L’amélioration du cadre de vie et le développement des mobilités douces

Le quartier du Mont-Mesly est remarquable par la qualité et la quantité de ses espaces verts. Le projet prévoit de sublimer cette identité en intensifiant la végétalisation du quartier pour offrir aux habitants des espaces de détente et de loisirs et créer des ilots de fraicheur pour les périodes de fortes chaleurs.

Pour garantir la réussite de cette démarche paysagère ambitieuse, il a été fait appel à un paysagiste de renom, l’Agence PENA Paysages qui a conçu un projet portant sur les 35 hectares de la ZAC et formalisé au sein d’une charte paysagère. Celle-ci s’impose à tous les promoteurs de logements ou opérateurs d’équipements publics.

S’agissant des espaces publics, le projet paysager s’articule autour de 3 concepts :

• La forêt urbaine
• La mosaïque résidentielle
• Les espaces publics fédérateurs

La forêt urbaine :

Ce sont 1000 nouveaux arbres qui seront plantés sur les 35 hectares de la ZAC du Haut Mont-Mesly. Cette forêt se déploiera dans les espaces publics comme dans les cœurs d’ilots privés. Un diagnostic phytosanitaire des arbres existants a été réalisé pour connaître leur état de santé, et déterminer les essences les plus résistantes et les plus adaptées aux différents sites du quartier et aux différents usages. La trame arborée sera donc enrichie par de nouvelles essences pour favoriser la biodiversité

La mosaïque résidentielle :

Les limites foncières des résidences seront matérialisées par des aménagements paysagers (haies, massifs, arbustes etc…). Chaque résidence aura sa propre thématique paysagère permettant de réaliser une mosaïque à l’échelle du quartier. Les habitants pourront ainsi s’approprier ces espaces privatifs pour y jardiner ou se détendre.

Les espaces publics fédérateurs

De nouveaux parcs publics vont être crées et les squares existants, tel que le square Charrier, vont être rénovés pour permettre aux habitants, petits et grands, de se retrouver. La Place de l’Abbaye sera rénovée et embellie dans le respect de sa conception d’origine. Les fontaines seront rénovées, de nouvelles plantations seront réalisées et un miroir d’eau sera installé dans la partie basse pour rafraichir les habitants pendant les fortes chaleurs.

L’effort consacré à la végétalisation sur l’ensemble du quartier participe de la volonté d’inscrire l’ensemble du projet dans une démarche de développement durable. Si la nature contribue au bien-être social des habitants, elle permet aussi de lutter contre le réchauffement climatique et d’en atténuer les effets.

Cette démarche écologique se traduit également par le développement des itinéraires cyclables pour encourager les mobilités douces. Un mail structurant reliant le nord du quartier à la Place de l’Abbaye et desservant les équipements publics sera réalisé. Des pistes et itinéraires cyclables viendront compléter la piste cyclable de la rue Paul Casalis et l’ensemble du maillage sera connecté au réseau cyclable municipal et départemental.

Des aménagements de voirie seront également réalisés pour rendre plus fluides les circulations automobiles mais surtout pour rendre plus sûrs et confortables les déplacements pour les piétons et les cyclistes.

Les mobilités douces répondent à un enjeu écologique majeure car les déplacements motorisés sont la principale cause de la pollution atmosphérique.

 
Un engagement fort en faveur de la transition écologique

Outre l’intensification de la place de la nature, le projet s’inscrit fortement dans une démarche de transition énergétique et écologique. Tous les nouveaux logements seront raccordés au réseau de chaleur urbain alimenté à près de 60 % par des énergies renouvelables. Une attention sera portée à l’implantation des bâtiments en respectant les principes du bio-climatisme.

Les espaces verts seront entretenus dans le cadre d’une gestion durable. Les eaux pluviales seront traitées dans le respect du principe de zéro rejet avec la mise en place d’un ensemble de dispositifs (noues, bassins de rétention, pavés drainants, toitures végétalisées…) permettant l’infiltration des eaux pluviales.

A terme, le taux d’imperméabilisation des sols seront réduit de 10 % par rapport à l’existant.

Espaces publics valorisés