Vivre ensemble N°330 – mars 2013
1.11 . De la transmission des genres
1.13 . Prévention du cancer colorectal
1.26 . Sautez, dansez, chantez…
1.28 . Maternelles : il faut s’inscrire maintenant
2. Le bloc-notes de Laurent Cathala
2.1 . Les rythmes scolaires en question
2.2 . Une riche saison culturelle
2.3 . Moins polluer, mieux vivre ensemble
3.1 . rythmes scolaires : la plus large concertation s’engage
3.2 . Une réorganisation à mener ensemble
3.3 . Un programme éducatif local déjà largement partagé
3.4 . Ce que la Ville souhaite préserver
3.5 . Le calendrier de la concertation
4.1 . Des transformations qui changent la vie
4.2 . Des rendez-vous ludiques et pédagogiques
4.3 . Explications, manipulations, expériences
4.6 . Une propreté urbaine à zéro émission
4.7 . Un bénéfice environnemental important
4.8 . Des conditions de travail optimisées
4.10 . Autolib’ : un an au compteur !
4.11 . Sans bruit, sans odeurs et sans émissions de CO2
4.12 . Les cinq formules d’abonnement
5. Centre commercial : Créteil Soleil prépare sa métamorphose
5.1 . Concept architectural fort et nouveaux emplois
5.2 . Quatre ans de travail pour de nombreuses entreprises
5.3 . Gauthier Vignolle, directeur de Créteil Soleil
6. Santé : le patient au cœur du dispositif
6.1 . La chirurgie ambulatoire progresse de 20%
6.2 . Un accompagnement du patient sécurisé
7. Entreprise : VB Gaz s’installe à Créteil
7.1 . Limiter la pollution liée aux transports
8. Apprentissage : formations sur mesure
8.1 . Des portes ouvertes ludiques les 5 et 6 avril
8.2 . Les filières de formation
9.1 . En route pour le carnaval
9.3 . Ouverture d’un atelier couture
9.4 . Une crêpes-party réussie
9.8 . Réunion de secteur et galette des Rois
9.10 . Agenda - Assemblées générales
9.11 . Permanences des maires adjoints de secteur
10. Avant / Créteil / Après : le lac de Créteil
11.4 . Autoportrait - Jeanne Balibar
11.5 . À La Lucarne - “Féminin-masculin, de génération à génération”
11.6 . Les Bonnes / Remue-ménage en images
11.7 . Agenda [Maison des Arts]
11.7.11 Renseignements et billetterie
12.3 . Jeux Wii : construire en jouant !
12.4 . L’Arbre, spectacle musical
14. Equipement culturel : un vrai lieu de création
14.1 . De vraies conditions de représentation
15.2 . Football / Le tournoi de Pâques devient la CristoCup !
15.3 . Savate-boxe française / en mars, les filles mettent les gants
15.4 . Cross / cinq qualifiés pour le championnat de France
15.5 . Cyclisme / deux titres et des podiums !
15.6 . Badminton / Brice Leverdez, l’as du volant !
15.7 . Base de loisirs / activités nautiques et aires de jeux
15.8 . Handball / Créteil affrontera encore des Bourguignons !
15.9 . Lutte / une affaire de famille !
16.2 . Photographie/La Namibie
17. Mediathèques : la sélection des bibliothécaires
18.1 . Liste « Une ville pour tous et chacun »
18.1.2 Solidaires aux côtés des salariés
18.2 . Liste “Agir pour Créteil”
18.2.1 Orientations budgétaires 2013… ou l’art de faire l’autruche
18.3 . Liste “Un nouveau souffle pour Créteil“
18.3.1 Témoignage, Justice et Hommage
18.4 . Liste « Créteil a besoin des Verts »
18.4.1 La malbouffe n’est pas une fatalité !
19. Cinémas : programme du mois de mars
19.1 . Cinémas du Palais Armand-Badéyan
1. La ville
Swing garanti le lundi 18 mars à 20h30 à la MJC Club, rue Charpy, qui vous invite à sa jam session. Tarifs spectateurs : 3 € et 1,50 € (adhérents). Pour ceux qui veulent passer sur scène, inscription sur liste auprès de Delphine Jeanneret au 01 48 99 75 40 56 ou jdelphine@clubdecreteil.asso.fr
La Brocante des îles, manifestation annuelle de l’Association pour la sauvegarde du Bras du Chapitre et de ses abords, se tiendra le dimanche 7 avril, de 7h à 18h, sur les îles Sainte-Catherine et Brise-Pain. Les brocanteurs professionnels côtoieront les brocanteurs d’un jour et chacun pourra vendre ses trésors (et acheter ceux de ses voisins…). Inscriptions closes au plus tard le 16 mars (pour télécharger le bulletin d’inscription : www.asbca.fr). L’occasion aussi d’une flânerie romantique où vous retrouverez l’ambiance bucolique des siècles derniers et probablement les premières nichées de canards et de cygnes. Contact : brocante2013@asbca.fr / 06 95 72 16 82.
Pour aider votre enfant à préparer son avenir, n’hésitez pas à venir avec lui aux “portes ouvertes” du lycée professionnel Morin, 22, avenue de Verdun, le samedi 6 avril, de 9h30 à 17h30. Vous pourrez rencontrer son équipe et découvrir les formations dispensées et les réalisations de ses élèves. Avec plus de 45 ans d’expérience, le lycée forme aux métiers de la Gestion-Administration, du Commerce, de la Logistique et de la Communication Visuelle. Il prend en charge les élèves, de la 3e au bac professionnel. Renseignements au 01 45 17 21 70 ou sur www.lp-morin.fr
La MJC Village (01 48 99 38 03) s’associe au Printemps des poètes à travers tout un week-end consacré à la poésie. Au programme des 23 et 24 mars, un débat animé par des poètes autour de : “Poètes vos papiers !” de Léo Ferré en 1956. Et aujourd’hui ? Au programme aussi, des ateliers jeux de mots, une boîte à poèmes, du slam, des lectures pour tous… Bienvenue dans le monde enchanté de la poésie !
À l’occasion de la Journée de la femme, l’association Orien-thé organise, samedi 9 mars à 15h au centre Rebérioux (01 41 94 18 15), la 2e édition de “L’art au féminin”, dédiée, cette année à “La condition de la femme dans le monde arabe” et qui met à l’honneur l’artiste syrienne Nagham Hodaifa. Son exposition, “Disjecta membra”, est présentée au centre jusqu’au 9 mars. Au programme de l’après-midi : projections et débats, suivis d’un concert de musique syrienne. Entrée libre.
En mars, la nature se réveille peu à peu, c’est le moment d’organiser les plantations pour le printemps. Le prochain Nichoir à idées de Nature & Société invite les 6-12 ans à faire quelques expériences pour comprendre comment les graines poussent… avant de repartir avec une petite plantation. Visite aussi au rucher pour voir comment les abeilles ont passé l’hiver (équipement fourni). C’est le mercredi 27 mars, de 14h à 17h, à la Maison de la Nature. Participation : 6 €. Inscription obligatoire au 01 48 98 98 03 ou par mail : actionspedagogiques@natsoc.asso.fr
Avis aux amateurs ! Dans le cadre du Parcours des ateliers d’art, un appel à vidéos est lancé sur le thème de la gourmandise. Il s’agit de réaliser une minividéo de 50 secondes maximum sur smartphone ou caméscope. Les vidéos doivent être envoyées par courriel avant le 13 mai à alainmjcclub@gmail.com (contact : 01 48 99 75 40). Pour les vidéos de plus de 25 mégas, prévoir clé USB ou DVD. Les vidéos sélectionnées seront diffusées lors de l’exposition à la Galerie d’Art de Créteil, du 13 mai au 15 juin, et la meilleure sera récompensée d’un prix.
Le Duo Écho de l’association Lulu Prod, en résidence deux semaines à la MJC du Mont-Mesly et au centre Rebérioux, livrera sa création, le spectacle musical Aragon en chanson, lors de deux représentations : le 15 mars à 14h30 à la MJC du Mont-Mesly (01 45 13 17 00) et le 29 mars à 20h30 au centre Rebérioux (entrée libre, réservations au 01 41 94 18 15). Par ailleurs, Lulu Prod propose aux jeunes (musiciens et chanteurs amateurs tous niveaux, à partir de 8 ans) un stage gratuit de création de spectacle, du 12 au 15 mars (14h-16h), à la MJC du Mont-Mesly.
À l’occasion de la Semaine de la santé mentale, La Petite Maison, 18, rue Juliette-Savar, propose un après-midi “portes ouvertes”, le mercredi 20 mars, de 13h30 à 18h. L’opportunité de rencontrer les adhérents, bénévoles et salariés, et d’admirer les œuvres créées par chacun. Venez nombreux les voir, ils seront heureux de vous accueillir et de partager un moment de convivialité. Renseignement auprès de Béatrice Barbier au 01 49 80 52 41.
Le dimanche 17 mars à 15h, Jeunesse Sans Barrières (Église protestante évangélique de Créteil) a le plaisir d’inviter les jeunes et les moins jeunes de tous horizons à sa première rencontre autour de la question : “As-tu des raisons de croire ce que tu crois ?” Au programme : l’exposé d’un docteur en Sciences des religions de l’université Paris-Sorbonne et… la liberté laissée aux invités de poser les questions qui les préoccupent. Entrée libre au 17, rue Emmanuel-Chabrier. Une collation sera offerte. Tous renseignements au 01 43 77 21 78.
En contrepoint du Festival international de films de femmes à la Maison des Arts (cf. p. 33-36), la MJC du Mont-Mesly et le centre Rebérioux vous entraînent dans un grand voyage sur la transmission de génération à génération des modèles féminins et masculins. Du 19 mars au 13 avril, prendront place expositions, projections-débats, animations, sorties… Deux expositions à Rebérioux, du 11 mars au 12 avril : “Sexisme, homophobie, quel rapport ?” par un collectif (Turbulences, SOS homophobie, MJC de Noisiel) et “D-Constructions du genre”, photos-portraits de Virginie Merle. Une autre exposition, participative, vous invite à apporter jouets, objets ou livres propres à chacun des deux genres… À La Lucarne, deux projections-débats à 21h : Les Invisibles de Sébastien Lifshitz, le 27 mars ; Crossdresser de Chantal Poupaud le 2 avril. Sans oublier le grand bal rocambolesque du 7 avril à Rebérioux où vous êtes conviés à venir déguisés en homme ou en femme, d’ici ou d’ailleurs… Toute la programmation auprès de la MJC (01 45 13 17 00) ou du centre (01 41 94 18 15).
L’Assurance Maladie du Val-de-Marne a ouvert un “Espace Ameli” dans les locaux rénovés du 10, avenue Georges-Duhamel. Ce point d’accueil offre aux assurés sociaux un service enrichi et diversifié : aide à la constitution des demandes d’Aide Médicale État, des dossiers d’aides financières individuelles, animations de prévention, développement de l’accueil sur rendez-vous pour les dossiers complexes. Ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h, sans interruption. L’espace d’accueil situé au siège de la Caisse est, lui, définitivement fermé.
Le Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Chic) s’associe à la 5e Journée nationale de mobilisation contre le cancer colorectal, troisième cancer le plus fréquent après ceux de la prostate et du sein. Mardi 26 mars, le public est invité à se rendre au Chic, 40, avenue de Verdun, où informations et consultations gratuites seront dispensées. Informations dans le hall de l’établissement avec un diaporama et une mise à disposition de documents : chacun pourra auto-évaluer son risque par rapport à ce cancer. Des consultations gratuites sans rendez-vous seront aussi données de 9h30 à 17h dans le service de gastro-entérologie du docteur Hervé Hagège.
Le Club de Créteil (01 48 99 75 40) vous invite à entrer dans les “Jardin(s) secret(s)” de quatre artistes pour un vagabondage pictural et poétique autour du motif. Exposition présentée, rue Charpy, du 26 mars au 23 avril, vernissage le samedi 6 avril de 15h30 à 18h30.
Du 5 au 30 mars, la MJC Village, 57, rue du Gal-Leclerc (01 48 99 38 03), expose les photos primées du Marathon, 8e édition, lancé les 23 et 24 février dernier, sur le thème “Portraits de ville”.
Les Aventures de Toupti-Toupti ou un délicieux spectacle conté par Fabienne Morel, à la MJC Village (01 48 99 38 03), le lundi 4 mars à 10h30, 14h et 15h30. Participation : 3 €.
L’agence Pôle emploi de Créteil, qui se trouvait au 85-87, avenue du Général-de-Gaulle, a déménagé au 45, avenue Auguste-Perret dans la zone d’activité Europarc (métro Créteil-Pointe-du-Lac et/ou bus 281, 393, 117). Les horaires d’ouverture sont inchangés : du lundi au jeudi, de 9h à 17h, le vendredi de 9h à 12h. Les services sont joignables 24 heures sur 24 sur www.pole-emploi.fr ou au 39 49 (appel gratuit ou 0,11 € d’un poste fixe ou d’une box ; coût d’une communication normale depuis un mobile).
Flyers, papiers cadeau déchirés, vieux magazines… Plutôt que de nager dans les petits papiers ou de tout mettre à la poubelle, venez en faire des bûches, des boucles d’oreilles, du papier recyclé, des boîtes japonaises… La prochaine soirée savoir-faire de Nature & Société (01 48 98 98 03 ) aura lieu le mercredi 20 mars à 18h à la Maison de la Nature. Participation : 6 €.
Adoptez la Karib-Zumba attitude ! Rita-Hélène et Franciana animeront un stage de “total zumba en famille” à la MJC Club, rue Charpy (01 48 99 75 40), du 6 au 8 mars, de 15h30 à 16h30. Participation : 9 € (enfants à partir de 9 ans) et 15 € (adultes) + adhésion.
Animé par Didier Iglesias de la Cie Les Mistons, un stage de théâtre de rue est proposé aux 15-20 ans, du 11 au 15 mars (14h-16h), à la MJC Village. À l’horizon, des représentations lors du festival Vive l’Art Rue ! le 1er juin, pour une déambulation sarcastique où tout est joué, surjoué et rejoué. Inscriptions auprès de Sophie au 01 48 99 38 03.
Vous êtes musicien ou groupe amateur ? Répondez à l’appel à candidatures que lance, pour sa 3e édition, Créteil en scène, dispositif de la direction de la Culture destiné à promouvoir et accompagner les jeunes musiciens de la ville. Le formulaire de candidature est à télécharger sur www.ville-creteil.fr/creteil-en-scene4 et à renvoyer (avant le 1er avril), accompagné d’une maquette audio, par mail (booky.salihi@ville-creteil.fr) ou par courrier (Booky Salihi, Direction de la culture, Hôtel de ville, place Salvador-Allende, 94000 Créteil). Tous renseignements au 01 58 43 38 11.
C’est aux “Gourmandises, de l’oreille à la bouche” que sera dédié le prochain bar-lecture à la MJC Club (01 48 99 75 40). Les joyeuses gourmandes de La Comédie des Mots vous régaleront de textes mitonnés, aux saveurs inédites et arômes aigres-doux, de François Rabelais à Amélie Nothomb. Affûtez vos oreilles et papilles pour le vendredi 29 mars à 20h ! Participation : 5 € et 3 € (adhérents MJC).
L’association France AVC Île-de-France propose aux personnes victimes d’un AVC (accident vasculaire cérébral) et à leurs proches un groupe Rencontre et Parole 94 animé par une orthophoniste et un bénévole. Rendez-vous au Clic 4, 28, avenue de Verdun, le samedi 23 mars, de 14h30 à 17h30.
