Les voeux de Laurent Cathala

Les vœux de Laurent Cathala, député-maire de Créteil, aux personnalités, lundi 17 janvier 2011C’est au Palais des sports, devant près de 3000 invités, que Laurent Cathala a présenté, lundi 17 janvier, ses vœux aux personnalités, en présence de Pierre Dartout, nouveau préfet du Val-de-Marne, de Christian Favier, président du Conseil général, des parlementaires et nombreux élus régionaux, départementaux et locaux, ainsi que des chefs d’entreprises, présidents d’associations et autorités civiles, militaires et religieuses qui avaient fait le déplacement.

 

Discours de Laurent Cathala

"Je voulais, a tout d’abord indiqué le député-maire, vous remercier d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation pour cette manifestation toujours conviviale à l’occasion du nouvel an. Je tiens d’abord à adresser à chacune et chacun d’entre vous mes vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur, de prospérité. J’insisterai plus particulièrement sur la santé, compte tenu des difficultés que nous rencontrons par rapport à l’avenir d’un certain nombre de services hospitaliers de cette ville.

 

Mes vœux vont aussi aux institutions que vous représentez : tout d’abord, Monsieur le Préfet, à l’État, avec qui le maire de la ville chef-lieu a une exigence de loyauté, de courtoisie républicaine et de collaboration, eu égard à l’intérêt général. Vous prenez vos fonctions dans le Val-de-Marne, je vous souhaite pleine réussite dans ce département très attachant, mais aussi parfois un peu difficile, comme vous allez le constater dans la suite de mon allocution.

 

Je salue mes collègues parlementaires qui me font l’amitié d’être là : mon ami de 30 ans, le sénateur Serge Lagauche, le député-maire d’Alfortville, René Rouquet, Monsieur Sève, maire de l’Haÿ-les-Roses, Madame Sabban, Monsieur Carvounas, Monsieur Duteil, conseillers généraux, Madame la maire d’Orly à qui je souhaite pleine réussite, puisqu’elle a pris la succession de notre ami Gaston Viens, et toutes celles et tous ceux qui me font l’amitié d’être présents parmi nous.

 

Je salue aussi mes amis du conseil municipal qui travaillent avec moi au quotidien et qui sont aussi associés à la réussite de la politique que nous développons. L’opposition, qui est présente à cette tribune et que je salue : nous avons, dans notre ville, une vie politique apaisée, faite de confrontations, de débats. Mais, d’une manière générale, le «vivre ensemble» dépasse nos quartiers pour s’étendre aux institutions municipales, dans le respect de ce que nous sommes et de nos convictions.

 

Redonner confiance en l’avenir


L’année 2010 s’achève et, avec elle, la première décennie de ce XXIe siècle qui aura été marquée par la crise financière et ses répercussions économiques, sociales, environnementales. Et nul mieux qu’un élu local, quelles que soient ses fonctions, est à même de mesurer au quotidien les conséquences de cette crise. Celle-ci se traduit par des difficultés quotidiennes que ressentent nos concitoyens, des difficultés également pour les entreprises et les commerces.

 

De même, les projets que nous voudrions développer dans une perspective de développement durable et de protection de la planète sont contrecarrés par des difficultés de financement. Un élu local, et plus particulièrement un maire, doit aussi s’efforcer de redonner confiance et mobiliser ses concitoyens pour qu’ils soient acteurs de leur propre avenir.

 

À Créteil, nous nous situons dans cette perspective. Nous mesurons les difficultés, nous essayons de les résoudre et, avec toutes les Cristoliennes et tous les Cristoliens, de les dépasser pour s’inscrire dans un futur meilleur. Et ce moment privilégié que nous partageons, ce soir, nous permet de nous rencontrer, de nous réunir, d’échanger, durant quelques instants, des vœux pour un monde plus solidaire, plus fraternel, des vœux pour une vie meilleure. La communication sociale est toujours porteuse d’avenir et de solidarité.

