Energie : du chauffage vert et local
ville de Créteil

La Ville de Créteil développe et modernise son réseau de chauffage urbain, 6e plus grand de France, en augmentant la part des énergies renouvelables et de récupération locales. Ainsi, en 2023, une nouvelle extension sera réalisée par la création de l’interconnexion entre les parties nord et sud du réseau. Cette opération portera la part des énergies renouvelables et de récupération dans le mix énergétique à 83%.

 

Véritable levier de la transition énergétique du territoire depuis sa création en 1970, le réseau de chauffage urbain de Créteil tend de plus en plus vers le verdissement de son mix énergétique. Actuellement alimenté à 68% d’énergies renouvelables et de récupération issues principalement de la géothermie et de l’incinération de déchets ménagers, ce réseau s’inscrit dans l’engagement écologique et économique de la municipalité. Ainsi, 40 505 équivalents logements sont raccordés et bénéficient de cette énergie renouvelable, décarbonée et locale avec un prix stable garanti dans la durée.

 

ingographie chauffage urbainUn réseau vertueux

 

Ce réseau, qui fournit le chauffage et l’eau chaude sanitaire à une portion grandissante de la ville, comprend des centrales thermiques, qui produisent de la chaleur, ainsi que des canalisations enterrées, qui forment une boucle. La chaleur y circule sous forme d’eau chaude jusqu’aux sous-stations dont chaque bâtiment raccordé est équipé, où la chaleur est transférée vers le réseau interne de l’immeuble jusqu’aux radiateurs des appartements. La chaleur du réseau de chauffage urbain de Créteil est issue en bonne partie de l’incinération des déchets ménagers de l’usine Valo’Marne, qui prévoit la construction d’un nouveau four qui permettra à terme d’augmenter le volume d’énergie fourni. Il s’appuie aussi sur la géothermie, une énergie renouvelable locale qui consiste à exploiter la chaleur naturellement contenue dans le sous-sol, à 1800 mètres de profondeur, pour réchauffer l’eau distribuée, ou encore des pompes à chaleur, qui augmentent la température de l’eau prélevée avant que celle-ci ne soit mise en circulation dans le réseau.

 

83% d’énergies renouvelables et de récupération

 

Grâce aux travaux qui seront réalisés en 2023, la part des énergies renouvelables et de récupération dans le mix énergétique atteindra 83%, tandis que celle du gaz diminuera à 16%. Un développement qui permettra la stabilisation de la facture de chauffage et assurera des économies dans la durée pour les Cristoliennes et Cristoliens qui y sont raccordés. Pour rendre le réseau moins dépendant de la volatilité des prix du gaz et bénéficier des énergies renouvelables et de récupération sur l’ensemble du territoire, la Ville de Créteil va créer une interconnexion qui reliera les parties nord et sud des deux réseaux existants.

 

De nombreux avantages

 

Le saviez-vous ? Le réseau de chauffage urbain évite le rejet de 71 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année, ce qui équivaut au retrait de 38 542 voitures de Créteil. De plus, le taux important d’énergies renouvelables et de récupération permet de baisser la TVA à 5,5% sur les factures des abonnés. Autre point fort et pas des moindres, le réseau de chaleur urbain assure une température constante avec une disponibilité permanente.

 

Zoom sur l’interconnexion du réseau de chaleur

 

Les travaux pour la création de l’interconnexion entre les parties nord et sud du réseau vont se dérouler en 5 phases de février à décembre 2023. Plusieurs rues vont être impactées :

  • De février à mai : rue Charles Gounod, rue Jean Gabin, rue Edmond de Goncourt
  • Deuxième phase de février à mai : avenue du Général de Gaulle et sa bretelle de sortie
  • Troisième phase de mai à août : avenue des Compagnons de la Libération
  • Quatrième phase de juillet à octobre : D86 route de Choisy et sa traversée
  • Cinquième phase de juillet à décembre : avenue de la France libre

 

carte interconnexion du réseau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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