Entrée libre sans inscription préalable. Tous renseignements auprès de Claude au 06 83 79 89 25.
La Compagnie des Inachevés ouvre ses portes aux enfants, de 4 à 10 ans, désireux de découvrir tous les secrets de fabrication d’une marionnette : formes, matières, mouvement, couleurs. Chaque enfant créera la sienne et mettra dans une scénographie cage à poules, cabane ou échafaudage. Les petits détails sont essentiels, ils forment les indices d’une histoire à dviner… Rendez-vous le samedi 23 mars (15h-17h) au centre des Petit-Pré-Sablières.
Participation aux frais : 5,50 €. Goûter bio offert. Réservation obligatoire au 06 70 12 24 07 ou par mail : compagniedesinacheves@orange.fr
Dans le cadre d’un stage de musique de chambre destiné aux musiciens amateurs, le conservatoire Marcel-Dadi et ProQuartet proposent un concert du Quatuor Voce, le samedi 16 mars à 20h à l’auditorium du conservatoire. Au programme : Quartettsatz n° 12 en ut mineur D.703 de Franz Schubert, Suite lyrique d’Alban Berg, Quatuor en fa mineur opus 80 de Félix Mendelssohn. Entrées : 8 €, 5 € (tarif réduit), gratuit pour les étudiants du conservatoire et les stagiaires. Informations et réservations : 01 44 61 83 68 et reservation@proquartet.fr
Venez danser le sounou, chanter dans la langue de l’éléphant, sauter aux sons du djembé, de la guitare et de la sanza. Venez écouter l’histoire d’un petit garçon toujours en retard, de sa rencontre avec la princesse Chaïbelé… Ode au métissage à la diversité et aux rythmes, c’est Taamaba, le grand voyage, un spectacle musical de Toma Sidibé, donné le jeudi 14 mars à 14h, à la bibliothèque de La Habette (01 43 39 13 53). Tout public.
Les couleurs demeurent riches d’un symbolisme puissant. Comment ont-elles été comprises et exploitées plastiquement dans l’histoire de l’art ? C’est la réponse à ces questions qui sera recherchée, à travers une série d’exemples pris à des sources iconographiques très diversifiées, lors de la prochaine conférence sur l’histoire de l’art. Animée par Sylvie Testamarck, le samedi 23 mars à 16h à la MJC Village (01 48 99 38 03). Participation : 6 € et 4 € (adhérents).
Les inscriptions en maternelle pour la rentrée de septembre 2013 sont à effectuer impérativement entre le 1er février et le 30 avril au service scolaire de l’hôtel de ville (guichets 23/24, tél. : 01 58 43 35 91) ou dans un relais-mairie : Dunant (01 41 78 91 05) ; Palais (01 42 07 41 23) ; Bleuets-Bordières (01 56 71 89 89) ; Abbaye (01 43 77 40 53). Pour toute information et liste des pièces à fournir (originaux exigés), contacter le 01 58 43 35 91 ou se rendre sur le site Internet de la ville : www.ville-creteil.fr/à tout âge/enseignement primaire/inscription dans une école.
Vous êtes parent d’une personne en situation de handicap ? La MJC du Mont-Mesly (01 45 13 17 00), en partenariat avec Espace Parole Familles, vous propose des rencontres avec d’autres familles et des intervenants spécialisés pour échanger sur votre quotidien. Le prochain groupe de parole aura lieu le samedi 30 mars, de 14h30 à 16h30, sur le thème : “Quelles intégrations pour mon enfant ?”. Un atelier modelage sera proposé aux enfants qui vous accompagneraient. Participation gratuite. Une dernière rencontre aura lieu le 13 avril sur “Les différents passages dans le parcours de la personne handicapée”.
L’Église protestante unie de France vous informe de ses activités en mars, au centre paroissial, 113, rue du Général-Leclerc. Deux cultes seront célébrés : le dimanche 10 à 10h30 (avec le groupe “Les Trompettes d’Argent”) et le dimanche 17 à 18h30. Le samedi 23 à 15h, “Les Amis de la Bible” tiendront leur atelier de lecture animé par le pasteur J.-P. Sternberger.
À l’occasion de la Semaine de lutte contre le cancer, Créteil se ligue contre le cancer ! Le jeudi 21 mars, la Ligue contre le cancer et l’association Adoc 94 tiendront un stand devant la Maison du Combattant. L’occasion, pour chacun, d’un moment de partage et d’échanges sur la maladie. Lâcher de ballons en fin de matinée.
Au 89, rue Paul-Casalis, le Théâtre Casalis abrite trois compagnies amateurs, le T.R.A.C, Scén’Art et Faut Plancher, dont voici la riche programmation : Ça peut pas être pire (T.R.A.C), les 22, 23, 29 et 30 mars à 20h30 et les 24 et 31 mars à 16h (réservations au 01 48 99 29 05). Salle Anton Tchekhov (T.R.A.C), les 12 et 13 avril à 20h30 et le 14 avril à 16h (06 44 91 27 52). Célibataires (T.R.A.C), les 17 et 18 mai à 20h30 et le 19 mai à 16h et 21h (06 44 91 27 52). Du sexe de la femme comme champ de bataille (Faut Plancher), entre le 24 mai et le 9 juin (les dates et les horaires seront précisés sur le site www.agendacultureldecreteil.fr, réservations au 06 27 41 73 81). La Conférence (La Troupe de Trévise, compagnie invitée), les 21 et 22 juin à 20h30, et le 23 juin à 16h (06 44 91 27 52). À découvrir sans faute. Participation au chapeau.
C’est au chevalier de Saint-George, fascinante figure du XVIIIe siècle, que sera consacrée la prochaine conférence de l’UIA, le jeudi 21 mars à 14h30 au conservatoire Marcel-Dadi. Né d’une esclave et d’un noble français, riche planteur en Guadeloupe, le chevalier de Saint-George (1745-1799), surnommé parfois “le Mozart Noir”, mena une brillante carrière de musicien et compositeur. Virtuose du violon et… du fleuret : il fut aussi un colonel héroïque de la Révolution française. Entrée : 5 €, gratuit pour les adhérents. Tous renseignements au 01 45 13 24 45 (le matin) ou par mail : univ.interage@wanadoo.fr
Site Internet : http://uia.94.free.fr
L’association Place au Vélo à Créteil propose de vous emmener, le mercredi 27 mars, à Paris, sur la balade plantée et à la Maison du vélo. Rendez-vous à 10h45, place de l’Église à Créteil, avec votre pique-nique et un vélo révisé. Tous renseignements au
01 48 98 05 48. Site Internet : http://mdb94.org
Un thème, deux équipes, vingt secondes de réflexion et… c’est parti pour un match d’improvisation théâtrale. Yves Javault du Théâtre des Coteaux-du-Sud vous initiera à cette technique de jeu spectaculaire lors du stage des samedi 23 mars (14h-18h) et dimanche 24 (10h-17h30). Tarif : 55 € et 40 € (adhérents).
Inscription préalable indispensable au 01 43 77 71 95 ou theatrecoteauxsud@wanadoo.fr
L’association Les Toiles Enchantées organise des séances de cinéma pour les enfants hospitalisés et notamment au Chic. Elle vous invite à participer à la grande soirée inaugurale de la Foire du Trône, vendredi 29 mars de 18h à 23h30. Le montant de l’entrée (25 €), qui donne accès à tous les manèges et attractions, sera entièrement reversé à l’association. Vous pouvez dès maintenant acheter votre pass chez tous les revendeurs habituels (Fnac, Carrefour, Ticketnet…). Toutes informations sur www.lestoilesenchantees.com ou au 01 47 60 17 18.
Comme chaque année, Radio Alpha organise la Semaine de la gastronomie portugaise. Du 15 au 24 mars, vous êtes invités à découvrir et déguster les succulents produits et saveurs portugaises de “O Cortiço” et de “Do Dia Pra Noite”, deux restaurants installés dans la salle de Radio Alpha, 1, rue Vasco-de-Gama à Valenton. Renseignements et réservations au 01 45 10 98 66.
Avec l’arrivée du printemps, les promenades de découverte de Créteil, son histoire, ses quartiers sont de retour. En mars, dimanche 24 à 14h, c’est le Créteil des années 1970, avec ses bâtiments typiques (hôtel de ville, préfecture, Choux du Palais, tribunal, université), qui vous est proposé. Début de la visite par une vue imprenable sur Créteil et ses environs depuis la toiture-terrasse de l’hôtel de ville au 11e étage. Guidées par un architecte du CAUE 94, ces promenades urbaines se font à pied et durent environ trois heures. Inscriptions auprès de la direction de la Culture au 01 58 43 38 01 (du lundi au vendredi) ou par mail à culture@ville-creteil.fr
Informations aussi sur www.ville-creteil.fr - rubrique : découvrir la ville/histoire de la ville/valorisation du patrimoine.
La Cie Senso Tempo présente Otsukimi (“regarder la lune” en japonais), promenade dansée et chantée pour enfants à partir de 2 ans. Une femme aux pieds nus joue avec des instruments-objets, faiseurs de sons. En complicité avec la lune et sous son regard, elle tire un fil entre la terre et le ciel et nous murmure des secrets sur les origines de la vie et ses cycles intemporels. Un voyage où l’imaginaire de chacun peut s’inscrire librement. Représentations à la MJC Club, les 26 mars (10h et 14h30), 27 (10h et 16h), 28 (10h et 17h), 29 (10h et 14h30) et 30 (11h et 16h). Tarif : 3 €. Réservation conseillée au 01 48 99 75 40.
Comme chaque année, la Journée mondiale de l’eau (vendredi 22 mars) donne le départ aux Mardis de l’eau qui se tiennent jusqu’au Festival de l’Oh ! (25 et 26 mai) dédié, cette année, au Danube. En partenariat avec l’USC Canoë-kayak, le centre Rebérioux accueille une conférence-débat le mardi 26 mars à 19h, qui vous fera parcourir le fleuve à travers sa géographie, son environnement, ses peuples, les questions des frontières, de l’immigration… Un fleuve, des peuples. Intervenant : Lodewijk Allaert. Buffet et animation musicale par l’association Terné Roma. Entrée libre sur réservation 01 41 94 18 15.
La prochaine soirée Espace aura lieu vendredi 15 mars à partir de 19h, au local du secteur Sud, 2, allée Pierre-d’Olivet. Objet de la réflexion : “Comment concilier respect de l’autre et liberté d’expression ? À partir de faits d’actualité, de l’utilisation des réseaux sociaux ou tout simplement dans nos relations quotidiennes.” Un débat qui s’annonce très riche… Comme d’habitude, la soirée débutera par le partage convivial de petits plats apportés par chacun. Contact : 06 76 00 23 68.
2. Le bloc-notes de Laurent Cathala
Plusieurs réformes désastreuses ont fait passer l’école primaire française, entre 2001 et 2006, du 18e au 27e rang des pays de l’OCDE pour les acquis, avec, surtout, une progression spectaculaire des inégalités scolaires. Le retour à une semaine de quatre jours et demi, souhaitée par les spécialistes des rythmes de l’enfant et par une majorité de parents, fait partie des préconisations sur lesquelles s’appuie la loi sur la refondation de l’école qui sera prochainement présentée à l’Assemblée nationale.
Je suis personnellement favorable à cette refonte des rythmes scolaires, parce qu’elle est dans l’intérêt des enfants, de même que je me réjouis du retour à une politique nationale ambitieuse pour l’école. Cet engagement n’a jamais faibli à Créteil. Il se traduit concrètement par un dispositif d’accompagnement très important qui mobilise beaucoup d’intervenants qualifiés et l’ensemble de nos partenaires culturels et sportifs, à la fois sur le temps scolaire, sur la pause méridienne et sur les temps d’accueil périscolaire. C’est précisément dans la richesse de cette offre que réside le grand défi qui sera de faire autrement, mais encore mieux pour nos enfants, en tenant compte des impératifs de chacun : souhaits des enseignants et des familles, disponibilité des personnels diplômés, organisation des clubs sportifs ou associations culturelles, du conservatoire, etc. La réussite de ce projet réside dans la qualité de la concertation que nous saurons mettre en place avec l’ensemble des partenaires concernés, car notre but commun est bien d’offrir aux écoliers cristoliens les meilleures conditions d’épanouissement et de réussite. Ce temps de la réflexion et de la concertation est indispensable, c’est pourquoi, à Créteil, la réforme sera mise en œuvre à la rentrée 2014.
Le Festival international de films de femmes fête ses 35 ans. Espace de liberté, de partage, de solidarité active, il a été le tremplin de nombreuses cinéastes aujourd’hui reconnues et nous permet, chaque année, de découvrir de nouveaux talents, des œuvres rares et fortes qui trouvent ici leur première audience.
Le Centre chorégraphique national, sous la direction de Mourad Merzouki, constitue un autre pôle majeur de soutien à la création. Dans le Studio, qui a été récemment réaménagé avec de confortables gradins, ses danseurs et les jeunes troupes accueillies en résidence bénéficient des conditions optimales pour préparer les pièces nouvelles et les présenter en avant-premières et en accès gratuit au public cristolien. Je suis fier aussi que le Centre chorégraphique de Créteil soit en tête du classement pour le nombre – et le succès – des représentations données en France et à l’étranger.
Ces deux institutions participent d’une action culturelle inventive et dynamique qui assure le rayonnement de la ville et sa notoriété au-delà de ses frontières, tout en menant une ambitieuse politique d’éducation artistique de proximité. La Maison des Arts, le conservatoire Marcel-Dadi, les MJC et centres sociaux poursuivent le même objectif, en lien avec nos partenaires institutionnels et associatifs : ouvrir le regard de nos concitoyens, mettre la pratique artistique à la portée du plus grand nombre, permettre à chacun de s’épanouir, de s’enrichir, de partager ce trésor universel qu’est la culture.
“On n’hérite pas de la Terre de nos parents, on l’emprunte à nos enfants.” Tout au long de l’année 2013, ce message de sagesse et de responsabilité porté par l’écrivain Antoine de Saint-Exupéry sera mis en œuvre sur le territoire de la Ville de Créteil et de Plaine centrale. Dans les premiers jours du mois d’avril, les enjeux écologiques et sociaux seront, en effet, au programme de la Semaine du développement durable qui, cette année, sera articulée autour de la transition énergétique.
Au-delà de la promotion du développement durable et des valeurs qu’il porte, l’épanouissement de chacun, dans un cadre urbain harmonieux, est au cœur des préoccupations de la municipalité. Ainsi, dans les différents programmes de rénovation urbaine en cours de réalisation, l’isolation thermique des logements sera améliorée et les charges de chauffage s’en trouveront réduites. L’intégration d’une pompe à chaleur dans le puits de géothermie amènera notre réseau de chauffage urbain à dépasser les 50% d’énergies renouvelables afin de bénéficier d’une TVA réduite. La mise en service, depuis le début de l’année, de quatre camions-bennes 100% électriques destinés au ramassage des ordures ménagères est aussi une source d’importantes économies d’énergie. La collecte est désormais silencieuse, sans émissions de gaz à effet de serre. Le succès rencontré par les voitures électriques de location Autolib’ doit nous inciter à poursuivre nos efforts pour promouvoir les circulations douces, respectueuses de l’environnement et de notre santé.
À Créteil comme sur l’ensemble de Plaine centrale, le développement durable n’est pas une utopie, c’est, au quotidien, une manière de mieux vivre ensemble.