 

Améliorer la situation de l’emploi


Paradoxalement, a ajouté Laurent Cathala, l’année nouvelle commence assez bien pour Créteil, nonobstant les difficultés propres à chacune de nos communes ou de nos collectivités. En effet, un certain nombre de projets sont porteurs d’avenir surtout dans la perspective, qui doit être constamment présente dans les esprits : celle  d’améliorer la situation de l’emploi. Rien ne déstructure davantage la vie sociale de collectivités comme la nôtre que le chômage. Tous nos efforts doivent tendre à créer de l’emploi et à aider celles et ceux qui sont en recherche pour dépasser cette situation difficile. C’est le sens de l’effort que nous menons à Créteil pour accompagner, notamment, l’extension de la société Essilor qui, boulevard Oudry, va développer un programme de 15 000 m2 de bureaux. Ceux-ci accueilleront le centre de recherche et d’ingénierie de cette société, qui compte parmi les leaders mondiaux de la lunetterie et de l’optique. Elle assure près d’un millier d’emplois dans notre ville et vous comprendrez que la municipalité ait fait les efforts qui convenaient pour qu’elle puisse s’installer dans les meilleures conditions alors que la tentation était forte de délocaliser l’entreprise vers des pays où les coûts de production et la fiscalité sont moins chers.

 

De la même façon, après le départ du BHV, le vide créé au niveau du centre commercial Créteil Soleil, va, dès le mois de juillet, être comblé. L’installation de la chaîne Boulanger occupera les deux niveaux supérieurs avec l’enseigne qu’il a rachetée, Planet Saturn. Le premier niveau sera occupé, en prolongement de la galerie, par plusieurs enseignes dont une portant sur la décoration de la maison. Il s’agit là de projets économiques importants, mais aussi d’activités créatrices d’emplois.

 

Promouvoir l’insertion professionnelle des jeunes


Mais, indépendamment de ce que nous pouvons faire pour favoriser l’installation d’entreprises en rendant notre territoire plus attractif, il faut porter une attention particulière à tout ce qui concerne l’insertion, et notamment l’insertion professionnelle des plus jeunes. Dans ce sens, tous les projets de rénovation urbaine conduits aux Bleuets et bientôt aux Petit-Pré-Sablières comprennent des clauses d’insertion qui favoriseront la qualification et l’insertion professionnelles des jeunes. Un territoire attractif pour les entreprises, c’est un territoire où l’on développe, on affirme la formation de manière très pluridisciplinaire. En ce sens, et en saluant Madame la présidente de l’Upec, je voudrais rendre hommage au dynamisme de l’université Paris Est-Créteil qui, après avoir pratiquement terminé l’implantation de la faculté des Langues internationales, va réaliser, à proximité du Palais des sports, la Maison de l’environnement, réalisations qui montrent combien cette institution est sensible aux aspirations de nos concitoyens dans tous les domaines.

 

Développer l’innovation


En tant que pôle de formation, l’Upec s’appuie aussi sur une filière santé particulièrement dynamique et qu’il convient d’encourager. Je pense, en particulier, aux projets sur le site de Henri-Mondor, qui sont très ambitieux. Un institut de vaccination, porté par les médecins, les chercheurs et les universitaires, doit, dans le cadre du grand emprunt, permettre d’accueillir le Centre national de recherche contre le sida. Une école de santé dispensant des formations médicales et paramédicales ainsi qu’une Tour de la biotechnologie rejoignent un projet de la Ville d’implanter un hôtel d’entreprises dédié aux biotechnologies, au centre de l’Échat. Cela démontre que les acteurs locaux se mobilisent pour préparer l’avenir, qu’il s’agisse des élus, des universitaires ou encore des médecins qui, tous les jours, progressent dans leurs thérapeutiques, je pense notamment au docteur Lantieri qui a été, à Mondor, le premier médecin à réaliser une greffe du visage. Et l’avenir ne se prépare que dans l’innovation et en investissant dans l’intelligence.

