Requalification du Centre ancien

Urbanisme

La requalification du Centre ancien a été marquée, ces dernières années, par la rénovation de la partie sud de la rue du Général-Leclerc et de l’entrée de ville avec ses bassins et ses plantations.

 

Elle se poursuit aujourd’hui avec la rénovation de la halle du marché et à travers une réflexion destinée à assurer, dans une meilleure continuité urbaine, l’accueil de nouveaux habitants, une meilleure offre de stationnement et l’embellissement des espaces extérieurs.

 

 

Trouver le juste équilibre entre la nécessaire évolution urbaine du centre historique et la préservation des spécificités de ce quartier : tel est l’enjeu de l’opération de requalification du Centre ancien. Après de nombreuses interventions – prolongement de la rue piétonne, restructuration complète de l’entrée du quartier, amélioration des circulations et du stationnement, zone 30 et, aujourd’hui, rénovation de la halle du marché – l’embellissement du cadre de vie des habitants, la préservation de l’esprit du quartier, le développement de son dynamisme et de son attractivité demeurent des objectifs d’actualité. D’où la prise en compte aujourd’hui des déficits d’offres de logements en accession à la propriété, mais aussi de surfaces d’activité, et la nécessité d’une réorganisation générale du stationnement.

 


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Un développement urbain durable

 

La réflexion menée actuellement porte sur les espaces “Brossolette-Leclerc” et “Monfray”, deux projets à l’étude qui visent à répondre à ces besoins afin de dynamiser encore davantage le cœur de la ville, dans un souci de développement urbain durable. Cela pourrait se traduire par la réalisation de nouveaux logements en accession à la propriété et de surfaces supplémentaires d’activité, assortis de nouveaux espaces publics de qualité, et d’une augmentation de l’offre de stationnement public, principalement réorganisé en parking souterrain.

 

Même s’ils sont bien distincts, ces deux projets ont une indéniable complémentarité et participent d’une même cohérence urbaine. En effet, les deux lieux retenus pour ces opérations se situent sur deux parkings de surface en plein centre-ville qui constituent aujourd’hui deux trouées, deux espaces vides en rupture avec la continuité urbaine.

 

Des pistes de réflexion

 

Le premier des deux projets concernerait la réalisation d’environ 90 logements sur une emprise foncière acquise par la Ville (une bande de terrain située entre l’avenue Pierre-Brossolette et la rue du Général-Leclerc) et sur une partie du parking de la Porte de Brie dont les places seront compensées en sous-sol. Ce programme, comprendrait en outre la réalisation d’environ 580 m² de locaux d’activité, le tout dans le respect de l’environnement et dans l’esprit d’une continuité urbaine.

 

Ainsi la conception architecturale posera comme principe de ne pas dépasser une hauteur R+3 (rez-de-chaussée+3 étages+plus combles) sur sa partie la plus proche de la rue du Général-Leclerc. Sur la partie donnant sur l’avenue Pierre-Brossolette, l’élévation pourra aller jusqu’à R+6 au maximum. En tout état de cause, la hauteur de ce bâtiment sera en harmonie avec celle de la résidence de la Porte de Brie, qui lui fera face, avec une recherche de symétrie. Les locaux d’activité occuperont des parties en rez-de-chaussée, là encore sur le même principe que ceux de la résidence de la Porte de Brie.

 

Conserver l’esprit du quartier

 

Peut-être plus éloigné dans le temps, le programme “Monfray”, plus modeste, occuperait l’emprise actuelle du parking de surface du même nom. Ce parking a lui-même été édifié en lieu et place de bâtiments démolis. Pour assurer, là encore, une totale intégration à l’environnement urbain proche, il ne peut s’agir que d’un petit collectif de 40 logements en R+3+combles, du côté de l’avenue de la République. Cette hauteur ne pourra dépasser le R+1+combles, côté rue Monfray. Les places de stationnement seront restituées dans le nouveau parking public souterrain Brossolette. Pour ces deux opérations, dans la volonté d’une maîtrise relative des prix de vente des logements, la commune s’assurera auprès de l’opérateur (non encore connu) qui réalisera ce programme, que le prix de cession sera plafonné.

 

Un lieu calme et attractif

 

Outre la qualité du bâti et des logements, une attention toute particulière sera portée sur le traitement des façades et des toitures, ainsi que sur l’utilisation de matériaux nobles. Seront également étudiés de près, l’aménagement des espaces extérieurs et le stationnement public. Ainsi, une place publique piétonne, qui desservira les nouveaux logements, sera réalisée. Cette placette, ouverte sur la rue du Général-Leclerc et ses commerces, créera un lieu calme et attractif, propice à la rencontre et à l’échange. L’ensemble s’inscrivant pleinement dans l’esprit du Centre ancien et en cohérence avec le réaménagement récent de la seconde moitié de la rue du Général-Leclerc.

 

Un stationnement augmenté, mais “invisible”

 

Le stationnement public sera, quant à lui, rationalisé par la création, sous les nouvelles constructions, d’un parking souterrain sur trois niveaux. 390 places environ seront disponibles, dont environ 260 publiques, proposant ainsi quelque 100 places de stationnement supplémentaires par rapport à l’offre actuelle. Ce parking communiquera en sous-sol avec celui de la rue de Joly afin de favoriser un fonctionnement et une gestion d’ensemble optimaux. L’occasion de limiter le nombre de véhicules en surface, tout en améliorant la qualité urbaine du quartier.

 

Enfin, les conditions d’accès et de sortie de ce futur équipement seront étudiées pour favoriser l’accès, côté rue Pierre-Brossolette, et réduire la circulation des voitures dans la rue du Général-Leclerc. Grâce à cette capacité nouvelle de stationnement au cœur de l’espace commercial, c’est tout le fonctionnement du Centre ancien qui devrait ainsi s’en trouver amélioré.     

 

 Article de Créteil, Vivre Ensemble, novembre 2012, n°326