Réunis le 21 février dernier, dans la salle du conseil municipal, à l’initiative de Laurent Cathala, député-maire, les directeurs d’école de Créteil, les inspecteurs de l’Éducation nationale, les élus et les responsables municipaux ont entamé ensemble la réflexion sur la transposition, dans notre ville, de la réforme des rythmes scolaires. Ils ont décidé de se donner du temps et des moyens pour réussir un projet éducatif territorial ambitieux et cohérent. Avec un calendrier.
Au regard des enjeux très importants de la réforme des rythmes scolaires, la position de la Ville est claire. Compte tenu de l’ampleur qu’il convient de donner à ce chantier pour en faire une réussite, l’échéance de septembre 2013 est prématurée. La Ville présentera un projet éducatif territorial abouti pour la rentrée 2014.
Le texte sur la refondation de l’école présente beaucoup d’avantages. Il doit favoriser la réussite éducative de tous les enfants avec des mesures concrètes : 60 000 postes d’enseignants supplémentaires sur cinq ans, la révision du socle commun des connaissances, un accueil facilité pour les enfants de moins de 3 ans, etc. L’application des nouveaux rythmes scolaires, partie intégrante de ce projet, va engendrer une refonte complète de l’organisation actuelle des activités à l’école. Ce volet de la réforme est important car il doit permettre de mieux articuler les temps de
l’enfant, d’assurer une meilleure cohérence entre le périscolaire et le scolaire, et de faciliter l’accès de tous aux activités culturelles, sportives et de loisirs. Pour cela, un projet éducatif territorial doit être défini à l’échelle de chaque ville, associant l’ensemble des acteurs locaux.
Pour Créteil, la demi-journée de classe en plus a un impact fort : par exemple, le choix du mercredi matin aura des répercussions importantes sur les activités associatives. En effet, la modification d’un créneau d’activité pourrait entraîner son report sur d’autres horaires moins favorables, voire l’abandon pur et simple de cette activité. Quelle que soit la matinée en plus, les services municipaux devront revoir l’organisation du travail des agents des écoles maternelles (Atsem), des personnels de service, des animateurs du service Enfance-Loisirs, des éducateurs sportifs, ainsi que les plannings d’occupation de locaux.
La révision de la durée quotidienne d’enseignement, avec l’engagement d’un accueil de tous les enfants jusqu’à 16h30, est une problématique complexe pour la collectivité qui ne pourra pas assurer, en l’état, l’encadrement simultané de tous les enfants scolarisés. Ainsi, il faudrait 610 agents qualifiés pour encadrer au même moment les 9245 élèves de Créteil ! Quant aux locaux, même en utilisant toutes les salles, y compris les salles de classe, ils ne seront pas suffisants pour accueillir, ensemble, tous les enfants après la classe.
Créteil dispose, d’ores et déjà, de plusieurs dispositifs au service de sa politique éducative : un Contrat éducatif local pour les 6-16 ans, un Contrat enfance jeunesse pour les 0-17 ans, un Projet de réussite éducative pour les 2-16 ans scolarisés dans des établissements de premier et second degrés situés en Zep. C’est dans ce cadre que la Ville finance, sur le temps scolaire et hors temps scolaire, toutes ses interventions.
La commune dispose donc des outils qui lui permettront d’assurer les modifications utiles à de nouveaux rythmes scolaires. C’est pourquoi, elle s’engage résolument aux côtés de tous les acteurs de la ville dans une grande concertation afin de mettre au point le meilleur projet éducatif territorial possible, sans sacrifier l’essentiel de ce qui a déjà été accompli, mais, au contraire, en se donnant de nouveaux moyens, pour redonner du sens aux interventions sur le territoire, pour garantir l’égalité d’accès de tous à l’éducation et aux activités les plus épanouissantes.
Aujourd’hui, sur le temps scolaire, la Ville finance les interventions des éducateurs sportifs, des professeurs de musique du conservatoire, des professeurs d’arts plastiques et des prestataires divers (compagnie de théâtre, graphistes, comédiens). Cela représente 464 heures hebdomadaires (soit, en moyenne, 37 heures annuelles par classe). La Ville favorise activement les partenariats entre les équipements culturels et les écoles. Cette année, 20 000 enfants ont été accueillis à la Mac, pour des spectacles ou des expositions ; 10 000 enfants se sont rendus aux Cinémas du Palais et plus de 6000 aux concerts organisés par le conservatoire Marcel-Dadi ; plus de 1500 ont assisté aux représentations, répétitions ou animations du Centre chorégraphique national ; 1600 enfants ont été accueillis à la Galerie d’Art, sans compter toutes les actions menées par les bibliothécaires…
La Ville, outre ses propres actions d’animation, soutient également un réseau sportif et culturel qui intervient largement hors temps scolaire, notamment le mercredi matin : 500 enfants de 6 à 11 ans fréquentent le conservatoire Marcel-Dadi le mercredi matin, 400 enfants de 3 à 12 ans participent aux activités sportives des clubs de l’USC, 400 enfants fréquentent les équipements socioculturels. Pendant les vacances et les mercredis, 1000 à 1200 enfants passent tout ou partie de la journée dans les accueils de loisirs et 300 à 400 participent aux animations du secteur Jeunesse.
Afin d’élaborer un projet éducatif territorial ambitieux, lors de la réunion du 21 février avec les directeurs d’école, il a été présenté le calendrier de travail et de concertation suivant :
Aujourd’hui, en ville et dans tous les domaines de la vie quotidienne, un développement plus respectueux des hommes et des ressources naturelles se révèle indispensable. L’intérêt général commande de faire évoluer nos modes de vie, de production et de consommation pour préserver toutes les ressources et inventer ensemble un développement plus équitable.
Après avoir récemment, dans ces colonnes, présenté le Plan Climat Énergie territorial de la Ville destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre, valorisé la biodiversité et la préservation du patrimoine écologique et exposé les objectifs environnementaux recherchés dans toutes les opérations de renouvellement urbain engagées par la commune, le tour d’horizon se poursuit avec de nouvelles perspectives : la Semaine du développement durable, la mise en service des camions-bennes 100% électriques pour la collecte des déchets ménagers et le premier anniversaire du service de voitures en partage 100% électriques, Autolib’.
Chaque année, la Semaine nationale du développement durable est devenue un rendez-vous incontournable pour petits et grands. Les 2 et 3 avril, venez découvrir de façon ludique, conviviale et scientifique les enjeux de la transition énergétique ainsi que les solutions concrètes pour agir et adopter des comportements éco-responsables.
Pour cette onzième édition, la Semaine du développement durable se veut itinérante. Du 1er au 7 avril, les thèmes sur les économies d’énergie et la transition énergétique (c’est-à-dire le passage d’un système énergétique basé sur des énergies non renouvelables à un système basé sur des énergies renouvelables) seront abordés sur le territoire de Plaine centrale. À Créteil, les mardi 2 et mercredi 3 avril, plusieurs animations seront proposées par la direction du Développement durable sur les thèmes de l’énergie et du climat dans les salons de l’hôtel de ville, de 10h à 19h. Ces initiatives se regrouperont autour de quatre pôles d’activités guidées : les énergies et l’effet de serre, les énergies renouvelables, les économies d’énergie et les éco-gestes ainsi que la météo et le climat. L’objectif : sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de la transition énergétique, apporter des solutions concrètes pour agir et inciter chacun à adopter des comportements responsables.
Des explications seront données sur les énergies renouvelables, leurs sources (soleil, vent, eau, géothermie, biomasse), à travers des supports pédagogiques (maquette d’un barrage hydroélectrique, par exemple) et des expériences telles que la production d’électricité par un alternateur ; le chauffage solaire sera, lui aussi, évoqué. Au programme également, des panneaux d’explication et des manipulations sur les énergies et l’effet de serre.
Pour mieux comprendre la météo et le climat, des expériences seront réalisées sur le fonctionnement d’un thermomètre, la démonstration d’une “machine à éclair” sera présentée et vous apprendrez à lire une carte météo. Des mesures de la consommation électrique des habitants seront réalisées et il y aura un jeu de classement des appareils électroménagers avec un zoom sur les étiquettes énergie des appareils électriques. Pour conclure, le vélo de l’énergie, très apprécié l’année dernière par les petits et les grands, permettra d’appréhender l’énergie de manière concrète et sportive.
Ces animations sont proposées aux groupes scolaires, mais également aux familles et groupes d’adultes des centres sociaux et MJC, sur réservation uniquement. Enfin des panneaux d’exposition rappelleront la démarche du Plan Climat Énergie Territorial et les réalisations faites à Créteil, avec photos à l’appui. Programme complet sur www.ville-creteil.fr
Comment isoler son logement ? Quel est le système de chauffage le plus adapté à votre foyer ? Pour votre projet de construction, de rénovation ou tout simplement pour obtenir des conseils pour réduire vos factures d’énergie, un conseiller de l’Agence de l’Énergie de Vitry vous accueillera gratuitement, le mercredi 3 avril de 15h à 18h, sur rendez-vous à l’hôtel de Ville. Cet expert analysera vos besoins et répondra à vos questions. Des kits pour économiser l’énergie (ampoules basse consommation, par exemple) seront offerts à l’occasion de cette permanence (dans la limite des stocks disponibles).
Pour tout renseignement complémentaire et pour prendre rendez-vous, contacter la direction du Développement durable au 01 58 43 38 50 ou par courriel à devdurable@ville-creteil.fr
Vous pouvez aussi vous rendre sur le site www.ville-creteil.fr
Pour fêter le printemps, la direction des Parcs et Jardins vous invite, le samedi 6 avril, à une visite guidée du parc Dupeyroux, lieu particulièrement resplendissant à cette période. Le fleurissement de printemps se décline grâce aux bulbes et aux plantes bisannuelles. Les myosotis, narcisses, tulipes, pensées offrent une explosion de couleurs à l’arrivée des beaux jours. Ce jardin à l’anglaise, mêlant biodiversité et gestion naturelle des espaces, est un spectacle à ne pas manquer pour les botanistes amateurs.
Visites guidées à 14h et 15h45.
Gratuit sur inscription auprès du service des Parcs et Jardins : 01 56 72 14 94 ou espaces.verts@ville-creteil.fr
Rendez-vous à l’entrée du parc, 23, rue des Mèches.
Une nouveauté pour la collecte des déchets ménagers à Créteil : la mise en service depuis le début de l’année de camions-bennes 100% électriques ! Ces véhicules propres procurent un gain significatif en confort sonore et en qualité environnementale pour les habitants tout en assurant aux opérateurs de meilleures conditions de travail.
La Semaine du développement durable se tiendra, cette année, sur le thème de la transition énergétique. À Créteil, comme sur l’ensemble du territoire communautaire de Plaine centrale, cette question est prise au sérieux depuis plusieurs années. Nouvelle preuve récente de cet engagement : la mise en service de camions propres pour la collecte des ordures ménagères. “Lors du renouvellement du marché de collecte en avril 2011, la société Sita s’était engagée à renouveler la totalité de son parc de véhicules, explique Corinne Daut, directrice de l’Environnement, de l’Hygiène et de la Propreté de Plaine centrale. Aux 13 camions-bennes à moteur Diesel dernière génération acquis en janvier 2012 et dont les filtres à particules, très efficaces, réduisent fortement les pollutions, viennent maintenant s’ajouter quatre camions 100% électriques. Totalement adaptés au milieu urbain dense, ils permettent de préserver la santé des populations, en luttant activement contre les émissions de gaz à effet de serre.”
Pour faire émerger cette nouvelle génération de véhicules propres, l’entreprise Sita-Île-de-France s’est associée à plusieurs partenaires industriels tels que PVI, Semat et Dow Kokam. Résultat : cette benne de collecte constitue une réalisation technique unique. “Le vrai challenge technologique réside dans l’interaction entre le châssis, les batteries électriques et l’équipement”, ajoute Corinne Daut. En outre, l’engin dispose d’un moteur asynchrone. Il est doté d’une autonomie de 8 heures de collecte sur un parcours de 50 kilomètres. Autrement dit, le camion peut récupérer jusqu’à 16 tonnes en deux tours.
Avec ces camions nouvelle génération, Créteil et Plaine centrale initient une collecte des déchets très écologique. Propres et économes en énergie, ces engins bénéficient des mêmes performances opérationnelles que les véhicules conventionnels. Le bénéfice environnemental de ce nouvel engin 100% électrique n’est pas négligeable : l’atteinte du niveau zéro en matière d’émissions de polluants et de gaz à effet de serre (1300 tonnes de CO2 par camion et par an sont évitées) permet d’alléger l’atmosphère en ville. La réduction de l’empreinte écologique est également considérable, avec une baisse de… 90% par rapport à un véhicule Diesel !
Autre avantage : ces bennes opèrent avec un très faible niveau de bruit. Le moteur est silencieux et sans assistance thermique. Le bruit du compactage est, lui aussi, très faible. Les désagréments sonores pour les piétons et les riverains sont supprimés et le cadre de vie des habitants mieux préservé. De plus, les collectes pouvant désormais s’envisager à des horaires matinaux ou tardifs, le trafic routier s’en trouvera allégé et l’espace public libéré.
Ce véhicule a également été pensé pour s’insérer dans l’espace urbain en maximisant la sécurité. Le châssis à essieu arrière directeur assure une excellente maniabilité pour circuler en ville et dans des voies exiguës. La vue du poste de conduite est également améliorée car totalement panoramique. Elle offre ainsi un maximum de visibilité au chauffeur et renforce la sécurité lors des manœuvres en ville. D’ailleurs, bientôt, les agents rippers seront en liaison radio permanente entre eux et avec le conducteur. Le pilotage de la levée des bacs sera entièrement géré par informatique, ce qui permettra d’établir la traçabilité des opérations et d’optimiser les circuits de collecte. Les informations stockées sont d’ores et déjà envoyées à Plaine centrale en temps réel, afin d’analyser les collectes et de procéder, si besoin, à des ajustements.
Attentive aux conditions de travail et à la santé de ses opérateurs, l’entreprise Sita a aussi conçu des bennes à ordures plus basses, évitant au ripper les risques de chute. “Avec l’arrivée de ces nouveaux camions, les rippers bénéficient d’un confort de travail indéniable, conclut Julien Monharoul, responsable d’exploitation chez Sita. La pénibilité est moindre pour trois raisons essentielles : d’un point de vue sonore, le camion est très silencieux. Ensuite, la cabine du chauffeur est plus spacieuse qu’auparavant. Enfin, l’engin est équipé d’une cellule à l’arrière qui détecte le conteneur et s’en approche automatiquement. Cela évite donc au ripper la manœuvre consistant à accrocher la poubelle pour la faire monter vers la benne.”
Après Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, Créteil est ainsi la troisième collectivité en Île-de-France à s’équiper de ce nouveau véhicule 100% électrique. Une belle occasion d’améliorer la collecte des déchets ménagers des 92 000 habitants que compte la commune et des 153 000 de Plaine centrale.
La benne 100% électrique, c’est :
Légende photo : propres et économes en énergie, les nouveaux camions permettent une collecte très écologique.
Le service francilien de location de voitures 100% électriques, Autolib’, qui soufflait sa première bougie en décembre dernier, a franchi le cap du million de locations. L’occasion de faire un bilan et de rappeler son mode de fonctionnement.