 

L’inadmissible projet de suppression du service de chirurgie cardiaque de Mondor


C’est là que je reviens vers vous, Monsieur le Préfet, pour regretter que le gouvernement, à travers l’Agence régionale de santé, envisage de supprimer le service de chirurgie cardiaque de l’hôpital Henri-Mondor. La suppression de ce service constitue une déqualification de cet établissement. Il s’agit, bien sûr, non pas d’une réforme, mais d’une régression pour tout le territoire du Sud-Est parisien. Ce sont tous les patients de Seine-et-Marne, du Val-de-Marne et d’une partie de la Seine-Saint-Denis, et bien sûr leurs familles, qui devront aller sur Paris, à la Pitié-Salpêtrière, ou dans un établissement privé. Un établissement privé peut offrir des soins de qualité, là n’est pas le problème, mais l’affaire du Mediator nous montre qu’en matière de santé publique, il vaut mieux ne pas trop confondre les intérêts privés et les intérêts publics. Et il n’est pas sûr que la santé publique sera mieux assurée par une vision purement comptable à court terme.

 

Je m’exprime avec une certaine gravité et avec une certaine mesure, Monsieur le Préfet, mais soyez certain que la Municipalité de Créteil, le Conseil général du Val-de-Marne, toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés pour créer et rendre toujours plus attractive, non seulement la ville de Créteil, mais toute cette partie de la région, n’accepteront pas, encore une fois, que tout ce qui se trouve de ce côté-ci du périphérique soit sacrifié au profit de Paris. Nous nous battrons !

 

À l’évidence, j’aurais préféré tenir un discours un peu plus optimiste sur ces questions, mais je pense que chacune et chacun d’entre vous, êtes en mesure d’apprécier la gravité de la situation.

 

Répondre aux besoins des plus démunis sur les trois communes de Plaine centrale


Je voudrais dire un mot sur ce qui va mobiliser nos efforts au cours de l’année qui vient. Tout d’abord, je me réjouis que nous ayons pu, dans le cadre du Programme local de l’habitat, sur les trois communes qui constituent l’agglomération, établir un programme de logements qui répond aux besoins et assure la mixité sociale. Il intègre également les préoccupations de développement durable en termes d’économies d’énergies, d’isolation des bâtiments. Il prend en compte les situations des populations les plus en difficulté, puisque nous avons, sur Créteil, près de 300 places d’accueil pour les populations les plus démunies et proposons, grâce à la volonté du maire de Limeil-Brévannes, d’augmenter notre capacité en aires de stationnement pour les gens du voyage. Car il faut bien comprendre que, si nous avons des campements sauvages ici ou là, c’est simplement parce qu’un certain nombre de communes ne respectent pas la loi sur le nombre de places et d’aires de stationnement que nous devons créer.

 

Je saisis l’occasion pour dire deux mots sur la situation à l’égard des Roms. Nous sommes contre la constitution de bidonvilles à la périphérie de nos cités. Comment pourrions-nous admettre une telle régression sociale ? Mais dès l’instant où ces populations sont sur notre territoire, pour des raisons culturelles, économiques, bien sûr, parfois politiques, on se doit de leur assurer l’accueil le plus humain possible, pour eux et pour leurs enfants.

 

Poursuivre nos efforts en faveur du logement


Mesdames et Messieurs, mes chers concitoyens, le logement n’est pas une compétence communale. C’est à l’État qu’il appartient d’assurer ce droit fondamental comme beaucoup d’autres. Mais il n’en demeure pas moins que l’effort des collectivités territoriales dans ce secteur est particulièrement important. Pour les opérations Anru, je me réjouis que nous ayons pu signer récemment les conventions pour les Petit-Pré-Sablières et, auparavant, pour les Bleuets.

 

Ces opérations vont nous permettre de rénover complètement ces quartiers dans toutes leurs dimensions : le bâti, les espaces extérieurs, la mixité sociale, les circulations, les voiries et les équipements sociaux et culturels. Mais nous rencontrons de plus en plus de difficulté à pouvoir réaliser tout ce dont nos concitoyens ont besoin, en termes de logements, de plus en plus de difficulté pour intégrer les économies d’énergie dans ces rénovations, économies dont l’impact social n’est pas négligeable, compte tenu du coût du chauffage. Et bien aujourd’hui, pour tous ces travaux de rénovation, nous nous sentons un peu seuls, au niveau communal. C’est le cas pour la rénovation de tous les logements d’Icade que nous avons achetés, dans une perspective d’harmonisation de l’habitat, de mixité et surtout de rétablissement du dialogue social avec les locataires.

