjamin-Moloïse. Cette structure municipale – la seule dédiée à cette tranche d’âge – propose aux jeunes un accueil de loisirs durant les vacances scolaires, les mercredis (de 14h à 19h) et en semaine (les lundis, mardis, jeudis et vendredis entre 16h30 et 18h30). Ici, les ados se retrouvent pour discuter, organiser des projets, participer à toutes sortes d’activités. Durant les vacances scolaires, l’inscription* est possible en demi-journée ou en journée complète (avec repas possible le midi). “Le Clap, explique son responsable, Habib Benamar, c’est à la fois un lieu d’accueil, d’écoute et de dialogue. C’est également un lieu d’apprentissage (savoirs, savoir-faire, savoir être), où l’on vient pour réaliser des projets très divers. Pour être accueilli chez nous, on ne demande que deux choses : avoir envie de partager des moments en groupe et accepter un contrat moral basé sur le respect des règles de vie, de l’équipe et des locaux.” À ce jour, 140 adolescents ont déjà poussé les portes du Clap, encadrés par trois animateurs diplômés et un responsable. Le succès est d’ailleurs grandissant : à chaque session de vacances scolaires, le Club gagne une dizaine de nouveaux inscrits.
Spacieuse et accueillante, la structure dispose de trois salles d’activités : une salle de bibliothèque et d’informatique (équipée d’Internet, d’une télévision et d’appareils photo), une salle d’accueil et de jeux de société, ainsi qu’une pièce dédiée aux travaux manuels, laissant libre cours à la créativité. Activités nautiques (plongée, canoë), sportives (équitation, VTT, accrobranche, badminton, tennis…), arts plastiques, découverte des métiers (avec des visites in situ auprès de professionnels), organisation de miniséjours**… Le Clap a des projets pour des années entières ! L’hiver dernier, par exemple, il proposait aux jeunes Cristoliens des sorties au cinéma, à la piscine, un tournoi de futsal, de la danse, une visite au Salon de l’agriculture, au palais de la Découverte, ou les joies de la pâtisserie. “Les animations sont toujours très variées, afin de respecter les goûts de chacun, insiste Habib Benamar. Animateurs et jeunes choisissent ensemble les activités***. Nous aimons l’idée que nos adhérents soient partie prenante des projets.”
Dans le même sens, le Clap offre aux jeunes, depuis deux ans, la possibilité d’élaborer et d’organiser eux-mêmes des miniséjours. L’occasion pour les adolescents d’être pleinement acteurs dans le choix de la destination, des activités, des menus, tout en tenant compte des contraintes budgétaires. Le but étant de concilier au mieux leurs attentes avec les réalités financières.
Ainsi, après le Loiret (Sully-sur-Loire) et la Normandie (Merville), les jeunes du Clap avaient émis le souhait, pour 2011, de mettre en place un séjour à l’étranger. C’est alors qu’est né un projet d’échanges avec la ville de Falkirk en Écosse, commune jumelée à Créteil. Enchanté, Habib Benamar raconte : “Ici, notre but était de permettre aux jeunes de gagner en autonomie et en responsabilisation. Et de les sortir de leur environnement d’origine.” Pari visiblement réussi : “Tout s’est si bien passé sur place, que ce sont à leur tour les Écossais qui vont venir à notre rencontre, cette année, pour les vacances de la Toussaint !”
Autre projet couronné de succès, celui dédié à la sensibilisation au handicap, mené lors des vacances de Pâques. Sensibilisation aux pictogrammes sur le handicap, à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, ciné-débat aux Cinémas du Palais, journées de mise en situation au parc de la Brèche à travers des ateliers spécifiques (parcours en fauteuil roulant, avec une canne, avec un chien-guide), réalisation d’une fresque… L’équipe du Clap n’a pas lésiné sur les moyens. “C’était vraiment très enrichissant, conclut Habib Benamar. Mélanger les publics, sensibiliser à la différence pour plus de tolérance, font partie des fondamentaux de notre structure.” À la fin de cette aventure, une cérémonie de remise de diplômes a même été organisée pour tous les groupes participants. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les jeunes du Clap sont récompensés : en mars dernier, l’OMS (Office municipal des sports) a tenu à féliciter les jeunes filles de la structure pour leur participation à l’opération nationale “Sport en filles”. Une manière de reconnaître leur dynamisme, leur fair-play et leur respect des autres. Autrement dit, exactement les mêmes valeurs que celles prônées par le Clap depuis sa création. n
* Le tarif appliqué pour l’accueil de loisirs au Clap est basé sur le quotient familial.
** Le coût des miniséjours est pris en charge à 60% par la Ville, les 40% qui restent étant à la charge des familles. Lors du dernier séjour, les inscrits ont ainsi réglé entre 50 et 70 € pour un séjour de cinq jours.
*** En début et fin d’année scolaire, le Clap propose aussi aux jeunes de participer à son assemblée générale. L’occasion de débattre des projets réalisés et à venir.
Pour tout renseignement et inscription, contacter la direction de la Jeunesse au 01 58 43 38 20.
Démonstrations, spectacles et ateliers seront au programme du Printemps de la danse, les 12 et 13 mai, au conservatoire Marcel-Dadi.
Pour fêter le Printemps de la danse, tous les bourgeons de l’art chorégraphique vont éclore en même temps, les 12 et 13 mai, au conservatoire Marcel-Dadi. C’est sous l’intitulé Le Cri du corps, que les professeurs de danse de Plaine centrale ont mis sur pied tout un programme d’animations pour un large public. Le coup d’envoi des festivités sera donné à 14 heures sur le parvis du conservatoire. Une compagnie italienne de danse traditionnelle évoluera en plein air pour haranguer le public et l’inciter à franchir les portes du conservatoire. À l’intérieur, les Cristoliens pourront ensuite participer à des ateliers, des animations et des spectacles. Toutes les danses seront au rendez-vous ! Classique, mais aussi contemporaine, danse jazz ou hip-hop : le public pourra regarder ou pratiquer tous ces différents styles. Il suffira de s’inscrire sur place pour participer aux ateliers. Il y aura même un atelier de tarentelle, danse populaire traditionnelle, et un bal baroque… Des ateliers pratiques seront aussi animés par des professionnels de santé : une diététicienne ou encore un kinésithérapeute de l’Opéra. Après les ateliers, place au spectacle dans l’auditorium avec la restitution, sur scène, du travail des différents groupes d’élèves du conservatoire et des ballets de plusieurs compagnies professionnelles. Le Centre chorégraphique national de Créteil en profitera pour présenter les chorégraphies qui animeront la prochaine édition de Jour de fête (cf. p. 30). Les élèves de l’école Casalis montreront le travail qu’ils ont effectué avec les danseurs de la Compagnie Blanca Li. Dans un esprit festif, un bal de tango argentin est également au programme, le samedi soir.
