Jeunesse : Bourse d’aide aux jeunes, objectif Bafa
Photo d'un animateur avec les enfants

Pour 2022, la municipalité reconduit la bourse d’aide aux jeunes, un dispositif qui donne un coup de pouce aux Cristoliens âgés entre 17 et 20 ans pour financer leur Bafa, formation incontournable pour commencer à travailler dans le secteur de l’animation.

Accessible à tous dès 17 ans au premier jour de formation, le Bafa (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) peut être une passerelle vers le monde professionnel non négligeable pour des jeunes qui peinent parfois à trouver le chemin de l’emploi, a fortiori en période de crise sanitaire. En effet, ce premier diplôme d’animation permet d’encadrer des enfants pendant le temps périscolaire : le matin avant l’école, à la pause déjeuner, après l’école ou pendant les vacances scolaires dans une école, un centre de loisirs ou une colonie de vacances.
La formation au Bafa est relativement courte mais exigeante. Elle se déroule en trois étapes : une session générale théorique de huit jours, puis un stage pratique de quatorze jours dans un établissement d’accueil et enfin une session de perfectionnement ou d’approfondissement de six à huit jours.


240 € d’aide à la formation
Cependant, le Bafa a un coût plutôt élevé pour les portefeuilles des lycéens et des étudiants : comptez entre 350 et 500 euros pour chacune des deux sessions, soit une enveloppe globale de 700 à 1000 euros. Pour offrir une opportunité aux jeunes Cristoliens d’accéder à cette formation, la Ville renouvelle la bourse d’aide aux jeunes, un soutien financier dédié aux 17-20 ans d’un montant de 120 euros pour chacun des stages payants, à savoir les sessions théorique et d’approfondissement, soit 240 euros au total.


“Passer son Bafa, c’est un premier pas vers la vie active, vers un premier job, c’est la découverte du travail en équipe et la prise de responsabilité. Aider un jeune à pouvoir accéder à ce diplôme, c’est l’aider à grandir. La Ville de Créteil a toujours eu à cœur de s’engager pour sa jeunesse, notamment à travers des politiques publiques favorisant l’émancipation et l’autonomie”, souligne Jean-Philippe Bien, conseiller municipal délégué pour les Activités périscolaires, la Jeunesse et la Politique de la ville.


Pour demander cette bourse municipale, il faut se rendre au Bureau information jeunesse (Bij) et suivre la formation dans un organisme habilité et conventionné avec la Ville de Créteil. “Après avoir procédé à leur pré-inscription auprès d’un organisme, les jeunes doivent venir retirer un bon d’accord au Bij pour l’obtention de cette bourse. Son montant sera ensuite déduit directement des frais d’inscription par l’organisme sans que les jeunes n’aient besoin d’avancer la somme”, précise Ermin Velic, informateur jeunesse au Bij. De plus, des aides financières complémentaires peuvent être allouées par la caisse d’allocations familiales (Caf) et le conseil départemental du Val-de-Marne.

 

Témoignages
Nassim Didouhe, 18 ans, Cristolien

Photo d'un jeune lycéen

 

“Quand on est lycéen comme moi, le coût d’une formation comme le Bafa représente un gros investissement. J’ai entendu parler de la bourse d’aide aux jeunes que la Ville proposait et à la suite d’un rendez-vous au Bij et de quelques démarches, j’ai pu m’inscrire en formation Bafa. Je suis vraiment content, car j’ai réussi la session théorique que j’ai financé en partie grâce à la bourse de la Ville. Je vais maintenant effectuer mon stage pratique au centre de loisirs Gaston Deferre pendant les vacances de printemps, ce qui va me permettre de gagner un peu d’argent... La bourse d’aide aux jeunes additionnée aux autres aides financières permet d’avoir un Bafa quasiment entièrement pris en charge, c’est vraiment bien.”

Romain Fourcade, directeur du centre de formation Aroéven de Créteil

Photo du directeur de centre de formation Aroéven

 

“Depuis de nombreuses années, l’Aroéven est partenaire de la Ville de Créteil sur le dispositif ‘bourse d’aide aux jeunes’, unique sur le territoire national. Son intérêt est qu’il facilite l’accès au diplôme du Bafa pour les jeunes Cristoliens qui ne pourraient en supporter le coût financier seuls. Cette bourse permet également à la Ville de Créteil de bénéficier d’un grand nombre de jeunes diplômés dans l’animation, c’est un excellent dispositif.”

Créteil rémunère ses stagiaires Bafa
Autre source de motivation pour les jeunes, et pas des moindres : la possibilité d’être rémunéré à l’issue du stage pratique, comme le propose la Ville de Créteil, ce qui n’est pas le cas partout. En effet, chaque année la municipalité accueille au sein de ses équipes d’animation de nombreux jeunes en cours de formation Bafa en leur permettant de réaliser leur stage pratique dans les accueils de loisirs, notamment l’été. “Une commission se réunit au printemps pour étudier chaque demande et définir une affectation aux stagiaires retenus. Dans un souhait de cohérence et d’accompagnement global du jeune, une attention particulière est accordée aux Cristoliens qui auront été accompagnés dans leur parcours par le Bij”, explique Laura Ferré, responsable du service Enfance-Loisirs à la Ville. Pour beaucoup de jeunes, le Bafa est un brevet qui leur permet de travailler ponctuellement pendant les vacances scolaires, mais pour d’autres, il s’agit d’une véritable carte d’entrée dans la vie active. Le Bafa est un diplôme très apprécié des employeurs, car il démontre à la fois la capacité d’engagement et le sens des responsabilités. Il est donc intéressant de le valoriser dans son CV, notamment si l’on souhaite s’engager par la suite dans le milieu éducatif ou social. En 2021, plus d’une centaine de jeunes Cristoliens ont pu bénéficier de cette bourse municipale pour financer leur Bafa… alors pourquoi pas vous ?

 

>> en savoir plus sur la bourse d'aide aux jeunes pour le BAFA

Pour tout renseignement sur la bourse d’aide aux jeunes pour le BAFA : Bureau Information Jeunesse (Bij)
Centre Dassibat, 7, rue François Mauriac
Tél : 01 49 80 88 60
Mél : bij@ville-creteil.fr


Plus d’infos sur le Bafa sur www.jeunes.gouv.fr

 

Article de Créteil, Vivre Ensemble, mars 2022, n°420