 

Enfin, un grand projet verra le jour, celui de la restructuration partielle du site de la société Pernod. Pernod maintient sur Créteil son centre social et ses 450 emplois, mais toute la partie de friche industrielle, où étaient implantées la logistique et la production, sera reconvertie dans le cadre d’une Zac privée. Ceci permettra, à la fois, la réalisation de logements locatifs, de logements en accession, de bureaux et la relocalisation du centre de recherche et d’une résidence universitaire. Il s’agit là d’un projet immobilier très important qui, compte tenu de sa labellisation haute qualité environnementale, sera soutenu par la municipalité.

 

Un territoire encore mieux desservi


Comment ne pas évoquer les infrastructures qui permettront aussi à notre territoire d’être plus attractif et plus compétitif ? Tout d’abord, bien sûr, le prolongement de la ligne n° 8 du métro qui arrive à son terme. Dès octobre, nous irons jusqu’à Créteil-Pointe-du-Lac. Un peu plus tard, le transport en commun en site propre reliera Sucy à la future gare Pompadour du RER D. Un autre projet innovant est porté par notre ami Joseph Rossignol, maire de Limeil-Brévannes, destiné à améliorer le maillage par la construction d’un téléphérique appelé «métrocâble», qui relierait le terminus de la ligne n° 8 à Limeil-Brévannes, avec le soutien du Conseil général. Il reste à convaincre le Syndicat des Transports d’Île-de-France, qui devra financer le projet, et aussi à bien mesurer les coûts d’exploitation de ce système. Mais, pour avoir dernièrement participé à un voyage d’études avec Joseph Rossignol, René Rouquet et des techniciens de la mairie, je peux dire que c’est un projet séduisant aussi dans une perspective de développement durable, c’est-à-dire de non-consommation d’espace et d’amélioration de la mobilité sur le territoire.

 

Conforter et développer le “vivre ensemble”


Enfin, je ne voudrais pas oublier ce qui est un peu notre label à Créteil ou notre marque de fabrique à laquelle je suis particulièrement attaché : le «vivre ensemble» que nous essayons depuis très longtemps de construire au quotidien. Souvent on m’interroge : quelle est la recette ? La recette est finalement assez simple : reconnaître chacun et chacune dans sa personnalité, dans son identité. Considérer qu’il n’y a que des égalités de droits et de devoirs, favoriser la communication sociale, faire en sorte que, dans le respect de la laïcité, chacun puisse exprimer sa foi ou ses idées. C’est ce que nous avons fait pour les communautés musulmanes et juives. C’est ce que nous allons encore faire, en accompagnant, dans le respect des textes sur la laïcité, le projet d’agrandissement de la cathédrale Notre-Dame : Monseigneur Santier, ici présent et que je salue, a décidé, en effet, d’agrandir la cathédrale pour la rendre plus lisible et plus fonctionnelle.

 

Je voudrais aussi me réjouir de la vitalité citoyenne de notre ville et féliciter toutes les associations d’une manière générale, mais tout particulièrement celles du Mont-Mesly, qui ont fait l’objet d’un reportage du journal Le Monde dans son magazine du mois de juillet, un reportage très valorisant sur la tolérance, la solidarité, le dépassement des différences mis en œuvre et qui font exister des liens sociaux très forts. Je sais bien que les liens que tissent les associations, mais aussi les comités de quartier, à travers la communication, la rencontre, l’animation, la création, ne suppriment pas les difficultés sociales rencontrées. Ils ont au moins l’avantage de les rendre moins douloureuses et certainement de lutter contre le sentiment d’égoïsme qui favorise toujours les choix les plus extrêmes. Je rends hommage à toutes ces associations, à toutes ces personnes souvent anonymes, mais qui ont mérité par leur action ce reportage particulièrement valorisant dans Le Monde : soyez-en fiers !

