Petite enfance : des accueils diversifiés pour les tout-petits

Que ce soit en structures collectives ou en accueils individuels, Créteil propose un large panel d’accueils pour les tout-petits. Zoom sur l’offre existante, ainsi que sur les quatre points information mis en place pour aider les parents à faire leur choix.

 

À la joie de l’arrivée d’un enfant, succède presque immédiatement la question de son mode d’accueil. Pour accompagner les parents dans leur démarche, la Ville a récemment mis en place quatre points information. L’opportunité d’obtenir tous les renseignements sur les différents types d’accueil existants, leurs avantages en fonction de ses envies et/ou de son emploi du temps.

 

Explications de Manuela Riehl, coordinatrice des structures de la Petite Enfance : “Ces points info sont répartis sur le territoire et s’adressent à tous les parents souhaitant faire accueillir leur enfant. Ils assistent à une réunion d’une heure ou une heure et demi, animée par deux professionnelles de la Petite Enfance. L’ensemble des possibilités existantes leur sont présentées et ils peuvent poser toutes les questions qui les préoccupent. Cette réunion est vivement recommandée avant toute demande d’inscription.” Pour participer à une réunion, il faut au préalable prendre rendez-vous dans l’un des quatre points information mis à disposition : le Ram (relais d’assistantes maternelles) Jean Ferrat, le centre social Madeleine Rebérioux, la MPT Jean-Ferrat ou le CCAS.

 

Structures collectives

 

Crèches collectives, minicrèches, crèche familiale, haltes-garderies, assistantes maternelles… On peut classer les accueils en deux grandes catégories : les structures collectives et les modes d’accueil individuels. “Les premières sont des établissements conçus pour recevoir collectivement les enfants jusqu’à leur entrée à l’école maternelle, résume Mme Riehl. À Créteil, elles peuvent être gérées par la commune, le département ou par une association. Le coût va dépendre des ressources et de la composition de la famille.”

 

 

Très diversifiée, l’offre d’accueils collectifs à Créteil passe par de multiples structures. D’abord, les crèches collectives municipales. Elles sont six sur la ville : quatre disposent de 80 places, chacune (crèches de La Brèche, Françoise Dolto, La Lévrière et Sarrazins), les deux autres regroupant 60 places, chacune (crèches Aimé Césaire et Ambroise Paré). Il existe également quatre minicrèches : l’Échat, La Habette, Le Moulin et la minicrèche des Bords de Marne. Leur particularité ? Avoir des effectifs réduits, limités à 20 places d’accueil. Pour le reste, elles fonctionnement exactement sur le même modèle que les autres crèches collectives avec, notamment, une large amplitude horaire (7h30-19h). Nichée dans le quartier de La Brèche, la crèche des Abeilles fonctionne, quant à elle, par délégation de service public à l’entreprise People and Baby. Sur les 60 places disponibles, 40 sont attribuées par la Ville.

 

Favoriser la socialisation

 

À mi-chemin entre l’accueil collectif et individuel, la crèche familiale a un mode de fonctionnement particulier. Les enfants sont accueillis par des assistantes maternelles à leur domicile, mais se retrouvent dans les locaux de la crèche fami­liale une ou deux fois par semaine. “Ces temps de regroupement sont proposés pour favoriser la socialisation et l’éveil des enfants”, décrypte Mme Riehl. À partir de 18 mois, les enfants vont à temps plein dans l’une des cinq mini-structures issues de cette crèche familiale. En tout, elles permettent d’accueillir 52 enfants.

 

Généralement adaptées pour l’accueil occasionnel (de 2 demi-journées à 2 jours par semaine), avec un accueil en matinée ou en après-midi (9h-12h ou 13h-17h), trois haltes-garderies sont à disposition : Croix-des-Mèches, Habette et halte-garderie du Port.

 

Plusieurs crèches collectives départementales complètent l’offre en ville. Les inscriptions se font uniquement en ligne (www.valdemarne.fr/creche) et sont gérées par le Conseil départemental. Ce sont les crèches de La Terrasse, Amédée Laplace, Juliette Savar, Edgar Degas et Croix-des-Mèches. Chacun de ces cinq équipements dispose de 60 à 80 places.

 

Modes d’accueil individuels

 

Hors crèches départementales, l’ensemble de ces structures collectives communales regroupe plus de 700 places. Très prisées des parents, ces solutions d’accueil ne sont pourtant pas les seules. Parfois plus adaptés aux rythmes de vie ou aux exigences des parents, les modes d’accueil individuels concernent, pour l’essentiel, les assistantes maternelles (Ama). Agréée par le département après avis des services de la Protection maternelle et infantile (PMI), l’Ama est, soit salariée d’une crèche familiale, soit salariée du parent qui l’emploie. Elle accueille à son domicile entre un et trois enfants, âgés de 2 mois et demi à 3 ou 4 ans. “De la même manière que les puéricultrices et éducatrices de jeunes enfants travaillant en collectivité, les Ama bénéficient d’un suivi dans leur travail. Elles suivent aussi des formations et sont accompagnées à domicile, par exemple dans l’aménagement des espaces d’accueil.” Deux relais assistantes maternelles reçoivent les parents pour communiquer les listes d’Ama et les renseigner sur les démarches d’embauche.

 

Les réunions d’information

 

Avant d’inscrire son enfant dans l’une des structures de la Petite Enfance du territoire, les parents peuvent dorénavant assister à une réunion d’information dans l’un des quatre points info proposés en ville. Accessibles sur rendez-vous (01 49 80 59 21 ou 01 49 80 88 44), ces rencontres ont lieu, au choix :

 

  • à la MPT Jean Ferrat (21, rue Charles Beuvin) : prochaine réunion le 23 avril 2018 à 14h
  • au Ram Jean Ferrat (19, rue Charles Beuvin) : réunions les 10 avril et 22 mai 2018 à 14h
  • au centre social Madeleine Rebérioux (27, av. François Mitterrand) : réunions les 17 avril, 15 et 29 mai 2018 à 10h30
  • au CCAS, service Petite Enfance (place Salvador Allende) : réunions les 6 avril et 4 mai 2018 à 14h

 

>> plus d'informations sur les modes d'accueil

 

Article de Créteil, Vivre Ensemble, avril 2018, n°381