Première bougie pour Autolib’ ! Lancé fin 2011 à Paris et dans une quarantaine de communes franciliennes, le service de location de voitures 100% électriques enregistre, chaque mois à Créteil, près de 1400 départs et autant d’arrivées dans les 14 stations de la commune. Plus de deux cents abonnements (annuel, mensuel ou hebdomadaire) ont déjà été souscrits en un an sur la ville. Les formules, qui s’adaptent à la consommation avec un tarif unique à la minute, sont désormais multiples (voir encadré). Ainsi, avec un abonnement annuel de 144 € et une tarification à l’usage de 5 € la demi-heure, Autolib’ est accessible à tous les détenteurs d’un permis de conduire dès l’âge de 18 ans. Une aubaine pour les conducteurs, tant posséder une voiture peut parfois s’avérer un casse-tête : difficultés pour se garer, PV à répétition, sans compter les coûts du carburant et de l’entretien. Inscrit dans le cadre du développement des circulations douces depuis 2001, Autolib’ a pour objectif de permettre à chacun de disposer d’un moyen de transport adapté à ses besoins.
Le succès est sans appel. Au niveau de la région, le service compte plus de 1700 véhicules en circulation à ce jour (112 sur Créteil) et 3700 bornes de charge et places de stationnement dans 47 villes participantes (Dans le Val-de-Marne, les villes affiliées à Autolib’ sont, à ce jour : Villejuif, Alfortville, Limeil-Brévannes, Arcueil, Cachan, Charenton-le-Pont, Joinville-le-Pont, Saint-Mandé, Maisons-Alfort et Saint-Maurice. Paris, bien sûr, et de nombreuses autres villes franciliennes sont affiliées à Autolib’).
735 stations en service sont réparties sur le territoire francilien. Depuis l’ouverture du service, on comptabilise près de 55 000 abonnés (pour 80%, âgés de 25 à 54 ans) ayant utilisé ce service de location, en moyenne deux ou trois fois par jour. Le trajet type ? Un déplacement de 9 kilomètres, d’une durée de 40 minutes. Avec des pics de location ayant généralement lieu le week-end (6000 locations par jour) et le soir après 20h. Il s’agit là d’une petite révolution dans nos modes de transport et d’une évolution en augmentation constante depuis le printemps dernier. Ce nouveau système de location de véhicules intéresse, en effet, de plus en plus de monde. D’autres villes (Saint-Cloud, Enghien-les-Bains et la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc) devraient ainsi prochainement rejoindre le syndicat mixte.
Calqué sur le modèle du Vélib’ (système de réservation de vélos en libre service) – soit, à Créteil, le Cristolib –, le système Autolib’ consiste à louer un véhicule électrique à partir d’une station, pour une courte durée (à partir d’une demi-heure) ou plusieurs heures, puis de le laisser dans une autre station. Autrement dit, sans retour obligé de l’automobile au point de départ. Disponible 24h/24 et 7j/7, ce service de location express nécessite de s’abonner en amont. L’abonnement effectué, l’usager récupère un badge qui lui permet de déverrouiller le véhicule. Il lui est également possible de réserver à l’avance sa voiture et sa place d’arrivée. Une utilisation simple donc, pour des avantages non négligeables. Avec Autolib’, on économise sur l’achat d’un véhicule, l’essence, une assurance auto, l’entretien, mais également sur les frais de parking et de stationnement. Autre intérêt majeur : il s’agit là de la première voiture 100% électrique, sans bruit, sans odeurs et sans émissions de CO2 dans l’atmosphère urbaine. Avec un moteur électrique ne produisant ni microparticules, ni gaz d’échappement, chacun peut ainsi contribuer à l’engagement de réduction de 20% pris par la France à l’horizon 2020. Enfin, Autolib’ permet aux usagers qui n’ont pas les moyens de devenir propriétaires d’une automobile, de pouvoir accéder à un véhicule lorsque celui-ci est nécessaire.
Tous renseignements au 0 800 94 20 00 (N° Vert, 7j/7 et 24h/24) et sur www.autolib.eu
Le service Autolib’ propose 5 formules [hors offres aux entreprises] : pour 1 jour, 1 semaine, 1 mois ou 1 an, ainsi qu’une offre multi-utilisateur. Toutes proposent le même tarif à la minute.
- Autolib’ 1 an Premium : 144 €, soit 12 € par mois.
Tarif à l’utilisateur (La facturation des locations est calculée au prorata du temps sur la base de la durée de location ou consommation réelle, arrondie à la minute supérieure, sauf pour les 20 premières qui sont indivisibles - facturation minimale). : + 0,17 €/minute, soit 5 € la demi-heure
- Autolib’ 1 mois : 30 €. Tarif : + 0,20 €/min, soit 6 € la demi-heure
- Autolib’ 1 semaine : 15 €. Tarif : + 0,23 €/min, soit 7 € la demi-heure
- Autolib’ 1 jour : 10 €. Tarif : + 0,23 €/min, soit 7 € la demi-heure
Forfait partagé, 16 heures/mois pendant un an. 165 € (0,25 €/min supplémentaire hors forfait), de 1 à 4 conducteurs.
Tarif : + 0,25 €/min, soit 7,50 € la demi-heure
Légende photo : près de 1400 départs et autant d’arrivées sont enregistrés chaque mois dans les 14 stations Autolib’ de Créteil, comme à gauche, avenue du Dr Paul-Casalis, ou à droite, rue de Mesly.
5. Centre commercial : Créteil Soleil prépare sa métamorphose
Reconfiguration de l’entrée principale, aménagement d’une allée piétonnière reliant le métro et les cinémas, nouvelles places de parking et 20 000 m2 de surface supplémentaire : la mue du centre commercial Créteil Soleil devrait se réaliser sur quatre ans, de 2014 à l’horizon 2018. Une bonne nouvelle pour l’emploi à Créteil.
Lieu marchand, mais aussi de flânerie pour les Cristoliens comme pour les habitants des communes alentour, le centre commercial régional, poumon économique majeur, s’insère plutôt bien dans les quartiers qui l’entourent. Un nouveau projet de restructuration devrait lui donner un nouveau souffle et lui assurer une intégration encore meilleure dans le paysage urbain. La reconfiguration de l’entrée principale, magistrale, est probablement l’élément le plus spectaculaire du projet. Celle-ci deviendra piétonne, au niveau de la porte 23 par la prolongation du mail déjà existant. L’aménagement de cette allée permettra un accès direct du centre commercial au métro et aux salles de cinéma. Le cheminement piéton sera d’ailleurs totalement sécurisé et végétalisé.
Imaginé par l’atelier 2/3/4 Architecture, un nouvel ouvrage, transparent, verra également le jour. Avec la création de grandes façades vitrées, Créteil Soleil s’ouvrira ainsi largement sur l’extérieur. À l’intérieur, la galerie marchande sera rénovée dans un esprit contemporain. Cette signature architecturale forte permettra d’affirmer le positionnement du centre et de répondre aux nouveaux standards de consommation. Bonne nouvelle pour les 19 millions de personnes qui arpentent, chaque année, les magasins du centre régional : une nouvelle offre commerciale sera concrétisée par l’implantation d’environ 30 nouvelles boutiques et restaurants (dont huit unités de plus de 300 m2). Soit, sur les cinq prochaines années, l’équivalent de 20 000 m2 de commerces supplémentaires !
Dès l’an prochain, quatre à six salles de cinéma supplémentaires devraient voir le jour à l’UGC, avec la création de 850 nouveaux sièges. À terme, le centre devrait aussi accueillir de nouveaux commerces ouverts en soirée et des espaces dédiés au divertissement. Conséquence directe : l’extension-rénovation du centre commercial devrait permettre la création de 245 emplois à temps plein. Des vendeurs, des responsables de magasin, des employés de restauration, des agents de sécurité et de nettoyage… Ces nouveaux postes devraient bénéficier en priorité aux Cristoliens ou, plus globalement, aux habitants de Plaine centrale. L’occasion ainsi de booster le développement économique local.
Également à l’ordre du jour, la refonte complète des aires de stationnement qui sont aujourd’hui la bête noire des visiteurs. Objectif principal : augmenter leur capacité et leur confort. Car les 5200 places existantes à ce jour sont obsolètes en termes d’éclairage, d’accès et de commodité. Elles seront donc reconstruites sur six niveaux, avec 6000 nouvelles places, de plus grandes dimensions. Le nombre d’emplacements réservés aux personnes à mobilité réduite sera par ailleurs augmenté, ainsi que ceux réservés aux cyclistes.
Afin de minimiser les impacts sur l’environnement, l’ensemble répondra aux derniers critères en vigueur, en visant la double certification : HQE pour la française, et Breeam Excellent pour l’international.
Pour faire peau neuve, le centre Créteil Soleil va se doter d’un budget conséquent d’environ 200 millions d’euros. Financé par le bailleur Klépierre, ce montant indique combien la restructuration des locaux devrait totalement métamorphoser les lieux. Attendu depuis de nombreuses années, le projet est désormais en ordre de marche. La demande d’autorisation auprès de la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) a été validée en décembre dernier à la préfecture. Si tout va bien, les premiers coups de pioche pourraient débuter dès le printemps 2014, à l’occasion des 40 ans de Créteil Soleil ! La fin des travaux est, quant à elle, estimée à l’horizon 2018. Quatre ans d’embellie pour les entreprises qui interviendront et des perspectives prometteuses pour l’emploi et l’activité des jeunes.
“Reconfigurer le centre commercial nous semblait indispensable pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, parce que nous évoluons dans un environnement hautement concurrentiel, avec des centres commerciaux qui se rénovent de toutes parts, au nord comme au sud de notre zone de chalandise (avec, notamment, les centres Belle Épine, Carré Sénart, Quais d’Ivry, etc.). Ensuite, parce que nous souhaitions participer aux rénovations plus globales menées par la commune, où différents projets de restructuration sont en cours en centre-ville. […] Côté architectural, l’idée est également de régler des dysfonctionnements qui se font jour à Créteil Soleil. Ainsi, avec le projet d’extension du centre, nous allons, par exemple, résoudre le conflit entre la circulation des piétons et celle des véhicules, via la création d’une allée piétonnière reliant le métro, le centre et les cinémas. L’objectif est également d’apporter plus de lisibilité et de confort dans le cheminement des consommateurs. […] Nous allons bientôt fêter les 40 ans de Créteil Soleil. Cette restructuration nous remettra en ordre de marche pour les 40 années suivantes !”
Légende photo : Le projet de restructuration devrait donner au centre commercial régional, un nouveau souffle et lui assurer une intégration encore meilleure dans le paysage urbain.
6. Santé : le patient au cœur du dispositif
Avec sa Maison des usagers et son service de chirurgie ambulatoire, le Centre hospitalier intercommunal de Créteil œuvre pour un réel accompagnement de ses patients. Explications.
Début janvier, le Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Chic) a reçu la visite de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Au programme : la présentation de la future Maison des usagers (MDU) ainsi que la visite du service de chirurgie ambulatoire de l’établissement. En filigrane, il s’agissait là d’évoquer l’importante question de l’accompagnement des patients. “Avec la création d’une MDU et le mode de prise en charge au sein de notre service de chirurgie ambulatoire, le Chic s’inscrit pleinement dans les valeurs de «l’hôpital à taille humaine», explique Marie-Noëlle Gerain-Breuzard, directrice générale de l’établissement. Nous sommes, en effet, animés par une volonté permanente de placer le patient au cœur du dispositif.”
Axe du développement de la politique de démocratie sanitaire de l’établissement, la Maison des usagers du Chic devrait ouvrir dans le courant du premier trimestre 2013. Il s’agit d’un espace d’accueil, d’écoute et d’information dédié aux patients et à leurs proches, à travers la mise en place de permanences et la collaboration renforcée entre des associations d’usagers et les professionnels de santé de l’établissement. Parmi les associations présentes à la MDU, l’association DMLA (Dégénérescence Maculaire liée à l’Âge), qui a pour objectif de soutenir les patients et d’aider la recherche autour de cette pathologie. L’association Ikambere fonde, quant à elle, son action autour de la solidarité, accompagnant les femmes atteintes par le VIH pour leur permettre d’accéder à l’autonomie. Également sur place, La Ligue contre le cancer ou encore l’association François Aupetit qui se consacre au soutien des malades et au financement de la recherche autour des maladies inflammatoires chroniques intestinales.
Lieu d’orientation par excellence, la MDU servira de relais vers les bons interlocuteurs. Les patients pourront ainsi être guidés vers des groupes de parole ou un réseau de santé. Par ailleurs, la MDU organisera régulièrement des réunions-débats sur les thèmes les plus fréquemment abordés par les usagers. Les équipes de l’hôpital pourront également y prendre part. “Ce sera une belle occasion de renforcer le dialogue entre les usagers, leurs représentants, les associations et les professionnels de santé”, se félicite la directrice du Chic.
Lors de sa visite, la ministre a également découvert le service de chirurgie ambulatoire dont l’un des objectifs est d’adapter le mieux possible les modes de prise en charge aux pathologies. Créé en 2001 avec une capacité d’accueil de 10 lits, ce service transversal en offre aujourd’hui 20, soit 30 places par jour. En 2012, ce sont ainsi près de 4800 patients, enfants (pour 25%) et adultes (pour 75%), qui ont été accueillis. Ce mode de prise en charge représente aujourd’hui 40% de l’activité chirurgicale de l’hôpital, soit une progression de plus de 20% qui s’inscrit dans une augmentation globale de l’activité du Chic de 6% en 2012.
Ces chiffres démontrent la pertinence de ce type de prise en charge, plus légère et plus souple, appelée à se développer dans les années à venir. En effet, beaucoup d’interventions ou d’explorations programmées se font désormais en ambulatoire. “Cette prise en charge est idéale pour les patients, ajoute Marie-Noëlle Gerain-Breuzard. C’est, en effet, moins lourd et moins anxiogène pour un malade de pouvoir sortir le jour même de son opération. Ce fonctionnement nous permet, par exemple, d’intervenir sur certains cancers du sein pour la prise en charge de tumeurs bénignes et de certaines tumeurs malignes en améliorant le confort de la patiente sans modifier la technique opératoire ni le pronostic.” Les domaines d’intervention du service de chirurgie ambulatoire sont très nombreux : chirurgie infantile, gynécologique, procréation médicalement assistée (PMA), ophtalmologie, ORL, stomatologie, chirurgie urologique, chirurgie générale et digestive, et oncologie.
Situé au premier étage du bâtiment B, à proximité des blocs opératoires, le service comprend une vingtaine de chambres, un espace pour les accompagnateurs et un accueil spécifique enfants et nourrissons avec une nurserie. Ce plateau technique est ouvert aux équipes chirurgicales du groupe hospitalier Henri-Mondor. Cette coopération a permis, en 2012, la prise en charge, par les chirurgiens de Mondor, de 331 patients en chirurgie plastique, en urologie et en chirurgie digestive, soit 7% de l’activité de chirurgie ambulatoire.
L’organisation et la planification des patients en chirurgie ambulatoire sont placées sous la responsabilité d’un médecin coordinateur du service. La décision d’une hospitalisation en chirurgie ambulatoire est prise lors de la consultation avec le chirurgien. 48 heures avant l’intervention, a lieu une consultation avec l’anesthésiste pour valider définitivement l’hospitalisation. La veille de l’opération, le patient est appelé par l’infirmière du service afin de lui communiquer son heure d’arrivée (adaptée à son heure de passage au bloc opératoire), rappeler les consignes préopératoires (douche, jeûne…) et vérifier les conditions de prise en charge, notamment la nuit qui suit l’intervention. Le jour J, le patient est accueilli par l’équipe et installé dans une chambre où il est préparé pour le bloc opératoire. À son retour, il est réinstallé dans sa chambre jusqu’au moment de sa sortie. Ainsi, les derniers malades sortent au plus tard à 19h, heure de fermeture du service. La sortie est alors signée par l’anesthésiste et le chirurgien. Durant la nuit qui suit l’intervention, le patient dispose d’un document avec un numéro de téléphone en cas de problème. Enfin, le lendemain entre 11h et 12h, les patients sont appelés à leur domicile, afin notamment d’évaluer leur état de santé et répondre à toutes leurs questions.
