Grands projets : Un réseau de chaleur toujours plus vert
Un réseau de chaleur toujours plus vert

Créteil s’engage plus que jamais pour la préservation de la planète et du pouvoir d’achat avec désormais plus de 80% d’énergies renouvelables et de récupération dans son réseau de chaleur. En perpétuel développement depuis sa création en 1970, son extension va se poursuivre dans les années à venir, à commencer en 2024 par les quartiers du Centre ancien et de l’Échat. Une étape majeure dans l’engagement de la Ville vers un avenir énergétique durable et local.

 

Inscrit dans l’engagement de la municipalité pour une transition énergétique et écologique, le réseau de chauffage urbain de Créteil est aujourd’hui le sixième plus important en France par sa taille et sa puissance installée. Géré par la Société de chauffage urbain de Créteil (Scuc) du groupe Dalkia à travers une délégation de service public, le réseau de chauffage cristolien couvre d’ores et déjà les besoins en chauffage et en eau chaude de 40 505 équivalents logements, soit près de 60 000 usagers, parmi lesquels on retrouve de très nombreux immeubles d’habitat collectif, mais également de multiples équipements publics et privés, dont notamment les écoles de la commune, l’université Paris-Est Créteil, les entreprises Essilor et Valeo ou encore le CHU Henri Mondor. 

50 km de réseau vertueuxDepuis l’achèvement des travaux début décembre, les réseaux Nord et Sud de la ville ont été reliés entre eux. D’une longueur de plus de 50 km, ce réseau de chaleur unifié et vertueux est désormais alimenté par plus de 80% d’énergies renouvelables et de récupération. L’optimisation de son rendement ainsi que son déploiement ont été possibles grâce à son raccordement au puits de géothermie ainsi qu’à l’unité de valorisation Valo’Marne, qui fournit une énergie calorifique issue de l’incinération des déchets ménagers.

Pour rappel, à Créteil, la chaleur est transportée sous forme d’eau chaude puis distribuée dans l’ensemble des logements et équipements par une trentaine de kilomètres de canalisations qui empruntent le sous-sol des voies publiques. Elle est produite par dix chaufferies mixtes fonctionnant au gaz et au fuel domestique, une centrale de cogénération (chaufferies qui produisent de la chaleur et de l’électricité) et un puits de géothermie (l’usine d’incinération des ordures). Autrement dit, le réseau de chauffage urbain cristolien a recours à quatre types d’énergie : le gaz, le fuel, le captage de la chaleur contenue dans le sol (géothermie) et la récupération de la chaleur produite par l’incinération des ordures ménagères.

 

Extension à l’Échat et au Centre ancienLes pompes de distribution permettent d’acheminer l’eau chaude depuis les centrales de production jusqu’aux bâtiments raccordés.Les opérations de raccordement programmées cette année marquent encore une nouvelle étape pour le développement du réseau de chaleur urbain cristolien. Elles permettront d’étendre le réseau sur deux nouveaux secteurs sans augmenter la part du gaz dans le mix énergétique, à commencer par la Zac du Triangle de l’Échat, près de l’hôpital Mondor. Ce projet d’aménagement prévoit le raccordement au réseau de chaleur de plus de 1700 logements neufs, des bureaux du Rectorat et de la Dirif (direction des routes d’Île-de-France) ainsi que d’un nouveau groupe scolaire. La construction des différents
bâtiments s’échelonnera sur les 5 prochaines années, mais le raccordement au réseau est prévu dès 2024 grâce à une extension d’une longueur totale d’environ 670 mètres. Le second secteur concerné est celui du Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Chic) et du Centre ancien. L’extension du réseau jusqu’à la chaufferie de l’hôpital, d’environ 1 300 mètres, va traverser le Centre ancien, permettant ce faisant le raccordement des établissements d’enseignement et de certaines résidences, ce dont pourraient bénéficier à terme plus de 670 logements.

 

 

Calendrier

Protéger le futur sans sacrifier le présent
Bénéfiques pour l’environnement, sécurisants pour leurs usagers et la population, avantageux pour le pouvoir d’achat, encouragés par les pouvoirs publics : les réseaux de chaleur sont appelés à se développer fortement dans les années à venir. La commune, déjà pionnière en la matière, continue de travailler à son extension, mais également à augmenter toujours plus la part des énergies renouvelables et de récupération, qui représentent aujourd’hui 80% du mix énergétique qui alimente son réseau de chaleur. Ce verdissement accru évite le rejet de 71 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère,  voitures en moins au coeur de Créteil chaque année. Grâce à un taux de TVA réduit à 5,5%, ce mix vertueux contribue aussi à protéger le pouvoir d’achat des habitants de la commune et constitue un bouclier social contre l’augmentation du prix des énergies fossiles. De ce fait, la dépendance à la volatilité des prix du gaz est moindre. Dans la même logique de gestion responsable et durable, les efforts de la municipalité portent également sur la réduction des consommations d’énergie.

Le programme d’isolation thermique achevé sur le quartier du Mont-Mesly et la rue Chéret est d’ores et déjà le plus ambitieux d’Île-de-France. Il va se poursuivre avec l’isolation des bâtiments communaux conformément aux engagements du plan de sobriété énergétique de la Ville.

Des projets exemplaires qui démontrent qu’il est possible d’allier impératif écologique, réduction des dépenses et accompagnement social dans des politiques qui protègent le futur sans sacrifier le présent.