Toutes les facettes de l’expression chorégraphique seront au rendez-vous. Karine Dubois, professeur de danse et coordinatrice du projet, a voulu jouer sur cette diversité. “Tout le monde a un corps, tout le monde peut danser : c’est cette idée que nous voulons faire passer ! explique-t-elle. Notre rôle est de donner les clefs pour que chacun puisse danser avec sa propre identité. Et donner du sens au mouvement !”
Avec la présence à Créteil du Centre chorégraphique national (seul établissement de ce type en Île-de-France) et la programmation haut de gamme de la Maison des Arts, la danse a toute sa place au conservatoire Marcel-Dadi. Des enfants aux adultes, 150 élèves y sont inscrits. Ils suivent un cursus allant de l’initiation à l’orientation professionnelle ou tout simplement à la pratique de loisirs. Sans oublier les classes à horaires aménagés qui, depuis deux ans, proposent aux élèves, dès la 6e, une formation au collège Guyard. Danses classique, contemporaine, jazz et baroque sont enseignées au conservatoire Marcel-Dadi par sept professeurs qui n’hésitent pas à croiser les disciplines. Ainsi, lors du Printemps de la danse, le groupe de danse jazz de Karine Dubois évoluera sur un morceau de Prokofiev interprété au piano… Pour croiser les genres, mais aussi les publics et dévoiler ainsi de nouveaux horizons.
Les 12 et 13 mai au conservatoire
Marcel-Dadi, 2-4, rue Maurice-
Déménitroux. Tél. : 01 56 72 10 10.
Dans tout le Val-de-Marne, du 12 au 26 mai, place aux artistes de rue, saltimbanques, circassiens, danseurs et autres magiciens. À Créteil, rendez-vous le samedi 19 mai, place de la Croix-des-Mèches et dans la rue piétonne, pour un après-midi riche en surprises.
Allier l’événement à la proximité, le populaire et le culturel, l’approche artistique et la fête, telle est l’ambition sans cesse renouvelée du festival Vive l’Art Rue ! qui fête cette année sa quatorzième édition.
À Créteil, professionnels et amateurs vont se relayer tout l’après-midi, entre le Centre ancien et la place de la Croix-des-Mèches pour proposer au public animations et spectacles gratuits joués en plein air. L’Union départementale des MJC, coordinatrice de la manifestation, a concocté une programmation éclectique et des spectacles surprenants, accessibles à tous, mêlant merveilleux et émotion : marionnettes, chorales, numéros de cirque, jonglage, théâtre de rue… Puis, les Cristoliens seront conviés à un repas partagé sur la place de la Croix-des-Mèches, où chacun mettra en commun le plat apporté. Ceux qui le souhaitent pourront aussi déguster de la paella (vendue sur place, réservation conseillée au 01 48 99 75 40). Le repas sera accompagné du spectacle musical La Guinche. Un concert-bal comme au bon vieux temps, qui revisite avec humour et nostalgie le patrimoine musical populaire, explorant savoureusement les grands maîtres du style : Jo Privat, Tony Murena, Django Reinhart…
Pour en savoir plus : www.vivelartrue.org
Place de la Croix-des-Mèches
Coordonné par la MJC Club en collaboration avec le comité de quartier et avec la participation des associations en résidence à la MJC.
14h45 : Ethnick’97, orchestre de rue
15h10 : Very Bad, atelier cirque MPT Haye-aux-Moines
15h35 : Cristol Casting, atelier théâtre MJC Club
16h10 : La Merveilleuse Évasion, spectacle burlesque, Cie Des Hommes Papillons
16h40 : Attention les yeux, danse hip-hop, Cie Osmose Arts et atelier ados MJC Club
17h : Chorale Public, théâtre de rue interactif, Cie Label Z
18h : Danse modern jazz, atelier ados/adultes MJC Club
18h15 : Histoires avec balles, one-man show circassien, Immo
19h : Danses latines, atelier adultes MJC Club
19h15 : Repas partagé
19h45 : La Guinche, spectacle musical avec bal
Et tout l’après-midi, animation maquillage.
Place Henri-Dunant
Coordonné par la MJC Village en partenariat avec la Cie Les Mistons.
15h : Gros Tube, fanfare de rue
15h30 : In caravane with Raoul ! spectacle de magie de Raoul Lambert
15h30 : Histoires avec balles, one-man show circassien, Immo
16h20 : Les Clowns, pratique amateurs MJC Village
16h45 : Clara simplement ! marionnette à fils tout-terrain, Cie Minusmal Puppet Teatre
17h10 : Le Cirque, atelier cirque Haye-aux-Moines
17h35 : D’une rue à l’autre, atelier danse et rap, MJC Nogent-sur-Marne
17h55 : La Route, spectacle de rue déjanté, Cie Anonima Teatro
18h20 : Gros Tube, fanfare de rue
Cie Des Hommes Papillons, La Merveilleuse Évasion, spectacle burlesque [mime, jonglerie, magie]
C’est l’histoire d’un petit homme jeté en prison qui s’évade par le rêve. Au cours de son aventure onirique, sa réaction avec le monde qui l’entoure et sa maladresse l’entraînent dans un enchaînement de séquences au cours desquelles ses actions l’emportent toujours ailleurs…
Cie Label Z, Chorale Public, théâtre de rue interactif
Annabelle Froment n’a qu’une devise, qu’un refrain : “Si toutes les voix du monde se donnaient la main, ensemble on se ferait du bien.” Dissidente des chorales “À Cœur Joie”, elle vient diriger la première répétition avec sa nouvelle chorale, composée par… les spectateurs !
