Un développement durable au plus près des habitants

Après les pavillons, les bacs à compost font leur apparition en pied d’immeuble et dans des écoles. Par ailleurs, corbeilles en bois et cuves enterrées sont progressivement installées sur la voie publique.

 

Nouvelle corbeille publique

Pour contribuer à l’amélioration de la propreté urbaine, un programme pluriannuel d’implantation de nouvelles corbeilles publiques a débuté en 2013. Il s’achèvera en 2017.

 

Voilà bientôt un an, qu’une poignée d’habitants de l’allée Max-Ophüls et de la rue Claude- Perrault se sont mis au compostage. “Nous avons manifesté notre intérêt pour le compostage, dès 2010, lors des Assises de la Ville”, expliquent Marie-Agnès et Joëlle, résidant allée Max-Ophüls et référentes de la copropriété pour le compostage. Pour elles, cela a débuté avec un lombricomposteur, un bac dans lequel des vers produisent du compost en consommant les restes de cuisine.

 

En 2012, quand la Communauté d’agglomération lance une campagne pour inciter les habitants des quartiers pavillonnaires à pratiquer le compostage domestique, Marie-Agnès et Joëlle saisissent l’occasion pour mettre en œuvre un projet dans leur copropriété. Après avoir recueilli l’avis favorable du conseil syndical, elles déposent une demande de composteurs à Plaine centrale.

 

“Leur projet et celui de la rue Claude-Perrault ont été examinés par un technicien spécialisé, indique Mélanie Meunier, chef du service Environnement à la Communauté d’agglomération. Ils étaient solides, alors nous avons apporté notre soutien aux résidents de ces immeubles.”

 

Un projet écologique et convivial

 

Placés dans le jardin de la copropriété, les trois composteurs en bois, fournis par Plaine centrale, sont utilisés par 15 foyers volontaires de l’allée Max-Ophüls. Outre un guide du compostage, chaque ménage dispose, dans sa cuisine, d’un seau pour collecter les déchets organiques. Ils sont ensuite régulièrement descendus dans le composteur et recouverts de feuilles mortes. “Pour obtenir un bon compost, il faut mélanger des matières humides, comme les déchets de cuisine et des déchets secs”, glisse Marie-Agnès. Autre action indispensable, l’aération du compost. Il s’effectue par un brassage régulier à l’aide d’une fourche. Ensuite, les micro-organismes (champignons, insectes et bactéries) prennent le relais et décomposent les déchets. Arrivé à maturité, le compost servira d’engrais pour le jardin de la résidence. Il sera également utilisé pour cultiver des plantes aromatiques et condimentaires, accentuant ainsi le caractère convivial de ce projet écologique.

 

 

De nouvelles corbeilles pour une ville toujours plus propre

Vous l’avez sûrement constaté en parcourant les rues de Créteil, de nouvelles corbeilles ont été implantées sur la voie publique. Plusieurs objectifs étaient visés avec cette campagne : harmoniser le mobilier urbain, accroître et moderniser le parc de corbeilles et en finir avec les poubelles publiques qui déversent leur trop-plein dans les lieux à très forte fréquentation.

Pour atteindre ces objectifs, deux types de corbeilles ont été retenus et installés sur les voies piétonnes. Le premier modèle, en bois et métal, s’harmonise parfaitement avec les mâts imitation bois des nouveaux lampadaires. L’armature et la cuve en métal assurent à ces corbeilles solidité, résistance au feu et élégance. Plus esthétiques, ces corbeilles en bois remplacent notamment les corbeilles en béton du quai de la Croisette. Un autre modèle entièrement métallique sera aussi déployé. Au total, Plaine centrale implantera 92 corbeilles dans les rues de Créteil dont 64 entièrement métalliques et 28 avec un habillage en bois. Par ailleurs, dans les lieux à forte fréquentation, les services communautaires ont démarré un programme d’installation de corbeilles avec cuve enterrée pour éviter les débordements entre deux collectes. Neuf corbeilles de ce type ont déjà été installées dans les rues de Créteil et une quinzaine supplémentaire est prévue dans le courant de l’année.

“Une corbeille traditionnelle dispose d’une capacité d’environ 90 litres. Celle du modèle à cuve enterrée est huit fois plus grande”, explique Frédéric Petit, responsable de secteur au service de la Propreté urbaine. Enterrées sous les trottoirs, les cuves de 750 litres, étanches et traitées contre la corrosion, sont accessibles par une trappe métallique. “La vidange se fait avec une balayeuse aspiratrice”, poursuit Frédéric Petit. À l’instar d’un aspirateur, ce véhicule est équipé d’un flexible d’aspiration préservant ainsi les agents de tout contact avec les déchets et éliminant, a fortiori, tout risque de coupure ou de piqûre.

Ces poubelles, qu’elles soient en bois ou avec une cuve enterrée, sont destinées à recevoir les petits détritus des passants et des promeneurs (petits emballages, résidus de restauration rapide… d’une taille inférieure à 20 cm). Les dépôts d’ordures ménagères, à l’intérieur ou à proximité, comme de tout encombrant, y sont strictement interdits. Le non-respect de ces consignes d’utilisation est passible d’une contravention.

 

À l’école aussi, on composte

 

Les groupes scolaires Mendès-France, les maternelle Defferre et Guiblets, ainsi que les écoles élémentaires Camus et Césaire initient leurs élèves au compostage. Un bon moyen de les sensibiliser au tri sélectif, à la biodégradabilité des déchets, au cycle de la vie des végétaux et à la macrofaune (petits animaux visibles à l’oeil nu).

 

Pour tout renseignement sur le compostage, contacter le service Environnement au 0 800 138 391 (appel gratuit depuis un poste fixe).

 

Article de Créteil, Vivre Ensemble, janvier 2014 - n°338