 

Affirmer l’identité de la villeEnfin, je voudrais saluer les grandes institutions culturelles, la Maison des Arts, le Centre chorégraphique national qui permettent, non seulement d’affirmer l’identité culturelle de notre ville, mais qui sont aussi, par l’excellence de leur programmation, des références qui permettent à Créteil d’exister nationalement et internationalement. Il en est de même pour toutes nos activités sportives. Je pense notamment au vélo, puisque nous avons plusieurs titres de champions du monde et que nous accueillerons au mois de juillet, une étape du Tour de France, Créteil-Champs-Élysées. C’est tout un programme, Créteil-Champs-Élysées, et ce sera un facteur d’animation important pour le sport et aussi pour la notoriété de ce département et de cette ville.

 

Faire vivre la démocratie localeJe salue toutes celles et tous ceux qui, chaque jour, font vivre la démocratie locale, au moment où nombre de nos concitoyens se défient un peu des institutions, quelles qu’elles soient, y compris des institutions municipales. C’est pourtant grâce à eux que l’on peut encore construire des projets. Cela est encore plus vrai et important s’agissant des enjeux du développement durable, car il faut faire comprendre et partager des choix, il faut agir juste, il faut associer, il faut faire en sorte que la population s’approprie les changements indispensables à notre mode de vie. En théorie, nous sommes tous d’accord, mais quand il s’agit de passer à la pratique, c’est plus délicat… Je remercie donc ici, les comités de quartier qui font vivre la démocratie locale à Créteil.

 

À toutes et à tous, à toutes celles et tous ceux avec qui nous travaillons au quotidien, entreprises, associations, institutions, je renouvelle tous mes vœux de bonheur, mes vœux les plus chaleureux, mes vœux les plus cordiaux”, a conclu Laurent Cathala.

 

 

Distinctions : cinq Cristoliens à l’honneur

 

Lors de la cérémonie des vœux, le 17 janvier, cinq personnalités ont reçu la médaille d’or de reconnaissance de la Ville.

 

Michel Bertrand

 

Les moteurs Bertrand, c’est une belle page de l’histoire industrielle

de Créteil ! Fondée par M. Bertrand père et dirigée ensuite par Michel Bertrand et son frère, cette entreprise a connu un développement important, basé sur l’innovation techno­logique, jusqu’à son rapprochement avec Leroy-Sommer, qui était alors le numéro 1 français.

 

Celui-ci a été ensuite racheté par une société américaine et la production délocalisée. Michel Bertrand a commencé alors une nouvelle vie, en gardant de son expérience de chef d’entreprise le dynamisme, le goût des voyages et des langues étrangères. Ses convictions humanistes et son grand cœur l’ont toujours mené vers ceux qui en ont le plus besoin.

 

Visiteur de prison pendant 15 ans, il a été à la tête d’une association de bénévoles orientée vers l’aide à la réinsertion.

Membre actif de la Société Saint-Vincent-de-Paul, il apporte aide et réconfort aux blessés irakiens de l’hôpital Chenevier et propose également du soutien scolaire à des enfants rom. Sportif, grand amateur d’art et de culture, il participe avec son épouse à la chorale Saint-Christophe. L’apiculture est une autre de ses passions. Assistant sanitaire nommé par arrêté préfectoral, Michel Bertrand veille à la santé des abeilles dans 11 communes du département. Il a posé plusieurs ruches à Créteil, notamment au parc Dupeyroux, et, chaque année, à l’occasion des Journées du patrimoine, il y tient un stand, pour partager ses connaissances et son amour de la nature.