Cie Minusmal Puppet Teatre, Clara simplement ! marionnette à fils tout-terrain
Clara est un petit clown, triste à pleurer. Une marionnette irrésistible à la chevelure ébouriffée et aux godillots rouges qui voudrait bien patiner et se faire aimer.
Cie Anonima Teatro, La Route, spectacle de rue déjanté Imaginez… les lignes blanches de part et d’autre, les bas-côtés herbus, le ruban d’asphalte qui s’étire à l’infini devant vos yeux, rugissements des moteurs et animaux en fuite… Un savant mélange de films d’action et de marionnettes poétiques.
Immo, Histoires avec balles, one-man show circassien
Dans tous les sens du mot, Immo mouille sa chemise. Fabuleux jongleur doué d’une énergie invraisemblable, il se dépense sans compter pour le plus grand plaisir des spectateurs. Tout est dans l’art de faire les choses : les classiques du jonglage retrouvent toute leur capacité d’étonnement.
Raoul Lambert Production, In caravane with Raoul !
Magie décalée et chanson déformée en caravane Aux dimensions de Raoul Lambert, cette salle de spectacle dernier cri est dotée d’une acoustique extraordinaire qui retranscrit fidèlement le moindre trémolo du crooner/looser. Son astucieuse disposition scénique permet, sans écran géant, de suivre chaque effet magique. Partagez, en toute intimité, l’ambiance surchauffée d’un concert.
Une grande masse blanche barrée de bleu, à l’entrée de Créteil : c’est l’hôpital Henri-Mondor.“Un hôpital à la James Bond !” (avec sa plate-forme hélicoptère), comme le présenta la presse, le jour de son inauguration le 2 décembre 1969, par le président de la République, Georges Pompidou. Centre de référence pour plusieurs spécialités médicales et chirurgicales, c’est aujourd’hui un pôle d’élite dans le domaine des soins, de la formation et de la recherche.
Macha Makeïeff rend hommage à l’âge d’or du music-hall dans son dernier spectacle Les Apaches, présenté à la Maison des Arts du 24 au 26 mai.
Les Apaches se présente comme un hommage nostalgique aux artistes d’une époque révolue, via la mise en scène d’“apaches” ou voyous flamboyants de la Belle Époque. Pour les incarner, Macha Makeïeff a choisi deux acrobates, un accordéoniste, un chanteur lyrique, des comédiens… Sa pièce offre ainsi autant de tableaux qui font voyager dans les bas-fonds, sur des scènes, sur un ring… Pas d’histoire unique, pas de dialogues, mais des chansons, des bagarres chorégraphiées, des interventions loufoques… La metteuse en scène confie : “J’ai collecté des péripéties musicales et toutes sortes de bruits de théâtres disparus, de gares, de salles d’attente, d’embarcadères ; la rumeur du début du XXe siècle quand le cinéma se taisait. J’ai réuni une troupe de personnages fragiles et fantasques dans un lieu dévasté par l’histoire ou par l’indifférence. Avec, pour première règle, la fantaisie et l’amour des acteurs.”
Macha Makeïeff, créatrice avec Jérôme Deschamps des célèbres Deschiens, dirige aujourd’hui le théâtre de La Criée à Marseille, où elle vient de créer ce nouveau spectacle. Les apaches ? Des jeunes révoltés, des voyous, des souteneurs qui animaient les rues de Paris dans les années 1900. En 1902, Amélie Élie, dite “Casque d’or”, prostituée de son état, fut au centre d’une lutte sanglante entre deux bandes rivales, celle de Leca et celle de Manda. Ce fait divers est à l’origine de l’expression “apaches” désignant les malfrats parisiens. Macha Makeïeff a choisi de “dire ces jeunes voyous aux allures de dandys, ultraviolents et joueurs, souteneurs et filles perdues, dans le regard des artistes fascinés.”
Ainsi, Les Apaches de Macha Makeïeff, frères de ceux de la rue, ont investi une vieille salle de spectacle à l’abandon. Dans cet ancien music-hall dévasté, surgit une bande d’artistes, égarés et mordants, qui cherchent à refaire le spectacle malgré les lieux menaçants. Ils ont traversé l’océan et savent un âge d’or perdu. Maladroits ou virtuoses, ils rêvent dans la loge de ce qui n’est plus, entre scène des variétés et cinéma muet. Il y a là une belle danseuse, des jumeaux acrobates, un grand rieur travesti, des paumés, des fantasques et des vulnérables. Ils sont en groupe et ils sont seuls… comme dans la vie d’artiste. Avec quelques accessoires, des costumes brillants, dans une lumière d’embarcadère, ils célèbrent la violence et la beauté des voyous et de la rue fascinante qu’ils ont quittée. Affrontements des genres qui se mêlent, se déplacent. Acrobates, danseurs, chanteurs et comédiens, étonnants et drôles, ils mettent en place le ring, la piste et entrent en scène comme pour la dernière fois. Sur un vieux parquet de bal, récupéré d’anciens décors, se dresse la haute scène du cabaret. Sur le rideau plissé, on projette des films muets. Lorsqu’il s’écarte, les artistes viennent faire leur numéro tandis que le maître de cérémonie les présente ou chante de vieilles rengaines. Il est incarné par Robert Horn, un grand artiste de formation lyrique qui a souvent travaillé avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. “Pour ce scénario, avant tout visuel et rhapsodique, avec loges, rideau, piste et campement, souligne Macha Makeïeff, j’ai pensé aux étonnements de Colette, celle de La Vagabonde et de L’Envers du music-hall, aux accents de rue des Enfants du Paradis, aux rires provocants d’Yvette Guilbert, mais aussi aux Dada, à la Revue Nègre, à Steven Arnold, aux fantômes obsédants du cinéma muet…” Il en résulte un spectacle drôle et émouvant sur la fragilité des artistes à travers lequel Macha Makeïeff pose son regard tendre sur le monde oublié du music-hall. Ressuscité.
Les Apaches, du 24 au 26 mai à 20h30 à la Maison des Arts. Réservations au 01 45 13 19 19 ou en ligne : www.macreteil.com
Artiste incontournable de la nouvelle scène malienne, Vieux Farka Touré se produit à la Maison des Arts, le mardi 15 mai.
