Danse : (LA) HORDE

© Laurent Philippe

 

Venez voir (LA) HORDE vendredi 2 et samedi 3 février 2018, des artistes associés de la Maison des Arts ! Carte blanche leur a été donnée pour composer plusieurs temps forts emblématiques de leur projet polymorphe et indisciplinaire…

 

  • To Da Bone : vendredi 2 et samedi 3 février 2018 à 20h

Ils sont jeunes, ils sont brillants et ils importent l’énergie de la rue façon « jumpstyle » sur les plateaux de la danse contemporaine.  L’œil de l’extrême, sept 2016

 

Danse, performance, installation, cinéma, vidéo : (LA)HORDE impose le rythme d’une tornade. Amis, puis compagnons de création, Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel forment un jeune trio assez hétérodoxe qui tranche encore dans un paysage artistique déjà en mouvement. Aux manettes de ce projet polysémique, ils signent leurs œuvres du seul nom de (LA)HORDE sauvage, offensif, résolument collectif.

 

Avec (LA)HORDE, « post-internet », emprunté à l’art contemporain, s’impose à la danse et change le périmètre de ses codes. Comme pour le hip-hop hier, l’effervescence de la rue est inspirante, puissante tandis que les réseaux sociaux explosent, engrangent, référencent et archivent des milliers de corps et de gestes en mouvement partout dans le monde. Au croisement des deux, jaillit une nouvelle écriture chorégraphique spontanée, frontale, tonique, tumultueuse, en partage portée par de jeunes Jumpers, autodidactes et connectés. Eclos sur la toile puis épanoui dans la rue, le jumpstyle né d’abord dans une chambre à travers un écran : transmetteur d’une stylistique dansée à reproduire live dans son salon puis en place publique mais à partager inconditionnellement avec ses pairs sur internet.

 

Plus qu’une esthétique, la danse post-internet interroge donc un processus à l’œuvre hors des réseaux de transmission institutionnels. Youtube bouleverse la pratique de la danse et permet, dans le projet de (LA)HORDE, de rassembler une communauté internationale, d’abord virtuelle et disséminée, sur une scène de danse. La pièce To Da Bone fait ce pari de même qu’elle interroge la dimension politique, l’engagement et la révolte tels qu’ils peuvent se manifester différemment aujourd’hui.

 

 

  • Performance : Novacieries - vendredi 2 et samedi 3 février 2018 à 21h

Novacieries, une version inédite du film dansé : un portrait chorégraphié, métaphysique et contemplatif du monde post-industriel réinterprétant la danse post-internet. Le saisissement sera d’autant plus fort que la projection aura lieu au milieu de performers live. 

 

Dans le film de 16 minutes intitulé Novaciéries (LA)HORDE met en place une situation contemplative où les différents aspects du jumpstyle - une danse issue du mouvement mainstream hardcore - sont mis en scène et réinterprétés pour livrer un compte rendu mystérieux des différents aspects du développement d’une danse post-internet.

 

(LA) Horde - Novacieres ©DR


Le film est un projet global qui mélange des images cinématographiques réalisées par (LA)HORDE lors du tournage avec une équipe de cinéma, des captations d’une performance avec les interprètes du film et des images d’archives réalisées par les interprètes eux même (homemade videos). La caméra suit des danseurs et une chanteuse dans une ancienne aciérie abandonnée. Les protagonistes exécutent et répètent des gestes de HardJump et de Hakken au rythme des machines et de l’hymne Hardcore « Hardcore to the Bone » proclamé par la chanteuse lyrique. Il en découle une errance des différents interprètes avant de se retrouver pour livrer un spectacle sans public. On oscille tout du long entre la vision idéalisée de leur représentation et la réalité de sa visibilité.

 


 

  • 150 BPM Free Party - samedi 3 février 2018 à 22h

spectaculaire et participative…

Maison des Arts et de la Culture

Place Salvador Allende – 94000 Créteil