En 2013, le Chic poursuit sa modernisation. À partir du mois de septembre, le nouveau bâtiment qui ouvrira ses portes, va permettre d’améliorer l’accueil et la prise en charge des urgences, adultes et pédiatriques, et répondre à l’augmentation du nombre de naissances et d’actes de PMA.
Légende photo : la future Maison des usagers sera un espace d’accueil, d’écoute et d’information dédié aux patients et à leurs proches.
Légende photo : la chirurgie ambulatoire, une prise en charge plus légère et plus souple.
7. Entreprise : VB Gaz s’installe à Créteil
L’entreprise VB Gaz, spécialisée dans l’installation, l’entretien et le dépannage des chaudières à gaz, a décidé d’implanter son siège social dans le quartier des Coteaux-du-Sud. Sponsor du foot et du hand cristolien depuis de nombreuses années, l’entreprise est indéniablement très attachée à la commune.
Active sur la ville depuis plusieurs années, l’entreprise VB Gaz a décidé d’installer ses nouveaux locaux à Créteil. Désormais domicilié dans le quartier des Coteaux-du-Sud, au 1, rue George-Sand, le tout nouveau siège est actuellement en construction. L’ouverture est prévue pour la mi-septembre avant le début de la saison de chauffe. Créée en 1986 par les associés Benjamin Duarte et Virgile Dos Santos, VB Gaz est spécialisée dans l’installation, l’entretien, la maintenance et le dépannage des chaudières à gaz et des cumulus électriques. “Nous sommes également tournés vers les énergies renouvelables, se félicite Benjamin Duarte. Ainsi, nous effectuons la pose de panneaux solaires et de pompes à chaleur. Dans le même sens, nous proposons de plus en plus à nos clients la mise en place de chaudières à condensation, bien moins polluantes que les chaudières traditionnelles et plus économiques, avec, à la clé, une baisse de 30% sur la facture annuelle !”
La société compte à ce jour 34 salariés, ainsi que 58 personnes au sein de la holding associée, Lusogest. Avec ses 50 véhicules et ses quatre autres antennes (Biogaz Confort à Coubert en Seine-et-Marne, Celogaz et Clic Gaz à Paris et LSCP à Sainte-Geneviève-des-Bois), VG Gaz couvre ainsi toute l’Île-de-France. Parmi ses clients, 80% sont des particuliers (2500 contrats) et des artisans, les 20% restant étant des bailleurs sociaux. Parmi ses grands comptes, VB Gaz se charge, depuis près de cinq ans, de la pose et de l’entretien de chaudières à gaz pour Créteil Habitat et l’OPH de Créteil. En région parisienne, l’entreprise gère également l’OPH et la Semise de Vitry, et quelques bâtiments, dont la prison de Fresnes. En portefeuille enfin, une trentaine de collèges et de lycées, ainsi que plusieurs syndics d’immeubles.
Le choix d’une localisation partielle sur la ville s’est fait tout naturellement. “Nous avons un fort attachement à Créteil, confirme Benjamin Duarte. Ici, nous nous sentons un peu chez nous. Nous avons aussi été attentifs à la localisation idéale de la commune, en termes de transports routiers. Nos équipes d’intervention se trouvent, en effet, au carrefour de l’Autoroute A4, de l’A86 et à deux pas de Paris et du terminus de la ligne 8 du métro. C’est à la fois un gain en terme de temps, mais aussi un geste de notre entreprise pour limiter la pollution atmosphérique liée aux transports.”
Dernier atout de taille : l’entreprise a trouvé sur la commune un terrain de 980 m2, lui permettant de doubler la surface de ses locaux à Vitry-sur-Seine (450 m2). Réparti sur trois niveaux et un sous-sol, ce nouvel espace sera aménagé par VB Gaz qui l’adaptera au mieux à ses nouveaux besoins. “Notre entreprise est en pleine croissance. Nous avons notamment connu une augmentation de 15% à 20% des interventions auprès des bailleurs sociaux avec lesquels nous traitons. Aussi, était-il impératif que nous puissions nous agrandir et améliorer ainsi les conditions de travail de nos employés.” Dotée d’un réfectoire, l’entreprise disposera également d’une salle d’exposition et de magasins au rez-de-chaussée de l’immeuble, d’une salle dédiée aux techniciens, chauffagistes et chefs d’équipe, au premier étage, ainsi que des bureaux pour la direction au deuxième niveau.
Mais au-delà de cette prochaine réalisation, VB Gaz souhaitait aussi se rapprocher de la ville pour des raisons plus personnelles. En effet, depuis sept ans, l’entreprise est sponsor officiel de l’US Créteil-Lusitanos pour le football et de l’US Créteil Handball. Sportifs dans l’âme, les deux cogérants tiennent à être présents auprès des deux clubs de la ville. “Dans un premier temps, nous avions un panneau publicitaire au stade Duvauchelle et depuis quatre ans, nous sommes présents sur le maillot de l’équipe, ajoute Benjamin Duarte. Ce qui nous a poussés à devenir sponsor du club, c’est en premier lieu le goût du sport. J’ai longtemps joué au football et, aujourd’hui, je pratique le full-contact et le cyclisme. J’ai choisi Créteil parce que c’est «le» club du département sur lequel nous sommes basés et, étant d’origine portugaise, je me sens proche des valeurs de l’US Créteil-Lusitanos. […] Je pense par ailleurs que le sport peut offrir une réussite sociale à nos jeunes s’ils font les efforts pour y arriver. […] Dans les sports collectifs, ce qui me plaît, c’est l’idée que tous les joueurs se mettent au service de l’équipe pour qu’elle ait de bons résultats. J’ai la même philosophie pour mon entreprise : c’est la qualité du travail de chaque salarié qui fait que l’entreprise réussit !”
Si les joueurs des deux clubs cristoliens se félicitent de cette initiative, les salariés de VB Gaz sont tout aussi ravis de l’implication de leur employeur.
“Les salariés adhèrent ! Les résultats de l’équipe animent souvent les discussions ou lancent
des débats. Ils viennent assister aux matches à Créteil. […] Moi, je me tiens toujours informé des résultats !”
Il faut dire enfin que VB Gaz bénéficiera à terme des retombées d’un tel investissement. Le sponsoring a déjà indéniablement rehaussé la notoriété et l’image de l’entreprise, aujourd’hui (re)connue dans des régions où elle n’est pourtant pas présente. Et, si par chance, le club de foot retrouvait la Ligue 2, alors, avec les diffusions télévisuelles qui s’ensuivraient, le partenariat serait d’autant plus positif pour VB Gaz.
Légende photo : les associés de VB Gaz, Virgile Dos Santos et Benjamin Duarte.
Légende photo : briques rouges et murs beiges, le nouveau siège de VB Gaz aux Coteaux-du-Sud, surplombe la voie rapide et la ligne de métro.
8. Apprentissage : formations sur mesure
Le Groupement des professionnels de la peinture et de la finition organise deux journées portes ouvertes les vendedi 5 et samedi 6 avril prochains dans ses locaux, 6, chemin des Mèches.
À l’occasion des Journées européennes des métiers d’art, le Groupement des professionnels de la peinture et de la finition (GPPF) ouvrira ses portes au public, les 5 et 6 avril. L’opportunité, pour les Cristoliens, jeunes ou salariés, de découvrir toutes les possibilités offertes par ce secteur d’activités et s’imaginer un avenir tout en couleurs à travers des mots clés : imaginer, créer, réaliser, embellir, faire rêver… Le GPPF propose des formations aux salariés en phase de reconversion ou de perfectionnement et aux étudiants en CFA (centre de formation d’apprentis), jusqu’au bac pro et BTS. Membre de l’Université européenne des métiers de la finition, il bénéficie de solides partenariats avec quatre établissements similaires en Europe (Suède, Allemagne, Italie et Espagne). Membre aussi de la Fédération française du bâtiment, il rassemble quelque 300 entreprises sur Paris et sa région, soit plus de 7000 salariés. En 2013, plus de 1000 sociétés, sur les 2000 répertoriées dans ce secteur en Île-de-France, sont adhérentes du GPPF. Cela en fait la plus importante organisation professionnelle de la région parisienne dans le secteur de la peinture.
La branche formation du GPPF couvre toutes les compétences existantes sur ce marché : ravalement, revêtements de sols et murs, décoration, finition. Depuis la rentrée, le GPPF accueille à Créteil un CFA, un département “Peinture décorative” et un centre de formation continue ouvert depuis 2006.
- défilé de mode “Fashion care”, présentant les tendances des vêtements professionnels qui suivent désormais la mode sportswear ;
- mise à l’honneur des meilleurs élèves.
GPPF Formation - ZI des Bouvets - 6, chemin des Mèches - 94000 Créteil
Tél. : 01 41 78 52 78 - Fax : 01 41 78 52 62
Secteur Sud. L’édition 2013 du carnaval organisée par le secteur Sud, le 23 mars prochain, réunira deux défilés. L’un, organisé par le comité Côte-d’Or-Sarrazins partira de l’arrêt de bus Europarc vers 15h. Le cortège empruntera ensuite la route Pompadour pour rejoindre la fontaine située quai de La Brise. L’autre défilé, des comités Front-de-lac, Ormetteau-Port et La Source-Pointe-du-Lac démarrera avenue Billotte, se dirigera vers la rue de Falkirk, au niveau du square de L’Eau-Vive avant de rejoindre le premier cortège à la hauteur de la rue du Canal. Une fois tout le monde réuni, un grand lâcher de ballons aura lieu. Ensuite, direction la salle Aimé-Césaire pour un savoureux goûter avec rafraîchissements. Vous êtes attendus nombreux et en famille !
Buttes-Halage. Le comité s’attaque à l’une de ses manifestations phares, l’exposition des artistes du quartier. Elle se déroulera le week-end des 23 et 24 mars, au LCR, 17 rue de Bonne.
Le samedi, l’exposition sera ouverte de 14h à 18h et le dimanche, elle accueillera les visiteurs toute la journée avec une relâche, le midi, pour permettre aux artistes de se restaurer.
Secteur Sud. Le samedi 23 mars, le secteur Sud inaugurera un atelier couture dans son local, 2, allée Pierre-d’Olivet, entre 10h et midi, avec, pour l’animer, les bons offices d’une couturière.
Buttes-Halage. La crêpes-party organisée par le comité des Buttes-Halage, le 26 janvier dernier, est désormais un “classique” de la vie du quartier, rendez-vous incontournable qui réjouit jeunes et moins jeunes. Les crêpières ont chauffé dès le matin pour satisfaire un public de gourmands toujours aussi nombreux. Comme chaque année, le LCR a été quasiment pris d’assaut. C’est que la réputation de la manifestation, n’est plus à faire… Cette fois encore, le comité de quartier peut se féliciter d’avoir offert une rencontre intergénérationnelle et conviviale. La recette est simple : beaucoup de courage et de bonne humeur, un bon coup de main pour faire sauter les crêpes, des confitures toujours goûteuses et de la pâte à tartiner au cacao en grande quantité !
Bras du Chapitre. L’association de pêche, La Goujonnette de Créteil, a procédé, le 22 décembre dernier, à un alevinage dans le Bras du Chapitre. Goujons, gardons, tanches et carpeaux, soit un poids total de 360 kg, ont ainsi été déversés dans les eaux de la Marne. Avis aux amateurs !
Le prochain concours de pêche au Bras du Chapitre aura lieu le samedi 13 avril, de 12h à 15h. Pour plus de renseignements, contactez La Goujonnette au 01 47 06 96 04.
Front-de-Lac. Du 19 février au 14 mars, la Ville a engagé des travaux d’élagage autour du lac, du quai Offenbach jusqu’à la Préfecture. Ces travaux sont réalisés par la société Hatra. Au programme : tailles d’entretien et d’éclaircie des platanes de façon à alléger les couronnes des arbres tout en respectant leur physiologie. Ce type de taille protège la santé des arbres qui procurent aux habitants et promeneurs un ruban de verdure léger et protecteur.
Secteur Sud. La soirée théâtrale du 26 janvier dernier proposée par les comités du secteur Sud et l’antenne du Val-de-Marne de la Chaîne de l’Espoir, en partenariat avec le centre Madeleine-Rebérioux, a été une réussite. Tous les participants ont pu découvrir les actions de la Chaîne de l’Espoir à travers une exposition. Le spectacle, offert par La Ghilde de Thiais et la compagnie Scèn’Art, une troupe cristolienne, a aussi été très apprécié. Mais la plus grande satisfaction fut la recette de la soirée, plus de 700 €, reversés à la Chaîne de l’Espoir et affectés au financement d’un programme d’aide à l’éducation au Bénin. Cette somme s’ajoute aux 5500 € remis à l’association, suite à l’opération “paquets cadeaux” du mois de décembre, destinés à un programme d’aide à la scolarisation des jeunes filles à Jaipur en Inde.
Secteur Centre. Le samedi 2 février après-midi, les comités du secteur Centre ont accueilli plus de 150 personnes dans la salle de la Maison du Combattant pour une réunion de secteur, suivie de la traditionnelle galette des Rois. Au cours de la réunion, un point a été fait sur les travaux réalisés sur le territoire des quatre comités de quartier : organisation du stationnement rues des Écoles, Paul-Avet, du Moulin-Berson et du Chemin-de-Mesly ; création de passages piétons surélevés rues de Brie, de Mesly et du Barrage. Les investissements dans les écoles primaires Camus et Victor-Hugo ont aussi été évoqués. Les échanges entre les participants et les responsables des quatre comités ont permis d’apporter des réponses aux questions posées.
Champeval. Le samedi 26 janvier dernier, le comité Champeval recevait ses invités dans la salle des mariages de la Maison du Combattant. Un bel endroit pour le premier repas organisé par le comité de quartier qui a accueilli une cinquantaine de convives. À cette occasion, le nouveau bureau a été présenté. Puis, place à la galette avec cidre et champagne. Ce n’est que vers 18h que les derniers convives quittaient la salle, enchantés par cet après-midi instructif… et festif.
10. Avant / Créteil / Après : le lac de Créteil
Le lac de Créteil est entièrement artificiel. Il s’agissait à l’origine d’une carrière d’extraction de gypse et de graviers, située à la limite de la commune de Créteil et de la butte du Mont-Mesly. L’exploitation de cette gravière dans les anciennes alluvions de la Seine et de la Marne, de 1940 à 1976, a conduit à la formation de mares profondes. L’aménagement de la carrière en lac a été réalisé de 1974 au milieu des années 1980. Une allée piétonne d’environ 4 kilomètres ceinture, depuis 1988, le plan d’eau. Alimenté par la nappe phréatique de Champigny et les eaux pluviales, sa profondeur moyenne est de 4 mètres, avec un maximum de 6 mètres, pour une surface de 42 hectares. Le lac fait partie de la Base de loisirs de Créteil, l’une des 12 bases de la région Île-de-France.
Légende photo : vue des bords du lac dans les années 1972-73. Fonds Locuratolo, Archives municipales.
Légende photo : quai de La Croisette en 2012.
Plus que jamais engagé, le Festival international de films de femmes fête ses 35 ans avec une édition riche en événements. Comme d’habitude, projections, débats, forums se succéderont, du 22 au 31 mars à la Maison des Arts, avec, cette année, deux mises en lumière sur “L’Europe extrême” et “Les Bonnes/Remue-ménage en images”. Bienvenue à toutes et à tous pour une immersion dans un cinéma foisonnant et bouillonnant, regards croisés et percutants sur l’effervescence d’un monde en turbulences. L’invitée d’honneur sera Jeanne Balibar.