Celui que l’on surnomme le “Hendrix du Sahara” est né à Niafunké, au Mali, en 1981. Il est le fils du légendaire guitariste Ali Farka Touré, issu d’une tribu historique de soldats qui défia ses parents en choisissant de devenir musicien. Dès l’âge de 10 ans, Vieux décide de suivre la voix tracée par son père. Malgré les réticences de celui-ci, il débute son apprentissage de la musique par la batterie à l’Institut national des Arts du Mali et commence secrètement à jouer de la guitare au début des années 2000. Lorsqu’il enregistre son premier album, son père est déjà atteint du cancer qui va l’emporter en 2006. Les deux hommes enregistrent ensemble quelques morceaux : ce seront les derniers joués par Ali Farka Touré. Il n’est pas aisé de sortir de l’ombre d’un père célèbre qui, en son temps, prouva au monde entier que l’origine du blues se trouvait en Afrique de l’Ouest. Mais Vieux a réussi à trouver sa place avec une idée plus originale encore : les racines ouest-sahariennes peuvent être entendues dans chaque courant musical, depuis la scène “jam band” jusqu’aux rythmes jamaïcains.
La carrière musicale de Vieux Farka Touré aurait pu ne jamais voir le jour si ses illustres parents l’avaient forcé à perpétrer la tradition familiale en devenant soldat. Ali trouvait que le milieu de la musique était trop dur, trop ingrat et qu’il avait lui-même trop souffert pour devenir musicien. Mais Vieux a rencontré son mentor en la personne de Toumani Diabaté, descendant d’une grande lignée de griots et considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora, la harpe-luth africaine. Et ses propres qualités musicales ont finalement convaincu son père qu’une seconde génération de musiciens allait éclore dans la famille. Désormais reconnu, Vieux Farka Touré a pris son envol. Sa musique vient d’une Afrique contemporaine, urbaine, sophistiquée, mondialement connectée, mais profondément fière de son héritage. Une musique rock, mais que traversent toujours les cris des chameaux dans le désert…
Aujourd’hui, elle rayonne à travers le monde.
Vieux Farka Touré, le mardi 15 mai à 20h30, à la Maison des Arts. Réservations au 01 45 13 19 19 ou en ligne : www.maccreteil.com
La 15e édition du Tournoi de Pâques, les 8 et 9 avril au stade Duvauchelle, a été une totale réussite. Plus de 240 matches disputés sur les différents terrains, une ambiance conviviale, une organisation bien ficelée et des supporters venus en nombre. Cerise sur le gâteau, les Cristoliens en catégorie U10/U11 ont conservé leur titre. L’équipe, entraînée par Christophe Remond, s’impose en finale face à Boulogne-Billancourt (1-0). En U12/U13, l’US Villejuif a battu en finale Moissy-Cramayel.
Les Cristoliens ont récolté cinq nouvelles médailles, à Porto, lors des championnats d’Europe juniors début avril. Julia Lecoq termine vice-championne d’Europe des moins de 19 ans. Elle s’incline en finale, face à l’Anglaise Emily Whitlock (11/1, 12/10 et 11/3). Avec sa médaille de bronze, Mélissa Alves complète le podium en individuel. Par équipes, Julia Lecoq, Mélissa Alves et Alexandre Cogno remportent le bronze. Du 1er au 6 mai à Nuremberg, Camille Serme et Coline Aumard (numéros 1 et 2 tricolores) défendront les couleurs de l’équipe nationale. Lucas Serme, le petit frère de Camille, sera remplaçant dans l’équipe masculine. Du 10 au 13 mai, à Espoo en Finlande aux championnats d’Europe jeunes, Auguste Dussourd représentera Créteil chez les moins de 17 ans et Lucas Rousselet chez les moins de 15 ans.
Les championnats du Monde de cyclisme sur piste, du 4 au 8 avril à Melbourne, ont permis d’asseoir la suprématie cristolienne. Grégory Baugé décroche un troisième titre mondial en vitesse individuelle. En finale, il bat en deux manches l’Anglais Jason Kenny. En vitesse par équipes, Grégory et Michaël D’Almeida (associés à Kévin Sireau) prennent la seconde place, apportant à l’escarcelle cristolienne deux nouvelles médailles d’argent. Les Australiens remportent la finale pour… 0,001 seconde ! Un panier complété par la médaille d’argent de Michaël D’Almeida dans l’épreuve du kilomètre. Sandie Clair prend la 8e place sur le 500 m et la 7e sur le keirin. Enfin, Pascale Jeuland repart d’Australie avec une 21e place de l’omnium.
Cette année encore, pour la 11e édition du Génération Basket Tour, Créteil ouvrira le bal des six villes-étapes, les samedi 2 et dimanche 3 juin. Ce tournoi francilien est ouvert aux licenciés FFB (inscriptions gratuites) et aux non-licenciés (5 € avec la carte basket, participation et assurance). Les inscriptions se font sur place, sur le plateau d’évolution du gymnase Schweitzer. Les équipes de 5 joueurs, jouent en 5 x 5. Le tournoi est réparti en plusieurs catégories : les minos (12/15 ans), les young ladies (filles 12/15 ans), les ados (15/18 ans), les costos (18/21 ans) et les ladies (15/21 ans). Renseignements auprès de La Ligue Île-de-France de basket au 01 53 94 27 70.
Lors des championnats de zone Île-de-France en individuel, les 24 et 25 mars, Manon de Ridder et Louna Morel sont montées, respectivement, sur la 1re et 2e marche du podium. Manon est qualifiée pour les championnats de France, catégorie Nationale Avenir, Louna et six autres gymnastes (Daniela Mizilikano, Sirine Guiot, Claire Gouel, Théa Guiot, Éva Durand et Loïcia Jacob) ont gagné leur ticket pour les finales nationales du 4 au 6 mai à Troyes. À Combs-la-Ville (7 et 8 avril), l’équipe benjamine de Division critérium termine vice-championne des championnats de zone par équipes et disputera les championnats de France en juin à Valenciennes. Quant à l’équipe de Division nationale, elle s’est qualifiée pour la finale en mai à Toulon.