 

 

 

Charles Bonett

 

Né en Algérie en 1931, Charles Bonett a grandi dans le quartier emblématique de Bab el Oued. Engagé comme aide-comptable chez un armateur, son honnêteté scrupuleuse, sa rigueur et sa discrétion lui permettront de gravir tous les échelons de la profession. Pendant ses loisirs, il pratique le basket, le judo et il crée un club omnisport à Alger. Arrivé à Créteil en 1965, Charles Bonett y retrouve beaucoup de compagnons d’exil.

 

Fidèle à ses racines, il crée avec Norbert Ripoll la section de l’Algérienne de Créteil. Cette association a joué un rôle primordial de soutien et d’intégration dans une période difficile pour les rapatriés. 

Elle a connu un rayonnement important et a marqué la vie locale de manifestations mémorables. En 1983, Charles Bonett entre au conseil municipal, pour deux mandats successifs. Depuis 1989, il occupe le poste, à titre bénévole, de trésorier de l’Organisation municipale de tourisme. Sa gentillesse, sa générosité, son sens de l’amitié et du partage sont unanimement salués. Charles Bonett est titulaire de la médaille militaire et de l’Ordre national du mérite.

 

 

 

Maryse Varet

 

Créé en 1993 à l’initiative de la municipalité en partenariat avec l’association Emmaüs, le dispositif “Un toit pour tous” a permis de proposer aux sans-abris et aux familles en situation d’exclusion un parcours complet d’insertion, allant de l’accueil de jour aux résidences sociales, en passant par l’hébergement d’urgence et les appartements-relais à baux glissants.

 

Après la disparition d’Élisabeth Broutin, dont tout le monde garde un souvenir ému, c’est Maryse Varet qui a pris, en 2003, la direction d’Emmaüs Val-de-Marne. Elle assure, avec une égale compétence et un égal dévouement, la lourde responsabilité d’animer cet important dispositif qui a valu à Créteil le trophée “Une Ville pour tous” de l’abbé Pierre.

 

 

 

Simone Bonnafous

 

Après de brillantes études – elle a été notam­ment reçue première à l’agrégation de grammaire – Simone Bonnafous a obtenu son premier poste, en 1981, à l’université Paris-12 et y a effectué toute sa carrière. Professeur en sciences de l’information et de la communication, grande spécialiste de l’analyse du discours et des langages du politique, elle a, de 1999 à 2007, fondé et dirigé un important laboratoire de recherche, le Ceditec.

 

Parallèlement à ses activités d’enseignement et de recherche, elle s’est investie dans le fonctionnement et la vie politique de l’université, participant au développement de l’Upec dont elle est, depuis 2006, la très dynamique présidente.

 

Elle œuvre pour le rayonnement de l’université et pour le développement de ses pôles d’excellence, développant avec la Ville des relations de qualité. Également vice-présidente de la Conférence des présidents d’université, elle a, pendant ces deux dernières années, mobilisé toutes les énergies au service de l’enseignement supérieur.

  

 

 

Alain Roch

 

Inutile de présenter Alain Roch aux milliers de Cristoliens qui ont fréquenté la MJC du Mont-Mesly et son cinéma La Lucarne au cours des 25 dernières années.

 

Des études littéraires et un parcours militant ont amené Alain Roch vers l’éducation populaire et le mouvement des MJC (Maisons des jeunes et de la culture). Après une première expérience à Béziers, sa ville natale, il “monte” à Paris pour rejoindre sa future épouse et dirige pendant huit ans la MJC d’Orly, avant de prendre, en 1985, la succession de Jean-Jacques Mitterrand à la tête de la MJC du Mont-Mesly. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de talent qu’il dirige cette maison, en y proposant des activités et une programmation cinématographique de qualité.

 

En 2009, sous sa responsabilité, un second équipement, le centre socioculturel Madeleine-Rebérioux, vient compléter l’offre des activités scientifiques et culturelles pour les jeunes Cristoliens.

 

 L’expérience d’Alain Roch et ses qualités de management le désignaient pour prendre la direction de la fédération régionale des MJC. Citoyen engagé, il est maire adjoint de Juvisy depuis 1983, aujourd’hui premier adjoint et, depuis dix ans, vice-président de la Communauté d’agglomération des Portes de l’Essonne.