Préserver la planète et le pouvoir d’achat
Préserver la planète et le pouvoir d’achat

Créteil peut se targuer de détenir le 6e plus gros réseau de chauffage urbain de France en puissance installée. Véritable levier de la transition énergétique, alimentant plus de 40 000 équivalents logements, ce réseau s’inscrit pleinement dans l’engagement économique et écologique de la municipalité. Découvrez les dernières évolutions en la matière.

 

Depuis sa création en 1970, le réseau de chauffage urbain de Créteil n’a cessé d’évoluer vers le verdissement de son mix énergétique, actuellement alimenté à 68% d’énergies renouvelables et de récupération issues principalement de la géothermie et de l’incinération de déchets ménagers. Une part qui passera bientôt à 83%. Ainsi, ce sont 40 505 équivalents logements qui sont raccordés et bénéficient de cette énergie renouvelable, décarbonée et locale, offrant un prix stable garanti dans la durée.

 

Un mix énergétique vertueux


Une installation de chauffage urbain qui est constituée d’une chaufferie de grande taille et d’un réseau de canalisations distribuant généralement de l’eau jusqu’aux radiateurs des logements desservis. Des sous-stations équipées de compteurs assurent le transfert dans les immeubles. Concrètement, un logement chauffé par un réseau de chaleur est équipé de radiateurs alimentés par le réseau d’eau chaude de la ville, mais d’aucune chaudière. Le réseau de chauffage urbain est une solution d’avenir mise en oeuvre depuis longtemps à Créteil. Il est alimenté par des énergies renouvelables, offre des tarifs compétitifs qui fluctuent peu et garantit une sécurité et une fiabilité des approvisionnements.

 

CHIFFRES-CLÉS à Créteil

➚ 68% et à terme 83% d’énergie renouvelable dans le réseau de chaleur de Créteil.
➚ 71 000 tonnes de CO² évités, soit la consommation de près de 40 000 voitures.
À échelle nationale
➚ En France, 20% des émissions nationales de gaz à effet de serre sont liées au chauffage des bâtiments.
➚ Les réseaux de chaleur émettent 2 fois moins de gaz à effet de serre qu’un chauffage au gaz ou au fioul.
➚ Le taux moyen d’énergies renouvelables et de récupération des réseaux de chaleur est de 62%.
➚ Les réseaux de chaleur permettent d’éviter près de 4,8 millions de tonnes de CO2 chaque année, soit l’équivalent de 2,3 millions de voitures retirées de la circulation.

Des solutions concrètes pour préserver le pouvoir d’achat 

Le prix du gaz a connu une flambée historique, à hauteur de près de 400% d’augmentation, entraînant une crise énergétique sans précédent. Si le réseau de chaleur de Créteil s’appuie majoritairement sur des sources renouvelables permettant de proposer aux abonnés une facture moins dépendante de l’évolution du prix du carbone fossile (gaz naturel, pétrole), une hausse de 100% du tarif était attendue.

Ainsi, hors bouclier tarifaire, un foyer type devait, à ce moment-là, voir passer sa facture annuelle de 590 à 1200 euros générant un fort risque de précarité énergétique pour la plupart des usagers concernés.
Pour faire face à cette situation, la Ville de Créteil a conclu en octobre 2022 un nouvel avenant au contrat de délégation de service public la liant avec l’entreprise Dalkia, filiale du groupe EDF, pour apporter des solutions concrètes : un verdissement accru du réseau par l’augmentation rapide et significative du taux d’énergies renouvelables alimentant le réseau afin d’atteindre un taux de 83%, la mise en place d’un bouclier-liaison dès la saison de chauffe 2022-2023 pour permettre une diminution du tarif sans attendre la finalisation des travaux, mais aussi l’instauration d’un bouclier social local par le lissage de la surcharge induite durant la saison de chauffe de 2021-2022 sur les années 2022-2023 et 2023-2024.
Le vendredi 8 décembre prochain, par une signature officielle publique, la municipalité entérinera ce nouvel avenant au contrat du réseau de chauffage urbain traduisant le passage à plus de 80% d’énergies renouvelables et de récupération.

 

Un réseau en constante évolution


Des travaux de maillage et de raccordement des réseaux nord et sud du chauffage urbain de la commune seront achevés en ce mois de décembre 2023. Ils permettront de valoriser plus de chaleur de l’Unité de valorisation énergétique (UVE) Valo’Marne sans augmentation de la puissance maximale délivrée actuellement (45 MW). Dans un second temps, fin 2024, il sera procédé à la mise en service de la troisième
ligne d’incinération sur l’UVE Valo’Marne, couplée à un nouvel échangeur de chaleur de 14 MW, ce qui permettra d’augmenter la puissance maximale pour atteindre 59 MW. L’augmentation progressive de la part des énergies renouvelables dans le réseau de chaleur de Créteil se poursuivra, l’objectif étant d’atteindre 75% en 2024 puis 83% en 2025.

 

UN RÉSEAU DYNAMIQUE EN EXTENSION

2022 : Extension du réseau au Grand Colombier
2023 : Raccordement des réseaux nord et sud
Projets 2024 à l’étude :

  • Raccordement du Chic via le centre ancien ;
  • Triangle de l’Échat : maillages est et ouest ;
  • Projet Anru du Haut du Mont-Mesly ;
  • Extension Champeval et le Hameau et raccordement des immeubles ;
  • Préfecture/Département.

Projet 2025 : nouveau quartier rue Marc Seguin (résidences étudiantes Arkadéa, Adoma, AFPA, Adef).