La 18e édition du Tournoi international de la plume se tiendra les samedi 2 et dimanche 3 juin au Palais des sports. Nouveauté cette année, le tournoi est inscrit au circuit élite André-Guillier, mis en place avec la Ligue Île-de-France de Badminton. Créteil est la dernière étape de la saison. Ce tournoi est ouvert aux séries élite, A, B et C sur les cinq tableaux (simples hommes et dames, doubles hommes et dames, double mixte). Les inscriptions ont lieu jusqu’au vendredi 11 mai. En élite, les droits d’engagement sont de 15 € pour un tableau et 20 € pour 2 tableaux. En catégories A, B et C, il faut compter 13 € pour un tableau et 18 € pour 2 tableaux. En championnat de France par équipes de N1 (poule 2), les Cristoliens sont allés décrocher le nul (4-4) face au club d’Ézanville/Écouen lors de la dernière journée du championnat et terminent en tête de leur poule. Ils disputeront une rencontre de barrage pour accéder au Top 12, équivalent de la Ligue 1 (foot) ou du Top 14 (rugby).
Pour la sixième fois, l’USC Gym rythmique a remporté, le 1er avril à Thiais, le Grand Prix du Val-de-Marne qui récompense le meilleur club du département. Avec dix podiums, dont cinq titres et cinq médailles d’argent pour dix équipes engagées, les Cristoliennes ont dominé leurs adversaires.
Lors des demi-finales des ensembles, les 7 et 8 avril à Issy-les-Moulineaux, quatre équipes cristoliennes sur six ont validé leur billet pour les championnats de France Divisions fédérale et nationale, les 27 et 28 mai à Nîmes. En Division fédérale, les cadettes montent sur la plus haute marche du podium et les seniors prennent la 3e place. Les juniors terminent 4es, les benjamines et minimes 6es. En Division nationale, les gymnastes remportent la médaille d’argent.
Actuellement en N1B, l’USC participera, le 6 mai au Tremblay, au premier tour des Interclubs. Objectif : le maintien.
Le 17 mars dernier, Omid Navai a terminé 22e sur 285 tireurs, au circuit national du fleuret à Chilly-Mazarin. Le 24 mars, la benjamine Camille Leybros a pris la troisième place du championnat de Ligue.
L’équipe de France juniors (moins de 21 ans) et ses quatre internationaux cristoliens, Hugo Descat, Adrien Ballet-Kebengue, Antoine Ferrandier et Jérémy Toto, s’est qualifiée pour l’Euro 2012. Ivan Stankovic, arrière cristolien de l’équipe première, s’est qualifié avec la Serbie pour les JO de Londres.
Sur 200 m papillon, Ludovic Petit a terminé 12e des championnats de France élite à Dunkerque, battant au passage son record personnel (2’05’’35).
Le lac de Créteil accueillera trois régates de La Ligue, le dimanche 6 mai (lasers), le 13 mai (séries 420) et le 3 juin (optimist).
Maurine Atef (- 60 kg) qui s’est inclinée en finale des championnats de France élite a reçu le trophée de la meilleure combattante.
Mademoiselle Lune
Cendrine Genin
Gallimard Jeunesse
Luna, la petite fille à la maman perdue.
Depuis qu’elle est séparée de sa mère et placée dans une famille d’accueil, Luna ne parle plus. Mais l’auteur nous livre les pensées de cette enfant confrontée à la maladie de sa mère : leur séparation, les efforts de Jeannine, la vieille dame qui l’accueille désormais, ses espoirs. Un livre très juste sur un sujet délicat où seul l’amour entre la mère et la fille reste inaltérable.
La Page blanche
Boulet et Pénélope Bagieu
çDelcourt
Lorsqu’elle reprend “conscience”, elle est assise sur un banc public, à Paris. “Elle”, c’est une jeune femme en perte d’identité : Qui est-elle ? Qu’est-ce qu’elle faisait déjà ? Elle est où ? C’est où chez elle ?
Au fil des planches aux dessins doux et éloquents, “elle” va se reconstruire, remonter le temps, puis, peu à peu, écrire sur une nouvelle page blanche de son existence, que la vie lui offre comme une seconde chance. Une histoire sensible, griffant, avec humour et philosophie, nos comportements sociaux.
À défaut d’Amérique
Carole Zalberg
Actes Sud
Dans un cimetière parisien, on enterre une vieille dame, Adèle, femme superbe et indomptable qui traversa tout le XXe siècle, défiant les drames qui ont endeuillé l’histoire. Fleur, son arrière-petite-fille, et Suzan venue d’Amérique pour se joindre à ce deuil familial, vont retracer à leur manière la vie de cette “Parisienne”, fille d’exilés juifs polonais. À travers ce portrait à deux voix, nous entendons le récit de trois générations de femmes, ancré dans une histoire familiale à la fois tragique et inoubliable.
Symeta Byetone
Sur cet album, le DJ allemand Olaf Bender propulse le glitch sur les dancefloors enténébrés des clubs berlinois. Le glitch, késaco ? Tout simplement, un avatar électro né au mitan des années 1990, qui emploie les anomalies bruitistes d’ordinateurs malades comme matériau sonore. Byetone organise ainsi une savante hiérarchie de bugs digitaux crapoteux, de crissements nerveux, de sonneries désaxées, mis au service d’une techno à la fois raide et ludique.
Open Your Heart
The Men
Sous couvert d’un blason anonyme, ces quidams de Brooklyn vampirisent outrageusement le punk hardcore américain, suçant la moelle tortueuse de Sonic Youth, mordant la chair frémissante de Hüsker Dü ou des Replacements… Une entreprise périlleuse sans doute, mais jamais scandaleuse. En effet, grâce à une fougue juvénile extraordinaire, ces hommes de bien injectent une vie insolente, trépidante, dans leur catéchisme noisy-pop récité avec une ferveur mystique.
Arias for Anna de Amicis
Teodora Gheorghiu
Les airs composés par Gluck, Jommelli, Mozart et J. C. Bach… pour la cantatrice napolitaine du XVIIIe siècle, Anna de Amicis, dont Mozart disait “elle chante et joue comme un ange”, ont été enregistrés par la soprano d’origine roumaine Teodora Gheorghiu qui lui rend hommage. Accompagnée par l’ensemble Les Talens Lyriques sous la direction de Christophe Rousset, la chanteuse éblouit par son aplomb et son assurance au service d’une musicalité sans faille.
