Gestes de premiers secours
Les Gestes de Premiers Secours et les Accidents domestiques

En France, les traumatismes non intentionnels (accidents de la circulation, accidents du travail, accidents de la vie courante) entraînent chaque année environ 40 000 décès, dont 21 000 décès à la suite d’un accident de la vie courante et plusieurs millions de recours aux urgences. Aujourd’hui encore, moins de 30% de la population française connait les « gestes qui sauvent », tandis que les accidents de la vie courante constituent la première cause de mortalité des enfants de moins de 15 ans.

 

De plus, toute personne peut un jour être confrontée à une situation d’urgence tel qu’un problème médical d’urgence (un malaise cardiaque en pleine rue, un adulte qui s’étouffe) ou encore à un accident de la vie courante (un enfant qui se brûle les mains sur une plaque de cuisson, une lourde chute, une plaie cutanée ou « coupure », …).

 

Même si nous ne sommes pas tous formés aux premiers secours, il est possible d’intervenir à notre mesure pour porter assistance et sauver une vie. Mais agir face à un accident ne s’improvise pas. Aussi, une initiation, voire une formation de quelques heures peut permettre d’apprendre les gestes qui sauvent.


Source : Santé publique France, Protection Civile

 

Porter secours en quelques étapes

 

Lorsque l’on est témoin d’un accident, d’un malaise, d’une chute ou de tout autre problème mettant des personnes en danger, des gestes simples peuvent être réalisés en suivant quelques étapes. Ces étapes permettent d’appréhender au mieux la situation, quelles que soient les circonstances.

 

  • D’abord, sécuriser le lieu de l’accident et les personnes impliquées
    Il s’agit d’évaluer les risques (circulation, incendie, électricité…), d’assurer la sécurité des victimes dans la mesure du possible sans se mettre soi-même en danger et d’établir un périmètre de sécurité.

 

  • Puis, apprécier l’état de la victime
    Il est important de communiquer avec elle, de se présenter, d’expliquer ses intentions, de la rassurer car l’évaluation de son état de conscience est primordiale pour la suite de sa prise en charge : Est-ce qu’elle est consciente ? Est-ce qu’elle respire ? Est-ce qu’elle saigne ?

 

  • Ensuite, demander de l’aide
    Quel que soit le service d’urgence contacté, après avoir indiqué son numéro de téléphone, son nom et prénom, la nature du problème (accident de la route, accident domestique, problème médical...), les risques éventuels, l’endroit précis où se situe la victime, l’état de la victime, un résumé des gestes que vous avez effectués sur la ou les victimes (pose d’une couverture pour réchauffer, mise en position latérale de sécurité…), ne raccrochez jamais avant que l’interlocuteur ne vous le demande.

 

- Samu 15,
- Police-secours 17,
- Sapeurs-Pompiers 18,
- Numéro national d’Appel d’urgence pour les personnes sourdes et malentendantes 114,
- Numéro de téléphone réservé aux appels d’urgence dans l’ensemble de l’Union européenne 112.


Ces numéros sont gratuits, peuvent être composés 24h sur 24, 7 jours sur 7, à partir d’un téléphone fixe, d’une cabine téléphonique ou encore d’un téléphone portable déchargé et sans crédit.

 

  • Enfin, effectuer les gestes de premiers secours
    Des gestes essentiels d’urgence peuvent être pratiqués en suivant les recommandations qu’un interlocuteur du service d’urgence contacté pourra indiquer.

 

Source : La Croix-Rouge

 

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