Légende photo : 5 A Simple Life d’Ann Hui
Légende photo : 5 Gulabi Gang de Nishtha Jain
Parce que le cinéma muet ne peut se réduire à Murnau, Chaplin ou Lang et parce que les femmes ont aussi réalisé des films dès le début du septième art, la soirée d’ouverture du Festival sera l’occasion de rendre un nouvel hommage aux pionnières avec le spectacle du trio musical Double Cadence. Loin de porter un discours trop idéologique sur la place des femmes dans l’art, le travail de Double Cadence s’oriente vers une interprétation des films. Au fil du spectacle, on entrevoit des liens entre les silhouettes d’ombres de Lotte Reiniger, l’humour à plusieurs degrés d’Alice Guy et la démarche surréaliste de Germaine Dulac. De l’illustration au détournement, la musique joue avec les images et les œuvres pour créer un véritable spectacle cinématographique.
Depuis 1979, le Festival international de films de femmes accueille des réalisatrices du monde entier qui défendent avec brio le regard des femmes sur la société. Attentif à leurs engagements artistiques, politiques et sociaux, le Festival révèle de nouveaux talents et soutient, en mettant leurs œuvres à l’honneur, celles qui se battent pour la liberté d’expression et de création dans des conditions parfois difficiles. Jackie Buet, la directrice du Festival depuis ses origines, se souvient : “Lorsqu’on a créé le Festival, on pensait qu’on travaillerait cinq ou six ans, juste pour manifester le droit des femmes à exister culturellement. Or, 35 ans plus tard, le Festival existe encore parce que la cause des femmes n’a finalement pas tant avancé que ça. Cette édition va nous permettre de faire le point et de renouveler notre engagement à défendre le cinéma des femmes.” Les réalisatrices explorent et interrogent le genre en des portraits complexes et multiples : un cinéma bien vivant et bouillonnant dont le Festival sera, cette année encore, la vitrine. La compétition internationale réunira 9 longs métrages de fiction, 9 documentaires et 24 courts métrages. Chaque sélection mettant en avant des cinématographies diversifiées, porteuses de “résistances” et ouvertes sur le monde. L’autoportrait sera consacré à la comédienne Jeanne Balibar, la section des “Européennes” proposera un focus sur les cinéastes de “L’Europe extrême” et les habitués du Festival retrouveront les sections “Graine de cinéphages” et “Leçons de cinéma”, les forums, les débats, les master classes et les avant-premières.
Événement phare, cette année, une section consacrée aux “Bonnes” qui proposera un état des lieux de la condition des femmes dans le monde en même temps qu’une analyse de ce personnage très présent au cinéma, avec une programmation en partenariat avec le cinéma La Lucarne. Travelling…
Depuis trois ans, le Festival a entamé un tour d’Europe des réalisatrices. Après l’Europe du Sud et l’Europe de l’Ouest, le public est invité à rencontrer les femmes cinéastes de l’Europe extrême, à savoir l’Europe de l’Est. Diversité de pays, de cultures, de modes de production et de diffusion, de styles cinématographiques et de sources d’inspiration : partez à la découverte des cinéastes croates, géorgiennes, polonaises, russes, slovaques…
Légende photo : un été avec Anton de Jasna Krajinovic
Artiste hors normes, comédienne, chanteuse, réalisatrice, Jeanne Balibar s’est fait connaître du grand public pour ses choix exigeants : Arnaud Desplechin, Jean-Claude Biette, Jacques Rivette. En quelques années, elle est devenue une figure incontournable du nouveau cinéma d’auteur, décrochant quatre nominations aux Césars. Mais cette comédienne iconoclaste est aussi une grande actrice de théâtre. De Tchekhov à Duras, en passant par Shakespeare et Genet, elle a sillonné les planches de France et de Navarre, avec un appétit jamais démenti. À Créteil, elle présentera des œuvres phares de sa filmographie et proposera une lecture de textes de son choix.
Légende photo : j’ai horreur de l’amour de Laurence Ferreira Barbosa5
En contrepoint des débats autour du genre organisés par le Festival, le lundi 25 mars (voir Agenda p.36), l’association MJC Mont-Mesly-CSC Madeleine-Rebérioux propose une manifestation multiforme pour interroger la transmission des modèles féminins et masculins, par l’éducation, la culture ou les codes sociaux ainsi que les façons de vivre sa féminité, sa masculinité, sa sexualité, sa parentalité. Expositions, débats, projections, installations exploreront ces thèmes du 19 mars au 13 avril. Dans le cadre du Festival, deux films seront projetés : Crossdresser de Chantal Poupaud et Les Invisibles de Sébastien Lifshitz. La Lucarne projettera aussi des films des sections “Les Bonnes” et “Europe extrême” ainsi qu’une programmation dédiée à sa section “Tous les garçons et les filles”.
Tout le programme en composant le 01 45 13 17 00 ou sur www.mjccreteil.com/asso/?p=2153
La Lucarne, MJC du Mont-mesly, 100, rue Juliette-Savar
L’esclavage moderne et la violence sociale : c’est sur ces deux thèmes que le Festival veut attirer l’attention avec cette section consacrée aux “bonnes”. Qu’il s’agisse de Claire Simon mettant en scène Miou-Miou dans Scènes de ménage ou de Chantal Akerman dirigeant Delphine Seyrig dans le rôle d’une femme d’intérieur (Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles), le cinéma des femmes s’intéresse depuis longtemps à ces sujets de société. Venant de tous les pays, ces films conduisent à relier les images qui représentent les femmes, à travers la place qu’elles occupent au sein du secteur économique le moins représenté dans nos cultures : le “ménage”, que ce soit dans la famille, le foyer ou l’entreprise… Projections, conférences et forum sur l’esclavage moderne illustreront ce thème.
Légende photo : Yes de Sally Potter
Maison des Arts, place Salvador-Allende, tél. : 01 49 80 38 98
Site Internet : www.filmsdefemmes.com
Légende photo : Lesbiana - Une révolution parallèle de Myriam Fougère
Du 25 mars au 20 avril, avec le retour d’Am Stram Gram, c’est tout un programme d’animations qui est proposé par les bibliothécaires.
Pour cette 4e édition d’Am Stram Gram, les médiathèques ont choisi de construire leur programme autour de l’architecture et de la ville. Une thématique qui fait écho aux transformations en cours à Créteil : ouverture d’une grande médiathèque au Mont-Mesly d’ici la fin de l’année, reconstruction du collège Laplace, rénovation du quartier des Bleuets, extension du quartier des Coteaux-des-Sarrazins… En résumé, c’est un mois d’animations que les médiathèques proposent aux jeunes pour mieux comprendre la ville et apprendre à mieux vivre ensemble.
Légende photo : David Merveille, illustrateur bruxellois a conçu et réalisé l’affiche de la manifestation.
© L’Atelier de la Maison en Papier
Mené par une architecte, cet atelier de construction apprendra aux enfants (à partir de 10 ans) à mettre en forme tous les bruits de la ville : moteurs de voiture, camions poubelles et autres bruits sauvages. Tout se fait à partir de matériel de récupération. Les participants n’ont rien à apporter… hormis leur imagination !
À vos truelles ou plutôt à vos manettes ! La médiathèque de la Croix-des-Mèches [01 42 07 62 82], en partenariat avec la MJC Club [01 48 99 75 40], met à disposition une sélection de jeux les plus récents autour de l’architecture. Tout public.
Les mercredis 3, 10 et 17 avril et les samedis 6, 13 et 20 avril.
C’est l’histoire d’un petit arbre au milieu d’une cité, adoré de tous et qui dépérit malgré tout. Tous veulent le sauver, mais aucun remède ne fonctionne. Seule, une enfant de 3 ans sait l’écouter. Une fable écologique et humaniste.
D’après le texte et la musique d’Isabelle Aboulker. Avec Leyla Bouazza, Élise Maupetit (chant), Aurélie Carrilho (vibraphone) et Marie-Suzanne De Loye (viole de gambe). À partir de 3 ans.
Samedi 20 avril à 16h à la bibliothèque-discothèque de la Maison des Arts [01 43 77 51 61].
Spectacle et animations gratuits sur réservations. Programme complet sur le site des médiathèques : www.mediatheques-plainecentrale94.fr
Chaque mois, les rendez-vous du conservatoire reflètent l’étendue de ses actions artistiques, culturelles, citoyennes et sociales. Illustrations en mars, du baroque au hip-hop.
Du ballet baroque à la danse hip-hop, c’est le grand écart stylistique qu’est capable d’exécuter le conservatoire Marcel-Dadi. Quasiment un jour sur trois, l’établissement participe à une manifestation sur la ville, de la sensibilisation dans les écoles à des concerts de rock, en passant par des récitals de quatuors à cordes dans les résidences de personnes âgées. Toutes ces actions répondent aux quatre axes de développement du conservatoire, définis dans son projet d’établissement, et qu’il mène dans les champs artistique, culturel, citoyen et social.
Du point de vue artistique d’abord, le conservatoire place la créativité au cœur de la formation des élèves, à travers l’improvisation, par exemple. Il encourage aussi la pratique de la scène, développe les résidences d’artistes et favorise la création contemporaine. Ensuite, il s’agit de faire du conservatoire un lieu de dialogue des cultures, en l’ouvrant aux musiques du monde, aux musiques anciennes et actuelles, aux danses traditionnelles et contemporaines, au mime, aux marionnettes… Ainsi, les élèves de violon baroque ou de viole de gambe pourront croiser, début mars, une compagnie de danse hip-hop accueillie en résidence. Olivier Mérot, directeur du conservatoire, confie : “Nous nous attachons également à développer la sensibilisation et l’éducation artistique en poursuivant les interventions en milieu scolaire, la programmation dédiée au jeune public, les classes à horaires aménagés à l’école Chateaubriand et au collège Guyard…”
La direction met aussi un point d’honneur à développer les pratiques amateurs, telles que le chœur gospel du conservatoire ou les chorales associatives. Bel exemple de réalisation collective et citoyenne : la représentation donnée pour Jour de fête l’an dernier, qui a réuni 300 musiciens ; 250 d’entre eux venaient des différents orchestres du conservatoire,
rejoints par la Musique de Créteil et les orchestres du centre social Petit-Pré-Sablières et de la Maison de la Solidarité.
Enfin, le conservatoire s’emploie à toucher de nouveaux publics (personnes âgées, hospitalisées…) et à mettre en place de nouveaux services, en résonance avec la société contemporaine : tableaux numériques, enregistrement et archivage audio et vidéo, ressources en ligne qui pourraient permettre aux élèves de pratiquer à domicile… n
[2/4, rue Maurice-Déménitroux - Tél. : 01 56 72 10 10]
14. Equipement culturel : un vrai lieu de création
Le Studio du Centre chorégraphique national vient d’être réaménagé pour offrir aux danseurs et au public un espace favorable à la création et à l’échange.
Avec une dizaine de compagnies et près de 600 personnes accueillies l’an dernier, le Studio de l’unique Centre chorégraphique national (CCN) d’Île-de-France se devait d’être à la hauteur. Offrir des conditions optimales de création à des artistes réputés ou émergents et favoriser la rencontre avec le public était justement l’objectif de Mourad Merzouki, directeur du CCN de Créteil et du Val-de-Marne et de la Cie Käfig. Cet été, des travaux financés à hauteur de 128 000 € par la Ville ont donc été réalisés dans le Studio du CCN, situé à la Croix-des-Mèches dans le même bâtiment que la MJC Club. Rideaux, éclairage, gradins, rien n’a été laissé au hasard. L’idée n’était pas de créer un nouveau lieu de diffusion sur Créteil, mais bien d’aménager un lieu pensé pour la danse, pour travailler sereinement et avec efficacité.
Depuis septembre, une douzaine de compagnies ont ainsi bénéficié de très bonnes conditions de travail. Le plateau scénique de 300 m2 est maintenant équipé d’un gril pour fixer l’éclairage et les décors, et des pendrillons, sorte de rideaux dissimulant les coulisses, ont été installés pour se rapprocher des conditions de représentation d’un théâtre. “Auparavant, les artistes qui répétaient au Studio devaient finaliser leur spectacle dans un théâtre, pour travailler, l’éclairage notamment, explique Mourad Merzouki. Ils s’éloignaient du lieu de création et cela avait un coût. Aujourd’hui, ils peuvent créer leur spectacle au Studio de A à Z.” La compagnie peut donc venir avec son décor, travailler sa lumière, sa musique et même ses costumes. Et elle peut, bien sûr, profiter des nouveaux gradins, d’une capacité de 120 places, pour donner une représentation publique de son œuvre au grand public ainsi qu’aux professionnels… Un confort qui permet d’apprécier davantage le spectacle et d’y porter une meilleure lecture.
Le travail de création de la compagnie Käfig se fait aussi au Studio. Avec, en 2012, cinq spectacles en tournée, 149 représentations, dont un tiers à l’étranger, réunissant plus de 90 000 spectateurs, on peut dire que les créations du chorégraphe sont attendues. “Si j’ai envie de travailler avec des techniques de cirque, réaliser une scénographie particulière ou des lumières plus subtiles, j’en ai maintenant les moyens.” Cette exigence artistique portée par le CCN a fait du Studio bien plus qu’un espace de création et de répétition. Master classes et formations pour professionnels, ateliers avec les écoles, les équipements socioculturels et les services de la Ville, animations avec les médiathèques, ateliers de préparation de Jour de fête… Le Studio est devenu un lieu de partage, ouvert à de nouveaux publics, où la transmission artistique a toute sa place.
Retrouvez toute l’actualité du CCN et de la Cie Käfig sur www.ccncreteil.com
Légende photo : les travaux réalisés cet été sur le plateau scénique et la tribune du Studio du CCN permettent dorénavant aux compagnies accueillies de créer un spectacle dans des conditions de représentation proches de celles d’un théâtre.
Dimanche 31 mars et lundi 1er avril
En s’ouvrant à l’international, le traditionnel tournoi de Pâques, qui réunit les catégories U10 à U13, change de dimension et devient la CristoCup. Organisée par l’USC-Lusitanos, elle se déroulera, en présence des joueurs de l’équipe de Nationale, le dimanche 31 mars et le lundi 1er avril au stade Duvauchelle. Venus de l’étranger : deux formations allemandes, Offenbach et l’académie de Francfort, le club espagnol de la ville jumelle Mataró et l’équipe des Mimosas de Madagascar. De grands clubs français comme le PSG, le Stade de Reims et le Sporting club d’Amiens seront de la partie. D’autres sélections de province feront également le déplacement : l’AS Beauvais, l’entente Ytrac/ Espinat/Sansac et l’AS Durban-Corbières. Parmi les clubs franciliens, plusieurs écoles de football d’Île-de-France ont déjà assuré les dirigeants de leur participation : le PFC, le Red Star, Sannois-Saint-Gratien, Torcy, ACBB, Brétigny-sur-Orge, Antony, Le Mée-sur-Seine. En tout, 44 équipes et plus de 500 enfants, âgés de 10 à 13 ans, fouleront la pelouse du stade Duvauchelle. Sur le terrain, les deux premières équipes de chaque poule disputeront les quarts de finale, puis les demi-finales et la finale (places 1 à 8). Les troisièmes et quatrièmes s’affrontent pour les places 9 à 16. Les autres équipes joueront des matches de classement (17 à 20). Chaque équipe effectuera le même nombre de matches. “Cette année, nous avons voulu donner une autre dynamique au tournoi de Pâques en accueillant des clubs internationaux, en assurant des activités pour les jeunes entre deux matches et en proposant une visite de Paris aux joueurs étrangers qui seront accompagnés par les bénévoles de l’USC-Lusitanos sans qui le tournoi ne pourrait exister”, souligne Hicham Hadari, l’un des responsables de la manifestation. Pas de doute, le tournoi de Pâques est un événement incontournable du “vivre ensemble” !