Alice Diop
Mille et Une Films
Steve veut devenir comédien professionnel : trois ans durant, il suitl’enseignement du Cours Simon à l’insu de son entourage. Steve doit lutter contre les éventuelles moqueries des copains et les rôles stéréotypés que l’école lui confie.
Il est Noir et vient d’un quartier populaire, son rêve est d’incarner le Danton de Büchner et ainsi combattre les préjugés qui ont cours de part et d’autre du périphérique.
Lueur d’espoir
Abraham Johnson
Groupe socialiste
Par son ampleur, la crise éco -nomique provoque nombre d’inquiétudes. À mesure que la précarité s’accroît, les pires régressions voient le jour.
Du coup, c’est notre cohésion sociale qui est menacée par le repli sur soi, la haine, le désespoir ou la violence.
À cela, les Français ne peuventse résigner et les Cristoliens moins encore : car le vivre ensemble est la tradition que nous partageons ; nous savons à quel point il est précieux, à quel point il faut le défendre ! Mais si la fatalité ne peut l’emporter, c’est d’abord parce qu’il existe des perspectives pour éclairer l’avenir. Encore faut-il choisir entre les politiques économiques, celle qui favorisera le redressement du pays. Sur ce point, se fait jour la conscience qu’une confiance aveugle aux marchés financiers ne peut être renouvelée.
Nous mesurons désormais les dégâts nombreux que le libéralisme débridé a produits grâce aux politiques qui l’ont favorisé. La tâche est ambitieuse mais les moyens de l’accomplir ne manquent pas, même si le nouveau pilotage économique du pays, que nous appelons de nos voeux, ne pourra produire ses effets qu’à moyen terme. Notre espoir ? Que le bouclier social que notre ville a su constituer soit, demain, relayé et renforcé par des dispositifs nationaux.
À cet effet, trois protections d’égale importance devront être confortées.
D’abord, l’amélioration du pouvoir d’achat qui ne résulte pas de la seule croissance économique. Il faut aussi en finir avec la fixation arbitraire de certains prix. Le prix des loyers qu’il faut encadrer ! Celui des énergies qui n’a cessé d’augmenter, au point que 3,5 millions de Français consacrent plus de 10 % de leurs revenus à leur facture d’énergie. Il est donc urgent de mettre en place une tarification progressive du gaz, de l’électricité et, certainement, de l’eau. Cette lutte contre la précarité énergétique converge avec des objectifs de développement durable dont la réalisation soutient le pouvoir d’achat. Très concrètement, le renforcement de l’isolation thermique de l’habitat permet de réduire la consommation de chaleur et de protéger le portefeuille des ménages. Dans notre ville, les opérations de requalification urbaine intègrent cette préoccupation, de même que notre choix de promouvoir le chauffage urbain et les énergies renouvelables.
L’urgence porte, ensuite, sur l’hôpital public qui est un élément essentiel pour la santé des Français. Je pense ici à la tarification
à l’activité qui ne valorise qu’une vision comptable de la santé. Il faut au contraire remettre les médecins et les personnels hospitaliers, qui sont les vrais producteurs de santé, au coeur de la gouvernance des hôpitaux. En outre, défendre l’hôpital public, c’est nous défendre nous mêmes. La lutte que nous avons menée à Créteil pour sauver le service de chirurgie cardiaque a porté ses fruits. Pour autant, la décision partisane qui consistait à imposer une telle fermeture, traduit une approche de la santé peu conforme avec la dignité humaine.
Dernier point, mais à mes yeux non le moindre, la sécurité. Les Français y ont droit, sans distinction. Les lieux où se concentrent les difficultés sociales ne sauraient subir l’injustice qu’entraînerait un État qui s’avérerait défaillant sur cette question de l’ordre public. De ce point de vue, la mise en place de zones de sécurité prioritaires et le renforcement des moyens dont dispose la police, sont de nature à garantir une sécurité sans laquelle l’idée même du vivre ensemble n’existe pas.
Cette idée, nous sommes nombreux dans notre ville à la défendre et à penser qu’elle a de beaux jours devant elle.
Lueur d’espoir, donc…
Financer nos ambitions, une lutte politique !
Hala Babikir
Coincé entre un secteur bancaire qui continue de nous faire payer ses errements spéculatifs et un gouvernement qui souhaite associer nos collectivités aux politiques d’austérité irresponsables qu’il mène, le budget de la commune pour l’année 2012 est le fruit d’arbitrages politiques courageux.
La maîtrise des dépenses de fonctionnement, malgré le poids grandissant des charges financières alimentant les établissements bancaires, ne nous permet pas de pallier le désengagement de l’État. Nous sommes contraints de limiter les projets d’investissement nouveaux afin de préserver au mieux la qualité des services rendus aux Cristoliens. Ces efforts ont été réalisés sans solliciter le budget des ménages à la faveur d’une stabilité des taux d’imposition de fiscalité locale.
Les investissements concernant l’entretien et la modernisation du patrimoine immobilier de la commune utilisé quotidiennement par les Cristoliens dans le cadre de leur scolarité, pratique sportive ou activité culturelle augmentent de 28,7 %. L’augmentation de 5,16% de la subvention au CCAS alors que le montant global des subventions aux associations baisse de 3% démontre aussi que, si des choix difficiles ont
été effectués, ils l’ont été avec discernement, et les actions de la municipalité en faveur de la solidarité sont privilégiées en cette période délicate.
Nous ne pourrons cependant continuer dans cette voie sans issue au risque de vivre sous la tutelle des marchés refusant de financer le secteur public local et d’un État qui reste sourd aux besoins légitimes de nos territoires. Il convient alors de combattre cette remise en cause de la libre administration des collectivités locales en desserrant l’étau financier dans lequel la droite veut nous enfermer. Ce combat nous le menons en soutenant les choix de gestion conformes aux intérêts des Cristoliens.
VIVRE À LA RUE CE N’EST PAS UNE VIE !
Marie-Hélène Merriaud
Les promesses faites par le président Sarkozy n’ont pas été tenues : “plus personne contraint de vivre à la rue”, “chantier national prioritaire”...
La situation aujourd’hui en France est insoutenable, d’année en année les chiffres sont en constante augmentation : 3,6 millions de personnes mal logées, 200 000 de plus en situation de précarité énergétique et plus d'un million en attente d'un logement social. Un tableau qui risque de se noircir…
La politique menée depuis cinq ans est restée indifférente aux souffrances de ceux qui ne peuvent accéder à un hébergement ou un logement digne, alors que le droit au logement fait partie de notre constitution.
Vivre à la rue tue tout au long de l’année et pas seulement en période de grand froid. Cette situation est totalement indigne d’un pays comme le nôtre et appelle à un sursaut politique immédiat. Les exclusions provoquées par les difficultés de logement sont considérables et peuvent à tout moment faire basculer dans la précarité. La municipalité de Créteil met tout en œuvre pour répondre aux besoins de plus en plus nombreux, mais elle ne peut à elle seule apporter toutes les réponses en matière de logement. Dans le cadre du dispositif d’accueil et d’insertion “Un Toit pour tous”, deux résidences sociales sur la ville répondent aux demandes des personnes sans domicile fixe.
La question du logement est un enjeu majeur. Nous ne pouvons pas accepter qu’une partie de nos concitoyens vive sans toit. Il est de notre responsabilité de citoyen de mettre un terme au fléau du mal-logement qui ne cesse de s’accroître et de manifester notre volonté que cette question soit traitée prioritairement dans notre pays.
35 millions, pour quoi faire ?
Stephan Silvestre
Groupe UMP
Lors du conseil municipal de mars (consultable en mairie), Monsieur le Maire semblait avoir oublié d’où provenait le chiffre de
35 M€ consacrés au Développement Durable que j'évoquais dans mon article du VE de mars.
Alors aidons-le un peu !
Ce chiffre provenait du rapport Développement Durable 2011, qu'il avait pourtant lui-même tenté de défendre, sans grande conviction, il est vrai, lors du débat d'orientation budgétaire du 06 février. Ces 35 M€ (soit 1000 € par ménage) regroupent
la participation directe de la ville (5,5 M€), celle de la ville via l'agglomération (20 M€) et celle de Créteil Habitat (9,5 M€).
Mais quelle est l'efficacité de cette dépense ?
Difficile à apprécier, tant l'opacité est grande sur ce dossier (la municipalité ne connaît ni les détails des dépenses, ni les résultats des actions engagées).
Le premier objectif fixé est la lutte contre le changement climatique. Mais on ne connaît ni le budget, ni le volume épargné de gaz à effet de serre (GES). Il faut savoir que, sur les 29 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année par l'humanité (dont 10 Md par les seuls pays BRIC), Créteil ne contribue qu'à hauteur d'environ 500 000 tonnes. Donc, même en y consacrant les sommes les plus folles, la ville ne pourrait agir directement que sur quelques dizaines de milliers de tonnes tout au mieux.
Cela signifie-t-il que Créteil soit impuissante ?
Non, mais si l'objectif est de réduire les émissions de GES, il existe des outils bien plus efficaces. Par exemple, il est possible d'acheter sur les marchés dédiés des certificats d'émission de CO2 à moins de 5 € la tonne. On pourrait ainsi compenser la totalité des émissions de la ville pour seulement 2,5 M€. On pourrait aussi envisager d'allouer une subvention à des associations qui achèteraient des surfaces arborées dans les zones où elles sont menacées (Amazonie, Bornéo), avec une efficacité presque aussi élevée.
Le deuxième objectif affiché est la préservation de la biodiversité. Là non plus, ni budget ni résultats chiffrés. Mais on peut se poser la même question sur l'efficacité de cette dépense. Car si on connaît les vertus de la biodiversité en milieu sauvage, voire rural (par exemple la régulation naturelle des espèces), on peut être nettement plus circonspect sur son intérêt en milieu urbain.
Pour mener une politique environnementale efficace, il ne suffit pas de recracher les formules éculées de consultants qui vivent sur le dos de la bête, mais il faut savoir mesurer l'efficacité réelle de la dépense engagée. Avant de dépenser à tort et à travers l'argent que les Cristoliens ont durement gagné, il convient de se poser les bonnes questions.
Venez dialoguer avec les élus
elus.ump@ville-creteil.fr
www.agirpourcreteil.com
2012 : gel des impÔts locaux
Vos élus, Jérôme Piton et Madeleine Masengu
Groupe MoDem
Le travail continu et rigoureux de vos élus démocrates mais aussi de l’ensemble de l’équipe qui les entoure et s’est présentée à votre suffrage, en 2008, porte ses fruits.
Après 2009, 2012 est une année où la commune n’augmentera pas les impôts locaux.
Nous félicitons la municipalité. Nous sommes heureux de voir que, pour la seconde fois, les élus socialistes, communistes et non inscrits de la majorité, adoptent les vues des élus démocrates pour une gestion rigoureuse des deniers publics.
Mais bien sûr, les idées que nous portons ne nous appartiennent pas et nous saluons la municipalité qui de manière réaliste sait abandonner des projets à crédits, des dépenses non financées et des hausses d’impôts pour adopter en 2012 une démarche comptable saine, même si elle est préconisée par d’autres depuis bien longtemps.
À Créteil, de manière certainement prémonitoire pour notre pays, les élus de gauche adoptent l’effort budgétaire comme politique après avoir fait de la dépense leur programme.
Notre critique est que ce réalisme budgétaire doit désormais se traduire dans la durée. Il faut que les économies réalisées ne soient pas ponctuelles, de circonstances mais s’inscrivent dans une démarche durable.
Il reste du chemin à parcourir.
Démocratiquement, ceux qui ont réfléchi et présenté aux électeurs leur plan de lutte contre la dette et les déficits devraient être ceux qui dirigent la politique de redressement budgétaire. À défaut, rien ne nous garantit contre une reprise de la politique des déficits menée par des élus plus soucieux de communication électoraliste que de réalités économiques.
Vos élus démocrates vont poursuivre leur travail pour obtenir de la municipalité : le gel des impôts locaux jusqu’aux prochaines élections municipales, une réduction des dépenses et l’optimisation des ressources.
Vos élus démocrates à votre écoute.
Budget 2012 : un mauvais coup porté aux associations !