Oubliée la déception de la défaite en demi-finale du championnat de France espoirs. Chloé Nandi (- 48 kg) s’est qualifiée pour la finale régionale, en technique, le 2 mars. Samira Bounhar (- 56 kg) a décroché une place pour le dernier carré des championnats de France élite, en combat. Elle a facilement vaincu la boxeuse Lucile Rifflet et affrontera la redoutable pugiliste de Bobigny, Anissa Meksen, multiple championne de France, d’Europe et du Monde.
Cinq Cristoliens participeront au championnat de France de cross-country, dimanche 3 mars à Lignières-en-Berry, près de Bourges : le junior Geoffrey Delver (10e au championnat d’Île-de-France communément appelé Lifa), le vétéran Arnaud Belleval (8e au Lifa) et les seniors Rabbi Doukkana (14e au Lifa), Marjorie Rolland (8e au Lifa) et Marie-Amélie Juin (10e au Lifa). “Tous les cinq ont réussi de belles performances au Lifa. On aurait pu avoir un sixième qualifié avec Jean-Philippe Vindex, mais une malencontreuse chute à vélo l’a privé de l’étape francilienne. Avec ces cinq individualités, on peut viser des places dans le Top 10 ou 20 au championnat de France, et j’ai bon espoir de remonter rapidement une équipe filles et garçons (3 ou 4 athlètes). Peut-être dès l’année prochaine”, confie Didier Huberson, entraîneur de fond et de demi-fond à l’USC Athlétisme.
Les pistards de l’USC Cyclisme ont décroché titres et podiums aux championnats de France, début février à Roubaix. Honneur aux filles. Olivia Montauban et Sandie Clair font un doublé en keirin et montent respectivement sur la 1re et la 2e marche du podium. Sur l’épreuve du 500 mètres, Sandie Clair empoche l’or tandis qu’Olivia Montauban prend le bronze. Enfin, en vitesse individuelle, Olivia, vice-championne de France, devance Sandie qui finit 3e. Du côté des garçons, Michaël D’Almeida, chef de file de la délégation masculine, s’octroie deux podiums (2e du kilomètre, 3e en keirin) ainsi qu’une 4e place en vitesse individuelle. La jeunesse, bien représentée, est déjà sur les rangs. Benjamin Edelin prend une honorable 4e place au kilomètre et une non moins honorable 5e place en vitesse individuelle ainsi qu’une 9e place au keirin. Enfin, le trio, Erwan Aubernon (10e au keirin), Alexandre Prudhomme (11e au keirin) et Maël Dagorne (6e à l’américaine et 9e à l’omnium), qui faisait son apparition en élite, laisse présager de beaux résultats pour les prochains rendez-vous.
Brice Leverdez file tout droit sur les traces de Michael Schumacher. Avec un sixième titre acquis haut le volant lors des championnats de France élite, le 3 février à Saint-Brieuc, le capitaine de l’USC Badminton et numéro un tricolore assoie un peu plus son leadership sur le badminton hexagonal. Avec ce sixième sacre consécutif, qui le fait déjà entrer dans l’histoire de sa discipline, Brice n’est plus qu’à une marche d’une septième victoire comme un certain Michael Schumacher en Formule 1. De vrais as du volant ! En championnat par équipes, les deux succès remportés en Top 12 face à Aix-en-Provence et Bordeaux, laissaient augurer de bons espoirs contre le champion de France en titre, Issy-les-Moulineaux. Les Béliers sont passés tout près de l’exploit, le 9 février, ne s’inclinant que 5-3 face au favori à sa propre succession. Enfin, Brice Leverdez a participé au championnat d’Europe par équipes mixtes à Ramenskoye (Russie). Après trois succès remportés en phase de poule, face à Israël (5-0), la Finlande (3-2) et l’Irlande (3-2), les tricolores ont été défaits en quarts de finale, le 15 février, par les Allemands, vainqueurs du tournoi.
Les vacances d’hiver ont décalé l’ouverture de l’école de voile de la Base de loisirs. Cette année, elle aura lieu pour le grand public, le samedi 16 mars et le lundi 18 mars pour les scolaires. Les apprentis navigateurs ou les plus avancés auront le choix entre plusieurs dériveurs : laser standard, 4.20 et, pour les plus jeunes, Optimist. Il est également possible de s’initier au catamaran (New cat F1 et New cat 12), à la planche à voile ou encore au canoë-kayak. Au total, la Base de loisirs dispose d’une centaine de canots et voiliers. Pour le grand public, les activités nautiques ont lieu les week-ends, les jours fériés et pendant les vacances scolaires. Elles sont proposées en formules : location à l’heure, à la séance ou par abonnement. Au printemps ou en été, différents stages sont proposés. La Base de loisirs propose aussi d’autres activités pour tous, comme la piscine, qui ouvre ses portes généralement en juin, et pour les plus jeunes, des aires de jeux en libre accès ! Renseignements au 01 48 98 44 56.
Des Bourguignons qui peuvent en cacher d’autres… Les Béliers ont failli foncer dans le mur lors des seizièmes de finale de la Coupe de France. Opposés au club de Longvic (Nationale 2), les hommes de Benjamin Pavoni n’ont arraché leur qualification que dans les 60 dernières secondes ! Entièrement décomplexés, les Bourguignons ont fait jeu égal face à des Cristoliens timorés. Pour les huitièmes de finale, le tirage au sort a réservé à nouveau une équipe bourguignonne à l’US Créteil Handball. Les Ciels et Blancs affronteront Dijon (D2), tombeur d’Ivry, dimanche 3 mars au Palais des sports. En bas de classement en championnat, les Cristoliens devront tout faire pour décrocher leur ticket pour les quarts de finale et engranger de la confiance en vue du maintien en D1. Signalons, par ailleurs, qu’après Hugo Descat, Adrien Ballet et Jérémy Toto, Quentin Minel vient de signer son premier contrat professionnel (trois ans) avec l’USC Hanball. Une nouvelle fois, le club fait confiance à un joueur issu de son centre de formation.
Légende photo : tir en suspension de Quentin Minel contre Ivry.
La Cristojeunes, disputée le 26 janvier dernier au Palais des sports, a vu le couronnement des sœurs Haidara, catégorie benjamines : Sandy chez les moins de 49 kg et Hatouma en moins de 60 kg. Chez les benjamins, Quentin Maccari (- 36 kg) monte sur la 3e marche du podium et Lucas Remy (- 49 kg) se classe 5e. La minime Madenn Cabaret (- 43 kg) prend la médaille de bronze. Chez les minimes garçons, Marlon Gones-Alves (- 72 kg) se hisse en 3e position et Jérémy Lanoe (- 60 kg) en 5e.
Enfin, les cadets Corentin Cabaret (- 58 kg) et Reda Mehada (- 85 kg) enlèvent respectivement les 3e et 2e places.
La hurdleuse Cindy Billaud n’a pas traîné sur le 60 m haies. Elle prend une très honorable 4e place (8’’15), dans cette course du Meeting national en salle d’Eaubonne (Val-d’Oise), remportée par la Russe Yiulya Kondakova (8’’06).
La Boucle de la Marne de Jacques Debusne, dimanche 27 janvier, a tenu une nouvelle fois toutes ses promesses. Après le départ du club de Champigny-sur-Marne, les navigateurs se sont arrêtés à Créteil pour la pause déjeuner. Ils ont glissé tranquillement sur la Marne jusqu’au franchissement groupé des écluses de Créteil et de Saint-Maur, puis traversé le tunnel de Joinville et réalisé le tour de l’île Fanac.
Dans le championnat scolaire départemental, organisé par le Club d’échecs de Créteil, le 27 janvier au gymnase Savignat, les pensionnaires du club cristolien ont obtenu de très bons résultats. Chez les collégiens, Quan Anh Le, Yovann Gatineau et Tarujam Vallipuram trustent le podium, suivis de Tuan Anh Le qui prend la 4e place. Quant à Adam Mekhane (maternelle) et Wissam Ghazaleh (élémentaire), ils terminent premiers de leur catégorie.
Dimanche 3 février à Villebon-sur-Yvette, le cadet Émilien Lebreton a pris la médaille d’argent au championnat d’Île-de-France de fleuret.
Gym artistiqueAu championnat régional individuel de Combs-la-Ville, dimanche 10 février, l’USC Gym a réalisé un parcours exceptionnel. Sur les 17 Cristoliennes engagées, 15 ont décroché leur billet pour les demi-finales. Au passage, Louna Morel (Nationale B) enlève le titre, Lilas Bennij prend la deuxième place et Sirine Guiot la médaille de bronze.
Après deux journées de championnat de triplette masculine série 5, l’équipe 1 de la MJC du Mont-Mesly mène la course.
Prochain rendez-vous pour les adeptes de la petite balle jaune, le lundi 18 mars à Fontenay-sous-Bois pour la dernière journée des phases préparatoires.
Lors des championnats de France indoor au pistolet à 10 m, du 4 au 9 février à Châteauroux, Valérie Pracastin (D1) et Stéphane Hagen (S1) du Club de tir sportif de Créteil (CTSC) ont pris respectivement la 33e place (sur 82 tireurs) et la 39e (sur 83).
La Galerie d’Art présente, du 23 mars au 27 avril, les œuvres de Japone.
Ses toiles, dont le rendu se veut proche de la photographie, sont composées de petits aplats de peinture, de touches posées les unes à côté des autres ; une répartition des couleurs héritée du pop art et du graffiti. L’artiste explique ainsi son travail : “Ma démarche est, avant tout, photo-réaliste […]. L’essentiel des photos qui me servent de support à la réalisation de ces différentes séries sont des photos amateurs glanées sur le net, sans mise en scène, afin d’être le plus proche possible du quotidien, de la «réalité» […]. Le choix de mes sujets est lié au fait que j’ai grandi dans les quartiers populaires de la banlieue nord-est de Paris, vastes terrains de jeux, riches de mixité ethnique et culturelle, habités de personnages hauts en couleur, captivants et merveilleux, et pourtant, à mon sens, si peu représentés. L’enjeu étant d’essayer de pallier cette «absence» de représentation, de pousser le spectateur à s’interroger sur le monde qui l’entoure, à renouveler son regard sur l’autre, sur le quotidien et, pourquoi pas, tenter de déplacer ses échelles de jugement.”
Passionné de photo depuis plus de 40 ans, Jean-Paul Kettler multiplie les voyages pour saisir ses thèmes de prédilection que sont les paysages, les portraits et les animaux sauvages. Ses clichés de Namibie livrent des portraits attachants et des vues fascinantes.
Du 5 au 21 mars, Espace culturel Nelly-Rotman de l’hôpital Henri-Mondor (hall principal). Entrée libre du lundi au vendredi de 12h30 à 16h45.
Galerie d’Art de Créteil, 10, avenue François-Mitterrand, tél. 01 49 56 13 10. Ouverte les mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 17h,les samedis de 15h à 19h. Professionnels et groupes : visites sur rendez-vous. Tél. : 01 58 43 38 59
17. Mediathèques : la sélection des bibliothécaires
Le Roman du mariage de Jeffrey Eugenides
Éditions de l’Olivier
Les lectures de Madeleine ont fait d’elle une “incurable romantique”. Les romans de Jane Austen, de George Eliot et des sœurs Brontë ont été ses fidèles compagnons jusqu’à sa rencontre, terrible, avec Fragments d’un discours amoureux de Barthes. Éprise de Leonard qui l’a pourtant quittée, rejetant Mitchell qui, lui, l’aime, c’est finalement seule, sans l’aide de ses auteurs fétiches, que Madeleine doit écrire sa propre histoire sentimentale.
Loup de pluie (tome 1)
Dufaux [scénario], Pellejero [dessin et couleur] et Dargaud
Un western en deux actes, qui mêle tragédie familiale et légende indienne. Loup de pluie, ami et protégé de la puissante famille McDell, tue en duel Ingus Limb, homme sans foi ni loi. La famille Limb va crier vengeance et demander leur aide aux Cody, des frères sanguinaires et cruels. Parallèlement, Jack McDell, le cadet, fait la connaissance de Petite Lune, une jeune Indienne avec laquelle il noue une relation. Or la jeune femme est déjà promise à Loup de pluie. Des personnages charismatiques, des couleurs solaires qui servent à merveille cette BD dont on attend le dénouement avec impatience.
Les Morceaux d’amour de Géraldine Alibeu
Autrement
Un soldat tout cassé, une Inuit amoureuse... son amour est si fort qu’elle est prête à tout lui donner, jusqu’à manquer elle-même de disparaître. Géraldine Alibeu décline le thème de l’amour sous deux angles et deux supports : un amour inconditionnel et partagé dans un superbe album et l’amour douloureux dans un court métrage d’animation.
Des hommes et des oiseaux : une histoire de la protection des oiseaux de Valérie Chansigaud
Delachaux et Niestlé
Dans ce livre riche en illustrations, l’historienne scientifique Valérie Chansigaud revient sur l’histoire de la protection des oiseaux dans le monde. La disparition du dodo au XIXe siècle, du fait de l’homme, permet une prise de conscience. Cela entraînera la généralisation de l’inquiétude puis transformera le rapport de l’homme aux oiseaux. Les citoyens, en organisant des sociétés protectrices, militent pour une relation pacifique avec les oiseaux.
Jasmin rouge/Këlem
À la tête de ce groupe, on trouve Nebil Daghsen, Français d’origine tunisienne, pionnier du slam en France. Un phrasé rap sous forme poétique, hérité du “spoken word”, marqué par les événements tunisiens, l’actualité et son parcours personnel. Au niveau musical, l’album navigue entre couleurs orientales et ambiances down-tempo/jazz, beatmaking hip-hop et instruments acoustiques (contrebasse, guitare, oud…). Un projet abouti qui remet le slam sur le devant de la scène.
Avel an Douar/Serendou
Cet album nous transporte dans un fabuleux voyage musical entre Bretagne et Niger. Avec Serendou, les flûtes sont reines. La flûte traversière de Jean-Luc Thomas dialogue avec la flûte peule de Yacouba Moumouni, soutenues par les rythmes envoûtants de la calebasse de Boubacar
Souleyman. Les pièces enregistrées puisent dans les deux cultures : chansons haoussa, airs de danse du pays gallo, chanson peule, gavotte, danse zarma… auxquelles s’ajoutent des compositions de Jean-Luc et Yacouba. L’osmose est parfaite.
Cinq caméras brisées de Emad Burnat et Guy Davidi
Alegria Films
Cinq caméras brisées pour cinq années de la vie d’Emad. Paysan palestinien de Bil’in en Cisjordanie, il reçoit sa première caméra d’un ami à la naissance de Jibril, le plus jeune de ses fils. Le premier jour où Emad sort sa caméra est celui où les Israéliens arrivent au village pour édifier le “mur de séparation”. Emad verra cinq de ses caméras brisées, mais il continuera à filmer sans relâche la vie des siens, famille et amis, entremêlant leur histoire avec celle de la résistance palestinienne.
Axel Urgin, Président du groupe socialiste
Le 8 février dernier, les 27 pays membres se sont mis d’accord sur le budget de l’Union pour la période 2014-2020. Certes, la France aura préservé la politique agricole commune (PAC). Mais, derrière les sourires de façade, personne n’est dupe, surtout pas François Hollande qualifiant ce “compromis” de “moins mauvais accord possible”.
Qu’en termes diplomatiques, ces choses-là sont… tues. Cependant la messe n’est pas dite car, avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le Parlement européen – ce sera une première – aura le dernier mot et pourra rejeter en bloc cet accord budgétaire. Or, même sa majorité conservatrice actuelle, consciente de l’approche des échéances de 2014, a du mal à avaler si amère potion. Il faut dire que la couleuvre est grosse. Dans une Union plongée en récession, adopter un budget en baisse (par rapport à la période 2007-2013) est une sottise économique. Mais, politiquement, rien de surprenant. Car, enfin, de quelle Europe parle-t-on ? Appelons un chat, un chat, et la droite (européenne) par son nom. Avant l’élection de François Hollande, seuls 7 pays européens sur 27 avaient un gouvernement de gauche parmi lesquels le plus peuplé demeurait la Belgique et ses
10 millions d’habitants. Dans une Union qui en compte plus de 500 millions ! Aussi faut-il se réjouir de la poussée de la gauche italienne, le mois dernier, et, surtout, espérer qu’en septembre prochain, à défaut de signifier à Angela Merkel qu’elle regagne ses pénates, les électeurs allemands lui imposent leur fameuse “grande coalition”, autrement dit la cohabitation avec les sociaux-démocrates.
Européen s’il en fut, François Mitterrand, lucide, prédisait : “L’Europe sera socialiste ou ne sera pas.” Aujourd’hui donc, elle n’est pas. L’aide européenne aux plus démunis sera ainsi réduite drastiquement de 3,5 milliards pour 20 États aujourd’hui à 2,5 milliards pour 28 États, demain. Sauvée in extremis d’ailleurs car Merkel et Cameron eurent beau jeu de rappeler à la France qu’en son temps, leur ami Sarkozy avait accepté l’arrêt pur et simple du programme au 31 décembre 2013. Nonobstant, sans la décision promptement annoncée du gouvernement Ayrault de compenser à l’euro près la baisse, il eût ainsi fallu renoncer, dès 2014, à près de la moitié des 130 millions de repas distribués en France aux plus démunis. J’en viens au dernier scandale agroalimentaire, celui de cette viande de cheval venue de Roumanie en passant par Chypre, et retrouvée dans des plats cuisinés à base de… bœuf. D’habitude tatillonnes jusqu’à l’absurde quand il s’agit de normes, voici nos instances communautaires fort réticentes à accepter la demande française de traçabilité pour les préparations et produits à base de viande. Trop complexe paraît-il ! Aveu d’impuissance d’idiots du village mondial ou, plus sûrement, réflexe apeuré de libéraux béats si on se rappelle que la plupart des grandes marques de plats cuisinés appartiennent à des fonds spéculatifs internationaux pour lesquels la malbouffe est affaire de gros sous. Nous vivons dans cette Europe-là, dans ce monde-là. Et tout ce qui se passe chez nous, dans nos rues comme dans nos assiettes, en procède peu ou prou. Pourtant certains affectent encore de vivre dans le village des Schtroumpfs. Les élus UMP de Créteil, par exemple. Lors du conseil municipal consacré le mois dernier aux orientations budgétaires, ils protestaient ainsi que le rapport présenté par la municipalité consacre quelques développements au contexte européen et international. “Vous noyez le poisson”, glapissaient-ils à un Laurent Cathala d’autant plus sidéré qu’ils avaient l’air sincère. Bienheureux, les petits hommes bleus ! Pourtant cette Europe-là, conservatrice et myope, c’est beaucoup la leur. La morale de l’histoire est que de la laisser longtemps diriger par la droite, nous encourrions tous le risque de le voir sortir de l’eau, le poisson, mais à nos dépens.
Danielle Defortescu, Groupe communistes républicains et citoyens
“La lutte des classes existe, et c’est la mienne, celle des riches, qui la mène et qui est en train de la gagner.” L’auteur de cette tirade, le milliardaire américain Warren Buffett, ne viendra donc pas contredire les 64% de Français qui, selon un récent sondage Ifop, pensent que la lutte des classes est une réalité aujourd’hui.
Comment pourrait-on, en effet, percevoir autrement la situation à laquelle nous conduit un mode de production capitaliste accentuant dramatiquement les inégalités sociales, confisquant la richesse à ceux qui la produisent et menaçant les équilibres écologiques de la planète.
Mais plutôt que de pointer du doigt l’incohérence d’un système à bout de souffle et le cynisme de patrons voyous peu scrupuleux, médias et pouvoirs publics se contentent de stigmatiser les travailleurs en lutte et les organisations syndicales cherchant à éviter le désastre social et industriel auquel ils sont conviés d’assister sans bouger.
Solidaires avec les salariés dans la guerre contre l’emploi menée par Arcelor Mittal, Fralib, Goodyear, Renault, PSA et consorts, les élus communistes, républicains et citoyens tiennent à rappeler qu’il est urgent de mettre en œuvre l’engagement 35 du candidat Hollande visant à interdire les licenciements boursiers et encadrer plus strictement les licenciements économiques. Il est temps de prendre la mesure des violentes attaques de ces grands groupes financiers contre notre tissu industriel et social au mépris du droit du travail et de la liberté syndicale tout en bénéficiant de fonds publics.
Le gouvernement doit demander l’abandon des poursuites et des sanctions contre les faits commis à l’occasion d’actions revendicatives, interdire les licenciements boursiers et présenter une véritable politique industrielle pour son pays et sa population.
Danièle Cornet, Groupe Société civile
Devant le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale le 20 septembre 2012, le Premier ministre évoquait
“une crise sociale d’une violence sans précédent, la pauvreté atteint 14% de la population française et les inégalités repartent à la hausse, cela n’est pas acceptable dans notre République”.
Le rapport annuel du Secours Catholique montre une inflation régulière de la grande pauvreté avec des chiffres alarmants : parmi les familles accueillies, 94% vivent sous
le seuil de pauvreté et 68% sous le seuil de très
grande pauvreté, avec une majorité de femmes dont beaucoup de familles monoparentales.
Pour l’Observatoire des inégalités qui annonce 8,6 millions de pauvres, “le mouvement de hausse est très net. Il constitue un tournant dans l’histoire sociale de notre pays depuis les années 1960’’.
Le chômage s’aggrave encore plus avec les plans sociaux des grandes entreprises qui vendent ou délocalisent pour engranger plus de profits, quand certains grands patrons se paient un salaire journalier de 36 000 €.
Des Cristoliens sont également touchés : hausse des demandes d’aide liées aux difficultés quotidiennes ;
renonciations aux soins de santé ;
demandes croissantes émanant de familles monoparentales et de personnes âgées. De plus, l’Europe vient de diminuer de 30% l’aide alimentaire distribuée par les associations.
Il est urgent que l’ensemble des acteurs sociaux jouent la solidarité de manière égalitaire et
que chacun ait un travail et les moyens de vivre décemment et dans la dignité.
Thierry Hebbrecht, Président du groupe UMP
Les orientations budgétaires sont présentées chaque année par le Maire au conseil municipal. C’est un acte fondamental pour notre commune puisque, à travers son budget, on fixe les grands objectifs pour l’année à venir.
À la lecture des orientations budgétaires de Monsieur Cathala, le moins que l’on puisse faire, c’est se demander dans quel monde vit notre Maire. Un monde sans crise, un monde sans déficit, un monde sans chômage, peut-être même un monde prospère dans lequel on pourrait se permettre des largesses budgétaires. Le monde réel dans lequel nous vivons est tout autre. Les promesses électorales de François Hollande se heurtent de plein fouet aux réalités économiques qu’il mettait jusqu’à présent grand soin à ignorer. Tout était la faute à Sarkozy disaient les socialistes. Cela fera bientôt un an que le Président Hollande a été élu et on entend encore cette rengaine quotidiennement. Mais il est temps d’assumer : non, ils ne réduiront pas notre déficit à 3% parce qu’ils n’ont toujours pas enclenché les réformes structurelles nécessaires ; non, la croissance ne sera pas au rendez-vous en 2013, tous les indicateurs le laissent craindre ; non, la courbe du chômage ne sera pas inversée dans ces conditions et sans un déclic immédiat et absolu en faveur de la compétitivité de nos entreprises et de l’emploi…
Le président socialiste de la Cour des Comptes Didier Migaud n’a de cesse de rappeler ses amis à la raison : il faut réduire les dépenses publiques au niveau de l’État mais aussi des collectivités territoriales.
À croire que ses avertissements tombent dans l’oreille de sourds. C’est en tout cas malheureusement ce que l’on constate avec les orientations budgétaires 2013 de Laurent Cathala qui ne comportent aucune piste d’économie des deniers publics. Le Maire a été jusqu’à revenir sur la diminution de 3% des subventions accordées aux associations. Depuis des années, la municipalité refuse de voir la réalité et de réorienter nos dépenses vers l’essentiel en chassant les gaspillages. On croit rêver quand on voit le document du Maire nous expliquer que les difficultés financières de notre pays sont dues aux “BRIC” (Brésil, Russie, Inde et Chine) et prendre cela pour prétexte à l’inaction. Cessons de dévaloriser ainsi l’action politique : nous ne pouvons pas tout, c’est vrai, mais nous ne sommes pour autant excusés d’être irresponsables. Le Gouvernement doit arrêter une fois pour toutes d’augmenter les prélèvements sur les Français pour pouvoir continuer à dépenser frénétiquement et le Maire doit arrêter d’être laxiste avec l’argent des Cristoliens, de formuler des promesses coûteuses, de faire des vœux pieux naïfs, de proposer des services infinançables.
Pour finir, nous apprenions également récemment que notre commune appliquerait la réforme des rythmes scolaires en 2014 et non en 2013. Le Maire a bien compris qu’à l’approche des élections municipales (auxquelles il est encore et toujours candidat…), appliquer la réforme absurde de
Vincent Peillon était trop risqué puisque ce projet mobilise fortement et largement contre lui, des enseignants aux parents d’élèves. Sans compter le coût faramineux de la réforme : on parle d’1 million d’euros pour notre commune, soit 2 points de fiscalité.
Encore une fois chers concitoyens, à vos porte-monnaie !
Venez dialoguer avec les élus
elus.ump@ville-creteil.fr
Madeleine Masengu, Groupe MoDem
Oui, je témoigne pour ces femmes du temps jadis, qui à la retraite souvent seules, veuves, doivent affronter les affres de l’administration, du quotidien d’un monde qui se renouvelle à grande vitesse tout en continuant à soutenir moralement, financièrement, matériellement jusqu’à deux générations telles des caryatides.
En politique, il y a une réelle filiation de Armande DELAGNE à Marie-Claire MACHIEDO (l’une a été l’élève de l’autre), qui ont mis le pied à l’étrier d’au moins deux générations d’hommes et de femmes politiques sur Créteil et dans le Val-de-Marne. Je me réclame de cette filiation. Je remercie Marie-Claire de m’avoir soutenue sur le terrain pendant la campagne des législatives 2012.
Je rends hommage à cette jeune génération qui assure le renouvellement de la France (2,1 enfants par femme) bien au-dessus de la moyenne en Europe.
Elles assument bien des rôles, entrent naturellement dans le monde du travail, acceptent les combats à mener jusqu’à ce que l’égalité, c’est-à-dire la fraternité, voie enfin le jour.
Leur liberté, elles la clament, la revendiquent, luttent au quotidien contre un “terrorisme de quartiers sensibles”. Effectivement, la grande majorité des familles monoparentales ayant à souffrir de la pauvreté ont pour chef de famille une “Femme”.Que Justice leur soit rendue !
Je rends un vibrant hommage aux femmes du XXIe siècle qui à l’international reprennent le flambeau d’un mari mort (Mme Basma KHLAFAOUI BELAID veuve de Chokri BELAID en Tunisie), qui marchent en première ligne des cortèges pour leur liberté.
Hommage à Mme Fantani TOURE qui par sa voix envoûtante et mélodieuse porte le combat dans le cœur de chaque Malien afin de soutenir les troupes sur le terrain.
Hommage aux femmes au quotidien qui déjà pour “déjouer” la crise ont remis l’entraide, la solidarité, le système D en marche.
Catherine Calmet [photo] et Catherine de Luca, Groupe Europe Écologie-Les Verts
L’affaire des lasagnes à base de viande de cheval a mis en lumière les carences en matière de contrôle et de traçabilité des produits alimentaires, et le voyage surréaliste d’ingrédients “à base de viande” au travers de l’Europe, pour finir dans nos supermarchés, est stupéfiant…
Dans cette même période, la Commission européenne décidait de réintroduire les farines animales dans l’alimentation des poissons d’élevage et demain dans l’alimentation des volailles et des porcs. Rappelons que ce sont ces mêmes farines animales qui ont été responsables de la crise de la vache folle.
L’industrie agroalimentaire est entrée dans une course folle au moins-disant et au moins cher, entraînée par une spéculation à outrance, qui laisse la voie libre à des pratiques frauduleuses et des scandales sanitaires.
Pourtant des solutions existent pour que, non seulement, on mange mieux, mais qu’en plus les agriculteurs et producteurs puissent vivre dignement de leur travail. Chaque citoyen, chaque consommateur, a un rôle à jouer : en exigeant des informations et un étiquetage fiables, en privilégiant, chaque fois que possible, des produits régionaux et de saison. Localement, des initiatives existent et doivent être soutenues, par exemple pour faciliter l’accès direct de producteurs aux marchés locaux (marchés d’approvisionnement, restauration collective, etc.)
La qualité et la sécurité alimentaires ne sont pas un luxe que, seuls, quelques privilégiés pourraient s’offrir. La malbouffe n’est pas une fatalité. Agissons !
19. Cinémas : programme du mois de mars
Centre commercial du Palais - Répondeur : 08 92 68 91 23 n Internet : www.lepalais.com
Légende photo : sous le figuier d’Anne-Marie Étienne
Légende photo : After de Géraldine Maillet
MJC du Mont-Mesly n Répondeur : 01 43 77 58 60 n Internet : www.cscreberioux.com
35e Festival international de films de femmes
Programmation de 20 films (documentaires et fictions) réunis en cinq thématiques :
Détail de la programmation auprès de La Lucarne au01 45 13 17 00 ou sur www.mjccreteil.com/asso/?p=2153
Mars 2013
N° 330
Magazine d’information de la Ville de Créteil
Place Salvador-Allende
Tél. : 01 49 80 92 94
Site Internet : www.ville-creteil.fr
RÉDACTION
34, avenue de la France-Libre - 94000 Créteil
Tél. : 01 58 43 35 24
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Laurent Cathala
COMITÉ ÉDITORIAL
Charles Assouline, Jean-Jacques Porcheron, Dominique Nicolas, Bruno Helin, Delphine Melkonian
RÉDACTEUR EN CHEF
Olivier Bouard
RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE
Marie Pralat-Grimaldi
RESPONSABLE DE RUBRIQUES
Nicolas Tournadre
RÉDACTION GRAPHIQUE
Valéry Onana
SECRÉTARIAT DE RÉDACTION
Dominique Vivent
RÉDACTION
Yvan Bernard, Grégory Curot, Natacha Moret (stagiaire), Estelle Ruet, Mylène Sacksick, Dominique Vivent
SERVICE PHOTOS-ARCHIVES
Laëtitia Doutre, Michel Escuriol, Jean-Michel Moglia, Sonia Reguengo (stagiaire)
PUBLICITÉ : 01 58 43 35 24
Imprimerie : ETC Yvetot.
Ce numéro a été tiré à 45 000 exemplaires.