Catherine de Luca [photo] et Catherine Calmet
Groupe Europe
Écologie-Les Verts
De nombreux citoyens s'investissent dans l'action locale, font vivre la solidarité de proximité, portent des innovations, voire assument directement les responsabilités de gestion d’équipements... Sans la richesse et la diversité des associations, sans l'engagement de celles et ceux qui les animent et parfois les portent à bout de bras, sans la mobilisation de ces “corps intermédiaires” si injustement montrés du doigt par le pouvoir en place ces dernières années, point de démocratie locale digne de ce nom.
Pourtant, à l'occasion du vote du budget, la majorité municipale a décidé d'imposer à l’ensemble des associations une baisse généralisée de leur subvention de 3%. Cette réduction frappe durement les petites associations, celles qui sont présentes dans les quartiers, aux côtés des habitants et dont le rôle est essentiel. Elle prive également de moyens celles qui innovent et répondent à des besoins nouveaux. Quant à celles qui emploient du personnel – elles sont nombreuses et constituent un gisement d'emplois locaux très important – elles risquent d'être contraintes de réduire les dépenses des activités destinées à leurs adhérents.
Dans un contexte où le budget des collectivités se tend, construire un budget municipal suppose de faire des choix politiques. Or pour une économie somme toute limitée à l'échelle du budget de la ville, et alors que d'autres sources d'économie sont possibles, la municipalité risque de mettre en difficulté de nombreuses structures, déjà fortement fragilisées par le désengagement de l’État…
Vos élues Europe Écologie se sont vivement opposées à cette décision injuste, qui fait des associations les victimes de choix budgétaires discutables. Nous considérons, quant à nous, que le soutien aux associations engagées dans l’accompagnement des citoyens, la cohésion sociale, le développement culturel est plus que jamais nécessaire, dans la transparence et la justice.
http://europeecologie.creteil.wordpress.com contact : europeecologie.creteil@gmail.com
- Sur la piste du Marsupilami d’Alain Chabat [à partir de 5/6 ans]
- Le Grand Cœur des femmes de Pupi Avati [vo]
- Les Vieux Chats de Sebastián Silva et Pedro Peirano [vo]
- Le Fils du marchand d’olives de Mathieu Zeitindjioglou
- L’Enfant d’en haut d’Ursula Meier
- Barbara de Christian Petzold [vo]
- Tyrannosaur de Paddy Considine [vo]
- Sur la piste du Marsupilami d’Alain Chabat [à partir de 5/6 ans]
- Halas & Batchelor de John Halas et Joy Batchelor [à partir de 18 mois]
- Le Grand Cœur des femmes de Pupi Avati [vo]
- Les Vieux Chats de Sebastián Silva et Pedro Peirano [vo]
- 11 fleurs de Wang Xiaoshuai [vo]
- Dark Shadows de Tim Burton [vo]
- Barbara de Christian Petzold [vo]
- Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon d’Elio Petri [vo]
- Blanche-Neige de Tarsem Singh [à partir de 7 ans]
- Dark Shadows de Tim Burton [vo]
- 11 fleurs de Wang Xiaoshuai [vo]
- Moonrise Kingdom de Wes Anderson [vo]
- Le Roi Lion en 3D de Roger Allers, Rob Minkoff [à partir de 5 ans]
- Moonrise Kingdom de Wes Anderson [vo]
- Dark Shadows de Tim Burton [vo]
- Le Prénom d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte
- Jeudi 10 à 20h : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon d’Elio Petri, soirée Les Classiques du Palais présentée par Jean-Pierre Jeancolas, historien et critique de cinéma.
- Dimanche 13 à 10h15 : Halas & Batchelor, 4 courts métrages d’une durée totale de 28 min, de 18 mois à 3 ans. Remise du diplôme du “Petit Cinéphile”, parking à poussettes gardé, son baissé et éclairage tamisé dans la salle entre chaque film. Tarif unique : 3 €.
- Auteurs d’Asie :
[7,50 € les deux films]
Bi, n’aie pas peur ! de Phan Dang Di [vo] : ven 19h, sam 18h (“Le cinéma en bouche” : séance suivie d’un apéritif), dim 21h, lun 19h, mar 21h.
- Young Adult de Jason Reitman [vo] : mer 21h, sam 21h, dim 14h30, lun 21h, mar 19h.
- L’Oncle Charles d’Étienne Chatiliez : mer 18h30, ven 14h30 et 21h, sam 16h15, dim 18h30, lun 14h30.
- Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout de Peter Lord [à partir de 6 ans] : mer 14h30, sam 14h30, dim 16h30, mar 14h30.
- Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot : mer 18h30, ven 14h30, sam 21h, dim 14h30, lun 14h30 (suivi d’un débat animé avec les Clubs 3e Âge) et 21h.
- Low Life de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval : ven 21h, sam 18h30, dim 18h30, lun 18h30, mar 21h.
- Perfect Sense de David MacKenzie [vo] : mer 21h, ven 19h, sam 16h30, dim 21h, mar 19h.
- Sur la piste du Marsupilami d’Alain Chabat [à partir de 6 ans] : mer 14h30, sam 14h30, dim 16h30.
- Le Paradis des bêtes d’Estelle Larrivaz : mer 18h30, ven 14h30, sam 21h, dim 19h, lun 14h30, mar 21h.
- Auteurs d’Asie :
Le Fossé de Wang Bing [vo] : mer 21h, ven 18h45, sam 16h30, dim 21h, lun 18h45.
- My Week With Marilyn
de Simon Curtis [vo] : ven 21h, sam 19h, dim 14h30, lun 21h, mar 19h.
- Blanche-Neige de Tarsem Singh [à partir de 5 ans] : mer 14h30, sam 14h30, dim 16h30.
- Le Policier de Navad Lapid [vo] : mer 21h, ven 19h, sam 16h30, dim 21h, lun 19h, mar 19h.
- À moi seule de Frédéric Videau : mer 18h30, sam 21h, dim 18h30, lun 14h30, mar 21h.
- Plan de table de Christelle Raynal :
ven 16h30 et 21h, sam 18h30, dim 14h30, lun 21h.
- Les Vacances de Ducobu de Philippe de Chauveron
[à partir de 6 ans] : mer 14h30, sam 14h30, dim 16h30.
- Jeudi 10 à 14h :
Louise Wimmer de Cyril Mennegun, séance gratuite suivie d’un débat. À l’initiative du Festival international de Films de Femmes.*
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